Dire à l'"autre" à quel moment on voit une autre personne ?
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Julie (invité)
le jeudi 24 avril 2014 à 13h45
Bonjour,
Commençant une seconde relation, la personne avec qui je suis depuis 6 ans se demande, dès que nous ne sommes pas ensemble, si je suis avec l"autre" (nous n'habitons pas ensemble). Est ce que l'on ressent moins de peur quand on sait que, cette semaine ou ce mois ci, son amoureux sera 'avec' quelqu'un d'autre tel ou tel jour ?
Comme ça, cela permet de ne pas se poser tout le temps la question ?!
Ou alors simplement donner une fréquence ?
Ou alors ni l'un ni l'autre et rassurer autrement, sur les sentiments, les projets ... ?!
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(compte clôturé)
le jeudi 24 avril 2014 à 13h50
Qui se pose la question ? Ta première relation ou toi ?
Je dirais que la seule personne qui détient la réponse exacte, c'est la personne concernée.
Ca dépend des caractères, des personnalités...
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Julie (invité)
le jeudi 24 avril 2014 à 13h58
Je crois que nous nous la posons tous les deux. Lui se disant que cela serait peut être plus rassurant et sécurisant et moi pensant de même, mais n'étant pas très à l'aise avec le fait de devoir "rendre des compte" sur ma vie quand il n'est pas là..
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(compte clôturé)
le jeudi 24 avril 2014 à 14h01
Oui, c'est sûr. Comme souvent, je dirai qu'il faut trouver un juste milieu, un bon équilibre. Il est vrai que rendre des comptes, c'est se mettre un fil à la patte.
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Lili-Lutine
le jeudi 24 avril 2014 à 15h46
Je ne me sens jamais responsable d’aucune de mes relations, mais il m’est nécessaire que je sois en pleine conscience de ma responsabilité à chacun de mes actes qui touchent de près ou de loin la personne, je vais donc toujours assumer ma responsabilité quoi qu'il m'en coûte.
(la responsabilité => répondre » différent pour moi de « les responsabilités => compte à rendre )
J’appelle ça (pour moi) « prendre soin de mes relations », chacune ayant un fonctionnement propre, chacune méritant une attention toute particulière et unique.
Alors je fais de mon mieux avec chacune de mes relations, et pour moi, seul un vrai dialogue en continu permet la compréhension de ce que l’on vit chacun(e) et ensemble.
Si une de mes relations ressent le besoin de savoir où je suis et avec qui, je le lui dis, qu’est ce qui pourrait m’en empêcher ?
Ma liberté n’est pas absolue, ou alors je vis seule sans voir personne, ma liberté c’est celle qui va bien avec celles et ceux que j’aime, et si je suis si "gâtée" c’est aussi parce que ma poly famille (= mes amoureux-ses et leurs amoureux(ses) + les enfants de chacun(e) ) et moi nous travaillons dur chaque jour, presque à chaque minute, pour que cet équilibre fragile se fortifie et se solidifie sans jamais perdre aucune de ses souplesses !
Dans mes relations et dans celles de mes relations y a de l'amour souvent, il y a aussi de la tranquillité, il y a enfin de la fierté.
C'est notre histoire qui s'écrit avec du rire et de la douceur, avec des mots dits, et des mots écrits, et si je sens qu'un petit frisson s'empare de moi, c'est qu'il y a aussi du désir, beaucoup de désir.
C’est ce qui nous maintient en vie, tous(tes) !
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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Fred-Lutin
le jeudi 24 avril 2014 à 16h27
Lili-Lutine
Je ne me sens jamais responsable d’aucune de mes relations amoureuses, mais il m’est nécessaire que je sois en pleine conscience de ma responsabilité à chacun de mes actes qui touchent de près ou de loin la personne que j’aime, je vais donc toujours assumer ma responsabilité quoi qu'il m'en coûte.
(la responsabilité => répondre » différent pour moi de « les responsabilités => compte à rendre )
J’appelle ça (pour moi) « prendre soin de mes relations », chacune ayant un fonctionnement propre, chacune méritant une attention toute particulière et unique.
Alors je fais de mon mieux avec chacune de mes relations, et pour moi, seul un vrai dialogue en continu permet la compréhension de ce que l’on vit chacun et ensemble.
Si une de mes relations ressent le besoin de savoir où je suis et avec qui, je le lui dis, qu’est ce qui pourrait m’en empêcher ?
