Participation aux discussions
Discussion : [Podcast] Tentacara sur les ondes

Cendre
le jeudi 29 août 2013 à 00h53
S'ils ne sont plus dispo (je me méfie avec le passage à la grille de rentrée), j'en ai les podcast, je peux donc envoyer les mp3 à qui m'en fera la demande.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Cendre
le jeudi 29 août 2013 à 00h20
Lulutine,
Vu le nombre de fois où tu me dis que j’écris ce que tu as déjà ressenti, il était temps que je souligne quand il t'arrive (assez fréquemment aussi, j'avoue) d'en faire de même.
LuLutine
Je ne m'autorisais presque rien par rapport à ce que je peux vivre actuellement, je réfléchissais pendant des semaines avant d'envisager éventuellement me rapprocher un peu de quelqu'un....
Alors oui, j'ai énormément lutté avec moi-même. Quelque part, je ne m'en rendais presque pas compte, tellement la notion de vivre dans la frustration et la souffrance quasi-permanentes est quelque chose d'ancré dans mon éducation (et oui j'ai été éduquée comme ça...point positif : je supporte les frustrations ; point négatif : il m'arrive de trop en accepter au point de sombrer dans la dépression...).
J'en ai juste les larmes qui montent.
Des semaines... (trois mois, en l’occurrence)
Je n'ai rien à ajouter là dessus, le commentaire de Siesta suffi bien.
--
Sinon, homme partit, je vais en remettre une couche.
Poly ou pas, une rupture reste douloureuse.
Ce n'est pas parce qu'elle a un autre homme dans son cœur que ta femme sera moins malheureuse de te perdre. Sinon, vous n'en seriez pas là. Elle t'aurais déjà fait comprendre que cet autre est mieux que toi et qu'elle s'en allait. Mais c'est pas du tout l'attitude qu'elle a.
Ce qu'elle a construit avec toi est unique. De la vie de couple, vos connaissances partagées aux complicités tactiles et sexuelles : quasiment rien n'est transposable d'une relation à une autre, et la plupart des gens avec qui j'ai pu en discuter n'en n'ont même pas envie. Dans tous les cas, elle devra refaire sa vie sans toi et elle va en baver pareil. Sans compter qu'un tsunami émotionnel comme ça peut largement mettre en émoi sa deuxième relation aussi.
(Camille, 3,2,1, C'est trois fois mieux toute seule...)
Bref.
Zut, je voulais pas me faire son avocate non plus.
Surtout après que tu m'as remerciée de mes gentils mots
C'est toi que j'ai à l'autre bout du réseau, et l'important, c'est de savoir ce que toi tu souhaites faire de ça, de cette compréhension nouvelle de nos modes de vies polyamoureuses (qui ne sont pas nécessairement ceux de ta compagne, on ne la connait pas, et quand on sort des normes sociales, nombreux sont les chemins de réalisation de soi qui s'offrent à nous...)
Si l'amour était plus simple, il en serait également moins beau...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Cendre
le lundi 26 août 2013 à 13h32
homme partit,
Je ne te trouve pas lourd (mais alors pas du tout), et pas vraiment en sur place (au contraire, tu remets en question, tu doutes, quel autres signes voudrais-tu pour tu montrer que tu avances ?)
Je suis désolée d'avoir lancé cette histoire d'amour en CDD. C'est un concept nouveau pour moi aussi, et j'avais envie de l'expérimenter, de le voir en contexte. Celui du compagnon d'Aviatha et de sa deuxième relation me semblait s'y prêter, mais ça reste quand même très abstrait pour nous, même si elle nous raconte pas mal ce qu'elle voit des choses, ça reste des infos de troisième main pour nous...
C'est un concept réveillé chez moi à la lecture de Forever loves, que j'avais déjà perçue en café poly, et dont les premières briques de cette réflexions chez moi sont déjà visibles en mars avec cette inquiétude : je vais en accumuler combien comme ça ?
Je ne souhaite pas faire rimer "polyamour" avec "amour éternel". C'est un mensonge de plus, une tromperie de plus.
Mais c'est loin d'être un concept mûr pour moi.
Pour pas grand monde ici si je ne m'abuse.
Au contraire, dans la mesure où les relations poly permettent d'entamer de nouvelles relations sans avoir à finir les précédentes, on y gagne une pérennité, une assurance, plus en rapport avec cet idéal d'amour éternel. En particulier, beaucoup disent ici qu'il est rare de ne plus aimer quelqu'un que l'on a aimé, que c'est juste un changement d'expression de cet amour, qui n'est plus aussi intense/fusionnel/chronophage, mais que justement, le concept poly permet de conserver cet amour en tant qu'amour dans notre cœur, sans le déclasser vis-à-vis des autres puisque l'on a aboli le concept de comparaison entre les relations.
