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Discussion : Où sont les lutines ?

Leolu
le mercredi 28 mai 2014 à 15h00
gcd68
Je ne mélange pas tout. Savoir si on aime ou si l'on cherche une compagne ou un compagnon probable.
Tiens ? Un malentendu que je n'avais pas soupçonné. :-)
"Compagne ou compagnon", dans ma bouche, signifie :"une personne à aimer/qui m'aime". Je n'envisageais pas (encore) la vie commune, dans mon intervention...
(de même, il m'est arrivé de parler "d'amants" dans le sens "des gens qui s'aiment" et qu'on me réponde avec les mots "maîtresse" ou "tromper". Ce terme en vieux français est si beau que je trouve dommage de l'avoir confiné au marivaudage :-( )
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Où sont les lutines ?

Leolu
le mercredi 28 mai 2014 à 12h00
Question suivante : "comment fait-on pour être un centre vers lequel les attentions s'orientent ?"
et surtout : "où a t-on la possibilité de prouver notre valeur de compagnon/gne probable, dans un monde individualisé peu social ?"
Discussion : Où sont les lutines ?

Leolu
le mercredi 28 mai 2014 à 11h56
bouquetfleuri
beaucoup trouvent normal qu'il soit un rapport de pouvoir, ce qui peut conduire à considérer l'infaisabilité d'une relation comme un échec, ou comme un rejet.
Si la rencontre (...) se fait en dehors de tout rapport de force, il n'y a plus de rejet. Il y a simplement infaisabilité ou incompatibilité ou manque de synchronisme ou mille autres choses normales qui ne sanctionnent pas le sujet, ou il y a découverte commune de ce qui est possible.
Oui, la notion de "rejet" va avec celui de "dû" :
"je m'intéresse à toi, tu DOIS donc au moins t'intéresser un peu à moi, pour savoir si nous pourrions être compatibles".
Le rejeté a ce sentiment d'être invisible et méprisé, parce qu'il croit que tout contact humain doit avoir une réponse. Que son action, volontaire, motivée et non-violente (c'est de l'AMOUR qu'il cherche !), doit être prise en considération.
Si ce n'est pas le cas, si son intervention glisse sur l'objet de sa passion sans qu'il y ait réaction, ou sans une explication raisonnée (qu'il prendra pour une marque d'intérêt et donc qu'il vaut mieux éviter), il va ressentir ça comme une agression "par omission", un mépris hautain.
- La raison, pour moi, est qu'il croit devoir "aller vers" l'objet convoité (méthode masculine)
- Alors que la séduction, c'est plutôt : "attirer l'attention, être soi-même un centre d'intérêt, puis n'interagir que s'il y a un intérêt manifeste" (méthode féminine)
Or, le premier cas ne peut fonctionner que s'il y a une réponse (sauf que cette méthode, trop directe, empêche toute réponse).
Alors que dans le deuxième cas, la séduction ne commence que lorsqu'il y a déjà un retour "sans demande". C'est nous qui apportons une réponse et non l'autre.
Bref, il ne peut y avoir de rejet que s'il y a action-agression.
Pas lorsqu'on suscite une réponse volontaire de la part de celui/celle qui nous intéresse.
Conclusion : la seule méthode de séduction qui vaille est la féminine
Et ce, qu'on soit homme ou femme. ;-)
Discussion : Café poly à Toulouse samedi 31 mai 2014

Leolu
le samedi 24 mai 2014 à 18h52
Pfffff ! Je ne pourrai finalement pas venir ce mois-ci...
Mon obligation du lendemain a été décalée d'un jour plus tôt.
J'enrage mais c'est comme ça...
Papotez bien !
Discussion : Où sont les lutines ?

Leolu
le mardi 20 mai 2014 à 19h27
gcd68
Bon, on a noirci volontairement le tableau, j'espère...
Bien sûr ! Je me suis amusé à imaginer la pire situation (non masculine) dans laquelle on pourrait accumuler les déboires ;)
(d'ailleurs, j'ai oublié de préciser que ce boulot, ça ne fait que 15 jours qu'elle l'a. Auparavant, elle était chômeuse de longue durée et envoyait 50 lettres avec CV par mois)
Discussion : Où sont les lutines ?

