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Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Tamara
le mercredi 17 avril 2013 à 22h07
à Alps : " tu peux etre altruiste et demander plus d'altruisme."
Bien sur, d'ailleurs quand c'est comme ça, quand les deux sont altruistes, c'est simple on se prend pas la tête; Il n'y a pas d' exigence, les négociations sont moindres et il n'y a pas trop de demandes. Les situations qu'on évoquaient n'existe pas , ou alors on déconne avec ça, on en rit... Et si un des deux (ou plus) commence à oublier de faire sa part de collectif et que l'autre ou les autres lui font remarquer oups il s'excuse et tout le monde passe à autre chose. Des deux cotés, Il peut il avoir des désirs non assouvis, des frustrations mais il ne se transforment pas en reproches et en règlement de compte. Pour les petites choses c'est :" C'est comme tu veux. Non choisi toi..."
Partager des trucs à deux (ou à plus) quand on a pas vraiment envie et s'y sent contraint par une morale (esprit de sacrifice ou d'abnégation avec tout son chapelet de calcul accusateur ou/et culpabilisant) c'est pas très jouissif. Moi ça m'emmerde (je m'y ennuie) ; l'altruisme ne fait pas la morale. Ben c'est sur il vos mieux avoir des points communs ... et ne pas tout attendre de l'autre
Discussion : Bis et polys : cela coule de source ?

Tamara
le mercredi 17 avril 2013 à 17h06
Oh c'est super ça je vais absolument rechercher ce DVD...
Mes enfants sont grands mais je connais pleins de parents et des lieux parent-enfants que ça interressera...
Bon moi j'ai grandi chez les témoins de Jéhovah... comme quoi on peut se sortir de tout type de mauvaise éducation...
Discussion : [Texte] De l'origine du monde...puissance féminine

Tamara
le mercredi 17 avril 2013 à 16h35
Voila un texte, une poésie, que j'ai écrit il y a 5 ans pour des soirées entre femmes ayant pour but le soutien mutuel et aussi retrouver notre essence.
Le texte sur les peurs qui séparent hommes et femmes de Greenpixie m'y a bcp fait penser. Je me reconnais tout à fait dans ses évocations de la "femme sauvage". C'est la première fois que j'entends un homme en parler aussi justement, avec autant de vérité et de sensibilité : merci c'est magnifique !
Féminité,
Je n' suis pas lisse, je n' suis pas plate,
Je n' suis pas polie par le temps,
J'ai des creux, j'ai des bosses,
J'ai des trous.
Et dans mes trous ça vit,
Et dans mes trous ça vibre,
J'aime quand tu t'y glisses, j'aime quand tu t'y niches,
J'aime quand tu m'habite, j'aime ta...
Et je ne rougis pas,
Même si je saigne tout les mois,
Je suis heureuse d'être femme.
Et... Fendue d'un sourire humide, qui t'inspire
Parfois crainte et respect...
Je suis l'inconnue, je suis le mystère,
Je suis le ventre de la terre, je suis le couloir de la vie.
J'ai mis ma foi dans mes ovaires
Et brulé la pantoufle de verre qui blésait mon cœur et mon pied.
Je suis.... les mains et la voix qui consolent
Je suis l'envie qui déboussole !
Et la face cachée de la lune...
La louve qui quitte sa cage...
Non monsieur je ne suis pas sage,
Je ne suis pas comme une image,
Alors s'il te plait monsieur, ne me plaint pas,
Bien que j'ondule je marche droit.
Regarde moi comme un secret,
Comme une énigme à découvrir ou comme un cadeau à ouvrir.
Et aide moi à l'explorer...ma féminité.
PS : Mon texte n'est pas protégé, ça tombe bien... Je serais heureuse qu'il circule...
Discussion : Bis et polys : cela coule de source ?

Tamara
le mercredi 17 avril 2013 à 15h44
ah un souvenir...
Mon fils a 18 mois il touche sa zigounette toute dure et prend ma main pour que je continue... première occasion de lui apprendre l'intimité et les limites avec maman.
J'ai eu le sentiment qu'il aurait pu avoir la même demande avec n'importe qui avec qui il se sentait en confiance et quelque soit son sexe;
Autre souvenir à 2 ans : on est au bord d'une piscine une amie le prend sur ses genoux. Elle est seins nus ; il lui chope le sein avec sa bouche... Je vous dit pas la surprise pour elle et la rigolade...
