Polyamour.info

barbu

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Saint-Julien-Molin-Molette (France)

Participation aux discussions

Discussion : Concept du masculin et du féminin

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barbu

le mercredi 09 mars 2022 à 22h31

Un autre bon bouquin sur l'éducation des enfants:
https://www.chez-mon-libraire.fr/livre/97825011340...

Je pense comme @assortlist qu'il n'y a pas vraiment d'essence féminine ou masculine. Quelques hormones plus ou moins dosées, je ne pense pas que ça mènerait à d'aussi grandes différences sans le modèle sociétal qui nous formate tou.te.s.
On dit que les hommes doivent écouter leur part féminine. Pour moi c'est maladroit car ça implique qu'il y a des traits de caractères plus féminins et d'autres plus masculins, donc ça mène à un certain sexisme. Je préfère dire que les hommes ont été socialisés pour favoriser une partie d'eux-mêmes et museler une autre partie, et qu'ils doivent retrouver leur entièreté. Et pareil pour les femmes.

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Discussion : Café poly à lyon.

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barbu

le jeudi 18 février 2021 à 17h54

Merci! J'en pleure de gratitude?

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Discussion : Café poly à lyon.

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barbu

le lundi 15 février 2021 à 20h32

Et à Lyon? Il se passe encore des choses en ce moment?
J'ai entendu parler d'un groupe Discord, entre autre, mais impossible d'avoir plus d'infos :(
Je suis à 2 doigts d'embaucher un détective...
Je n'ai pas facebook, donc je ne peux pas m'inscrire au groupe.
Ma reconnaissance éternelle à quiconque me donne une information m'aidant à retrouver la trace de ce groupe!

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Discussion : Remise en question poly

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barbu

le dimanche 22 novembre 2020 à 18h58

Salut,
J'ai eu une réaction similaire d'une compagne qui m'a avoué qu'elle projetait sur moi ses propres émotions et schémas de pensées. Elle se posait des questions sur notre relation, donc pensait que je m'en posais aussi et envisageait de la quitter pour une autre. Etc.
La solution a été de la rassurer, d'être à l'écoute de ses besoins. Processus long et toujours en cours :)
Avez-vous lu le livre Compersion de Hypatia from space? Ça donne des pistes pour arriver à se mettre d'accord, analyser et exprimer ses besoins pour voir en quoi il sont ou pas respectés par l'autre.
J'en ai fait un résumé, si ça peut vous donner envie.
Bon courage à toi en tous cas!

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Discussion : Temps de liberté

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barbu

le dimanche 22 novembre 2020 à 18h38

Si vous êtes tous les 2 d'accord, ça se tente!
Il y a tout un tas de polyamoureux qui préfèrent ne pas trop en savoir sur les autres relation de leurs partenaires.

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Discussion : Ce sentiment d’être bien plus que monogame comment vous est il venu ?

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barbu

le mercredi 18 novembre 2020 à 07h34

Je crois que j'ai senti l'évidence du polyamour dès ma première relation. Après une période fusionnelle très courte, je me suis rendu compte que j'éprouvais des élans du coeur vers d'autres.
Je ne connaissais absolument pas la possibilité du polyamour donc pour moi "j'ai envie d'une autre" signifiait "je n'aime plus la précédente".
Phase de serial-monogamie, avec beaucoup de culpabilité, de tristesse, de souffrance.
J'en etais venu à me considerer comme un anormal.
Quand j'ai entendu parler du polyamour, je l'ai proposé timidement à ma partenaire, elle a refusé et je n'ai pas poussé car je manquais encore de bases théoriques pour être sûr que c'etait une voie possible.
Une relation longue avec en filigranne cette tristesse de passer à côté de qqch.
10 ans plus tard, la même partenaire s'ouvre au polyamour. C'est le début de l'aventure!

