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Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour … pas toujours très tendre…

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Lune

le jeudi 23 décembre 2010 à 06h41

Je veux bien être à la fois le poisson qui fait des jolies bulles dans l'eau et l'oiseau qui se pose sur l'épaule de Titane au lever du jour...
Bon je vais commencer par faire des bulles sous la douche :-)

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titane

le jeudi 23 décembre 2010 à 06h46

Le poisson s’accroche à ce qu’il connait et mobilise ses efforts… vers un but… quitte à le changer si les courants l’y obligent…

L’oiseau oublie ce qu’il connait et s’appuie sur ses forces… vers un inconnu… sans cesse changeant selon les vents…

Lorsque le poisson parle d’effort, l’oiseau parle de force… L’un regarde vers le bas pour s’appuyer sur du « solide »… L’autre regarde vers le haut pour s’élancer vers plus de « légèreté »…

Pour le poisson, la légèreté est asphyxiante, elle n’est « rien », pas assez tangible, pas assez sérieuse, pas assez concrète… pas moyen de s’y appuyer pour se projeter en avant !

Pour l’oiseau, le poids est engluant, pesant, trop « sérieux », trop « terre à terre », trop ancré sur le connu, pas moyen de s’en défaire pour s’élancer vers le haut…

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titane

le jeudi 23 décembre 2010 à 06h51

Katsue, J'aurais tendance à vivre la même chose, mais selon l'image inversée... Quand je suis avec une amoureuse je suis "réaliste", j'occupe bien la réalité, le plus possible, pour m'en imprégner le plus possible... quitte à m'en brûler les yeux et la peau, comme dit la chanson...

C'est quand je me retrouve seul, c'est la que je mobilise ma confiance en la puisant dans ces sensations chaudes et réelles du désir, de l'envie... sentir ce désir serait comme serrer cette "peluche" que Lulutine utilisait... Pour moi le désir et le plaisir qui va avec, un plaisir épidermique, pas intellectuel, est la manifestation de la présence de l'autre pendant son absence... ça me rassure... je me sens "connecté", même à des milliers de km... et souvent je me dis que j'ai bien de la chance d'être connecté par l'envie et le désir (pas que sexuel, mais souvent sensuel)...

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oO0

le jeudi 23 décembre 2010 à 12h20

J'ai encore mon Petit Larousse de CE2 - troisième primaire, chez nous - parce que j'aime bien son odeur. Chaque fois que j'ai voulu le jeter, je n'ai pas pu m'empêcher de le garder à cause de son odeur. Puis j'aime bien ses définitions simples.

C'est grave, doc ?

Curieusement, Titane, j'associe le poisson à l'insouciance et l'oiseau au soucis intellectuel. Enfin soit :

- a priori négatif : l'existence est complexe, la réalité, contrariante. L'existence en fait voir de toutes les couleurs et bien que le langage soit riche pour les dépeindre, l'usage que nous en faisons est pauvre. (Loin de moi l'idée qu'un langage complexe soit plus riche.) Les malentendus nous attendent à chaque coin de rue et nous en sommes plus souvent les jouets que nous les déjouons. Nous nous trompons le plus souvent les uns sur les autres que le contraire. Là, je pense que les mentalités progressent, mais que leurs progrès masquent bien souvent encore des ... (No Comment) Les progrès faits nous leurrent souvent sur les progrès qui restent à faire ou, simplement, à entretenir. Perso, je trouve le registre des relations amoureuses relativement toxique, trop de situations pièges qui amènent à s'entredéchirer. Alors, oui, je me prends la tête, mais c'est un plaisir où je garde l'humour comme horizon, même s'il ne fait pas toujours partie du tableau de mes réflexions.

a priori positif : Si je me montre a priori négatif par rapport à la réalité de l'existence, je ne le suis pas par rapport à ceux avec qui je la partage : confiance.

Concrètement, cela donne quoi ? Lorsqu'il s'agit de réfléchir, je me lâche assez facilement. Lorsqu'il s'agit de prendre des décisions, moins de réflexions il y a, mieux c'est. C'est là que pour les décisions de l'autre, la confiance remplace la réflexion. De ce fait, je n'ai jamais discuté la décision d'une personne de mettre fin à une relation : confiance. Reste que la frontière entre réflexion et décision n'est pas toujours nette.