Bref, oublie cette histoire d'amour en CDD.
Je crois que c'est un vieux fantasme que je me traîne, depuis que mon premier amour m'a quitté, de prendre le temps de sortir juste comme ça pour le plaisir et pour des plan cul, sans en prendre nécessairement pour des années. Mais faut croire que je suis pas douée pour ça... Je tombe systématiquement sur des personnes avec qui j'ai viscéralement envie d’approfondir le truc...
homme partit
Est-ce la raison d'être d'un poly de placer ce genre de condition ou c'est le fait d'avoir un conjoint mono ?
Pour moi, la raison d'être d'un poly, c'est de dire que chaque relation doit pouvoir évoluer indépendamment du contexte amoureux qui peut exister autour.
Exemple nouvelle relation :
pourquoi est-ce que le fait que je file le parfait amour avec A m'empêcherait de faire de merveilleuses rencontres et de retomber amoureux ?
Exemple maintien des relations :
c'est pas parce que je pars en vacances avec A que je n'aurais plus envie d'élever des enfants avec B.
Exemple séparation :
je ne souhaite plus maintenir cette relation avec A, et ça n'a rien à voir avec ce que je peux vivre avec B, c'est juste que notre relation entre A et moi ne me conviens plus.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : En parler à ses parents (sa famille)

Cendre
le lundi 26 août 2013 à 12h51
Bravo Trillian, bien joué.
Je crois que c'est vraiment une bonne chose de faite.
Je remonte juste ça, parce que je trouve que ça met pas mal en lumière le passif que tu peux avoir avec ta mère.
Trillian
Petites anecdote, ado je sortais avec une fille, ma mère a deviné que j'avais quelqu'un dans ma vie et m'a demandé son nom. J'ai répondu tout naturellement "Sarah" elle a rigolé et m'a dit " allé stp arrête tes conneries dis moi comment il s'appelle !" J'ai pas insisté et j'ai inventé un nom de garçon.
Et sinon, pour l'histoire du couple et des plan-cul. J'en suis à me demander si ça dérangerait tant que ça ta mère que tu aies un enfant avec ce qu'elle appelle un plan-cul.
Peut être que ça rentrerait mieux dans ses cases de te cataloguer "mère célibataire avec différents plan cul - dont le père de l'enfant" que de construire de toutes pièces une case "polyamoureuse" qui heurte trop ses convictions...
(PS : gcd68, j'ai lu ta situation après coup... j'ai beau ne pas être super "famille" ça me ferait mal d'en arriver à ce point de non communication... je crois que je préfère ma situation actuelle où personne ne sait rien...)
Discussion : Poly, comme à la Maison - mercredi 4 septembre 2013

Cendre
le samedi 24 août 2013 à 21h06
Comment ça se déroule ?
On commande une boisson au bar, et on tâche d'identifier parmi les convives les joyeux lurons lutins.
C'est plus dur à 19h quand ya personne encore qu'une heure plus tard, il n'y a qu'à tendre l’oreille pour être sur d'être au bon endroit, mais arriver tôt c'est sympa aussi (j'y serais probablement très tôt).
Pas de débat organisé, contrairement au Bubble le lundi 9, donc c'est écoute libre, intervention libre, et ça le fait très bien...
Les tranches d'âges, c'est surtout que ça n'a pas beaucoup d'importance : on peut avoir une expérience de plusieurs années de non exclusivité à 25 ans ou au contraire débuter à 60... on peut se retrouvée attirée par quelqu'un de 30 ans plus âgé que nous, et inversement.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Cendre
le samedi 24 août 2013 à 20h49
Juste en passant, je vais essayer de pas monopoliser la parole :
homme partit
J'ai suivi les messages de Cendre. Je me demande au final, si elle plus heureuse maintenant qu'auparavant. Bien sur il doit en sortir du positivement concret, mais à quel prix. Quand je penses aux problèmes de couple, je me dit qu'en multipliant les relations, on doit également multiplié les difficultés, mais ce n'est que mon raisonnement basique, pas un jugement.
Oui, je suis plus heureuse. Indéniablement. Plus dynamique, en meilleur forme physique, j'ai besoin de moins manger, de moins dormir etc.
J'ai plus confiance en moi, en l'avenir. Je suis plus capable de faire confiance aux autres, de déléguer. Je vis beaucoup plus dans le présent et bien moins dans la lune et les rêves que j'y entretenais. Je prends certaines décisions plus vite, je m'adapte mieux aux imprévus, je râle moins etc...
La liste des bienfait que m'a apporté cette réflexion est phénoménale. Et quand je relis mes vieux posts (ça fait un an exactement que j'écris à propos de ça, même si je n'ai pas commencé ici), je suis heureuse de constater que je ne me contredis pas trop, que je n'ai pas trop changé d'avis non plus. Juste plus sereine, plus affirmée dans le fait que c'est indéniablement le mode de vie, la prise de risque qui me convient.