Leolu
le mardi 20 mai 2014 à 19h05
jayraymy
(et non je ne parle pas de frustration, je ne crois pas que tu comprennes vraiment le sentiment dont je parle et de combien peut faire souffrir le rejet et l'indifférence à répétition).
Imagine une nana au physique ingrat au moment où elle quitte sa page Meetic, dégoûtée par la réaction (ou non-réaction) des mecs lorsqu'elle présente une photo. Cette nana, donc, prend sa voiture pour entamer sa journée de vente à domicile d'assurances, avant de retrouver sa coreligionnaire "Témoins de Jéhova" pour une soirée entière à tenter de convaincre ces damnés mécréants ! Le week-end, elle écrit des romans et tente de les proposer à des éditeurs : elle a un carton plein de lettres de refus.
Là, tu verras ce que c'est que "le rejet et l'indifférence à répétition" :-D
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Où sont les lutines ?

Leolu
le mardi 20 mai 2014 à 18h52
Et comme j'écris trop lentement, Dieu a répondu à ma question avant-même que je finisse de l'approfondir :D !
Discussion : Où sont les lutines ?

Leolu
le mardi 20 mai 2014 à 18h48
bodhicitta8 : les cas que je citais étaient listées sous le titre "en mode classique" (donc non-polyamoureux). Des réactions typiquement mono, quoi ! Il est donc normal que tu ne t'y retrouves pas.
Je sais bien que ces divers points sont très différents chez les PA (amour-amitié, déclarations intempestives...) et justement, à la suite du message de Dieu, j'essayais de percevoir comment les polyamoureux s'abordaient les uns les autres dans un contexte de séduction.
(Dieu : "Il m'est arrivé que des lutines me disent "non" (ou me le fassent comprendre).")
gcd68 : forcément, le mélange PA/mono reste problématique. Non, moi, j'avais envie de rêver d'un monde entièrement PA où désirs, séductions, amitiés spontanées, délaissements provisoires, etc... seraient la norme ;-)
Or, les gens ne sont pas encore accoutumés aux amitiés à géométrie variable qui peuvent devenir très profondes, voire amoureuses puis redevenir simple complicité, ou gentil souvenir, ou même "l'amoureux de ma pote", etc...
En fait, je demandais à Dieu, comment ça se passait, concrètement ? (lui qui est omniscient)
Parce que, mine de rien, il y a pleins d'affects et de comportements "traditionnels" qu'on ne peut plus prendre pour modèle, dans ce nouvel état d'esprit !
(d'où les levées de bouclier lorsque je parle de déclarations d'amours "intempestives" pour un esprit monoamoureux, par exemple)
RIP : ma "posture de chevalier blanc" ? Houla ! Comme tu y vas ! Je ne faisais que dire que cette hypersexualisation qui t'embête tant me semble provenir d'une certaine rationalisation automatisée du rapprochement amoureux (problème qui semble moins prégnant à la campagne). Et que donc on a tous tendance, dans ces circonstances particulières, à devenir plus ou moins lourds, plus ou moins empressés... et plus ou moins agacés par ce qui est considéré comme du harcèlement ou du mépris (même pas une réponse, même pas un regard).
Donc oui, c'est un peu "bateau" et "moraliste" de ma part, de critiquer les sites de rencontre (qui font ce qu'ils peuvent), je pointais juste du doigt ce qui, à mon avis, a exacerbé les difficultés de séduction ces dernières années (on ne voit que les lourds, on ne peut répondre qu'à certains) tout en déclarant vouloir les faciliter (réunir des tas de célibataires en un même endroit). bodhicitta8 et Lulutine ont très bien répondu pour la partie féminine.
Discussion : Où sont les lutines ?