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titane

le jeudi 23 décembre 2010 à 14h20

merci RIP... c'est étrange ce mélange apparemment contradictoire... pourtant il semble que nous soyons tous, en effet, un peu poisson et un peu oiseau... lequel doit ou peut s'épanouir le plus ? et est-ce forcément au détriment de l'autre?

On trouve en effet un mélange étonnant chez toi d'ombres et de lumière... et pas toujours facile dans tes post de savoir dans quel "état" tu es vraiment... toujours un peu des deux semble-t-il .

Il y a-t-il une "lutte" entre tes deux états ou arrives-tu à les "unir", au tout au plus à les maintenir "ensemble"... chacun ignorant l'autre...?

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titane

le jeudi 23 décembre 2010 à 14h21

Et chez Gin ? Il y aurait-il que de l'oiseau... pas facile à capturer pour celui qui en aurait eu l'intention... même pas en rêve !!

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titane

le jeudi 23 décembre 2010 à 14h24

Et chez Sabat Mater ? que du poisson des profondeur ? as-tu toujours été comme cela ? tu as parlé d'une période "lumineuse", "aérienne"... comment passe-t-on de l'air à l'eau ?

Et pourquoi dans chaque cas, lorsqu'on y est, croit-on que finalement c'est ça "moi"...

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Gin

le jeudi 23 décembre 2010 à 17h55

titane
Et chez Gin ? Il y aurait-il que de l'oiseau... pas facile à capturer pour celui qui en aurait eu l'intention... même pas en rêve ! !

non y'a pas que de l'oiseau chez Gin, ça serait trop facile...

"capturer" bouh, ça me fait mal rien que de lire ça !!

pas merci Titane !

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oO0

le jeudi 23 décembre 2010 à 18h04

Ben, il y a réfléchir et vivre, non ? Réfléchir, cela peut parfois permettre de se simplifier la vie, d'adopter des réflexes qui la simplifie, non ?

Bon, il y a des bugs, certes :)

Bugs

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titane

le vendredi 31 décembre 2010 à 10h50

Le poisson aime entendre le « déjà entendu », le « déjà vu », le « démontré »… fort de ses certitudes et conscient des limites il cherche à pactiser, à « contractualiser » les efforts de chacun, pour le bien de tous ! Le poisson négocie sa liberté âprement, il limite sa spontanéité et celle de l’autre dans un cadre préétabli, la gratuité reste louche et suspecte… il créé des « liens solides », il « construit » des relations, pour éviter l’éloignement…

L’oiseau aime entendre le « jamais entendu », le « jamais vu », le « à découvrir »… conscient de son ignorance et confiant de ses forces il cherche à libérer sa spontanéité pour rester ouvert aux vents changeant, il surfe sur sa spontanéité sans cesse renouvelée, et jouie de sa liberté pour aller vers les uns et vers les autres… il reste relié sans être lié, la légèreté est sa garantie de pouvoir y revenir d’une façon ou d’une autre avec confiance, il « détruit » ce qui pourrait l’empêcher de se rapprocher…

Le poisson et l’oiseau ont portant chacun leurs « habitudes »… pour le premier elles sont plutôt rassurantes car a priori fondées sur du vécu, du démontré, même s’il s’y sent parfois captif… pour le second elles sont plutôt « gênantes »…

Pour le poisson, il serait inutile de lutter contre ses habitudes car il sait qu’elles reviennent toujours et qu’elles font finalement partie de lui… L’oiseau, lui, sent que ce ne sont pas ses habitudes qui « reviennent », mais que c’est lui qui a du mal à les quitter !

Le poisson a peur de quitter ses habitudes qui, selon ses expériences passées, « ont fait leurs preuves », il y est attaché, car elles trient les « bonnes » des « mauvaises » rencontres…

L’oiseau est attiré vers l’inconnu et voudrait se détacher de ses habitudes car il a peur qu’elles l’empêchent de faire de nouvelles rencontres, « bonnes » ou « mauvaises », il verra bien…

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(compte clôturé)

le samedi 01 janvier 2011 à 13h29

Malgré que j ai une memoire de poisson rouge
je me sent plutot Oiseau.

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