Peut-être que le désir (la libido) prend racine très tôt sans notion de choix ou de gout. Elle serait un temps dans l'indifférencié puis formaté ou éduquée, cette notion est indispensable pour poser des limites (notion d'intimité, incest, viol..), mais malheureusement aussi dirigée : tu es une fille donc, tu es un garçon donc... L'amour c'est un homme et une femme...Je crois qu'on verrait bcp moins de détraqués sexuels si on éduquait librement sans diriger...
Discussion : Bis et polys : cela coule de source ?

Tamara
le mercredi 17 avril 2013 à 15h19
J'ai pas vraiment de réponses pour tous ça. C'est somme toute un sujet très vaste, mais voila ce que ça m'évoque :
- revenir ou redécouvrir en moi l'innocence de l'enfant a fait que je me suis mise avoir du désir pour des femmes (celui pour les hommes n'a jamais disparu ). J'ai pas le sentiment d'avoir fait un choix, c'est venu comme ça...
- Lors de test scientifique : diffusion d'images de scène homosexuelles masculines et capteurs sensoriels sur le public. Chez les hommes hétéro très réticent, voir qui ressentent du dégout pour l'homosexualité masculine les réactions d’excitation physique sont plus forte que chez les autres hétéros.
- Malgré l'influence de l'éducation qui commence trés trés tôt. De tout temps (voir culture amérindiennes) des enfants adoptent des comportements dit du sexe opposé.
Alors peut-être que ça doit dépendre des personnes... Peut-être que dés le départ certains sont bi, d'autres homo, d'autres hétéros, d'autres poly, d'autre mono...En tout cas j'aime bien cette idée parceque des fois ça me dérange le coté élitiste ou les sentiments de supériorités liées à la plurisexualité. J'ai rien entendu de tel dans vos propos.
Et ce qui est sur pour ma part c'est que devenir soi, surtout si c'est pas dans la norme demande beaucoup, beaucoup de des-apprentissage et aussi du courage.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Tamara
le mardi 16 avril 2013 à 21h09
En toute relativité bien sur , car même dans les règles il faut une certaine souplesse pour que ça reste vivant, pour que ça devienne pas rigide... mais quand on veut obliger quelqu'un a faire quelque chose dont il n'a pas envie, non seulement on se regarde le nombril (c'est ce que j'ai envie moi moi moi), mais on voudrait en plus que l'autre y soit rivé aussi ! Faut-il ajouter a nos tendances individualistes ( je te l'accorde parfois trop marqué ) un égocentrisme qui accuse l'autre de manque d'altruisme ?
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Tamara
le mardi 16 avril 2013 à 17h18
Chéri(e)(s) on tire à la courte paille ou on choisi à tour de rôle ?:-) :-)
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Tamara
le lundi 15 avril 2013 à 17h55
C'est ce que je me disais en l'écrivant... c'est mon coté idéaliste et provoc ... ah ces femmes...
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Tamara
le lundi 15 avril 2013 à 17h45
Les concessions oui (et des 2 cotés), les compromis non ! On est toutes et tous d'accord parce que depuis 2000 ans que ça dure : Y a basta !!!
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Tamara
le lundi 15 avril 2013 à 17h19
L'amour est-elle une énergie libre qui circule plus ou moins bien selon nos comportements et notre façon de penser le monde? L'amour est-elle une essence ? Peut-on simplement étudier ce qui l’empêche de circuler pour mieux la connaitre ?
J'interroge mon cœur, il me dit : "L'amour n'a ni queue ni tête" et la clinicienne en psychopathologie que je suis de répondre "Oui mon amour, mon cœur, t’inquiètes pas je vais continuer à travailler à transformer ce qui dans ma tête et dans mon sexe t’empêche d'être plus souvent exprimé."
Whith many many loves on your différents ways <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Tamara
le lundi 15 avril 2013 à 14h00
La transition à l'état fusionnel ne nécessite pas l'oubli ou la dissolution d'un des 2 individus au profit des désirs de l'autre... lorsque l'une des deux personnes disparait, s'efface ou s'oublie est-ce vraiment de l'amour ? Est-ce vraiment un nous ? L'exemple cité parle de transformé l'autre... les 2 n'ont pas les même envies...
C'est sur que ça peut ne pas faire souffrir pour autant, mais bon imaginons que les deux individus recherchent la fusion en souhaitant que l'autre devienne soi... Ils risquent de se sentir bien seuls, il y a peu de chance qu'ils fusionnent !!! Et bcp qu'ils s’engueulent se fasses des reprochent ... et souffrent... et se vengent....
