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Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

alps
le mardi 18 juin 2013 à 21h29
tu sais dans integrisme il y a intègre qui s'oppose à hypocrisie. Sinon dans son discours il n'y a rien de séxué. C'est peut être là le lieu à déchiffrer.
D'ou mon commentaire sur le travail et la place légitime ou non de l'asexualisation (soyons fou) dans le domaine publique.
Ce qui me mène tout droit à une problématique. Polyamour et intimité. Limites floues ou non ?
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Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

alps
le mardi 18 juin 2013 à 17h18
aviatha
Bonjour à tous,
Je viens de mettre le doigt sur un phénomène qui, j'en suis sûre, peut vous intéresser fortement.
Dimanche, j'étais en représentation (représentation importante pour la poursuite de notre carrière à tous, et qui plus est particulièrement éprouvante, puisque que nous jouions deux fois une pièce de deux heures trente dans une journée). C'est une rumeur connue, les théâtreux sont des gens très... tactiles, sensuels, j'en passe et des pires, et elle n'est pas vraiment infondée^^
T. m'a serrée longtemps dans les bras en coulisse et j'ai enfouie ma tête dans sa chemise avant notre scène à deux. J., qui m'a longtemps tournée autour, m'a tenu contre lui pendant bien 3 minutes quand il revenu dans sa loge. A. a tenu a massé mon bras qui avait souffert de la mise en place des décors et elle a somnolé sur mes genoux toute la scène précédent notre entrée. J'ai massée M. lorsqu'elle a eu terminé son monologue (un morceau difficile) pour qu'elle tienne le choc de la deuxième représentation et elle a passé bien 5 minutes à me griffer doucement le cou pour me détendre avant ma scène finale. Pour la seule scène de nu de la pièce, j'ai moi-même poudré les seins de S. pour qu'ils ne brillent pas sous les spots et j'ai serré L. dans mes bras pour le féliciter avant même qu'il soit rhabillé. D'angoisse, j'ai failli pleurer dans les bras de N. et F. et j'ai dû dormir contre O. toute la nuit pour me calmer.
Pour nous tous, c'est notre quotidien, le rapport au corps est une part de notre métier, il n'est pas possible de bien jouer si on a peur de toucher l'autre, de l'embrasser, de danser avec lui, d'être nu devant lui, de lui faire aveuglément confiance.
Mais en y réfléchissant bien, je pense que une large part de ce comportement est généralement exclu de la monogamie traditionnelle. Et du coup, je pense que je vous comprend un peu désormais. Si tout cela devait être exclu de ma vie, sans doute que moi aussi je trouverais que la monogamie exclusive est quelque chose de rêche, sans doute, un peu aride. Sans doute qu'il y aurait vers moi un "élan vers les autres", comme aujourd'hui, mais que je serais obligée de réprimer, et sans doute qu'il me serait, à moi aussi, difficile de vivre ainsi.
Message modifié par son auteur il y a 5 heures.
C'est vrai. D'une autre manière on parle aussi de comportement asexué quand on est monogame. Mais on pourrait présenter les choses autrement. ma question est rhetorique elle n'a pour but que de montrer que ce phénomène n'est pas exclusif à la monogamie. Bien au contraire. La sexualité ou sexuation n'est pas de l'ordre public. Mais de l'ordre privé.
Au travail mieux vaut il avoir un comportement séxué ou aséxué ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : De la justification des choix