Ma liberté n’est pas absolue, ou alors je vis seule sans voir personne, ma liberté c’est celle qui va bien avec ceux que j’aime, et si je suis si gâtée amoureusement c’est aussi parce que ma poly famille (= mes amoureux-ses et leurs amoureux et amoureuses + les enfants de chacun) et moi nous travaillons dur chaque jour, presque à chaque minute, pour que cet équilibre fragile se fortifie et se solidifie sans jamais perdre aucune de ses souplesses !
Dans mes relations amoureuses et dans celles de mes amoureux y a de l'amour, beaucoup d'amour, il y a aussi de la tranquillité, il y a enfin de la fierté.
C'est notre histoire qui s'écrit avec du rire et de la douceur, avec des mots dits et des mots écrits, et si je sens qu'un petit frisson s'empare de moi, c'est qu'il y a aussi du désir, beaucoup de désir.
C’est ce qui nous maintient en vie, tous !
(+) <3
Message modifié par son auteur il y a 9 ans.
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Julie (invité)
le jeudi 24 avril 2014 à 17h29
Coucou,
ça à l'air super beau mais je ne comprends pas complètement :) !
Qu'est ce que tu entends par "responsabilité" ? Est ce que tu pourrais développer ta parenthèse qui dit responsabilité = 'répondre' et non 'rendre des comptes'.
Aussi, j'ai toujours eu besoin d'avoir du temps dans ma vie où personne ne sait ce que je fais (même si c'est juste une ballade en forêt) ; cela me permet de me retrouver .. Alors qu'est ce qui m'empêche exactement de lui dire "tiens ce soir j'vais voir untel" ? je n'sais pas précisément ..
peut être rien ... ou peut être que du coup il saura en temps réel quand et combien de temps j'vois tel ou tel autre personne, et que c'est pas si facile d'assumer ses envies ! et puis est ce que je devrais prévenir à chaque fois ?! cela me parait tellement étrange ! ou est ce que peut être simplement je lui demande de me poser la question quand il souhaite savoir..peut être.. mais ça me donne quand même l'impression de devoir me justifier. C'est que je n'assume pas encore vraiment ! :)
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Lili-Lutine
le jeudi 24 avril 2014 à 17h57
Le sens donné par chacun(e) à « la responsabilité » vis à vis d’un tiers et du sens donné à « être responsable » de ce même tiers porte souvent à confusion.
Ici je parle de « la responsabilité » que chaque partenaire a de fait pour l’autre dans une relation poly (cette responsabilité peut exister dans bien d’autres formes de relations).
Et donc, en ce qui me concerne, je ne suis jamais responsable de cet autre, mais il m’est nécessaire que je sois en pleine conscience de ma responsabilité à chacun de mes actes qui touchent de près ou de loin cette personne, je vais donc toujours assumer ma responsabilité quoi qu'il m'en coûte.
Là des mots que j’aime beaucoup de Siestacorta , sur une autre discussion, qui peuvent aussi t’éclairer sur ce que j’essaye de dire ici :
=> « On n’est pas responsable de l'autre, de ce qu'il fait quand on ne regarde pas, de comment il se sent quand il subit les conséquences de ses actes. L'autre n'est pas un enfant et on ne répond pas de ses actes à sa place. En revanche, on est responsable de notre relation à l'autre, du bien être de l'autre dans sa relation à nous. Donc, quand l'autre souffre, on répond à cette responsabilité-là, en décidant de consoler/soutenir ou non. C'est là où aimer c'est prendre une responsabilité. »
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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Lili-Lutine
le jeudi 24 avril 2014 à 18h40
Je ne dis pas « il faut tout se dire » ou « il ne faut rien se dire », je dis juste ici, qu’il me semble quand on se pose cette question : -de savoir si on a ou pas envie de dire quelque chose, sur ce que l’on fait ou pas sans l’autre- qu’il serait peut être judicieux de s’interroger sur ce qui nous en empêche ou nous gêne.
=> de dire ou de ne pas dire c’est le même questionnement pour moi.
Et pour cela, ça passe pour moi, par un dialogue nécessaire avec cet autre qui nous fait cette demande, a l’inverse si c’est nous qui demandons, le dialogue nécessaire est de mise aussi ici, sinon ce serait quoi cette relation où il y a en un(e) qui subit et peine pour exister et être reconnue co-créateur(rice) elle aussi de cette relation !
Et suivant, c’est bon de s’interroger sur ce qu’il se passe en soi, et où cette demande va nous emmener dans la relation, et bien sûr vérifier si nécessaire qu’une chaine ne se tisse pas sournoisement autour de l’un(e) ou de l’autre, parfois même autour des deux :-/
Après libre a chacun de faire vivre ou pas, et de nourrir ou pas, une relation « dite » poly et amoureuse.