Leolu
le mardi 20 mai 2014 à 11h13
Dieu
A part ça, il me semble que les "non" chez les polys sont généralement bien moins cinglants / blessants que chez la plupart des monos. Il m'est arrivé que des lutines me disent "non" (ou me le fasse comprendre). Jusqu'à présent, aucune de ces charmantes personnes ne s'est montrée indélicate à mon égard, beaucoup sont des personnes que j'apprécie et qui m'apprécient, amicalement. Leur attitude n'a pas changé entre le "avant" et le "après".
Voilà un sujet que j'aimerais bien voir approfondi :)
Dieu
C'est-à-dire ? Que veux-tu savoir ? :)
Oups ! Pas les exemples personnels, bien sûr, mais :
"la vie sentimentale dans le contexte polyamoureux".
Dans ce fil de discussion, on se concentre sur les difficultés d'approche entre hommes et femmes, chacun souffrant des craintes de l'autre dans un contexte de séduction.
Moi, j'aurais voulu savoir comment se passe un "ballet de séduction" dans un environnement polyamoureux.
Parce qu'il y a des différences fondamentales.
En mode classique :
- on s'informe du célibat d'une personne pour savoir si l'on peut tenter quelque chose
- lors d'infidélités, on doit passer par une barrière plus délicate mais plus intense : on s'écoute ou on reste prudent-e ? On ose malgré le conjoint ou cela semble impossible ?
- beaucoup s'attachent à trouver "l'âme-soeur" pour une vie de couple et de fidélité de longue haleine. Elles ont donc besoin de preuves solides à cet égard. On passe donc une sorte d'épreuve.
- passer du mode "amitié" au mode "amour" est un moment extrêmement important.
- une amitié peut être gâchée par une déclaration d'amour intempestive
etc...
Je me demandais donc : "quelles questions agitent les polyamoureux lors de leurs approches mutuelles".
Ces questions me semblent plus simples et plus naturelles, mais pas forcément plus faciles (tellement le "naturel" est difficile à laisser venir).
Discussion : Où sont les lutines ?

Leolu
le mardi 20 mai 2014 à 01h31
Les personnes qui se plaignent de la glaciaso... glaciasici... "du fait que les femmes répondent de façon glaciale" à des approches masculines, ont ce soucis parce qu'elles se postent dans des lieux qui favorisent ce grave inconvénient : sites de rencontre, boîtes de nuit et autre lieux "officiels" de séduction.
Cette froideur et ces harcèlements naissent de situations "primaires" qui voudraient aller directement à la case "amour" sans passer par la case "amitié".
Or, l'amour n'est qu'une couche supplémentaire sur la notion d'amitié, puisque :
- on peut ne plus aimer son conjoint et rester ami
- on peut détruire l'amitié qu'on avait pour son conjoint... ce qui fait exploser illico l'amour qui la complétait si agréablement (puisque l'amour ne peut subsister sans son amitié-racine... j'espère que vous me suivez).
Mais les "lieux de séduction directe" entendent apporter l'amour... en espérant que l'amitié se raccroche simultanément au lot. Ça va trop vite ! Il faudrait qu'on devienne amis à partir d'une seule phrase ou d'un seul courrier, envoyé pour l'essentiel "en quasi-aveugle".
En fait, ils espèrent des presque-coups-de-foudre à chaque fois !
C'est pour ça que les hommes vont trop vite, c'est pour ça que les femmes se rebiffent. Ce n'est pas eux (et elles) qui sont comme ça, c'est la situation qui entraîne ce dysfonctionnement (auquel on ajoute le fait que les cas les plus désespérés y côtoient les cas "normaux").
Placez des célibataires, hommes et femmes, pendant 15 jours dans un "camp de travail" qui interdirait les aventures sexuelles (hommes et femmes séparés la nuit pendant 15 jours), et vous aurez des comportements très différents lors des activités de jour.
Donc si vous vous plaignez de ne voir dans vos tentatives de séduction que des réactions extrêmes, essayez les lieux où l'amitié peut naître avant l'amour : sites web de sorties (OVS, Amiez), associations diverses (danse, ...), etc...
Les réactions féminines y sont bien moins épidermiques et les hommes bien moins "assoiffés".
Dieu
A part ça, il me semble que les "non" chez les polys sont généralement bien moins cinglants / blessants que chez la plupart des monos. Il m'est arrivé que des lutines me disent "non" (ou me le fasse comprendre). Jusqu'à présent, aucune de ces charmantes personnes ne s'est montrée indélicate à mon égard, beaucoup sont des personnes que j'apprécie et qui m'apprécient, amicalement. Leur attitude n'a pas changé entre le "avant" et le "après".
Voilà un sujet que j'aimerais bien voir approfondi :)
Discussion : Où sont les lutines ?