alps
le dimanche 16 juin 2013 à 11h27
Je ne pense pas qu'il y ait un revirement dans mon discours. C'est juste que tu le perçois différemment à présent. Tout en éprouvant toujours ce besoin de te confronter à moi. Ca va te rendre malheureux si tu persistes. Te causer moults frustrations et agacements.
Chez moi l'essence d'un mot est émotion. Chaque mot possède une emotion particulière. Construire un intellect reviendrait à construire un monument d'emotions en moi et non autour de moi. Et c'est bien de fait ce qui arrive. Ceci sans que je le décide. Plus j'apprends de mots et de concepts, plus ma synesthesie s'enrichit et devient complexe. J'ai appris deux trois trucs ici intéressants.
Je n'ai pas grand chose à donner aux gens que les gens soient capables de recevoir. Les gens ont peur de leur propre nature à etre. Leur dire les choses telles qu'elles se presentent, a le plus souvent des effets négatifs.Les gens préfèrent des mensonges bien consentis à une vérité crue. Je pense que beaucoup de gens ne peuvent pas assumer la vérité. Et je pense que je suis déjà passé par là moi meme. quand j'ai du faire face à ma différence parmi ma famille et meme parmis les synesthetes. Le choc a été si violent que j'en ai terminé à l'hôpital 10 jours plus tard. Incapable de respirer. Depuis j'ai vaincu bien des murs. Mais pas ceux de la société. Les miens.
La société ne peut rien contre moi. Je me bats pas contre la société, mais pour la société.
www.youtube.com/watch?v=CXZHY6EtUls
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Discussion : De la justification des choix

alps
le samedi 15 juin 2013 à 20h26
Oui, domino tu vis. Et quand on te demande pourquoi tu vies ainsi. tu dis plein de toi meme, avec l'assurance de savoir ou tu vas. Parce que je suis capable d'aimer plusieurs personnes sans les exclure les une les autres.
Aussi simplement que lorsque l'on a demande a Rosa park pourquoi elle s'était assise. "Parce que j'étais fatigue de rester debout"
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : De la justification des choix

alps
le samedi 15 juin 2013 à 14h39
Je repondais du message de little john.
RIP
Comme je n'ai aucune envie de t'enfoncer, je me permet de souligner ceci qui me semble bien cadrer le propos de ce fil. Confusion ou pas de mes propos, la question est de savoir comment se fait-il alors que nous en arrivions à nous justifier ? Parce que, sur le fond, j'adhère avec le propos de LittleJohn que je reformule à ma façon comme suis : "I am, deal with it !" Reste que, être soi face à l'autre, ...
La justification n'est pas l'exclusivité du polyamour. Les gens se justifient de tas de choses dans la société sur bien des sujets. Un joueur de foot qui ne chante pas l'hymne national doit s'en justifier. Un homme politique qui pratique l'enchangisme doit s'en justifier. En revanche je n'ai jamais vu ibra ou madona ou le maire de paris se justifier de sa manière d'etre. C'est une question de manière d'etre. Ils sont forts. Ils s'assument tels qu'ils sont parce qu'ils sont certains de ce qu'ils sont. Ils n'ont pas de doutes.Ils sont en fusion avec eux meme. Et les gens doivent faire avec, comme autour de tancara les gens font avec.
La question de la justification est un troll pour moi quelque soit le domaine. C'est se poser une mauvaise question. C'est se positionner en victime passive de la société. En attendant d'autrui qu'ils reconnaissent ce que vous n'etes pas capable d'assumer.
Rosa Park n'a pas attendu qu'on lui propose de s'asseoir pour s'asseoir dans le bus. Elle s'est assise et les gens ont fait avec.
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Discussion : Réflexion libre

alps
le samedi 15 juin 2013 à 14h31
ben biensur que ca inclu le polyamour. Et si ca l'inclu c'est que ca a bien un lien avec le polyamour. La question de l'individu me semble centrale dans le polyamour. Bien plus que le couple. Et tu remarqueras que j'ai bien pris soin d'employer le terme relation en premier.
il y a un temps pour tout. Il y a un temps pour donner et un temps pour prendre. C'est le temps de prendre. :)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : De la justification des choix