J'aime pas le ski, j'y vois rien : le neige m'y fait mal aux yeux, j'avais toujours peur de ceux qui déboulent derrière moi. J'y étais parce que je n'y connaissais rien d'autre.
Par contre, j'aime la mer. On est porté par l'eau, c'est plus facile pour moi d'y aller à la rencontre de soi même et des autres. Au début, j'avais peur des vagues, mais maintenant, je commence à savoir les anticiper et à m'y amuser vraiment.
Mon compagnon me regarde, pieds nu, il laisse quelques vagues l’effleurer, mais pas plus. Il a gardé sa chemise, il a pas envie de se baigner. Même s'il constate le bien que ça me fait que j'y aille tous les jours, il est pas bien sûr que ça lui soit aussi bénéfique.
(Ah zut, j'avais dit que je monopolisais pas la parole, c'est raté)
La campagne, on sait pas où c'est, comment y aller, avec qui, etc... C'est en cours d'invention...
Sinon, sur vos interventions :
Pour moi, dans la situation d'Aviatha, il a été assez rapidement déclaré qu'il ne s'agissait pas d'une situation voulant évoluer vers le polyamour, cet état étant transitoire en attendant un retour à un état d'exclusivité. Et de ça, les trois protagonistes étaient d'accord.
Mais finalement, pourquoi l'amour en CDD serait-il moins digne d'être vécu que celui en CDI ?
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Cendre
le samedi 24 août 2013 à 16h24
Yann Kerninon, Vers une libération amoureuse
Plutôt que de se haïr, les amants et les amantes se rencontreraient autour d’une table et s’aideraient mutuellement, comme les couples, à deux, déjà s’entraident.
Ah la belle utopie.
Celle à laquelle j'aspire. Pire, que je vois, que j'entends à l'œuvre, pas tant sur le forum (qui parle plutôt des problèmes) mais dans les cafés poly, dans les rencontres que j'ai pu y faire, dans les histoires des uns et des autres.
Oui, c'est possible, ça marche, même, très bien.
Mais pas avec tout le monde.
Il y en a, comme Aviatha, comme homme parti, comme Ti-punch, qui ont beau aborder le truc avec le maximum de bienveillance, de compréhension, d'amour, même, ils ne peuvent pas adhérer.
Bien sûr, être d'accord sur la non exclusivité n'aplani pas tous les problèmes, loin de là, je pense même que ça en crée pas mal. Mais c'est pas du même ordre, ça crée pas le même sentiment de défaitisme.
« T'es comme ça, je suis autrement, donc on a pas d'autre choix que de souffrir, soit que l'un souffre de maintenir l'autre dans une condition qui ne lui convient pas, soit de souffrir d'une séparation »
C'est structurel.
C'est dans sa recherche même de ses envies, de son moi profond, cette même démarche qui a poussé le poly à tenter son aventure, cette même démarche montre à ceux-là combien ils sont attachés à cette valeur de l'unicité, de l'exclusivité, combien elle est constitutive de leur notion d'amour.
Et à ce niveau là d'introspection, ne leur parlez plus de conditionnement social : c'est une injure.
Et là, se mettre tous ensemble autour d'une table, pour constater une fois de plus combien les états actuels sont inconciliables, cela semble ne mener nulle part.
Et pourtant, il y a de l'espoir, parce que le pire n'est jamais certain et que la vie continue coûte que coûte. Et cet espoir ne peut être que celui du changement, de l'évolution.
Et là, je buggue.
Comment peut-on à la fois être respectueux de l'autre, de son essence, ne pas vouloir le changer mais au contraire l'accompagner dans l'accomplissement de ce qu'il est, et à la fois souhaiter aussi intensément que ça change, que quelque chose change, voire de bouger soi-même les choses, histoire de sortir de cette situation insoluble en l'état...
Et alors, si on décide de bouger, qui serait légitime pour donner la direction ? Celui qui a le plus mal ? Celui qui est le plus fort, le plus sûr de lui au contraire ? Celui qui a la norme sociale pour lui ?
Nous sommes d'accord sur le but final (être tous heureux) mais comment en déterminer les étapes intermédiaires sans avoir l'impression que certains prennent l'ascendant sur les autres ?
Une contradiction dans la métamorphose des relations, une forme de profitation, qui me tarabuste pas mal quand même...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : La frustration sexuelle masculine

Cendre
le mardi 20 août 2013 à 22h22
lexpress
L'équipe médicale a toutefois précisé que ces conclusions pouvaient s'expliquer de deux manières différentes : soit le sexe est une clé au succès, soit le succès est un moteur sexuel.