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Discussion : [Livre] "Compersion" le livre d'Hypatia from space, 2017

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barbu

le lundi 09 novembre 2020 à 19h57

Ce livre m'a apporté une aide inestimable pour prendre du recul sur mes émotions et sentiments, identifier des pistes pour résoudre les problèmes rencontrés, me sentir normal.
Il m'a tellement plu que j'en ai fait un résumé que voici (publié avec l'aimable autorisation de l'autrice).
Je ne sais pas si c'est le meilleur endroit pour publier ça, vous me direz.

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Chapitre 1 :
En occident, la jalousie est la norme. La compersion est méconnue car peu médiatisée.
La compersion consiste à se réjouir du bonheur de l’autre. Cela va plus loin que la «  bienveillante neutralité » et présente donc moins de risque de retomber dans la jalousie.
Éprouver la compersion nécessite un travail patient de déconstruction qui porte ses fruits petit à petit, comme pour tout apprentissage.
Il n’y a pas de solution universelle, les conditions favorables sont différentes pour chaque relation. Les réponses sont souvent en soi-même et ne sont pas accessibles aussi facilement pour tou-te-s.
La compersion implique de connaître et d’honorer ses propres besoins, de ne plus être la victime impuissante de la vis amoureuse de ses partenaires.
Il peut y avoir des prérequis essentiels (besoin de respect, de se sentir important) et des besoins temporaires, qui durent le temps de s’ajuster à une nouvelle situation, de surmonter les peurs.

Chapitre 2 :
Avoir un réseau de soutien, physique ou virtuel, est très important pour échanger sur ses difficultés, ses expériences, avoir des exemples…
Le polyamour harmonieux exige de gérer les émotions avec transparence et honnêteté.

Chapitre 3 :
Il est important de formuler par écrit des ententes relationnelles avec ses partenaires, plutôt que de garder des attentes non dites. Une entente n’est pas une règle imposée et immuable. C’est un accord révisable, co-créé librement entre adultes équipotents, qui exprime les conditions pour avancer sur le chemin de la compersion.
Il est important de définir ce qu’on attend d’une relation, même secondaire, et de savoir comment aller vers cet objectif. Ne pas avoir de besoins peut cacher un manque de connaissance de soi. Il faut oser être exigent avec soi et les autres pour créer le polyamour qui nous ressemble.
Il est particulièrement important de formuler une entente relationnelle pour un couple monogame qui s’ouvre pour la 1ère fois au polyamour.
Chaque couple fixe ses propres règles, en gardant les attentes qui augmentent la compersion. Certaines seront rendues caduques par la confiance acquise. Un partenaire peut avoir plus de besoin qu’un autre.
Pour une nouvelle relation, définir une entente sert à savoir si l’on souhaite cheminer dans la même direction et en quoi on devra s’adapter.
Elles doivent être respectées sous peine de briser la confiance, mais il faut prévoir comment gérer un droit à l’erreur en cas de manquement. Le dialogue doit ramener la confiance en posant les bonnes questions.

Chapitre 4 :
Il y a des besoins universels et des besoins personnels. Comprendre et exprimer ses besoins sert à savoir si on est compatible avec quelqu’un. Selon les cas, on peut essayer de s’endurcir pour supporter des situations, ou répondre à son besoin.
Le sentiment de sécurité est déterminant pour la compersion, pour oser explorer. Le mode de relation que nous avons eu avec nos parents conditionne notre capacité à nous sentir en sécurité dans nos relations. Mais le mode d’attachement secure peut se développer à tout âge, notamment en côtoyant d’autres personnes secures. Une personne non secure cherche parfois à créer de l’insécurité chez son partenaire, volontairement ou pas. Si mon partenaire piétine mon besoin de sécurité, je ne pourrai pas éprouver la compersion. Si je rend systématiquement mes partenaires jaloux, je dois travailler pour déconstruire ce schéma.
L’indépendance sociale, émotionnelle ou sexuelle n’est pas un prérequis à la compersion. La proximité n’est pas synonyme de dépendance. Je dois chercher des partenaires aptes à créer le niveau de sécurité dont j’ai besoin. On se sent souvent plus en sécurité si la relation est ancienne, mais on peut aussi choisir d’être ouvert dès le début.
Il faut respecter l’autre, mais aussi se respecter soi. Le passage d’une 1ère réaction de peur/colère/tristesse/ doutes à une phase de rationalisation puis à la compersion peut prendre plus ou moins de temps, selon nos capacités d’adaptation. Pour que l’ouverture fonctionne, il faut aller à la vitesse du plus lent, à condition qu’il y ait quand-même une progression. Si les rythmes sont incompatibles, il peut être préférable d’arrêter la relation.
L’ajustement des rythmes peut être une belle période de patience, de lâcher-prise et preuves d’amour.
Dans un couple, c’est plus simple si le partenaire le moins secure commence une relation en 1er. En réalisant qu’il arrive à aimer plusieurs personnes, il acceptera plus facilement que c’est possible pour l’autre.

