Projet Goffio
#

(compte clôturé)
le mercredi 13 octobre 2010 à 18h47
Voilà, après avoir lu ton texte, je dois te dire que je ne peux pas encore te faire de retour, je n'ai fait que commencer il y a quelques jours au soleil sur ma terrasse et j'avance extrêmement lentement. Je trouve ce livre en tout cas plus accessible que son Boomeritis que j'ai laissé tomber dès les premières lignes! J'en ai encore un autre en français "A theory of everything", "Une théorie du tout", il me semble que c'est le nom en français, lui aussi commencé et pas terminé.
Et pour ce qui est du 21e siècle, en effet, nous devons faire un saut immense, passer de l'état de "survie" à l'état "d'être" pleinement, passer du Premier Gradin au Second Gradin pour parler en termes gravesiens (Clare W. Graves, fondateur de la Spirale Dynamique). Nous n'avons plus que trois options d'avenir: le retour à la barbarie la plus sauvage, une version moderne de Orwell 1984 ou carrément une évolution des consciences. Et chacun devra y participer, car personne ne pourra y échapper.
#

(compte clôturé)
le mercredi 13 octobre 2010 à 19h50
Dans ce que tu décrits dans tes textes goffo, tu as une femme qui a surement de l'ascendance sur toi....
Elle est trop sur d'elle et de son acquisition sur toi, il faut que tu joue avec cela afin de lui démontrer que rien n'est acquis dans la vie...
Il faut toujours raviver la flamme et quand la flamme s'éteint il n'y a plus rien. Je pense qu'il faut que tu arrête de te laisser marcher sur les pieds par ton épouse, car c'est avec cela qu'elle joue et ce n'est certainement pas bon pour votre couple
je te souhaite bon courage
#