Mais c'est sûr, il y a un sens plus racoleur que l'autre...
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Cendre
le mardi 20 août 2013 à 22h02
Polycurieuse
2) ce sont surtout les femmes qui sont polyamoureuses (Bouquetfleuri, Evavita, Aimerplusieurshommes, Lulutine, Cendre, etc .. ou bien les hommes de ce forum n’éprouvent pas le désir de témoigner )
huhu ^^
Je n'avais pas idée que Bouquet Fleuri puisse apparaître féminin, mais après tout, un arbre a-t-il un genre ?
Quand est-il de mes règles de vies, non à deux, mais à trois, car les relations poly m’apparaissent de plus en plus comme des triangles plus ou moins accolés les uns aux autres.
On ne peut jamais tout dire.
D'abord parce qu'on en a pas le temps, et même quand ces informations ne génèrent pas de souffrance, il n'y a pas nécessairement l'intérêt.
Par contre, il y a un réel intérêt à pouvoir dire ce que l'on souhaite dire. De la simple anecdote à la rencontre qui nous a fait chavirer : c'est celui de partager avec un aimé ce que l'on peut vivre avec un autre. Et être entendue, comprise, soutenue le cas échéant... Moi, j'adore vraiment ça.
Avec mon compagnon, nous n'en sommes pas là. J'essaye comme je peux de penser ternaire, d'introduire ces autres dans notre vie à deux, mais on est quand même sur un fonctionnement Don’t ask, Don’t tell, en translucidité quasi opaque. Il sait, mais m'a dit explicitement qu'il saurait me demander s'il voulait des détails.
En attendant, j'essaye de lui parler des autres rencontres que je fais via le forum et les cafés, les lectures et autres sources d'intérêts glanées.
A lire peut être pour toi quand même :
sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/07/la-f...
Discussion : La frustration sexuelle masculine

Cendre
le lundi 19 août 2013 à 14h30
Apsophosmais voilà ce qui se passe quand on veut faire de tout et n'importe quoi une activité lucrative.
J'arrive pas à avoir un avis sur la question. Savoir si c'est l'activité lucrative qui génère la déviance où si elle n'en est que le symptôme...
Nourrir ses proches est un plaisir pour beaucoup de personne. Cela peut avoir une symbolique très forte, sensuelle comme sentimentale. Et même parfois conduire à des comportements excessifs (Martin Winckler en parle dans La Maladie de Sachs, quand il décrit ces femmes qui viennent consulter pour quelqu'un en se plaignant "qu'il ne mange rien")
Et pourtant, le fait qu'il y ait des traiteurs, des cantines, des restaurants ne pose pas de problème de société.
Une personne aimante et un professionnel n'offriront jamais le même plaisir, mais est-ce que l’existence du premier plaisir (se retrouver entre proches autour d'un bon repas où chacun aura apporté sa contribution) nie l’existence du second (s'offrir le luxe d'un service, d'une ambiance, un peu d'exotisme, voire de facilité ?)
En quoi le sexe serait-il si différent ? (ce n'est pas une boutade, ou une affirmation masquée, mais une vraie question)
En quoi le fait que certains marchandent leurs faveurs sexuelles m'empêche moi de les offrir pour le simple plaisir du partage ?
Discussion : La frustration sexuelle masculine

Cendre
le lundi 19 août 2013 à 00h52
Moi, j'aime bien ce type d'intervention.
Parce que j'en suis là, à peu près, dans mes réflexions :
D'où est-ce que je suis persuadée que les besoins sexuels des hommes sont supérieurs à ceux des femmes ?
Plus je retourne le truc dans un sens et dans l'autre, moins ça a de sens.
C'est comme le coup d'associer la fidélité avec l’exclusivité sexuelle, ça tient pas debout quand j'essaye de coller une logique là dessous. Et encore moins si je le confronte avec mon vécu actuel.
Alors oui, je suis contente de pouvoir lire un truc comme ce qu'écrit Tagore.
Que je suis effarée du coup des 10000€ de compensation pour absence de rapport (WTF ?) mais que ce n'est finalement à prendre que comme un symptôme d'un truc qui cloche dans notre système moral, qu'un couple aigri arrive ainsi à aller en justice avec un prétexte pareil, et que ce même prétexte serve de couverture à la décision de la cours d'appel.
Alors oui,
La sexualité comme une valeur marchande, ça me parle.
J'ai commencé à en discuter ici, avec les uns, les autres. Avec mes intimes, où, justement, le but est de dégoupiller le plus vite possible les marchandages (je t'autorise ça et en échange, tu me fais ça ; je fais un effort, tu en fais un proportionnel) qui peuvent vite tirer au chantage affectif (comment ? après tout ce que j'ai fait pour toi ?), ou à ce que certains spy présentent comme une collection de timbre (accumulations de micro-contrariétés, comptage des points)
Et non.