Être et se sentir important aide à la compersion. Mais il peut y avoir un gouffre entre ce qu’on ressent et ce qu’on arrive à communiquer. Tout le monde n’est pas sensible aux mêmes formes de communication de l’amour (paroles valorisantes, moments de qualité, cadeaux, services rendus, toucher). Il est important de savoir à quels langage son partenaire est sensible et d’utiliser ces langages de nombreuses manières.
D’après une étude, on éprouve plus facilement la compersion si on ne hiérarchise pas ses relations, car la hiérarchie entraîne la peur de perdre son statut privilégié. Elle peut avoir un effet sécurisant pour un couple s’ouvrant au polyamour, puis devenir inutile. D’autres vont conserver un schéma hiérarchique qui leur convient.

Chapitre 5 :
La compersion peut être conditionnée par le besoin de se sentir en contrôle de sa vie. Elle nécessite un travail de consentement entre toutes les parties concernées et d’être conscient des dynamiques de pouvoirs qui se jouent dans les relations pour pouvoir les rééquilibrer. Une base est de pouvoir exprimer ses opinions et de savoir qu’elles seront prises en compte.
Dans le cas où j’essaie le polyamour pour faire plaisir à mon partenaire, il faudra que je me questionne pour savoir si c’est ce que je veux également.
Notre perception positive ou négative du pouvoir affecte la manière dont on le recherche. On peut être conscient de son propre pouvoir sans chercher à en avoir sur les autres.
Le pouvoir personnel est multifactoriel, son ressenti l’est également. Un déséquilibre ressenti du pouvoir peut causer de la jalousie. Il faut donc analyser ces déséquilibres dans les relations. Les déséquilibres sont néfastes quand on n’arrive plus à s’en libérer, comme une relation victime/sauveur. Les deux personnes doivent prendre conscience de leur responsabilité et être d’accord pour modifier leur comportement.
Un début de relation peut créer un sentiment de perte de contrôle qui peut déranger une personne habituée à être dans le contrôle. Il faut alors rassurer le partenaire sur l’impact que peut avoir cette nouvelle relation.
En polyamour, les surprises peuvent être difficiles à gérer. Il est important de bien communiquer sur ses nouvelles relations, les temps prévus avec les différents partenaires, l’évolution de son implication émotionnelle. Il est important d’être en accord sur ce qui doit être prévu et ce qui peut être spontané.
Nos choix ont des répercussions sur ceux qui nous sont proches, notre liberté peut contraindre celle des autres. Chaque couple trouve son équilibre entre contrôle de sa vie et contrôle des autres. Demander à un partenaire comment il se sent à propos de quelque chose n’est pas une demande de permission. Il s’agit d’être honnête, d’offrir du soutien, de négocier des compromis acceptables entre les besoins des uns et des autres. Demandons ce que l’on peut faire pour rendre les choses plus faciles pour l’autre.
Un manque d’écoute des souffrances de l’autre peut être causé par un sentiment de culpabilité. Pour s’en défaire, il faut communiquer avec l’autre et départager ce qui est de notre responsabilité de ce qui lui appartient.