Leolu
le mercredi 14 mai 2014 à 14h28
Dieu
En fait, je "baise" même moins depuis que je suis chez les polys.
La question qui brûle les lèvres, après ce raisonnement, c'est :
Dieu baise moins... mais baise t-il "mieux" ? :-)
Discussion : Poly nouvellement assumée + partenaire mono / comment supprimer sa souffrance...

Leolu
le mercredi 14 mai 2014 à 12h57
C'est amusant... à lire votre histoire (et j'admire l'extrême profondeur de tes réflexions), j'ai envie de dire : "mais il faut être un peu adulte, à un moment donné !"
Je découvre qu'il n'y a pas que certaines femmes (je pense à ma mère) qui ont "quitté leur père pour vivre avec leur mari" sans que ça change grand chose à leur condition (si ce n'est un peu plus d'égalité dans le rapport dual) !
Je découvre aussi, au passage, que j'ai moi-même ce besoin fondamental d'avoir ma complice de pensée unique et personnelle (sauf que s'y ajoute un immense respect pour la liberté individuelle, chose que j'élèverai toujours au premier rang, quoiqu'il m'en coûte).
Et puis je me suis demandé pourquoi j'avais ce sentiment-là.
Et je m'aperçois qu'il a fallu une rupture dramatique dans ma vie (ma première et seule compagne, mère de mes enfants) pour évoluer et penser ainsi aujourd'hui :
Oui, je n'étais pas "adulte", oui, j'avais besoin de ma compagne-maman, oui je ne vivais que par elle, à travers elle, pour elle.
Et perdre tout ça a été aussi traumatisant que... salutaire !
Je suis aujourd'hui plus indépendant et respectueux, notamment de la liberté de mes complices féminines.
Noter cependant que ceci a eu lieu après une vie familiale complète : famille, enfants, maison... J'ai connu tout ça et puis passer à autre chose, ce qui n'est peut-être pas le cas d'un jeune couple, dont l'un ou les deux membres sont en demande de stabilité constructive.
A travers votre jeune couple, donc, je découvre qu'il y a une différence de maturité "affective et sociale" entre certaines personnes.
A l'époque, j'aurais aussi eu cette "immaturité" qui ne se révèle qu'à l'aube d'un féminisme réellement effectif.
Parce que, jusqu'à présent, on se voyait tous très matures à "fonder une famille" et la guider intacte jusqu'au terme de sa vie...
Alors qu'aujourd'hui, j'ai ce sentiment que la véritable maturité se construit dans l'indépendance affective. Féminine... et masculine !
Discussion : Où sont les lutines ?

Leolu
le mardi 13 mai 2014 à 11h07
LuLutine
J'aurais plutôt tendance à te dire (un peu comme GreenPixie) : vas-y sans te poser de questions, sans rien attendre de précis ! Vis !
J'ai l'impression que c'est là, le problème : (compte supprimé) et sa femme semblent chercher des partenaires via des sites web de rencontre. Ce qui exacerbe les résultats de séduction : facile pour une femme, difficile pour un homme.
Parce que dans un tel endroit, on ne séduit pas avec l'état d'esprit "vas-y sans te poser de questions, sans rien attendre de précis ! Vis !". On sélectionne, on contacte, on attend, on espère, on tente à partir de très peu d'infos, etc... Très peu de sérendipité, beaucoup de démarche active et ciblée.
Il en serait de même dans d'autres lieux adaptés à la séduction (boites de nuit...) d'ailleurs...
Discussion : Poly nouvellement assumée + partenaire mono / comment supprimer sa souffrance...