On ne fait jamais quelque chose pour quelqu'un.
Je n'ai de dettes sentimentale avec personne.
(de même que je ne reconnais aucune dette d'un de mes proche à mon égard, ce que j'ai donné est donné, sans contrepartie opposable)
Je m'en veux de ne pas donner de nouvelles à certaines personnes (des vieux amis ou de la famille), mais c'est pas en me collant une culpabilité du style "Cendre, t'abuses, tu pourrais appeler untel quand même, ça lui ferait plaisir" que je le fais plus, au contraire.
Et à postériori, apprendre que dans une très vielle relation, où l'on a été parfois des mois sans se donner de nouvelles, j'ai moi aussi participé au maintien du lien (alors que pour le coup, je me croyais vraiment en dessous de tout), et certainement l'une des plus belles choses qu'il m'ait été donnée de découvrir cette année sur ma capacité à être une amie pas que en carton.
Alors mettre des mots sur cette marchandisation sentimentale, et sexuelle (tient, j'ai gentiment dévié mon propos, je dois pas tout à fait être encore capable d'en parler publiquement, de l'aspect sexuel ;-) ) c'est important pour moi, ça donne une logique à l'ensemble, permet de construire une contre-argumentation.
Et en même temps, je ne sais pas aller au bout de mon raisonnement.
Je dois pas être encore assez égoïste, pas assez anarchique.
L'homme est un animal social.
Il y a un verni de politesse à respecter, on ne fait pas ce qu'on veut en société, on ne peut pas piétiner l'autre pour son bon plaisir.
Je peux faire en partie confiance à mon empathie, au fait que je ressente suffisamment puissamment la douleur de mon voisin pour ne pas avoir envie (égoïstement) de la provoquer. Mais de là à théoriser que cela suffit, ça passe pas. il me faut une assurance plus concrète pour me sentir digne, respectable, rester quelqu'un de bien, quoi.
C'est flou, je n'ai pas fini de me battre avec mon surmoi...
Bref, merci Tagore.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : C'est décidé, j'arrête...

Cendre
le dimanche 18 août 2013 à 23h41
C'est très subjectif, tout ça. Quand est-ce qu'un dérapage de fil devient insupportable pour son lecteur ? cela dépend de son humeur, du temps qu'il a pour lire, de sa capacité à lire en diagonale ce qui ne l'intéresse pas et de revenir au sujet qui le préoccupe, si possible sans angoisser outre mesure sur ses potentiels interlocuteurs qui pourraient ne pas avoir envie de poster dans le pugilat qu'est devenu le fil...
L'idée de tenter de déporter la discussion sur un autre fil me semble louable, et permet de canaliser nos pulsions de réponses en mode pavé à brûle pourpoint.
Parce que faire un tour avec le chien ou allez faire des grattouilles au chat, c'est sympa, mais on peut vite tourner en rond. Le but d'un forum est d'avoir du répondant de la part de nos lecteur, c'est là qu'est toute la valeur ajoutée...
Et heureusement qu'on ne forme pas un groupe homogène : on s'y ennuierait autant que tout seul !
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Cendre
le dimanche 18 août 2013 à 23h04
Please !
Don't feed the troll !
Contactez moi si vous voulez pas voir leurs messages, mais sérieux, j'étais tellement contente d'avoir un invité qui me dise "Je me retrouve dans le rôle du conjoint de Cendre", faut pas les faire fuir, ceux là, ils me sont (oui, très égoïstement) ils me sont bien trop précieux pour envoyer valser leurs fils avec des histoires d'addiction au sexe.
{sur le point de devenir grossière, pour le coup}
(/me respire un grand coup, finalement, si je réagis comme ça, c'est que je vais plutôt bien, en fait...)
edit :
@Bobcat qui écrit en même temps que moi : merci d'être revenu au sujet...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Poly, comme à la Maison - mercredi 4 septembre 2013

Cendre
le dimanche 18 août 2013 à 01h47
Heu... Je n'ai jamais vu un café vide à 23h30. C'est même en général pour moi un crève cœur de rentrer, parce que l'ambiance de fin est généralement encore plus chaleureuse qu'au démarrage.
Discussion : De la gestion des Trolls sur un forum communautaire

Cendre
le dimanche 18 août 2013 à 01h20
BenjaminL
@Cendre : Tu as frequenté/frequente Linuxfr.org ?
Non, mais je viens d'aller voir, elle est en effet des plus jolies, leur présentation arborescente. Les branches principales se distinguent bien, les autres sont plus discrètes, et on garde quand même la possibilité d'un chargement et d'une lecture linéaire.
Faut voir par contre comment ça se comporte avec nos fils de 10 pages et plus.