La fusion c'est pour moi cette bulle magique, ce cocoon bienveillant plein de tendresse... La fusion c'est l'orgasme... La fusion c'est beau et c'est bon... Et puis sorti de là, le couple c'est deux individus bien distinct et tellement différent malgré les points ou aspirations communes que leur différences et l'acceptation de leurs différences les rendront libres d'être heureux ensemble comme séparés.
Waaa c'est beau l'amour...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Tamara
le lundi 15 avril 2013 à 13h06
Je pense qu'un questionnement existentiel est nécessaire. Mais si ce temps de questionnement perdure c'est qu'il y a un problème qui est très éloigné des questions que vous vous posez. Ça devient une fuite en avant. Pour bien vivre il faut d'abord vivre. Penser est toujours second.
Comme c'est vrai. Pour ma part j'ai fait le parcours inverse. J'étais avide de vivre (enfance maltraitée, voir martyrisée) et j'ai sans réfléchir croqué la vie à pleines dents, petites fuites en avant dans les plaisirs, refus des limites, et très très faible tolérance à la frustration : courage fuyons !
Aujourd'hui je me réajuste et j’espère bien pour autant ne pas perdre cette force de vie et de joie qui me qualifie. Penser, panser... Réfléchir, refléter... Se remettre en questions et poser ses limites. L'amour sans concession ? Une illusion d’optique. C'est dans nos interactions qu'il nous est possible de grandir, de guérir ou de se faire la guerre ou de se manipuler...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Tamara
le lundi 15 avril 2013 à 11h12
Très intéressantes vos réponses... entre thérapie, cheminement personnel et philosophie de vie...des vrais pistes d'apprentissage... et quel parcours!
Pour le coté "interprétation" cause sorti du contexte désolée d'insister, mais , même si cela ne concerne pas les auteurs de la vidéo ( qui ne sont donc pas des gourous (+)), je rencontre régulièrement des personnes qui font la confusion et se conforte dans leur "victimite" ou fatalisme invalidant pour eux même grâce à ce genre de raisonnement. C'est bien sur très différent quand il est décortiqué et devient profond et précis comme vous le faites...
Pour le coté perso, ben pour moi en ce moment c'est la dépendance affective que j'apprends à accepter et avec laquelle je travail, la peur existentielle de base... J'ai la chance , et aussi assez confiance en moi et une vie que j'aime, pour ne pas souffrir de jalousie. Ah! J'en ai pas encore complétement terminé (bien que ça ailles bcp mieux) sur l' Amouuuur.... et l’obsession de cet Amouuuuur...
Je vis seule avec mes 2 enfants depuis 12 ans et suis actuellement célibataire (moment rares dans ma vie d'amouuureuseplutôtheureuuuse) alors la voila la belle occasion d'accepter doucement tendrement ce vide. On arrive et on repart seule... je sais que l'acceptation de cette réalité physique et terrestre va m'aider à faire baisser attentes et frustrations dans les relations amoureuses...
Voila suis une poly sans amoureux qui parle vide et solitude pour s'approcher de cet état de plénitude pour elle-même et ne plus demander à l'autre, aux autres (de manière inconsciente chez moi) de combler son vide !
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Tamara
le dimanche 14 avril 2013 à 14h00
J'ai trouvé cette vidéo intéressante dans le sens ou elle décrit "une vérité" parmi tans d'autre dans la quelle je me reconnais. Le bonheur correspond a un état d'esprit, c'est la vision qu'on a sur ce qui est, qui le rends plus ou moins souffrant ou plus ou moins agréable: c'est un fait. S'appliquer a "positiver " ce que l'on vit , l'autre, nous-même, regarder ce que l'on a plutôt que ce qui nous manque est salutaire. Particuliérement dans un monde marchant si pessimiste et paranoïac , si addict et frustrant ... trs plus ,encor plus, jamais assez... La culture du manque et de la dépendance...
Pour autant la pensée positive n'est pas pour moi une vérité en soi, mais un bon outil pour rééquilibrée ou élargir nos visions trop étroites des choses. La plupart du temps je suis heureuse, je trouve que j'ai beaucoup de chance, et je l'ai pas toujours étais. Qu'est-ce qui a changé? Une vision plus positive des choses en générale ? Certes oui mais aussi apprendre à dire NON ! SA SUFFIT! Je ne serais pas cette femme soumise qu'a été ma grand-mére! Je dénonce et m'oppose aux injustices! J'arrête cette relation destructrice! Je refuse les jeux de rôles! Non à la haine, non à la manipulation non aux abus de pouvoir ! Non aux non-dits ! Quand on sait dire non notre vie se transforme. Tout n'est pas acceptable.