Leolu
le dimanche 11 mai 2014 à 00h08
reve_errance
Aïe : il est exclusif et fidèle, je lui explique que je ne peux pas lui promettre l'exclusivité. ça se passe bien.(...) j'ai en effet à plusieurs reprises discuté avec mon conjoint de la possibilité de relations extérieures, en théorie ok, a condition de ne pas s'en parler.... l'homme timide est d'accord, pourvu que cela soit honnête.(...)
la sensation d'avoir des cornes, le fait que je ne corresponde plus à ce qu'il attendais de moi (!!), les images qu'il visualise...
des propos bien loin de ne nos conversations "théoriques Il est possessif par rapport à mon corps, l'idée de me partager physiquement revient pour lui à un sacrilège de ses idéaux de couples. je ne suis plus celle qu'il aime si j'ai besoin de vivre des trucs qui l'empêchent de me fréquenter.(...)
il m'avait toujours semblé être très ouvert d'esprit de ce coté là. et jamais ne m'a présenté l'exclusivité physique comme un idéal...
Dans une autre situation, j'ai connu le même sentiment : être parfaitement honnête quant au contrat théoriquement établi, même s'il allait à l'encontre de ce que j'aurais eu envie de vivre... et pourtant souffrir horriblement lorsque la chose s'est effectivement produite (une rupture).
Sauf qu'on peut "être parfaitement honnête"... et se leurrer soi-même !
Lorsqu'on débute une histoire d'amour :
- on croit que celui-ci sera plus fort que les envies d'ailleurs
- on croit que la fin de cet amour se fera après une crise ou un désamour mutuel, et donc qu'on n'en souffrira pas. Et pas que son amour encore vif devra être "partagé"
- au pire, on imagine que l'autre amour se fera sans qu'on s'en aperçoive, donnant l'idée d'un couple uni et permanent
Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe :
- l'envie d'ailleurs est revenue
- cet amour encore présent a l'air tellement hypocrite
- il est impossible de ne pas voir l'allure guillerette de l'amoureuse qui ne craint plus les départs du chanteur...
Bref, toutes les barrières qu'on croyait solides sont rompues : ne reste que la réalité.
Quand on est mono, on imagine que tout le monde l'est au fond de lui. Et que même les polys peuvent succomber au "vrai amour", surtout qu'il saute aux yeux ! Ne sont-ils pas follement amoureux, tous les deux ? Comment la poly-attitude a t-elle pu revenir ? Où a été le désamour ?
Il me semble que pour comprendre le polyamour, il faut intégrer deux choses fondamentales :
- on a affaire à une personne LIBRE qui nous accorde son amour si, et quand, elle le désire (quitte à prendre ça pour du pis-aller d'un amour à sens unique)
- aimer cette personne, c'est aimer sa LIBERTÉ : l'aimer au point de la vouloir heureuse même sans nous (ce qui exclut d'aimer "le couple qu'on forme ensemble". Il faut l'aimer, elle)
Il est donc plus simple de la considérer comme perdue (dans le sens couple fusionnel) puis retrouvée... mais à temps partiel.
Mais il est encore plus simple de se considérer comme tel soi-même : LIBRE de faire ce qu'on a envie, de poursuivre avec elle (et d'avoir le choix de voir ailleurs ou pas), d'être aimé pour soi et non pour "le couple qu'on forme", libre de s'éloigner en corps et en amour si on en a envie.
Ainsi, en vivant cette liberté, on comprendra mieux la liberté de son partenaire (PS : n'est-ce pas ce qu'il fait depuis 10 jours ?)
Le problème, c'est lorsqu'on considère que notre liberté consiste à choisir ses chaînes... et donc à choisir son amour exclusif et à s'y accrocher.
J'ai vraiment l'impression que c'est cet aspect grégaire qui empêche une vraie compréhension de la liberté polyamoureuse...
Liberté d'un loup (sans meute) ou liberté d'un lion (loin du groupe de lionnes) ?
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Café poly à Toulouse samedi 31 mai 2014

Leolu
le jeudi 08 mai 2014 à 16h26
Cette fois-ci, je serai présent.
Prêt à réfléchir avec vous sur ces "diverses formes d'engagements qui demandent d'accorder violons et violoncelles, chèvres et choux, et même les montres de chacun".
Peut-être plus candide que témoin, mais je sais alimenter un débat de façon constructive et mesurée.
A dans 3 semaines ! :)
Discussion : Je suis perdue

Leolu
le samedi 03 mai 2014 à 15h53
J'ai lu un article de blog qui détaille assez bien les différentes formes d'infidélités.
Essayer de se situer dans ces exemples peut être d'un bon secours :
QUATRE FORMES D’INFIDÉLITÉ (DONT TROIS QUI N’EN SONT PAS)
Discussion : Dire à l'"autre" à quel moment on voit une autre personne ?