alps
le samedi 15 juin 2013 à 13h56
Junon
Eh bien, je ne vais pas te rassurer mais c'est un échec complet dans les deux cas.
Ou serait-ce symbolique ? Tu ne "laisses pas entrer" les signes de ponctuation non plus ?
Je ne suis pas certain de comprendre ce que tu entends par symbolique. Ben disons que l'ordre du langage verbal ne semble pas correspondre à la façon dont ma pensée s'exprime naturellement. C'est pas un choix. C'est comme ca. Mon rapport aux mots est très éloigné de la norme. ET cet écart grandit à mesure que j'apprends des choses.
J'ai toujours eu des problèmes avec la ponctuation. Parce qu'elle sert non pas ce que l'on souhaite dire mais le cadre de ce que l'on dit. Chez moi le signe et l'émotion sont indissociables. Exemple très simple. Pour moi un 3 est rouge. Un 3 qui ne serait pas rouge ca n'existe pas.
Le problème etant que je ne m'arrete pas aux chiffres ou aux mots triviaux. Bien au contraire plus le mot est complexe plus l'assoociation forme/fond est elle meme complexe. Donc difficile à cadrer dans le langage courant.
je pense pas que ce soit très interessant. Mieux vaut me lire comme si on lisait de la poésie (meme si je sais que c'est loin d'etre du baudelaire)
Je n'ai en revanche aucune difficulté à vous lire. bien au contraire. Je réassocie signe et emotion.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Réflexion libre

alps
le samedi 15 juin 2013 à 13h39
Katouchka
Et alors quel est le rapport avec ce que dit Len, à savoir que le polyamour peut paraître comme une solution pour les couples mono en dérive... ?
Je pense que la dérive dans les relations commencent bien avant la création du couple. Un individu mal dans sa peau, pas à l'aise avec lui meme.S'il est amoureux corrigera certaine choses parce que l'amour est exigeant, de par la promiscuité qu'il impose. Mais un certain nombre de "psychoses" (c'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit. j'aurais pu en employer d'autres voire une phrase) étrangeres au couple ne sont pas forcément missibles à la tenue d'une bonne relation.
Je pense que pour etre libre il faut etre soi. Je pense que pour etre libre en couple, il faut que les individus soient libres et que le couple qui se construit soit soi. Le parcours pour moi ne commence pas avec le couple sain. Mais avec deux individus sains.
C'était le sens de mon intervention. Pour aimer librement il faut d'abord s'aimer soi librement. Après tout est possible.
J'abonde en son sens.
exemple le personnage d'hanna schmitz
www.youtube.com/watch?v=bVJVauneE8M
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : De la justification des choix

alps
le samedi 15 juin 2013 à 13h23
Junon
1) Oui. Une virgule. Tu devrais essayer
Je ne pense pas de manière linéaire. Il m'est toujours très difficile de m'exprimer de par les "mots". Respecter la syntaxe est tout aussi difficile pour moi que d'imposer à un polyamoureux d'etre monogame.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Réflexion libre

alps
le samedi 15 juin 2013 à 13h09
Ma femme et moi nous sommes mis en couple quand tout allait bien pour chacun de nous.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : De la justification des choix