Personnellement j’ai un exigeant appétit en relations. Si je m’applique à cuisiner avec autant de soin et de patience, c’est parce que je choisis toujours mes ingrédients avec intelligence et sérieux et que je les saupoudre d’un soupçon d’insouciance qui ne nuit jamais aux plus petites envies que l’on peut avoir.
Les effluves de mes relations sentent le vent de la liberté et de la raison :-D
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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Lili-Lutine
le jeudi 24 avril 2014 à 18h54
Julie
ça me donne quand même l'impression de devoir me justifier. C'est que je n'assume pas encore vraiment ! :)
La culpabilité est une émotion qui peut encore parfois me saisir brutalement ou à d’autre fois plus insidieusement.
C’est une émotion qui paralyse toujours ma lucidité.
Alors je me méfie de moi quand le sentiment d’être prise « en faute » s’invite dans un de mes dialogues avec une de mes relations …
Et je n’ai qu’une recette pour moi maintenant, c’est de parler plus encore, et encore bien plus avec cette relation, pour tout faire sortir de moi, tout ce qui m’empêche d’être encore plus libre, à la fois dans mes mots et dans mes actes.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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(compte clôturé)
le jeudi 24 avril 2014 à 21h34
Lili-Lutine
La culpabilité est une émotion qui peut encore parfois me saisir brutalement ou à d’autre fois plus insidieusement.C’est une émotion qui paralyse toujours ma lucidité.
Alors je me méfie de moi quand le sentiment d’être prise « en faute » s’invite dans un de mes dialogues avec une de mes relations …
Perso, je n'aime pas le mot responsabilité dans ce sens, car justement il entraine la culpabilité. L'autre est un adulte, mais oui, je confirme que l'on se doit de prendre au maximum soin de ceux que l'on aime (de tout ceux que l'on aime, même si les amours semblent s'opposer). Aussi, ne pas oublier de prendre soin de soi, c'est important. La culpabilité n'aide pas à cela, malheureusement. On a toujours trop tendance a vouloir agir pour les autres, sauf qu'il ne faut pas s'oublier. Donc, équilibre et juste milieu est important.
Oui, le dialogue permet de trouver ENSEMBLE ce juste milieu (qu'il intervienne avant ou après les actes, il n'est jamais trop tard pour expliquer).
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Lili-Lutine
le jeudi 24 avril 2014 à 22h12
gcd68
Perso, je n'aime pas le mot responsabilité dans ce sens, car justement il entraine la culpabilité.
Evidement être responsable de l’autre et agir à la place de l’autre … cela peut générer en soi , en plus d’autres désagréments, de la culpabilité :-/
Moi je dis juste, que de sortir de cette confusion, entre « la responsabilité » que chacun(e) a de fait dans une relation et celle « d’être responsable » de l’autre, permet justement d’échapper à la culpabilité, ou de la tenir à distance pour commencer :-D
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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Lagentda
le vendredi 25 avril 2014 à 00h46
Le fameux "responsable, mais pas coupable".... Je comprends ce que tu veux dire "Lili-lutine" : c'est pas parce qu'on est "responsable" qu'on est "coupable"...
En quelque sorte, la "culpabilité" consiste à faire revivre le passé (mauvais) trop souvent, alors que la "responsabilité" inclut davantage une projection dans le futur... l'acceptation du passé et d'une évolution à partir de celui-ci, mais sans que celui-ci soit un boulet aux pieds...d'où, effectivement, l'intérêt d'aller toujours plus loin dans le dialogue...
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(compte clôturé)
le vendredi 25 avril 2014 à 13h42
J'ai un mari qui a fait le choix de continuer à vivre avec moi. Je ne lui cache rien donc il a pris sa décision en connaissance de cause et a contribuer magnifiquement à mon évolution personnelle. Sauf que voilà, il a une jalousie naturelle qui vient lui nouer les tripes parfois, même si intellectuellement il sait que c'est très con et qu'il se fait du mal pour rien.
Ma responsabilité est où, la dedans ? Je devrais le quitter (ce dont il a peur) pour "abréger ses souffrances" et me rendre aussi malheureuse ? Non évidemment ! Ma responsabilité consiste à faire attention à son ressenti négatif et à l'aider à surmonter cela, sans me faire de mal à moi-même (c'est là que la culpabilité prend tout son sens) et aussi à m'assurer que cet état de fait n'entraine pas non plus de culpabilité auprès des personnes qui m'aiment en dehors de mon couple. Car finalement, c'est l'attitude de chacun et de tous qui est importante. C'est la raison pour laquelle je préfère parler d'équilibre à maintenir, car dans mon cas, l'équilibre est toujours précaire, même quand tout est dit, même quand tout semble clair et assumer.