Je pense que la question de fond tourne autour de "qu'est ce qui est juste ? Est-ce que c'est juste ? Et aussi "qu'est ce qui est juste avec moi ? Et qu'est-ce qui est juste avec toi?
A ,partir de la pensée positive peut s'avérer être soit un outil d’émancipation et d'acceptation qui fait diminuer la souffrance. Suis d'accord avec toi Lulutine un super outil pour dépasser la jalousie et la peur de manquer! Fantômes entretenus qui voudraient nous faire croire que ça c'est l'amour !
Soit un outil de soumission et d’aliénation qui ajoute bien souvent culpabilité la ou il y a déjà souffrance... Et la je dis NON NON NON monsieur le gourou c'est pas si simple ! Tu n'as pas tout compris! The Vérité n'existe pas. Garde ta morale pour toi et passe ton chemin, je vais continuer à cheminer avec des gens qui doutes, qui savent qu'ils ne savent pas, et que quand il savent ou quand ils ont compris, continuent de se poser des questions, continuent de chercher et d'échanger...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Tamara
le dimanche 14 avril 2013 à 12h22
Tes blessures : "Je ne pense pas qu'elles sont possibles, ou même souhaitables, à soigner, en ce sens que je me suis appuyée dessus pour me construire. " Mais comment prendre soin de (soigner) ce colosse au pied d'argile ? Comment s'y prendre pour éviter qu'il ne s’effondre ? La vie nous transforme, nos corps changent, nos psychés évoluent. Il n'ai pas question de changer ta nature, ta sensibilité est magnifique elle fait de toi une artiste... sans doute que ton altruisme (pas a remettre en question non plus) est né aussi de tes blessures. Il nous permet une bonne image de nous-même, la reconnaissance dans les yeux de l'autre, s'aimer à travers l'autre... Bon il parait quand même qu'on ne peut donner l'amour qu'on a pas pour nous-même aux autres, que c'est une illusion...
Personnellement j'ai cruellement manqué d'amour dans mon enfance, me suis construite sur un l'autre : l'amoureux, l'amoureux éternel, ma moitié, mon socle... C’était une étape de construction essentielle, ça m'a raccrochée à la vie, mais ici bas tout fait son temps, puis...
Que d'attentes déçues, que de pression et rapport de force pour obtenir cet amour de l'autre de grès ou de force, que d'abnégation de moi-même pour un peu de reconnaissance, que de notion de devoir. Moi qui avais tans donné, moi qui avais tout donné je me retrouvé là démunie, abandonnée, trahie... Celui qui m'avais "sauvée" de ce vide d'amour devenait "mon bourreau" ... tiens ça me rappelle quelque chose de mon enfance...
Chaque histoire est unique, mais quand la si forte, si admirable, mais aussi si sensible et si fragile "petite femme" que j'étais a vacillé (pour toi c'est le polyamour, mais je ne pense pas que ce soit le fond du problème) je me suis fais aider, j'ai bien compris que pour moi il n'y avais que la thérapie qui pouvait m'aider à apprendre à m'aimer, (le prosac ou autre pour oublier non merci !!) Je suis du "clan des cicatrices", mes blessures sont une forces, je reste la même artiste si sensible. Et j'ai appris a mettre ce si magnifique altruisme à mon service aussi, le socle n'est plus l'autre et du coup c'est plus facile de le laisser libre de moi... En réalité je suis devenue encore plus altruiste en me faisant passer en premier, en devenant la personne la plus importante à mes yeux.
Pas évident quand on s'est contruite seule et qu'on est forte de faire ce pas là... Pas évident de trouver la confiance en l'autre (des fois faut en essayer plusieurs avant de trouver le bon, celui qui nous convient) ça demande aussi de l'humilité... Ma petite sœur préféré s'en sortir "seule" avec son vide intérieur, je respecte ses choix et je l'aime comme elle est . Elle a 30 ans et en ai à sa troisième tentative de suicide suite à des rupture amoureuses avec ou sans l'arrivée d'une tierce personne... Ne fais pas comme elle, la vie te propose une belle occasion de transformation intérieure, d'évolution, tes souffrances morales ne laissent pas de doutes tu as besoin quelques soit tes choix et ceux de ton compagnon d'une aide psychologique pour te sortir de cet état de souffrance. Quand le corps se met en panique il ne faut plus tergiverser, c'est dangereux. Quand c'est pas le risque de passage à l'acte suicidaire c'est "la décompensation", le scratch psychologique et les cachets ou le petit stage en clinique... Cela dit, de ça aussi on s'en sort...