Linuxfr est avant tout un forum de question réponse, on part rarement en débat mirobolant comme ici.
Comment suivre quand on a un nouveau message page 3 (sur la première branche) et un autre page 10 (sur la dernière branche)
Je repense pour le coup à aufeminin, qui a une page dédiée où on peut retrouver ses posts, ainsi que les posts où on a fait au moins une réponse, et qui compte le nombre de nouveaux messages sur ces fils.
C'est pas super compliqué, comme code, ça se fait. Mais c'est long.
...
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Cendre
le samedi 17 août 2013 à 20h41
Bonjour poly-curieuse.
Je n'aurais pas su te donner de réponse aussi belles que celles qui ont été faites, mais je peux t'apporter mon témoignage.
Il y a un an, je tombais en amour pour un autre que mon mari. 2 mois après, alors que cette relation, bien que "non consommée" encore, ressemblait de plus en plus à de l'adultère, je me suis décidée à en parler avec mon Jim. En trois phrases, j'ai entendu un accord théorique, sur lequel je me suis basée pour aller plus loin (consommer ma relation, puis rencontrer un deuxième, un troisième jule)
Mais le chemin est long et parsemé d’embûches.
Dans mon cas, je me suis retrouvée en grève de mots. Parce qu'ils faisaient mal quelque soient leur forme, parce que je n'étais pas sûre moi même de bien assumer le truc, parce que nous sommes beaucoup plus dans une situation de "mise devant le fait accompli" qu'une réelle ouverture réciproque de notre couple.
Je rêve que lui-même ait la chance de revivre un coup de foudre, car c'est vraiment une des plus belles sensations qu'il nous est donné de vivre (et gratuite, qui plus est !) mais il n'y est pas encore, pas du tout.
Pour l'instant, il subit.
Il tente d'accepter la situation. Parce qu'il m'aime, parce qu'il a entendu que je suis ainsi, qu'il ne souhaite pas me rendre malheureuse à me priver de cette source de bonheur, parce qu'il me préfère libre et indépendante plutôt que timide et soumise. Mais c'est pas facile.
Et même, quand ça va bien avec lui, quand on est a peu près d'accord sur le fond, reste les problèmes de forme et d'interface avec l'extérieur.
Non, au bout d'un an, je ne me sens toujours pas vraiment libre d'organiser ma vie avec mes Jules comme j'aimerais. Je ne suis pas à l'abri des culpabilités, des envies de tout foutre en l'air, d'un coté ou de l'autre...
Et puis, s'il n'y a pas de mensonge entre nous, il y en a vis-à-vis de l'extérieur. On continue d'afficher le parfait bonheur post mariage, de donner cette image du couple idéal, aimant et fidèle, avec cette acceptation si commune de la fidélité, qui m'est aujourd'hui tellement étrangère mais reste l'étiquette par laquelle nous sommes identifiés par nos proches.
Alors, soyons honnête, le choix du polyamour n'est pas un choix facile. C'est une révolution intérieure, dans son couple, et vers ceux qui seront au courant. Ça demande une remise en question générale, sur les questions existentielles de la vie et de l'amour. C'est une déconstruction du cadre normatif de la société actuelle.
C'est plutôt définitif (difficile de revenir en arrière quand on a brisé le rêve du prince charmant et sa princesse, à moins de changer de compagnon) et pas tous les jours facile.
Mais pour rien au monde je ne reviendrais en arrière.
Je ne me suis jamais aussi bien sentie dans ma peau, dans mon corps, en accord avec mon vrai moi et mes désirs profond. Je ne fais plus semblant, je ne me sens plus soumise à un dictat de la société, je fais mes choix et les assume (au mieux)
Je sais pourquoi je suis mariée avec mon Jim, j'aime mettre en évidence chaque jour toutes ces parcelles de bonheur qu'il me donne, qui me confirme dans mon désir de passer le reste de ma vie à mes cotés.
Et je sais également pourquoi je me suis impliquée auprès de mes Jules, bien au delà d'un jeu de drague ou d'un plan Q, accepter la vulnérabilité que l'amour induit entre nous, et en être récompensé par ces élan de cœur.
Ne pas s'enfermer dans le rôle d'épouse et mère modèle que la société nous dicte, mais prendre le risque d'être un être vivant, en relations vivantes avec d'autres êtres.
A toi de choisir ce qui importe le plus pour toi.
Et n'oublie pas :
La seule personne avec qui tu es vraiment sûre d'avoir à passer toute ta vie, c'est toi même.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Ces déclarations qui font peur...chez les poly aussi ?

Cendre
le jeudi 15 août 2013 à 00h30
Et ben dis donc, on dirait que vous êtes en forme, ou en vacances, ou les deux... Moi qui peine à dégager du temps pour venir lire le forum... Mais je ne peux pas non plus répondre sans avoir tout lu (enfin, j'aurais aimé, si je pouvais ouvrir une branche fort égoïstement sur la problématique que je souhaite aborder, mais le forum n'est pas (encore?) arborescent.)