alps
le samedi 15 juin 2013 à 12h44
La vie se justifie d'elle meme. Elle n'a nul besoin d'arguer pour faire valoir son droit à être. Droit aussi mystérieux que fragile. Ce qui vit meurt. S'accepter tel qu'on est c'est bien. accepter le monde tel qu'il est c'est bien aussi.
(1)Pour etre séparé il faut deux choses et deux traits. Un trait pour l'un des choses et un autre trait pour l'autre chose. Il n'y a pas le bien et le mal de l'autre côté. Il y a l'altérité. Sous certains angles on peut percevoir un objet bleu sous un autre vert. Sous certains angles cette objet n'apparait meme pas. C'est bien celui qui regarde qui impose une limite. Quant à penser qu'il s'agit d'un choix. Il en va du meme principe. Si tu veux voir un choix tu le verras. Si tu ne veux pas le voir tu ne le verras pas.
Sinon plus clairement et de manière plus directe.
Tu te sens surtout seul. Et te complets dans la mélancolie. La réponse à tes problèmes ce ne sont pas les autres. Parce qu'ils n'en sont pas la source. tu construis tout un intellect autour de toi pour te protéger de toi même. Légitimant ta peine et tes maux par le rejet du monde. Tu perds ton temps. tu as bien plus à donner que ca. Tu as un don pour quelque chose. Il serait temps que tu en profites et que tu en fasses profiter les autres.
Je pourrais le montrer autrement. Regarde avec quelle force tentacara s'épanouit dans la vie. Y'a pas un monde d'idées de verres sur lesquelles elles s'appuient. Elle s'appuie sur une force qui émane d'elle en toutes choses qu'elle fait ou dit. Une volonté forte et propre à elle même. Ces mots sont les siens, pas ceux d'un autre polyamoureux. Ces mots mettent des points sur les droites de couleurs qui emanent d'elle. Et pas le contraire. Elle n'use pas des mots pour se definir. Elle sait ce qu'elle est. Elle ne se definit pas en opposition au monde. Elle se definit par son sentiment d'etre. Par suite sa relation au monde est saine parce qu'elle n'attend pas du monde qu'il s'adapte à elle. Elle fait parti du monde et agit dessus selon sa propre volonté.
(1) pour la demonstration c'etait plus simple. Mais pour séparer il suffit d'une chose.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

alps
le jeudi 13 juin 2013 à 20h32
Ce n'est pas moi qui ait quote une 4ieme de couverture qui raconte n'importe quoi.
Sur ce je vous laisse.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

alps
le jeudi 13 juin 2013 à 20h10
4ieme de couverture
"Il y a deux sexes !" Ce serait un fait de nature. La biologiste Anne Fausto-Sterling défait cette fausse évidence du sens commun, fut-il scientifique. N'y en aurait-il pas cinq, voire plus ? Ironique, cette proposition n'en est pas moins sérieuse : pour les intersexes, ni tout à fait garçons ni vraiment filles, il en va de leur vie. Va-t-on les faire entrer de force, par la chirurgie, dans l'une ou l'autre catégorie ? Et, quand ils envoient des messages différents, qui, des chromosomes, des hormones, du cerveau ou du squelette, a le dernier mot ? L'enjeu, ce sont les exceptions mais aussi la règle, à savoir tout le monde ! Le partage entre deux sexes est toujours une opération sociale. C'est bien la société qui tranche dans les variations attestées pour donner un sexe au corps. Et, quand le médecin ou le savant parlent sexe, ou sexualité, c'est encore la société que l'on entend. Loin d'être neutre, la science est donc toujours située : telle est l'une des leçons de cet ouvrage, devenu un classique depuis sa publication aux Etats-Unis en 2000. La critique du biologisme par une scientifique du sérail trouble nos oppositions convenues - entre genre (social) et sexe (biologique), entre culture et nature. Ainsi ne pourra-t-on plus dire qu'il faut choisir entre féminisme et science. Gai savoir que celui offert par ce livre illustré avec humour et érudition : la biologie, c'est bien la politique continuée par d'autres moyens.
Faut oser mettre ca en quatrième de couverture et le signer.
La réponse strictement éthique metazet l'a donné. Chacun fait ce qu'il veut sexuellement parlant tant qu'il en touche ni aux enfants ni aux animaux. La question de l'origine de l'orientation sexuelle n'est pas légitime sur le plan éthique. Parce que la science n'est pas morale. Certaines pratiques scientifiques ont une éthique dont la médecine.
Je sais que ce genre de commentaires sont prohibés. Mais à force de jouer avec les biologistes, ils vont vous sortir des chiffres et des lois d'ecarts type et meme prevoir leur nombre en fonction de la population. Et ce jour là, il ne faudra pas evoquer de racisme envers les intergenres.
Si vous ne comprenez pas pourquoi. Je vais vous l'expliquer en quelques mots. lois des grands nombres et erreurs de la nature. Quand un gamin nait avec un poumon en moins ou 3 bras ou 3 jambes ou avec une defficience quelconque. On ne dit pas il est naturel de naitre avec un poumon ou 3 bras ou any déficience mentale chez les hommes. Et on ne change pas la definition de l'homme biologique en fonction des erreurs à la marge produite à force du grand nombre. On ne va pas dire un humain peut naitre avec x bras. On dit un humain a 2 bras, 3 jambes et un sexe.
Et vous savez quoi. Aucun médecin ne va se dire, comme ce gamin est né avec un poumon ou deux sexes. Alors il ne mérite pas de vivre.
La question de l'origine biologique n'est pas legitime politiquement et éthiquement parlant et tant mieux.C'est pas son origine biologique qui lui donne le droit de vivre comme il l'entend. C'est son statut d'humain.
Et les rares qui aient mis les pieds la dedans, ont tué ces gens dès la naissance ou les ont mis en rang dans des ghettos avant de s'en debarrasser.
C'est bien de distinguer l'originie biologique de l'ethique qui protège ces gens. Alors plutot que de cracher dessus. Prenez le temps de reflechir deux minutes. Parce que vous tirez contre votre propre camp en amenant le debat sur le plan de l'origine biologique. Y'a pas de legitimité à acquérir par l'origine biologique. Y'a juste du sang à faire couler.
On vient de quitter un siècle où beaucoup de gens de par leur origine biologique ont été tué. Laissez la science parler à la science a fortiori la biologie.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Lettre ouverte à Alps

