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bouquetfleuri

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lyon (France)

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Discussion : La place de l'autre

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bouquetfleuri

le jeudi 13 décembre 2012 à 09h02

Bonjour Meta,

la philosophie nous sert juste à appréhender la vie, avec toutes ses vicissitudes et des insolubles questions, avec aussi toutes les joies que l'on peut construire.
Je me sens très proche de ta posture amoureuse et fortifie mon approche du bonheur en te lisant. Toutes les joies légitiment les douleurs petites et grandes, passées et à venir quand on ne se trompe pas de chemin et que l'on ne dévie pas de cette idée bienveillante d'ouverture et du partage amoureux. Et je m'inscris entièrement dans beaucoup de tes mots et de tes ressentis.

Merci de nous offrir cette tranche de vie intellectuelle et pratique, si loin de cette indifférence muette dont a parfois besoin cet univers pour fonctionner harmonieusement...

Oui, n'oublions jamais à quel point nous sommes heureux !

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : La place de l'autre

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bouquetfleuri

le jeudi 13 décembre 2012 à 00h40

Cher UrbanHymns,
je parlais justement des dépendants affectivement, les autres, plus ou moins indifférents ne m'intéressent pas.
Les amoureux enrichissent leur dépendance amoureuse d'une disponibilité et d'une ouverture à l'autre qui peut être invisible ou du moins masquée par l'expression d'un sentiment inattendu, une pointe de jalousie, la sensation d'une perte. De la même façon, la dépendance amoureuse de celui ou celle qui explore un autre univers peut-être travestie en indifférence par la combinaison d'une exaltation et d'une absence nouvelles.
Mais c'est bien la lecture biaisée, d'un sentiment d'une part et d'un comportement d'autre part qui produit l'effet dévastateur d'un questionnement sans fin. Ne les enfermons pas dans cette dyslexie amoureuse.

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Discussion : La place de l'autre

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bouquetfleuri

le mercredi 12 décembre 2012 à 13h56

Quand un ou une partenaire ouvre une deuxième, troisième ou quatrième relation amoureuse, il ou elle ressent une énergie nouvelle et somme toute, c’est assez facile à vivre. Il y a du bonheur à tous les étages et la vie semble encore plus merveilleuse.
Et il ou elle n’a absolument pas envie que se mette en travers le moindre empêchement, tout simplement parce que c’est trop beau et qu’il serait injuste d’abimer une relation naissante.

Cependant, parfois, sans qu’aucun des deux ne le veuille, la relation se complique…

Un élément qu’on ne prend pas assez en compte est la place de l’autre, non celle qu’il a effectivement, mais celle qu’on lui assigne.

Même quand tous les partenaires s’entendent, se respectent et s’aiment assez pour s’ouvrir à d’autres explorations, il arrive qu’on ne mesure pas totalement la disponibilité de celui ou celle à qui l’on apprend la nouvelle. Parce que tout aguerri soit-il ou elle, un petit pincement peut se faire jour, voire une résurgence de jalousie mal éradiquée et si on n’est pas profondément sûr qu’il est ouvert à cette nouvelle relation, qu’il la veut autant qu'il est possible, parce que cela fait partie du mode de relation choisi, parce qu'il ou elle sait que cette nouvelle relation va enrichir la sienne, on peut facilement lire ce pincement comme un empêchement, un étouffement devenant insupportable, alors qu’il ne s’agit aucunement de cela.

À l’inverse, celui ou celle qui aime voir son ou sa partenaire s’épanouir dans d’autres relations peut aussi l’imaginer s’éloignant, le ou la mettant à une place qu’il ou elle ne veut pas occuper, alors que bien souvent c’est la plus belle des manières de vivifier leur amour. Ils le savent bien.

Alors commence un questionnement infernal qui ne peut pas trouver de réponse, tout simplement parce que les propositions sur lesquelles il s’appuie ne communiquent pas : l’un des deux s’imagine que l’autre ne veut pas de cette nouvelle relation alors que ce n’est pas le cas, bien au contraire, l’autre s’imagine qu’il ou elle s’éloigne, alors que ce n’est pas le cas, bien au contraire. L'effet est pernicieux, parce que l'on peut souffrir de ne pas trouver de réponse satisfaisante à une question qui ne se pose même pas

Et la douleur s’installe, on ne se comprend plus, les dialogues deviennent pesants, la relation se complique obscurément au lieu de se complexifier lumineusement.
Cela peut aller jusqu'à imaginer l’un et l’autre différents de celui et celle qu’on est. On ouvrirait presque la porte au jugement, à l’accusation explicative. La confiance peut s'en trouver ébranlée. Dans la douleur, l'injustice est plus difficile encore à accepter.