Chapitre 6 :
La coopération est naturelle chez l’humain. De même dans une relation polyamoureuse, certains souhaitent avoir des liens avec leurs métamours, discuter, coopérer. Mais d’autres vont préférer rester plus autonomes et discrets. Chacun se situe entre ces deux pôles selon ce qui le rassure.
De même, chacun ajuste son curseur par rapport aux autres relations, entre besoin de partage et respect de la vie privée. Le «  récepteur » ne doit pas hésiter à dire quand il arrive à la limite des informations qu’il peut accepter.
Certains ont besoin d’un sentiment d’inclusion, qui recouvre les relations avec les métamours, le partage d’informations, la prise de décision concertée.
Rencontrer ses métamours aide à reconnaître que tout est fait dans le respect et la confiance, et cela peut aider à apaiser des inquiétudes. On peut même développer de la complicité grâce au but commun de rendre une même personne heureuse.
Le regard de la famille et des amis confère sa légitimité au couple. C’est souvent plus difficile pour les relations secondaires. Il peut être nécessaire de rassurer son entourage sur le fait que la situation n’est pas subie.
Les démonstrations publiques d’affection de mon partenaire envers son autre partenaire en présence de tiers et en ma présence peuvent être déstabilisantes. Il peut être nécessaire de les encadrer. Avant un événement où seront présents partenaires et métamours, on peut se dire honnêtement ce qu’on aimerait vivre, ce qu’on n’est pas prêt à vivre et ce qu’on est prêt à essayer pour progresser.
Une difficulté à éprouver de la compersion peut être due à un manque de bonheur général, un mal-être personnel. Notre bien-être influe sur le bien-être de nos partenaires.
Les gens ont, selon les événements positifs ou négatifs qui les affectent, des besoins d’attention différents. Il faut être conscient de la limite de l’aide qu’on est prêt à apporter. Des situations exceptionnelles peuvent demander des compromis, mais il faut que les autres parties se sentent encore écoutées et respectées.
Pour respecter les besoins de chacun, il vaut mieux tendre vers l’équité que l’égalité.
Le polyamour peut amener à ressentir des injustices dans la répartition des tâches.

Chapitre 7 :
Pour que la compersion soit généralisée, il est plus efficace de coopérer avec les membres de son polycule, d’assumer sa part de responsabilité dans les émotions de chacun. Mon sentiment de compersion dépend de moi et de mes partenaires.
L’ENR (énergie de nouvelle relation) peut susciter la compersion ou être déclencheur de jalousie. Il convient donc de la contrôler ou de donner un surplus d’attention à ses autres partenaires. Ce que l’on a envie de faire pour une nouvelle relation peut être appliqué aussi aux anciennes relations.
Il est particulièrement important d’accueillir avec compassion les besoins de mes partenaires quand je suis en ENR, même si cela peut me sembler agaçant.
Dans un couple, a fortiori une relation de polyamour, il est utile d’utiliser des techniques de communication telles que la CNV. Cela aide à exprimer ses émotions et besoins sans peur, et à accueillir les émotions et besoins de l’autre avec bienveillance, l’écouter pleinement sans juger ni chercher à faire des choses.
Si le ton monte, il vaut mieux faire une pause d’au moins 30min. Les déclencheurs de jalousie peuvent être liés à des traumatismes de l’enfance. Il est toujours bienvenu de remercier l’autre pour ses efforts et la compersion dont il fait preuve.
On peut définir un créneau pour les discussions sur le polyamour, pour éviter qu’elles ne prennent trop de place.

Chapitre 8 :
Il est aussi important d’être à l’écoute de ses métamours que de ses partenaires, de leur demander comment ils se sentent. Cette question leur montre que l’on se préoccupe d’eux, amorce le dialogue en cas de problème, offre l’opportunité d’exprimer sa compersion.
La complicité avec les métamours ne se crée pas toute seule. On peut planifier des rencontres, organiser des activités, entre métamours ou avec tout le polycule, ce qui permet d’observer et d’apprécier le lien de son partenaire avec d’autres. Toute initiative de communication est bienvenue, faites le 1er pas si vous le pouvez.