La situation est ainsi et l'on compose avec (je rassure, c'est loin d'être au quotidien, heureusement). Je dirai que dans ce cas de figure, personne n'est "responsable", ni n'est "coupable" car il n'y a aucune manipulation, chacun est libre de ses pensées et les actes se font suivant le respect d'autrui.
Ma situation est particulière, c'est aussi je crois pour cela que je ne peux utiliser le même vocabulaire que la plupart. J'ai conscience de cela. Toujours est-il que je serais toujours en contradiction avec cette notion de culpabilité et de responsabilité.
@Julie : je connais Lili-Lutine et Fred-Lutin, je comprends leur vision de ces notions qui sont différentes des miennes. Je dirais qu'il faut piocher dans nos divergences pour trouver ta propre notion de responsabilité, de culpabilité et un équilibre satisfaisant...
@Lagentda : le boulet aux pieds, c'est une expression qui conviendrait très bien à l'une de mes relations, aujourd'hui inexistante dans les faits. S'il est terrible de trainer un boulet, il est aussi terrible et culpabilisant de savoir que l'on est un boulet que l'autre n'arrive pas à porter. C'est con, parce que pour moi, toutes les représentations positives de l'amour, ressemble à la légèreté. Ca serait cool de découvrir la recette alchimique pour transformer le plomb en mousse ! C'est dans la tête, il parait...
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Julie (invité)
le vendredi 25 avril 2014 à 15h25
Bon, je crois que j'ai besoin de quelques jours pour démêler tout ça ! Merci beaucoup en tous cas pour toutes ces réponses ... et puis si d'autres ont envie d'en rajouter et de partager encore d'autres points de vue sur "dire ou pas dire (notamment quand on a rdv)" ou sur l'étendue et les limites de nos "responsabilités" et de nos "libertés", n'hésitez pas !! :)
à dans quelques jours pour les conclusions qui me concernent !
Bonne journée à tous
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Lili-Lutine
le vendredi 25 avril 2014 à 15h32
gcd68
Ma responsabilité consiste à faire attention à son ressenti négatif et à l'aider à surmonter cela
Ben tu dis comme moi là non ? :-/
Pour le reste, si cela te semble nécessaire, nous allons peut être choisir de nous écrire en privé ? nous sommes hors sujet (+)
Message modifié par son auteur il y a 9 ans.
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Lili-Lutine
le vendredi 25 avril 2014 à 18h38
En pratique, mon expérience récente de poly m’a vite emmenée à toujours considérer avec une grande attention les demandes et les attentes de et dans chacune de mes relations, surtout quand elles se verbalisent clairement pour moi, sinon c’est trop vite le clash…
Au tout début d’une rencontre avec une nouvelle personne je parle rapidement de ce que ça me fait à moi de dire ou de ne pas dire, et de savoir ou de ne pas savoir tout ce qui concerne nos autres relations.
Je parle de ce que je connais et aime déjà, de ce que je n’aime pas et de ce qui me semble que je n’aimerai jamais, dans mes relations et avec mes autres relations.
Mais ce à quoi je fais le plus attention, c’est ce que je peux dire ou ne peux pas dire, à une de mes relations concernant une autre de mes relations.
Tout cela n’est possible que grâce à un dialogue continu, un dialogue permanent que j’ai avec toutes mes relations, et maintenant avec aussi presque tous(tes) les autres acteurs(es) de mes relations (leurs autres relations par exemple)
Chacune de mes relations va construire sa propre histoire avec moi et en parallèle d’autres relations sans moi.
Une relation à chaque fois unique avec moi,
MAIS une relation qui ira toujours bien, ou au minima pour le mieux, avec l’ensemble de toutes les autres !
Une relation qui ne s’oppose pas, qui ne contrarie ni l’une ni l’autre, et encore moins une relation qui ignore les autres !
Je crois que je ne pourrai jamais aimer une personne qui refuserait l’existence de mes autres relations, je ne pas peux avoir une relation avec une personne qui m’interdirait de lui parler de ma vie en entier, et donc de ce que je vis aussi dans mes autres relations,
Je ne peux pas cloisonner mes relations…ni être très heureuse si une de mes relation fréquente une personne qui ne veut surtout pas me connaître et je serais très malheureuse si un de mes relation fréquente une personne qui lui interdit de me parler d’elle …
Plusieurs fois j’ai essayé, j’ai essayé de supporter … mais non ce n’est pas moi ça, ce n’est pas comme cela que j’aime et que je souhaite être aimée, je ne peux m’épanouir sereinement en me sentant sous contrôle ou en étant contrôlée.