Pourtant, il n'y a pas de faute dans ce processus, juste une incompréhension et cela n’a rien à voir avec l’amour que ces deux êtres peuvent se porter.

Comment peut-on s'en sortir ?
Peut-être faut-il se recentrer sur la richesse de son histoire, et regarder le passé non pour fuir l'avenir mais pour mieux le vivre, remettre à l’endroit où ils doivent être, ces amoureux à qui on ne doit jamais assigner une autre place, sous peine de les perdre…
Les savoir profondément capables de vivre d’autres relations amoureuses sans abimer la leur, les savoir profondément capables d’accepter ces autres relations sans dommage. Et ne jamais prendre la place de l'autre avec son propre questionnement.

Existe-t-il une prévention à ce dysfonctionnement ?
Être sûr de l’autre, s’attacher à le regarder comme on le connaît et non comme il peut apparaître fugacement, dans un moment pas forcément simple à vivre, quoi qu’on en dise.
Être sûr de l’autre assez profondément pour ne plus être fragile.

Si ce n’est pas ça, l’amour, qu’est-ce d’autre ?

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Je suis sorti d’une passion indemne, vous devriez essayer.

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bouquetfleuri

le mardi 11 décembre 2012 à 14h33

"C’est fabuleux à vivre à tes côtés et je le sais possible"
Lililutine, je te découvre et te redécouvre sans cesse, telle que nous nous espérions, amoureux, vivants et libres.
C'est une vraie leçon permanente de bonheur. Merci à toi.

J'aime bien partager ce moment avec tout le monde, ceux que cela étonne comme ceux qui sont habitués à cet accomplissement normal d'un mode de relation qui conjugue et additionne les plaisirs amoureux.

Fabuleuse femme, jusqu'où irons-nous ?

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Discussion : Weekend poly à Lausanne

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bouquetfleuri

le mardi 04 décembre 2012 à 19h41

Ce n'est vraiment pas l'envie qui me manque de vous rejoindre... mais sniff, je suis d'astreinte ce samedi-là. Et quand je vois l'état de ma voiture, je me demande si ce n'est pas préférable... hihihi.
Enfin, j'aurais quand même bien fait cette folie, je crois

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Discussion : J'accepte que ma femme soit Poly, mais je tique quand meme !

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bouquetfleuri

le mardi 04 décembre 2012 à 06h49

bonjour Punk,
et si c'était à toi de la rassurer ?
Et si elle n'arrivait tout simplement pas à surmonter un sentiment de culpabilité si important qu'il l'empêche de t'offrir tout ce qu'elle voudrait pourtant, forte et heureuse de ce qu'elle vit ?

Tu as raison, ne lâche rien

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Discussion : J'accepte que ma femme soit Poly, mais je tique quand meme !

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bouquetfleuri

le lundi 03 décembre 2012 à 22h22

ben oui, Punk, c'est un vrai et long combat, mais si tu es capable d'être un moment "ce mec compréhensif et aimant" qui nous a parlé, tu seras capable de l'être, de plus en plus longtemps, de plus en plus souvent. Et le soir n'est pas un moment favorable à une remise à plat des idées quand on se sent un peu seul, le corps est fatigué, les nerfs lâchent un peu.
Remémore toi bien les moments où tu arrivais à accepter ce qui arrive, les instants où tu comprenais que tu n'allais pas être remplacé.
Quand on souffre, on n'imagine que le pire, jamais le meilleur... et ce n'est jamais juste !
Mais tu le sais déjà, le meilleur est à venir

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Discussion : [Le site] Appel aux dons pour 2013

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bouquetfleuri

le lundi 03 décembre 2012 à 14h08

Bonjour BenjaminL. il fera sa mise à jour quand il aura assez d'argent ! hahahaha

Sans rire, tous, il faut faire vivre ce site et donner les moyens à bohwaz de s'investir encore plus dans ce beau média

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Discussion : J'accepte que ma femme soit Poly, mais je tique quand meme !