Chapitre 9 :
L’éveil à la compersion peut être très rapide.
Notre cerveau est conçu pour détecter les risques et les dangers, quitte à les imaginer. Une partie du chemin vers la compersion consiste à arrêter ce flot de pensées pour reprogrammer son cerveau.
Nos émotions désagréables sont la manière dont on choisit de réagir. Il faut les accueillir et les gérer de la manière qui nous convient. Pour avoir des relations harmonieuses, il peut être nécessaire de se faire accompagner pour déconstruire des schémas. Nous nous racontons parfois des histoires pour justifier ce que nous sommes. On peut interroger ces histoires et si besoin les modifier en quelque chose de positif.
Quand nous avons l’impression qu’un nouveau partenaire est mieux que nous, cela ne vient pas des événements mais du sens qu’on leur donne. La nouveauté et la sécurité sont deux besoins importants. Le polyamoureux cède un peu de sécurité pour nourrir son besoin de nouveauté. La relation secure d’un couple principal est inestimable et n’a pas à être comparée à de nouvelles relations.

Nous avons tous en nous un Juge insatisfait qui nous critique en permanence. Si on l’écoute, on risque de percevoir négativement les attentions des autres, tout en ayant besoin d’être rassuré sur notre valeur. Le Juge freine l’acceptation de soi et l’auto-compassion nécessaires à la compersion. Il convient donc de le contrôler. De même, notre Victime intérieure ne se sent jamais à la hauteur, cherche à être rassurée sans jamais y parvenir, s’apitoie sans cesse et freine donc également notre compersion. Juge et Victime nous empêchent de nous connecter aux autres. Nous avons aussi un Meilleur Ami intérieur qui nous aime pour ce que nous sommes, nous fait prendre conscience de notre valeur.
L’empathie envers un partenaire qui a une nouvelle relation peut nous rassurer sur le fait qu’il n’y a pas de danger. Les moments que notre partenaire passe avec un autre sont des moments privilégiés pendant lesquels on peut faire des choses pour nous. Assez vite, on cesse de penser à ce que l’autre est en train de faire et on se recentre sur ce que l’on fait.
Tenir un journal intime apporte plus d’objectivité sur ses pensées et permet de mesurer les progrès que l’on fait. On peut aussi rédiger un mode d’emploi pour expliquer qui nous sommes et comment nous fonctionnons.
La gratitude est l’antidote contre la peur et le ressentiment. On peut lister tout ce pour quoi on a de la reconnaissance dans notre vie, et s’aider de cette liste pour souhaiter du bonheur aux autres.

Si le partenaire est d’accord, on peut lui présenter des personnes que l’on pressent bien. Cela facilite l’inclusion, les relations entre métamours, et donc la compersion.
Plus on pratique la compersion, plus elle devient aisée. Cela peut être prétexte à des défis pour s’encourager à se remémorer des événements où nous avons ressenti de la compersion.

Chapitre 10 :
Une étude rapporte que le polyamour apporte une meilleure connaissance de soi et de son partenaire, une meilleure estime de soi et plus d’indépendance émotionnelle. Mais il est important d’avoir assez d’estime de soi au préalable, ainsi qu’une vision réaliste de qui on est. Pour cela, il faut éviter de se comparer aux autres.
La culture judéo-chrétienne incite à refouler nos aspects ténébreux. La pensée bouddhiste est plus encline à accueillir l’être dans sa totalité. Mettre en lumière son côté sombre est la meilleure manière de s’en débarrasser et de soigner la souffrance qui s’y cache. Il faut se regarder avec autant de bienveillance que pour les autres, voir sa propre beauté et sa valeur pour rayonner et attirer des gens qui nous traiteront avec amour et respect.
Regarder la vie des autres peut être inspirant, mais ne doit pas dispenser d’agir pour sa propre vie.
Chaque être est unique et apporte quelque chose d’unique. Mes métamours sont extraordinaires, et moi aussi. Il faut être authentique pour accepter l’authenticité des autres.
Toute activité ou relation que mon partenaire a en dehors du couple l’enrichit, le rend plus intéressant, et entretient la passion. En nous invitant à travailler sur tous ces aspects, le polyamour nous aide à progresser.