alps
le mercredi 12 juin 2013 à 01h50
Dans un couple les torts ne sont jamais exclusifs. J'ai fais un pas, puis un second. Tu as fais un pas, puis m'a reproché a nouveau. D'autres n'ont pas fait un seul pas tu me diras.
Venir sur ce site a été un risque pour moi. J'ai affronté toutes vos valeurs et émotions. J'ai pesé en moi chaque mot que j'ai pu étreindre. J'ai meme fantasmé d'une vie comme la votre.
Il n'est pas possible à celui qui cherche de ne pas tout remettre en question devant chaque nouveau concept. Et je l'ai fais, et le fait toujours. Et j'en sors grandit à chaque fois.
J'ai vecu des messages intenses. J'ai trouve des réponses, j'ai abandonné certaines idées qui n'ont pas tenues le choc de la rencontre du polyamour. Je me suis retrouvé moi et le monde nue. J'ai meme cru trouver chez vous quelque chose que je ne trouve nulle part ailleurs. La possibilité de dire les choses telles qu'elles m'apparaissent et etre compris comme elles m'apparaissent. Par le biais d'images et d'émotions.
Annabelle m'a fournit la plus belle d'entre elles. Et comme cette beauté me fascine et me façonne l'esprit. Comme je n'ai pas su entendre son refus à se voir aussi belle qu'elle ne l'est. C'est proprement humain que de se refuser à soi. Certaines personnes ont besoin d'être triste un moment. De faire le deuil de certaines choses de se rassurer avant d'ouvrir les yeux à nouveau.
Cela faisait un moment que je n'avais pas été inspiré. Que je n'avais plus connu l'excitation d'entrevoir des idées nouvelles qui puissent enrichir mon âme. La nettoyer des contingences et altérités du monde. Je me sens mieux. Plus fort. Plus apte comme apres chaque âpre bataille. J'en ai des frissons.
Vous m'avez poussé plus haut et plus loin. Je ne regrette rien ou une chose. Cette rupture non vertueuse. Mais bon j'ai mon gain et ce n'est pas moi qui rompt. J'ai la tête pleine de musiques que je m'évertuerai ailleurs à partager. Certainement sur un autre mode.
J'espere que ce fil de discussion ne sera pas effacé. Qu'il soit bloqué soit. Mais qu'on puisse le lire me semble important.
je suis heureux. :)
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L’AOUYE
Immergés dans les eaux obscures de l’océan, d’étranges poissons aux écailles d’argent vivaient blottis les uns contres les autres. Apeurés par un monde fait de vibrations et de bruits insaisissables, c’est comme plongé dans un songe qu’ils se contentaient de suivre le mouvement de la masse à travers les profondeurs insondables.
Incapable d’envie, seuls les besoins nécessaires prenaient parfois le pas sur l’inquiétude constante rythmant chacun des battements de leurs nageoires, les rapprochant toujours plus près de leurs congénères. Il arrivait pourtant régulièrement qu’un des membres du choeur, poussé par un désir mystérieux s’éloigne de la clique, dans le but inconscient d’assouvir son appétit.
Un jour pas très différent des autres jaillit des profondeurs de l’océan une lame de fond, aussi haute que la plus grande des montagnes, aussi puissante que la plus forte des tornades. En l’espace d’un instant le ban fut projeté dans les cieux. A l’apogée de leur saut, baignés dans les noirs nuages, un éclair fendit l’air, qui telle la baguette d’un magicien les métamorphosa en poules.
Sans savoir pourquoi, toutes fuyèrent aussi loin que possible de la mer. Tout autant effrayée que ses semblables, portée par la volonté et un courage aveugle, une des poules s’avança au bord de l’eau. D’où elle pondit un oeuf produisant un son doux lorsqu’il s’enfonça dans l’océan agité.
Elles apprirent à sonder le monde, et grâce à leur bec à émettre les sons rudimentaires utile à la vie en communauté. C’est sans souvenir de l’époque passée qu’elles jouirent de leur vie libre de poules, passant leur temps à aller et venir, picorer et mettre bas. Par jeu, il arrivait qu’elles bondissent parfois jusqu’à deux voire trois mètres de haut, sans réussir à se mouvoir librement au dessus de la surface.
C’est en pleine nuit qu’un terrible tremblement de terre réveilla en sursaut la petite troupe.
De peur de sombrer à nouveau dans l’océan, elles se mirent toutes à bondir gloussant et caquettant en cadence. Une, deux… puis toutes finalement réussirent à s’envoler, devenant par là même des oiseaux.
Pour cette nouvelle race d’oiseaux, de tout ce qui était émanait une musique. Les arbres jouaient de leurs épines et de leurs branches un canon audacieux au violon, les cours d’eau de jolies berceuses au son claire, les buffles en fanfare une marche puissante. Un monde nouveau s’ouvrait sous leurs ailes, un monde coloré de blanches et de noires balisé de mesures et contre temps.
Chacun d’eux suivit le mouvement qui lui plaisait le plus, s’imprégnant des la des ré des mélodies qui les portaient, sans se douter un instant de l’anicroche qui pointait à l’horizon de la fugue. Aucun d’eux ne fut à même de trouver le chemin du retour. Tous furent condamnés à vivre seul d’enchantement sur cette terre aux airs impénétrables.
Plus tard un oiseau au plumage d’or vint à la rencontre de chacun. A son contact leurs plumes changèrent et se firent comme les siennes. Ils apprirent à déchiffrer la musique, à pénétrer son sens, et à en garder le secret.
Un jour pas très différent des autres, tous les instruments de la nature se mirent à jouer en harmonie un opéra céleste. Les oiseaux au plumage d’or prirent chacun leur voie, suivant les instruments les plus en accord avec eux même. Ils convergèrent naturellement au sommet du plus haut des monts où la terre et le ciel se touchent. D’ici, l’océan leur apparut d’un jour nouveau, calme comme la lune dans la nuit, clair comme le plus pur cristal, le fond parsemé de grains de sable aux couleurs du soleil.
Un être qu’on ne peut décrire sortit de l’océan jouant une musique chère à nos églises. Tous les oiseaux s’envolèrent jouant de concert avec lui, battant des ailes comme l’on se sert d’un anche pour jouer du hautbois. A mesure qu’ils montèrent vers le ciel, l’être s’éleva au dessus des eaux. Nul ne su jamais si c’est l’être qui les poussa ou eux qui le tirèrent vers les cieux.
Jamais ils ne se lassèrent de jouer la musique de l’être, jamais ils n’en comprirent le sens. L’âme apaisée, l’esprit emplit de quiétude ils voguèrent en formation au-delà de leur terre originaire, à la rencontre des étoiles.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Lettre ouverte à Alps