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bouquetfleuri

le lundi 03 décembre 2012 à 08h30

Ah, la fameuse insécurité, fameuse et bienvenue…
Ce que je vais te dire ne va pas te rassurer, mais tout le monde la connaît, cette insécurité. On a beau dire que c’est ce que l’on veut, voir sa partenaire s’épanouir comme elle le désire, on a beau avoir choisi ce mode de vie depuis longtemps, on a beau pouvoir en expliquer les bienfaits et les avoir réalisés de nombreuses fois, on a beau ne pas être jaloux, au moment où sa (ou son) partenaire franchit le pas, il y a toujours un pincement, parce que la porte s’ouvre toujours devant un vide vertigineux.
On ne sait jamais ce que devient une relation amoureuse et plus la relation que l’on vit est belle, plus on peut s’imaginer que la nouvelle sera encore plus belle. C’est idiot, parce qu’on n’est pas dans la comparaison, il n’y a que des relations différentes.
Mais ce n’est pas parce qu’on programme ces éventualités qu’on peut les vivre d’une manière théorique, la réalité suit des chemins un peu plus tortueux qu’on ne l’imagine dans ses choix idéaux.
Le pincement est là, parfois anodin, parfois dévastateur, et personne n’y échappe, sauf ceux qui se fichent un peu de leur partenaire et qui font de l’amour une consommation dont ils ne sont pas dignes (pour ma part, je suis à la fois honteux et fier de ressentir ce pincement). Mais c’est aussi à cette occasion que l’on jauge, que l’on arpente, que l’on mesure la beauté du lien amoureux. Et très vite ce petit pincement laisse la place à un bonheur renforcé, à un dialogue plus profond, à une complicité qui s’élabore sur un respect renouvelé et enrichi.

Tu mets le doigt sur l’outil qui permet de franchir sans dommage ce moment délicat : il faut en parler, jusqu’à ce que les mots aient réinstallé ce nouveau partage à sa bonne place. Parler et écouter : ta compagne ne te dit-elle pas qu’elle comprend ce que tu vis quand elle te dit « cela ne m’emballe pas, mais je suis mal placée…» ?

Nous avons tous des capacités différentes au dialogue, et un dialogue peut aussi se construire autrement qu’avec des mots ; il y a des échanges de signes qui sont porteurs de sens. Mais si tu trouves ailleurs les mots qui te permettent de voir plus clair, n’hésite jamais.

J’aime ton témoignage, il donne à réfléchir et surtout j’y trouve la lumière particulière d’une belle histoire en cours. Tu reviens nous en parler quand tu veux

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : [Podcast] Documentaire sonore Prostitution (4/4) : "Abolition de la prostitution : osez le débat", 2012, de Meta Tshiteya et Nathalie Salles

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bouquetfleuri

le dimanche 02 décembre 2012 à 19h02

On attendra, le temps qu'il faut !

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Discussion : J'accepte que ma femme soit Poly, mais je tique quand meme !

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bouquetfleuri

le dimanche 02 décembre 2012 à 18h09

Bonjour Punk,
si on t'avait demandé il y a quelques temps comment tu préfères voir la femme avec laquelle tu vis, qu'aurais-tu répondu, plutôt : "j'aime bien qu'elle fasse la gueule et qu'elle soit triste" ou "j'adore la voir épanouie, et quand elle rentre chez nous, j'adore respirer son bonheur " ?
Et bien voilà, elle rentre chez vous épanouie, conformément à ton souhait. Alors profite de ce bonheur qu'elle ramène avec elle.
Dis-lui que tu te réjouis pour elle et réjouis-toi vraiment de ce qui l'illumine, dis lui aussi que quelque chose te chiffonne.
Comme le dit Serdeloli, seul le dialogue vous permettra d'échanger et de profiter de ce qui vient en plus.

Bon, l'apprentissage du bonheur par procuration demande de la patience, des deux côtés. Mais c'est toujours sanctionné par du plaisir et une complicité plus grande. Quand tu vivras à ton tour une autre relation amoureuse, tu sauras mieux comment la partager avec elle.