Chapitre 11 :
Il peut rester des blocages à la compersion. Il peut arriver qu’une personne ne puisse pas, ne veuille pas ou n’arrive pas à répondre aux besoins d’un partenaire. Dans certains cas, une séparation est la meilleure solution pour se respecter, sans que ce soit la faute de quiconque.
Certaines périodes ne sont pas propices à l’ajout d’un nouveau partenaire : décès, grossesse…
Pour certains, la compersion sera toujours une utopie. Selon son ressenti, chacun peut se demander si les efforts à fournir valent le coup.

Annexe B :
Chaque personne qui sera touchée par une décision devrait être consultée auparavant. Être consulté facilite l’acceptation d’une décision, même si ce n’est pas celle qu’on aurait souhaité.

Annexe C :
Le coach Tony Robbins identifie 6 besoins fondamentaux et invite chacun à les classer par ordre d’importance.
On comprend mieux les autres quand on connaît ses besoins et ceux des autres. On peut évaluer dans quelle mesure chacune de nos relations répond à ces besoins et voir comment remédier aux manques.
Les ruptures sont d’autant plus douloureuses qu’une personne répond bien aux besoins les plus importants.

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Discussion : Recherche de témoignages : enfants avec plusieurs partenaires

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barbu

le dimanche 08 novembre 2020 à 20h10

Merci @artichaut!

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Discussion : Recherche de témoignages : enfants avec plusieurs partenaires

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barbu

le samedi 07 novembre 2020 à 22h05

Ou encore des témoignages de polyamoureux qui ont tenté et pour qui ça n'a pas très bien marché.

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Discussion : Recherche de témoignages : enfants avec plusieurs partenaires

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barbu

le jeudi 05 novembre 2020 à 23h32

Merci pour ta réponse.
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que les relations de fratries ne dépendent pas de l'adn.
J'ai aussi plein d'exemples de familles recomposées, c'est un modèle maintenant très banal.
Mais pas d'exemple de famille polyamoureuse. Donc voilà, je cherche des témoignages, pour me rassurer sur le fait que c'est possible je pense.

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Discussion : Jeune polyamoureuse face à sa propre peur et jalousie ?

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barbu

le jeudi 05 novembre 2020 à 23h00

Bonjour Herminaa,

Même si tu ne ressent pas d'affinités avec son autre copine, ça peut être utile de la rencontrer, d'aborder avec elle vos émotions, vos besoins et visions du polyamour. La peur vient souvent de l'inconnu.

Pour les sms, ça fait partie des trucs à régler dans les relations poly: comment on gère les messages d'un partenaire quand on est avec un autre. Pareil, à discuter ensemble (à 2 ou à 3), voir vos besoins, arriver à un accord.

À la lecture de ta présentation des personnages, j'ai l'impression que vous avez tous de bonnes bases pour que ça se passe bien! Il faut juste te rassurer. Est-ce que la "peur de le perdre" que tu éprouves actuellement est différente de la "peur profonde d’être abandonnée que tu as réussi a comprendre" avec ton homme précédent?
Il t'a dit que "ce schéma lui procurait énormément de bonheur". Mais tu en doutes? Aborde la question franchement avec lui.

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Discussion : Survie d'un trouple/couple à 3

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barbu

le jeudi 05 novembre 2020 à 22h45

Bonjour Trouple69,
Je devine des peurs dans la réaction de ton premier. Peur d'être abandonné si tu rencontres qqn de plus intéressant, notamment. Je ne le connais pas, je ne peux pas être sûr, mais je pense que cette peur sera toujours là même si tu arrêtes ta relation avec le second. Donc je dirais qu'il a des choses à travailler de son côté pour se libérer des ces peurs. Est-ce qu'il en est conscient? Est-ce qu'il pourrait arriver à concevoir qu'il n'est pas en danger, que tu l'aimes juste d'une manière différente que le second?
Si tu quittes le second, il y aura une blessure pour toi. Vu comme tu en parles, tu sembles très attaché. Seras-tu capable de pardonner à ton premier de perdre ton second? Et réciproquement, si tu choisis le second, pourras-tu guérir de la perte de ta première relation?
Je n'ai pas très bien compris: avez-vous pu parler tous les 3 ensemble? que chacun expose ses émotions, ses besoins, que chacun écoute vraiment les autres, sans les interrompre?