Bref.
J'ai envie de parler des peurs et des attentes, des désirs et de leur expressions, le tout quand même teinté de domination masculine (et de ce que l'on fait pour lutter contre)
Dans le monde de la monogamie, c'est borné.
Il y a le package « amour éternel », avec les gosses-la maison-le chien, mais aussi des choses beaucoup plus pernicieuses, comme le devoir conjugal (qu'il soit sexuel ou concerne l'organisation du quotidien)
La soupape prévue, c'est l'adultère, avec lui aussi ses codes, qui maintient la relation dans un certain cadre, lié à la discrétion exigée.
Mais pour le coup des attentes, dans un cas comme dans l'autre, c'est assez confortable de pouvoir se reposer sur un modèle pour extrapoler les attentes de l'autre, c'est-à-dire faire l'économie d'en parler (c'est-à-dire prendre le risque de tout imploser en cas de coup dur, mais les coups durs ne sont pas certains dans la vie)
Sortir du cadre, c'est accepter qu'il va falloir mettre ses attentes sur table, les exprimer, et faire avec la réponse reçue, toute irrationnelle qu'elle peut être. Car oui, je comprends très bien Lulutine quand elle explique qu'elle peut avoir envie de faire un truc un jour et pas le lendemain, ou de faire un truc avec quelqu'un et pas avec un autre, et que c'est foncièrement, fondamentalement injuste, illogique, et non reproductible.
(MetaZet, « si p → q et que ¬q, alors ¬p » Faut que t'arrête de vouloir modéliser les comportements humains, surtout de ceux qui rejettent les cadres, il y a beaucoup trop de variables non négligeables et non quantifiables, voire quantique – le fait même de vouloir les quantifier les perturbe)
Je me souviens, après avoir embrassé quelqu'un, l'avoir pris dans mes bras en demandant confirmation : « du moment que tu n'attends rien d'autre de moi ». J'avais éminemment besoin, pour pouvoir profiter pleinement de l'échange, du bonheur d'être ici à ce moment là, d'éliminer les implications éventuellement incluses par l'autre dans ce geste...
Il s'agissait d'un désir, partagé, et assouvi sur l'instant, qui se plaçait en dehors de tout cadre connu pour moi. Et c'est bien parce que je faisais confiance à cette personne que je n'ai pas pris peur, que je ne me suis pas enfuie.
Et ça me donne une transition vers cette histoire d'expression du désir. Exprimer un désir et attendre sa réalisation sont deux choses que je distingue bien. Et c'est à mon avis sur cette distinction que l'on désamorce les peurs liées aux attentes.
C'est une des bases de la confiance que j'accorde à mes intimes, celle de ne pas chercher à me manipuler pour obtenir un extra (au sens Lulutinien) mais au contraire de s'en tenir à l'espoir (avec patience, voir abnégation) que ce désir soit un jour partagé, ou même, comme le décrit MetaZet, de jouer les gourmets et jouir de ce désir indépendamment de sa réalisation.
Je rejoins encore Lulutine sur l'idée que c'est à celui qui a le plus d'attente (de désir?) de gérer ceux-ci et l'éventuelle frustration qu'implique la dissymétrie, de prendre ses distances si ce n'est plus gérable pour lui.
[Hum...
je me relis avec cynisme, pour l'avoir vécu, je suis pas particulièrement douée dans cette configuration, c'est tellement facile de générer de la culpabilité.
A ma décharge, mon déconditionnement n'est pas encore bien effectif, et me reste encore bien l'emprunte de poncif « tu peux bien faire ça pour moi après tout ce que j'ai fait pour toi », ce principe des relations sociales marchandées qui m'ont toujours profondément écœurées mais desquelles je ne suis pas bien dépêtrée encore...]
(note pour plus tard parce que j'ai déjà écrit une page alors je vais pas développer ça ici : comment faire évoluer une relation qui a débuté sur un mode marchand parce que c'était le seul cadre que nous connaissions alors?)
Je voulais finir sur cette histoire de différence entre les sexes (ou les genres, là, je sais, j'amalgame, mais je ne saurais pas dire duquel il s'agit)
Il serait de notoriété publique que les désirs, en particulier sexuels, des hommes seraient plus important que ceux des femmes.
(vous notez le conditionnel, je me demande de plus en plus en quoi ceci n'est pas un pur produit de l'éducation, mais de toute manière, il est présent dans nos imaginaires)
Je prends particulièrement plaisir à noter dans vos posts, et dans ma vie, les formes de résistances à ce cliché.