Leolu
le mercredi 30 avril 2014 à 18h17
Julie
Informer systématiquement avec qui je passe du temps et quand ne me correspond pas ; alors j'ai proposé de ne pas le faire, tout en répondant honnêtement quand la question m'est posée.
Voilà. Comme ça, chacun ses responsabilités :
- celui qui ne veut pas savoir est satisfait
- celui qui veut savoir le peut
- celui qui ne veut pas en entendre parler mais ne supporte pas de ne pas savoir est renvoyé dans ses propres contradictions
- celui qui veut savoir mais qui voudrait ne pas avoir à demander devra assumer clairement sa curiosité
L'idéal serait de ne pas vouloir savoir et d'accueillir simplement ce qui est dit comme si c'était un autre monde qui lui appartient en propre.
Mais pourquoi les gens sont si compliqués ?! :D
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Leolu
le mercredi 30 avril 2014 à 17h30
Lu sur twitter :
Impôt : "déclarant principal : moi", "conjoint : monsieur",
- "c'est bizarre ça, NORMALEMENT on fait l'inverse" (les gens, partout, tout le temps...)
Pourtant il n'y AUCUNE contre-indication à faire comme ça, c'est juste que NORMALEMENT le déclarant principal c'est l'homme...
J'en déduis donc que le zizi de monsieur risque de tomber sous peu... en tout cas au bout de 3 ans, ça tient toujours, je vous rassure...
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Leolu
le mercredi 30 avril 2014 à 17h24
Junon
Est ce qu'on peut avoir une position moraliste envers les animaux ? Pas sûr, d'autant que certaines pratiques animalières sont apparemment révoltantes
Il y aussi beaucoup d'animaux qui ne peuvent vivre en harmonie et s'agressent, même dans un contexte favorisé . On est d'accord, c'est bien dommage et guère optimiste...
C'est justement pour ça que l'étude des sociétés humaines est intéressante : on peut y trouver des comportements sociaux et affectifs aussi divers que la monogamie patriarcale ou la multigamie matriarcale (moso). Et pour chacun d'eux se demander quels sont les bons équilibres (familles stables ou libertés individuelles) et les mauvais (pression sociale ou individualisme).
bodhicitta8
Je vis avec des animaux depuis tjs, chevaux chèvre chien chat poule canard pie caille etc... j'ai donc pu remarquer que les animaux ne sont pas racistes, eux. Chez moi ils vivent tous ensembles, Ils savent qu'ils ont à partager les lieux, ils vivent donc en totale harmonie.
Cet exemple idyllique montre une "communauté" dans laquelle les animaux de différentes espèces se connaissent depuis la naissance, bien souvent, alors qu'ils n'ont que très peu de leurs comportements naturels : chasse, fuite, méfiance en des dangers divers, rivalité amoureuses, nid à concevoir, nourriture à trouver seuls, etc... Ils sont infantilisés et les plus sociables se reconnaissent comme tels entre espèces (chèvre/oie). (ce qui n'empêche pas de croire en l'affection naturelle réciproque entre animaux, bien sûr !)
Chez les hommes, cela se traduirait par : pas de travail, nourriture abondante et de qualité, logement assuré, peu de possibilités sexuelles et de séductions, peu d'activités créatrices ou socialisantes en compagnie de gens qui ont des langues différentes, environnement géographique très réduit, libertés restreintes dans un monde sûr et stable, etc...
Confortable et favorable à l'amitié, mais difficile à supporter, je pense ;) !
Il y manquerait cette dynamique, faite de difficultés à assumer, qui donne du sens à la vie.
Sinon, pour en revenir à l'article "Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?", je suis assez d'accord.
Dans l'état actuel du monde monogame/monoandre, et malgré de nombreuses évolutions, la patriarcat reste la norme (assumée pour des raisons culturelles et religieuses, ou non-assumée car il faut plusieurs générations pour que ça change vraiment).
En l'état, donc, ce dualisme strict pourrait être sinon condamné, du moins concurrencé par un autre système, plus individualiste, dans lequel l'autonomie de chacun (femmes y comprises) serait préservé... ce qui est bien plus difficile à maintenir dans cette "balance de Roberval" que constitue le couple actuel : son mécanisme faussé à une fichue tendance à pencher toujours du même côté ! ;)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Signe(s) de reconnaissance et argent pour le site

Leolu
le mardi 29 avril 2014 à 15h43
:-D (+)
Tu as peut-être raison.
On verra les premiers retours de ceux qui arboreront le bracelet...