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Discussion : Recherche de témoignages : enfants avec plusieurs partenaires

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barbu

le dimanche 18 octobre 2020 à 21h04

Bonjour,
Je n'ai pas trouvé de post existant sur ce sujet, alors je demande:
Est-ce que certain-e-s d'entre vous ont des enfants avec plusieurs de vos partenaires?
Comment le vivez-vous? ménage ensemble ou pas?
Comment ça se passe pour les fratries?
Merci!

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Discussion : Début couple libre qui tourne mal

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barbu

le vendredi 04 septembre 2020 à 17h00

Menteur, culpabilisateur, manipulateur…
J'aime beaucoup le 'je l'ai fait parce que je pensais que tu n'oserais pas faire pareil'!
Si malgré ça tu veux rester avec lui, si tu es prête à renoncer au polyamour pour lui donner encore une chance et bien vas-y…
Ça me semblerait quand-même important qu'il reconnaisse déesse torts devant toi (mensonge, tromperie, inéquité, foutage de gueule)
Si c'était moi:
- soit j'ai suffisamment d'amour, de confiance en lui pour lui pardonner, reprendre la relation mono s'il s'engage à la respecter
- soit j'ai pris goût au polyamour et je continue dans cette voie, avec ou sans lui

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Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 2/2

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barbu

le vendredi 04 septembre 2020 à 15h39

Merci @artichaut, c'est très inspirant!

Quelques remarques:
Peut-on parler du concept de monoacceptant? càd une personne qui renoncerait au polyamour pour rester avec son/sa partenaire qui veut une relation mono?

'Le polyamour subit n'existe pas. '
- Quid du cas où mon partenaire poly souhaite redevenir mono quand je commence à avoir d'autres relations? A qui la responsabilité de la rupture?
- Quid de la monogamie imposée ?
- Le 'ça ou rien' peut éventuellement être pris avec enthousiasme, mon 'ça' peut correspondre à l'envie d'une autre personne.
- Je tique sur 'Et encore une fois, par défaut, elle est mono.' Certes, c'est le cas dans notre société, mais aimerais bien que ce ne soit plus le cas, qu'il n'y ait plus de 'par defaut'

'Et le "Poly hiérarchique" ? '
- Si je veux garder mon 'couple historique', je peux proposer 'ça' à un autre partenaire et ça peut l’enthousiasmer. Perso, ça peut me convenir d'être le C d'une autre relation si j'ai moi même une relation principale. Et on peut traiter un C avec respect et amour ou comme la 5ème roue.

L'hypocrisie du «  ça-ou-rien ». 
- Il peut y avoir des choses par rapport à moi ou par rapport aux relations que j'ai déjà qui ne sont pas négociables. Il y aura tjs un peu de 'ça ou rien'.
- Pour moi, 'relation secondaire' ne veut pas dire 'je t'aime moins'. Dans mon cas, j'ai un couple historique avec des enfants et cela me fait le considérer comme ma relation principale, c'est mon foyer, ma base, mon lieu de vie. Je ne cherche pas à imposer ça à d'autres, mais je cherche des autres qui peuvent s’enthousiasmer à l'idée de s'ajouter à mon existant. Je peux envisager des relations secondaires auxquelles je consacrerait plus de temps que la relation principale, ou un truc particulier qu'on partagerait.

Voilà, my 2 cents...
Encore merci!

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Discussion : Rencontre sur Lyon, Saint-Etienne ou Valence?

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barbu

le jeudi 03 septembre 2020 à 15h49

Bonjour,
Je vois passer quelques posts pour des événements, mais c'est jamais dans mon coin.
Il ne se passe plus rien à Lyon?
Des intéressé-e-s dans le triangle Lyon-Valence-Sainté?
Merci!