Quand BouquetFleuri s'interdit de séduire activement, Lulutine a tendance à être plus "cash". Certains s'excusent même de communiquer leur désir. Il traîne quand même une sacrée inégalité de traitement.
Alors que franchement, me sentir désirée est l'un des sentiments dont je raffole le plus, et j'ai tendance à paniquer quand je ne sens plus ce désir dans une relation qui m'importe (et normalement, je suis pas exigeante sur le média, la forme et l'intensité que peut prendre cette expression).
Tenir à quelqu'un, c'est pour moi avant tout cela, avoir un désir de l'autre (de voir l'autre, de l'entendre, de le toucher, de sexe mais aussi d'avoir son attention, des messages, des nouvelles – même indirectes – , de le savoir heureux, un signe de vie, etc...)
(hum... de désirée à désirable... et fière de l'être... en plus d'être égoïste, je vire narcissique... Je suis pas près de pouvoir retourner dans la société convenable jouer le rôle de l'épouse modèle...)
(note : je panique également quand mes propres désirs et attentes prennent des formes inédites, dont je matérialise mal la réalisation, la concrétisation. Surtout s'ils sont partagés, on risque de se retrouver frustrés, non pas par une asymétrie dans la relation, mais par des contingences pas même matérielle, mais imaginaires...)
(merci à ceux qui ont tout lu, je n'ai pas tout écrit, loin de là, mais faut savoir s'arrêter des fois)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Nos plus beaux témoignages d’Amours de poly-heureux ☺

Cendre
le vendredi 09 août 2013 à 23h40
MetaZet, tu triches honteusement : tu n'es pas sans savoir que je suis en relation amoureuse avec les ordinateurs depuis bien plus longtemps qu'aucune autre personne aimée ! (à l'exception de la famille, bien sûr, vu que c'est de mon père que je tire cette attirance - je n'avais pas 10 ans encore...)
Sur ce, maintenant que je suis là, je peux en remette une couche. Hier et aujourd'hui, c'est encore vraiment vachement bien, comme euphorie couplée d'adrénaline.
(/me s'offre quelques instants de béatitude)
Même si du coup j'hérite en prime de question à plus long terme, que, j'avoue, je n'avais pas envisagé d'aborder si vite. M'enfin, je vais pas me plaindre de l'intensité des relations amoureuses dont je bénéficie quand même !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Dormir chez vous - quelle symbolique ?

Cendre
le vendredi 09 août 2013 à 23h25
Pour ma part, dormir une nuit avec quelqu'un et partager du sexe ne se situe vraiment pas sur le même plan.
Avec le package standard de la monogamie exclusive, il est habituel de coupler les deux, avec tout un tas d'autres ingrédients (la chambre, les dettes, les enfants, les amis communs, etc...)
Dormir, juste dormir avec un amoureux est quelque chose que j'aime beaucoup, en soi.
Mais aussi loin que je me souvienne, je ne l'ai jamais réalisé avec quelqu'un d'autre que "mon officiel" du moment.
Elles n'ont pas été nombreuses, mes expériences de nuit en dehors de mon couple officiel, et à chaque fois, (que je sois amoureuse ou non, d'ailleurs) la tentation d'en profiter pour le plaisir d'une partie jambe en l'air a été trop forte (y compris avec mon premier amour, de passage à Caen 4 ans après notre séparation, avec qui nous nous étions promis de rester "en tout bien tout honneur".. hum...)
Ah si ! j'ai trouvé un exemple : mais je ne sais pas s'il compte, vu que lui n'était pas amoureux et que nous n'avons jamais dépassé le stade de se faire la bise le matin... Et pour le coup, cette fois là, j'en ai pas profité du tout, puisque j'aurais bien aimé qu'il se passe quelque chose.
Bref, j'ai dérivé le sujet à des fins purement personnelles, mes excuses. Ce n'était pas exactement la question.
Je voulais juste illustrer qu'il s'agissait à mon avis de deux enjeux complètement différents, et que cela n'allait pas nécessairement de paire l'un avec l'autre. Et en remettre une couche sur le fait qu'il n'y a pas de preuve d'amour standard, que chaque relation amoureuse développe les envies qui lui sont propres, et que ce qui peut paraître évident dans l'une ne l'est pas forcément dans l'autre.
Ça mérite en effet discussion, vu que tu as senti qu'il s'était braqué, et que tu as été blessé par son attitude.
La piste évoquée par l'invité juste avant moi est très intéressante pour le coup.
On se répète, mais ça se résume en deux phrases:
« Ça dépend » et « Faut en discuter »
Discussion : Les lundis poly - 9 septembre - Paris - Bubble Bar

Cendre
le jeudi 08 août 2013 à 11h03
Oh, chic, une histoire !
J'adoore écouter les nouvelles histoires !
Oh Zut. Le 9, je serais pas là...