Désolée pour le coté qui peut paraitre alarmiste, mais bon je ne veux pas tricher mentir ou cacher aux autres mes sentiments, mes émotions même sur un site avec des inconnues, surtout si on parle d'amour et qu'il y a souffrances. Et si je me trompe c'est pas grave, dans ce cas c'est tans mieux ! Le seul devoir que je me fixe est de me rester fidèle. J'ai en haute estime la Fidélité a soi-même elle implique de se connaitre et de se reconnaitre . Bon courage Aviatha <3 <3 <3 Et re Bon courage
Discussion : Paumée avec un polyamoureux
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Tamara
le lundi 08 avril 2013 à 18h28
Coucou Aviatha, c'est sur ton degrés de jalousie est "bas" et à mon avis tu es très altruiste et capable de bcp de compassion et de compréhension, mais ne t'oublies pas. Les états de détresse morale et psychologique que tu décrit dans ton premier messages sont inquiétants (symptôme dépressif), c'est super que tu écrives tous ça... Le "problème" des relations "très fusionnelle", c'est qu'on risque d'avoir le sentiment de ne plus exister sans l'autre... alors qu'il soit avec une autre ou que tu le quitte ça fais mal... Tu peux pas l'obliger à choisi ,si tu fais le choix de le quitter il aura l'occasion de choisir... et toi tu sera maitre de ta décision. Tu te connais mieux que personne, imagine que ce soit ta meilleure amie qui arrive à toi avec ce dilemme. Que lui dirais-tu ?Que lui conseillerais-tu ? Une phrase m'a frappé dans ton témoignage :
Est-ce que je dois rester, en ayant cette conviction profonde et viscérale que je ne serais jamais heureuse dans cette situation ? Comme tout un chacune tu mérite d'être heureuse et personne ne peut juger ou comment et avec qui. Quel que soit tes choix t’envoie tout mon soutien. Aime-toi toi comme tu l'aime lui et les "bonnes" solutions vont venir... et puis mange, mange, mange : ça donne l’énergie pour affronter les tornades de la vie.
Discussion : Monogame, gérer l'absence et un plus gros engagement de sa compagne poly avec un autre

Tamara
le dimanche 07 avril 2013 à 12h37
Je trouve ta façon d'aimer très mature et très belle, très ouverte... Tu peux vraiment te faire confiance tu es une personne sure et aimante tu sauras trouver les ressources pour accompagner ce changement de situation. Votre contexte et votre relation se transforment, pas votre amour !!! <3 <3 <3 <3 <3 C'est normal que vous aillez peur, c'est à nouveau l'inconnu ; et puis l'autre amoureux prend plus de place... un petit deuil... des sentiments de perte... peur de blesser l'autre... peur de demain...
Juste un petit conseil pour accompagner tous ça : exprime tes besoins, exprime tes limites, exprime tout tes sentiments quel qu'ils soient, il n'y en a pas de mauvais. Et surtout pense à toi toi toi et encore toi ! Ta compagne peut peut-être te servir de modèle. Et si tu souffres, "trop" (c'est toujours trop) et si elle souffre, et elle souffre, si vous êtes ouvert la-dessus n'hésitez pas à chacun de votre coté à aller chercher de l'aide en thérapie pour voir et délivrer ce qui bloque à l'intérieur et fait si mal dedans. C'est une belle occasion de transformation intérieure que vous offre la vie. Merci pour ce témoignage, il faut chaud au cœur.
Discussion : Café poly à Montpellier le vendredi 12 avril 2013

Tamara
le jeudi 04 avril 2013 à 19h17
Et coucou cher-e-s inconnu-e-s ou pas... J'avais participé à une rencontre à Avignon il y a quelque mois, et j'ai l’occasion de fréquenter certain-e-s d'entre vous en d'autres occasions...
Donc voila me suis inscrite sur le site. Suis Tamara : Iris c'était déjà pris, mais bon, comme on dit comme on est poly " J'suis pas jalouse!"
Au plaisir de vous rencontrer le 12
Tamara Kéch ... en ligne..... ? ? <3
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.