alps
le mercredi 12 juin 2013 à 00h56
Un thread a l'éloge de la tolérance et de l'ouverture d'esprit certainement. Loin des normes et des clichés ambiants. Teinte d'un mysticisme des plus colorés pour la valeur sacrée et exclusive de ce forum.
Ca fait beaucoup de paradoxes en deux messages. Tu m'as beaucoup decu cendre. Si au moins tu avais pris le temps de lire. Je suis bien plus libre que beaucoup d'entre vous. Et c'est bien cette liberté qui me porte préjudice et qui vous porte préjudice.
Votre incapacité éthique à répondre du problème que je peux poser est très significative. Et à mon avis tu es dejà en retard d'une problématique.
Je conçois bien qu'à mes cotés on puisse se bruler les yeux. J'ai conscience de cela. C'est vous qui avez demandé à voir. Je n'ai fait que montrer au grand damne d'annabelle qui me reproche depuis lors de montrer.
Vivre aux cotés de gens libres est toujours destructeur. Mon feu brulera moins souvent près de vous. Et un jour même vous me regretterez peut être. Certainement toi annabelle d'ailleurs.
Rappelle toi que je l'ai fais pour rien et sans manipulation aucune. Je n'ai fais que montrer.
Le juste.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Les vertus de la rupture