Autre chose, ne te vante pas, quelqu'un qui est capable d'écrire : "Je ne lui en veux pas particulierement, je crois que c'est mon égo de mec qui crie a l'intérieur !!! ! " est loin d'être un connard... je le verrais plutôt comme un mec à qui j'ai envie de parler

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Monogame et amoureuse d'un homme marié et souhaitant discuter avec lui du polyamour

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bouquetfleuri

le dimanche 02 décembre 2012 à 14h25

Je trouve qu'Evavita parle très bien d'un mode opératoire dans son intervention du 28 nov dans le sujet "En parler à ses parents (sa famille)"

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Discussion : Monogame et amoureuse d'un homme marié et souhaitant discuter avec lui du polyamour

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bouquetfleuri

le dimanche 02 décembre 2012 à 14h11

Oui, c'est aussi cela, prendre son envol, poursuivre son individuation : ne pas être tributaire des jugements, fussent-ils bienveillants de nos parents, sortir des grilles de valeurs que l'on juge impropres à notre parcours, remplacer la morale par notre éthique.
Facile à dire, tout cela.
Mais devenir auteur de sa vie (s'autoriser à), c'est aussi ne plus avoir besoin d'un retour de ceux qui auparavant "autorisaient" à vivre de telle ou telle façon.
Et il n'y a pas d'échappatoire. Tout juste peut-on mettre en place des manières de concilier les êtres. On n'est pas non plus obligé de tout dire.
Dire les choses, les parler, les fait exister pour soi et ses partenaires, mais les cacher à ceux qui n'en ont pas besoin ne les anéantit pas pour autant.
Que cherche-t-on à se prouver, ou à prouver tout court quand on dit des choses qui ne peuvent pas être comprises, ou en ne prenant pas assez de temps pour qu'elles soient bien assimilées ?
Le rapport de force se niche assez facilement dans des situations qui en paraissent exemptes.

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Discussion : Monogame et amoureuse d'un homme marié et souhaitant discuter avec lui du polyamour

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bouquetfleuri

le dimanche 02 décembre 2012 à 13h43

Tous les signes ne sont pas forcément des mots bien choisis. Parfois un texto avec un seul mot dit et redit mille fois auparavant fait plus de bien qu'une longue lettre ou un long échange verbal, cela dépend de l'heure, du temps, de ton état, du sien etc.
Le poids de la famille, c'est aussi, voire essentiellement le poids de la société et de tous les habitus qui nous gouvernent, bon gré mal gré.
Notre sexualité, qui est l'histoire de notre corps et de son usage, des sentiments et de leur expression est aussi construite par nos parents, s'en emparer totalement et en devenir le maître n'est ni un vol, ni une effraction, c'est rentrer en possession de son bien, en possession de soi. Et nous devons être les seuls à décider de ce que nous voulons en faire.
Si on peut le faire en étant bien accompagné, c'est encore meilleur, c'est comme cela que germe l'idée du bonheur...

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Discussion : Monogame et amoureuse d'un homme marié et souhaitant discuter avec lui du polyamour

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bouquetfleuri

le dimanche 02 décembre 2012 à 12h39

Lui seul peut comprendre que tes sentiments pour lui ne changent pas.
Tout juste peux-tu lui envoyer quelque signes en faisant attention qu'ils ne soient pas paradoxaux. Cela brouille la compréhension, même des plus aguerris.
Mais la possessivité et la jalousie empêchent souvent d'entendre ces signes, comme elles empêchent de construire une relation d'amour qui échappe au rapport de force et, partant, à la violence symbolique.

Pourquoi faut-il que vous ayez les mêmes convictions pour "supporter" vos parcours ? Votre relation sera celle qui vous permet de vous épanouir, ensemble et séparément en fonction de vos convictions, tant qu'elles ne sont pas antagonistes. (et encore, cela peut bien fonctionner aussi)

Cela demande du travail, de la part de chacun, mais ces efforts-là sont tellement libérateurs...

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Discussion : [Podcast] Documentaire sonore Prostitution (4/4) : "Abolition de la prostitution : osez le débat", 2012, de Meta Tshiteya et Nathalie Salles

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bouquetfleuri

le dimanche 02 décembre 2012 à 09h48

Solidement réalisé ce documentaire, merci pour le lien, Meta.