Je veux pouvoir parler de tout ce qui m’anime en confiance, et sans crainte, avec les personnes que j’aime !
Je n’ai donc plus depuis longtemps le besoin de cacher où je suis et avec qui, si on me demande je dis, et ça s’arrête là. Pas de reproche, jamais. Ni d’excès de détails à fournir.
Pas de manipulation dans les demandes ou dans les attentes de mes relations.
Quand j’ai besoin d’une pause, comme par exemple quand je demande de ne pas me contacter pendant que je suis avec une autre relation, ou pendant que je suis à un endroit et que je veux être seule et ne pas être dérangée, et bien je l’explique et c’est ok, toujours !
Voilà chère Julie ma petite expérience, je t’avoue que c’est du boulot, mais ça vaut le coup pour moi de le vivre ainsi dans la plus totale transparence avec toutes mes relations, et pourtant sans jamais perdre mon identité, ni mes jardins secrets !
Mes exigences sont à la hauteur de mes autres exigences de vie, si je fais attention à ce que je mange je fais aussi attention à qui je fréquente.
J’ai eu marre assez vite des embrouilles par manque de dialogue, des non-dits qui s’infiltrent comme des parasites dans la relation…
Maintenant je parle, j’ai appris à parler plus vite en étant poly et je sais parler !
Et si je sais parler, je sais aussi choisir ce qui est bon pour moi, comme je sais aussi refuser ce qui est mauvais pour moi !
Maintenant je sais choisir, et je choisis du plus, et plus jamais du moins. Hahaha :-)
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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(compte clôturé)
le vendredi 25 avril 2014 à 20h19
Lili-Lutine
Ben tu dis comme moi là non ? :-/
Je dirais que pour toi la notion de responsabilité est différente. J'avais justement utilisé ce mot pour indiquer ce que je pouvais, en fonction de la situation, "prendre à ma charge". Après je dirais que je ne suis pas responsable du ressenti des autres ni de leurs interprétations, ni de leurs pensées négatives. La difficulté justement, c'est que l'on n'est pas dans le cerveau de l'autre (ni dans ses tripes) à un instant T où il ressent un mal être. Partager les joies et aider ceux que l'on aime s'ils sont mal, c'est le minimum en amour, que l'on soit ou non à l'origine des émotions.
La liberté aussi, comme l'indique Julie, est importante et ma liberté individuelle consiste en effet à respecter l'intimité d'un lien. Donc, oui pour indiquer les grandes lignes, mais non pour exposer une relation au regard scrutateur d'une autre relation. Par contre, mon expérience m'a amené à indiquer clairement des "limites", que j'ai fixé en fonction de moi, et cela enlève de la liberté à autrui, mais est indispensable à l'équilibre pour justement n'avoir plus à justifier dans quel état d'esprit j'agis, si j'agis, et comment j'agis. Aussi, c'est important pour chacun de savoir et d'accepter librement.
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Siestacorta
le vendredi 25 avril 2014 à 21h02
gcd68
et ma liberté individuelle consiste en effet à respecter l'intimité d'un lien.
D'acc, et pour moi, la liberté consiste à écouter mes envies avant de respecter l'intimité des liens de l'autre.
Voilà.
Hop.
Comme c'est de la liberté individuelle, c'est bien, et la responsabilité c'est la contrainte, donc c'est à moi de voir si j'en veux bien.
Je sais que c'est pas ce que tu dis... Mais cet emploi des mots, ça peut aussi dire ça, surtout si on te lit pas depuis longtemps ou si on te connait pas.
C'est pour ça que c'est utile de pas avoir chacun sa définition d'un mot...
(sorry pour le décadrage)
Message modifié par son auteur il y a 9 ans.
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(compte clôturé)
le vendredi 25 avril 2014 à 21h11
gcd68
Ma situation est particulière, c'est aussi je crois pour cela que je ne peux utiliser le même vocabulaire que la plupart. J'ai conscience de cela. Toujours est-il que je serais toujours en contradiction avec cette notion de culpabilité et de responsabilité.
Ben ouais, c'est ce que j'ai dit Siestacorta.
Perso, je dirais que la liberté, ça se ressent avant toute chose. Si un lien devient une contrainte, il faut faire une sérieuse remise en question. Par contre, il est évident qu'aucune relation ne peut être interactivement vécue avec 100% de liberté individuelle et 0% de contrainte.
gcd68
C'est la raison pour laquelle je préfère parler d'équilibre à maintenir, car dans mon cas, l'équilibre est toujours précaire, même quand tout est dit, même quand tout semble clair et assumer.
J'ai aussi insister là dessus.