alps
le mercredi 12 juin 2013 à 00h50
Juge qui ? Qui a dit que mon message s'intéressait de ta personne ?
Le monde ne tourne pas autour de toi. Le fil de discussion concerne les ruptures vertueuses. J'en donne ma vision. Pour qu'une rupture soit vertueuse faut que la relation qui prenne fin ait profite a tous.
En quoi ce message est problématique ?
edition pour lulutine.
Il est problématique en ce sens qu'il repond de bien d'autres problèmes à la fois. Qu'il laisse transparaitre un tout autre modele de hierarchisation des relations qui s'appuie sur la notion de structure. Qu'il est difficile de l'y objecter (puisqu'il est vecteur d'un ordre fort) et qu'il remet en cause beaucoup d'idées reçues. Dont le fameux sacro saint mysticisme amoureux intégral.
Je ne répondrai à aucun message sur cette définition. Débrouillez vous avec. Faites en ce que vous voulez. Soyez libre de l'étreindre comme vous le souhaitez : la porte est ouverte.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Qu'est ce que la confiance dans les relations polyamoureuses ?

alps
le mardi 11 juin 2013 à 21h57
demeter
La question de la confiance se confond avec la question du "nous", du discours dans lequel nous nous inscrivons, devant qui nous sommes responsables, par qui nous voulons être reconnus. La meilleure façon peut-être de redéfinir ce sens du devoir est de comprendre en quoi soi et l'autre ne sont pas vraiment distincts... C'est le seul engagement réel et il est bien loin d'une promesse ou d'une intention.
Je suis d'accord la dessus. C'est d'ailleurs pourquoi je disais que la confiance ne jouait pas un role moteur. Qu'est ce qu'on accepte malgre soi de céder à l'autre de soi.
Il y a des gens qui se sentent violés dans leur intimité quand ils sont trompés par leur conjoint. Parce que leur conjoint a fait une mauvaise utilisation de ce qui ne lui appartenait pas exclusivement.
D'une part il convient moins de les negocier que de savoir les reconnaitre ces choses qui ne nous appartiennent pas exclusivement.
D'autre part une utilisation abusive d'un territoire commun au nom de l'individu est forcément une trahison du bien commun. C'est ici seulement que la question de le confiance se pose. Que la conscience de chacun agit...Partager en amour, n'est pas un choix. Sinon l'amour est un choix.Et nous changeons de cadre.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Compréhension intellectuelle, souffrance émotionnelle