Tu devrais tout de même t'attaquer au polyamour, l'argument de l'objectivité ne tient pas. Ce débat sur la prostitution par exemple est forcément incarcéré dans une dialectique morale et délinquance contre liberté, légalité ou illégalité, alors que le problème de fond n'est en grande partie que le rapport de l'homme à la femme, c'est quand tu t'inscris en tant que femme et c'est heureux, en choisissant ce texte de Virginie Despentes ou même dans les mots de Najat Belkacem à la 49ème minute que surgit une interrogation plus large.
C'est bien parce que tu es plongée dans le polyamour que tu es sûre d'aborder toutes les questions et les problèmes qui t'ont fait avancer, en dépassant l'enfermement dans un angle de vue particulier, moral, social, juridique, sexuel etc. l'objectivité résidant dès lors dans l'addition des expériences, la tienne et celle d'autrui.
Je commence déjà à l'attendre...

J'aime beaucoup ta voix, mais on est d'accord : c'est juste un petit plaisir supplémentaire.

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Discussion : Je suis sorti d’une passion indemne, vous devriez essayer.

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bouquetfleuri

le samedi 01 décembre 2012 à 18h56

@Reveur :-D

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Discussion : En parler à ses parents (sa famille)

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bouquetfleuri

le samedi 01 décembre 2012 à 18h25

Ne seraient-ce pas les relations avec les parents qui poseraient problème, plus que l'existence des relations polyamoureuses ?
Ne projetterait-on pas sur les parents des valeurs ou des attentes qui n'ont pas lieu d'être ?

J'ai toujours répété à mon fils que la cellule familiale n'était que la première cellule sociale, qu'il y en avait d'autres, différentes, plus ou moins sympa, plus ou moins propices à combler ses besoins. De la même façon que je parle, ou pas, très facilement de ma situation amoureuse à des amis ou des collègues de travail, j'en parle, ou pas, très facilement à ma mère. En ce moment, c'est "pas". Mais je suis sûr qu'elle adorerait mon amoureuse et je pense aller lui rendre visite en sa compagnie bientôt.
Mais en aucun cas son avis n'aura valeur d'adoubement ou d'ostracisme. Je n'assume pas plus ni moins mes choix devant ma mère que devant d'autres personnes que je trouve digne de m'entendre.

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Discussion : Monogame et amoureuse d'un homme marié et souhaitant discuter avec lui du polyamour

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bouquetfleuri

le samedi 01 décembre 2012 à 17h19

Bonjour Aelis,

être polyamoureux est un constat que l'on peut faire quand certaines conditions sont remplies d'abord par rapport à soi, puis à ses partenaires. Ce n'est pas un statut que l'on conquiert, ni une alternative à un autre mode de vie que l'on choisit et que l'on organise comme une randonnée extrême.
C'est bien le cheminement que l'on fait à partir de son histoire et de son désir, balisant les aspirations spirituelles, charnelles, mentales autant que sentimentales qui conduit à être polyamoureux. Voilà pourquoi ce terme ne signifie pas grand chose, parce qu'il illustre à chaque fois un parcours différent.
Quelques repères tout de même : honnêteté, franchise et acceptation libre dans le domaine des relations sentimentales. Mais cela s'apprécie d'abord avec ses partenaires.
Être polyamoureux, c'est poursuivre son individuation en s'interrogeant aussi sur ses désirs et sur la meilleure façon de les partager. Chacun choisit librement qui est convié à connaître, entendre ou apprécier la démarche ou la progression, en fonction des liens qu'il veut vivifier ou rompre.
C'est le polyamoureux seul qui a le droit de dire qui il est, et il le dit à qui il veut.

L'envie est bien souvent le meilleur guide dans ces questions.

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Discussion : Je suis sorti d’une passion indemne, vous devriez essayer.

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bouquetfleuri

le vendredi 30 novembre 2012 à 13h07

Merci pour vos gentils retours.
Tu l'as compris gg0125, c'est assez difficile pour moi de parler de passion, je n'ai jamais su ce que c'était et m'en croyait prémuni, en vieux sage que je pensais être.
En même temps, ce mot peut recouvrir tellement de réalités différentes...
La nôtre a sans doute pu éclore parce que tous les ingrédients d'un amour durable étaient réunis, et il nous reste un temps immense pour le vérifier.

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