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Discussion : Début couple libre qui tourne mal

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barbu

le jeudi 03 septembre 2020 à 15h37

Ah oui, là on a un cas assez caricatural :)
Comment il se positionne si tu lui parles de justice, d'équité entre vous?
Tu lui as demandé pourquoi il le prenait mal? est-ce une peur de te perdre? d'être comparé? Est-ce qu'il arrive à en parler calmement? à comprendre et exprimer ses émotions?
Est-ce que vous vous faite une "culture du polyamour"? en lisant des articles/bouquins, en rencontrant d'autres polyamoureux?
De ton côté, il faut que tu sois au clair sur tes besoins (honnêteté, équité, ...)

Personnellement, j'ai vécu ça il y a 4 ans. Après une ouverture de sa part, ma compagne n'a pas supporté que moi j'aille voir ailleurs et m'a demandé qu'on arrête. J'ai accepté, j'ai tenu depuis, mais j'ai gardé un fond de tristesse d'avoir entraperçu le polyamour mais de ne pas pouvoir continuer.
Depuis qqs mois, c'est reparti, ma compagne a un amoureux et ça se passait bien. Puis j'ai eu une amoureuse aussi, et rebelotte ça se passe moins bien pour elle. Mais ce coup-ci, je l'ai prévenue que je ne ferai pas le même choix. J'ai vraiment besoin d'avancer sur le chemin du polyamour pour être en accord avec moi-même et heureux. Donc ce sera avec ou sans elle.

Bonne suite à toi!

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Discussion : Le déséquilibre de la balance

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barbu

le mercredi 02 septembre 2020 à 22h39

Quid de ta relation avec l'autre femme? Tu as dit qu'il y avait eu un bon feeling. Est-ce que vous pouvez vous voir, discuter toutes les 2?

Pour l'avoir tantôt imposé, tantôt subit, un partenaire qui s'accroche et mendie de l'amour est plutôt un repoussoir.
Facile à dire, mais je te conseille de prendre soin de toi, travailler ta confiance avec un-e professionnel-le (psy, hypnothiseur, chamane, therapeute en tout genre, coach de ceci-cela, il y en a pour tous les goûts), développer ton réseau social, faire des activités qui te plaisent.

Si c'est toi qui garde les enfants à chaque fois que ton mari va voir son amoureuse, il y a un déséquilibre certain. Il doit se sentir beaucoup plus libre, peut-être associer ça au fait d'être avec l'autre femme. Ça me semblerait juste que parfois ton mari s'occupe des enfants (seul ou avec son amoureuse) pendant que tu prends tu temps pour toi.

Et, par curiosité, pourquoi dis-tu que tu es monogame?

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Discussion : Help ! besoin de conseils

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barbu

le lundi 31 août 2020 à 22h37

Pour les lectures, tu peux aller voir le blog de hypatia from space: https://hypatiafromspace.com/
C'est une mine de bons articles.
Et son bouquin est vraiment axé là-dessus: comment dépasser la jalousie et la transformer en compersion. Dans ceux que j'ai lus, c'est celui qui m'a le plus parlé.

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Discussion : Comment bien vivre sa relation poly ?

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barbu

le lundi 31 août 2020 à 22h32

Bonjour,
Ce qui me vient en lisant ton message:
- définissez des règles avec ta compagne. Pas pour dire ce qui ne convient pas, mais pour définir des choses nécessaires pour que ça se passe bien, que tu sois rassuré, pour que toi aussi tu t'épanouisses dans leur relation. Par exemple, mettre des limites aux messages de son amoureux, lui demander qu'elle ne les lise pas ni n'y réponde quand elle est avec toi.
- rencontrer l'autre amoureux. juste toi et lui, ou vous trois. pour lui exprimer tes pensées et émotions, lui faire prendre conscience de la confiance que tu leur fais, à lui et à ta compagne, en leur permettant d'avoir une relation, que cette confiance peut avoir des conditions pour s'épanouir pleinement. Lui demander comment il envisage la relation... Personnellement, c'est ça qui m'a le plus aidé.
Bonne suite!

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