alps
le mardi 11 juin 2013 à 21h44
MetaZet
Personne n'a relevé le bout en gras, pourtant c'est pas très "poly-éthiquement" correct... Certes, ça concerne surtout cette femme, mais il me semble que ça concerne aussi, un peu, ton mari, qui aurait pu avoir quelques légitimes demandes de transparence de sa maîtresse envers le mari de cette dernière, relativement à la relation qu'ils entretiennent.
Je l'ai relevé pour ma part. Et je partage ton avis. on parle ici d'un quadrouple. ou l'un des membres n'a pas eu la liberté de choisir s'il devait y appartenir ou non. Difficile de construire sereinement autre chose si dès le depart on met de coté des elements importants.
C'est aussi un problème qui concerne la personne qui a ouvert ce fil de discussion.
Selon la reaction du mari jusque là ignoré. L'équilibre et la construction proposée pourrait changer du tout au tout.
rien de bon ou de durable ne se battit sur un mensonge.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Polyamour est-ce vraiment de l'amour ?

alps
le mardi 11 juin 2013 à 21h36
Trillian
En fait on s'en fiche un peu de savoir comment on appel ca ou même de la définition qui est dans le dico en francais en anglais ou en chinois...non ? Chaque personne est différente et chaque personne a des relations et des sentiments différents avec des personnes différentes.... Et tout ca, ca fait beaucoup de différences !(vous me suivez ?)
Donc je rejoins la réponse de Lulutine : est ce que le polyamour c'est vraiment de l'amour ? Parfois oui, parfois non. Mais ca, ca depend de chaque individu et de chaque relation, et ca n'a rien a voir avec le nombre de relations qu'on entretien, une ou plusieurs.
Ps : "l'amour vertueux" (mais qu'est ce que c'est que ce truc encore??) est ce vraiment de l'amour ? J'ai envie de dire "non, pas selon ma vision des choses" mais je ne pratique pas ce mode de vie alors... Je ne sais pas, peut être que oui pour les personnes a qui cela correspond ? Et puis apres tout, quelle importance ? A quoi ca sert de juger la facon d'aimer de son voisin ?
L'amour vertueux c'est un massage intellectuel qui permet d'aboutir à un plaisir intellectuel et physique.
C'est l'art de la maturation de l'amour.
La place de l'amour n'a pas été toujours la meme au cours des siècles. Elle n'a pas toujours eu une place centrale. Pas toujours intimement lié au coup de foudre et au mystère.
L'amour est un phénomène qui peut etre utilise de bien des manières voire meme crée ou si vous preferez appelé. Comme on appelle le violet en melangeant le rouge et le bleu. L'amour vertueux appartient à cette catégorie.
Il n'est pas mieux ou moins bien. Il est construit. Comme certains actes sexuels dont les massages asiatiques.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Les vertus de la rupture

alps
le mardi 11 juin 2013 à 21h09
Parfois on se met en amour avec quelqu'un parce qu'on a besoin de quelque chose de particulier. On s'en rend pas forcement compte de suite. La relation béquille par exemple en sortie de rupture. Ou la relation très jeune qui se brise aux sortirs des etudes parce qu'on aspire à autre chose.
Il serait je pense interessant de les enumerer. Il y a aussi des gens qui ne recoivent en leur coeur que des gens qui ont besoin d'une relation bequille. Je me fais à l'idée que leur coeur est fait de la sorte.
Une rupture pour moi est vertueuse si les deux individus ressortent par le haut de cette relation. Une relation sans perdant, une relation ou les deux sont gagnants.
Un des plus gros problèmes je pense dans l'amour actuel tel qu'il est pratiqué. C'est qu'il est pratiqué à l'aveugle. On ne sait pas dans quoi on s'engage. Parce qu'on ne sait pas pourquoi on aime. Je ne pense pas que se soit une fatalité.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.