Goffio
le jeudi 14 octobre 2010 à 15h38
Merci beaucoup Madeline pour ta sollicitude à mon égard, tu me touches… Et tu as raison. D’où mon travail de recherche et d’écriture, en réaction à cette situation depuis 1 an et demi maintenant. Ecrire, c’est agir !!! C’est comme la création de ce site, je suppose : dans le besoin d’action, comme de toute l’énergie communautaire et chaleureuse qui s’en dégage…
J’ai d’abord commencé par une lettre de retour au contact vers cette femme de ma vie rencontrée en 2007, alors que l’on s’était laissés assez brutalement avancer chacun de notre côté, 6 mois auparavant. Les pages et l’événementiel s’accumulant, j’ai réalisé que j’étais en train de raconter toute une part de mon existence, assez crument et profondément… Puis j’ai compris surtout que je ne connaissais pas réellement celle que j’avais épousé, parce qu’elle s’avérait capable de me faire vraiment du mal en paroles alors que c’était inutile, de me piquer de partout en une forme de répression émotionnelle sur ma personne, parce que j’en aimais une autre… Pourtant j’étais bien là, intégralement, et jamais, il n’avait été question d’abandonner ma famille. Là où il lui suffisait de s’ouvrir à moi : je me suis fait menacer de divorce, de perdre mes enfants, et traiter en traitre, alors que je n’étais même pas allé faire l’amour ailleurs, sinon par la correspondance écrite.
J’ai alors compris que j’étais confronté à une femme de pouvoir et désolé de constater, le si peu de liberté émotionnelle qui lui restait en retour… Entre temps et alors que j’étais toujours en train d’écrire, l’autre femme de ma vie est finalement revenue d’elle-même au contact, dans une nouvelle quête de moi-même. Mon cœur s’est alors à nouveau retrouvé pleinement dans la balance, mais cette fois-ci dans la proposition très concrète de révision polyamoureuse, quant à mes choix de vie… Pour constater finalement, que mon état d’esprit PA était perçu avant tout comme un défaut d’engagement, malgré j’ose dire toute l’honnêteté de ma démarche, à commencer par ne pas revendiquer de besoin d’exclusivité… Mon authenticité bien à moi, mon cheminement intérieur vers le véritable esprit du partage et la polyfidélité, transformait ma vie amoureuse en perception d’une lutte d’influences en face, au départ de ces femmes de ma vie, finalement si peu libres en elles-mêmes… La question qui m’était renvoyée en face de mon évolution : c’était bien celle de l’aptitude à la Liberté, dans l’Être.
J’ai compris que tout l’imbroglio de ma vie amoureuse, dépassait dans les faits le cadre de ma petite personne, pour devoir être saisi en termes de responsabilité spirituelle. Je faisais fuir la vie amoureuse depuis celles que j’aimais, par peur du sentiment de Liberté que je leur inspirais et besoin d’exclusivité ou possessivité depuis elles-mêmes, avec moi. Il se trouve également, que j’exerce un noble métier de soignant au sein duquel, je mets l’emphase sur l’éducation du patient. Je veux que mes patients comprennent pleinement, quand ces données me sont accessibles, le pourquoi du comment des douleurs qu’ils viennent faire traiter. J’affirme sans hésitation que la démarche est rare, dans l’empathie, sans chercher pour autant à faire du chiffre d’affaires en retour… Force est de constater encore au fil de mon évolution, qu’une majorité de patients préfère souvent garder certains symptômes pressentis comme arrivant à terme, mais dont la disparition fait peur comme de la guérison… Ce sont des troubles fonctionnels aisément traitables dans mon cœur de métier, tels lumbagos, sciatiques, torticolis, etc… Mais le temps passant et l’expérience s’accumulant, je comprends la relation de causes à effets quant au besoin de savoir garder un faire-valoir de la douleur chronique : dans un besoin de compensation de l’être en termes de performance sociale, professionnelle ou familiale. Au moins, quand la crise aigue survient à nouveau : même si ça fait super mal, on connait… Oui, c’est hallucinant mais c’est une large majorité qui fait confiance à sa carapace émotionnelle, même si celle-ci est douloureuse… Parce qu’accepter d’en guérir : cela revient à lâcher son pouvoir relationnel, sur autrui.
L’ampleur et la gravité de ma révolte personnelle, seraient-elles seulement perceptibles à ce stade ?
On parle ensemble ici, de spiritualité… J’ai compris pour ma part à travers mon cheminement personnel, qu’à force de traverser des situations dans la justesse, pour en faire naitre un dénouement heureux : il y a toute une action de vérité qui se reconnaît à travers toi, et se mobilise pour véhiculer ton message. Bien évidemment, je ne prétends pas détenir la Vérité… Mais celle-ci me révolte quand j’œuvre clairement pour le partage en amour, et que les femmes que j’aime, agissent et me traitent comme si j’avais besoin de me faire soigner… De même que celle-ci me révolte encore, à chaque fois que je soigne un patient et que je comprends qu’il se rétracte, parce qu’il préfère garder une compensation de lui-même plutôt que de traiter efficacement ses douleurs à la con, souvent tout-de-même invalidantes… Et il faudrait encore croire, en la Liberté à notre époque ? Alors que c’est une large majorité qui prétend vivre avec une pathologie bien précise et parfaitement définie, dans son aptitude à l’émotion, et bien pire encore : une complaisance généralisée, vis-à-vis de ça… Préférant traiter les symptômes, plutôt que de savoir véritablement, étudier la cause en face !!!
C’est Charlotte qui vient de citer en référence : 1984 de George Orwell. Cet ouvrage à succès intemporel, est une véritable démonstration de l’idéologie totalitaire dans laquelle nous-mêmes évoluons, comme depuis plus de 25 siècles ! Il met brillamment en lumière tout le conditionnement inhérent au totalitarisme, et dans le mode de fonctionnement : c’est là toute l’institution de notre prétention à la démocratie, pour qui veut bien la percevoir en face. Nous sommes culturellement tombés, sous l’emprise d’un esprit de domination qui a su instaurer sa Loi par l’Empire, en confisquant la notion-même de vérité spirituelle. Alors nous oscillons perpétuellement depuis lors, autour du thème central du fascisme, parce que cet état d’esprit là nous est enseigné, avant toute autre considération de valeur : à travers notre façon d’aimer en propriétaire de l’autre. Comme si cet état d’aimer était naturel, obligatoire et surtout : sans alternative ! On n’imagine pas à quel point l’histoire de notre civilisation est dégueulasse, depuis son émergence jusqu’à nos jours actuels : rien, n’a véritablement changé. Tout est tenu d’une main de fer encore, sans plus en avoir l’air alors que nous sommes tous occupés en conneries à faire, pour mieux nous tirer dans les pattes par dispersion, plutôt que de savoir partager notre amour. C’est pourtant simple, mais à grande échelle c’est strictement prohibé parce que notre système économique, a besoin de la misère sexuelle pour continuer à se nourrir, dans l’intérêt des puissants : de toute une déperdition énergétique, au départ de nous-mêmes, comme des plus heureux… Parce que nous sommes tous mutilés dans l’âme, par l’éducation culturelle, à la cause insensible de notre civilisation : une barbarie sans nom, entretenue par un système économique dévorant et impitoyable, tel qu’il absorbe toutes les autres cultures en laissés-pour-compte, de l’économie de marchés.
Depuis une lettre d’amour au départ, mon manuscrit évolue progressivement vers la compréhension de la pathologie du pouvoir, à travers notre système prétendant à l’élite surhumaine : celle qui ne sait plus aimer en définitive, et qui s’en trouve fière ! C’est une remontée progressive jusqu’à la racine du Mal, dans la perception : cet esprit qui porte tant de noms à travers les âges et cultures, pour s’en retrouver parfaitement justifié en tant que Dieu, par le fonctionnement moral et institutionnel de notre civilisation. Tel que tous les êtres de bien depuis l’époque de Jésus, tous ceux qui se sont employés à mettre en vigueur les bonnes réformes : se sont fait abattre sans exception à travers notre histoire… Absolument sans exception, ou bien citez m’en une seule qui soit morte de vieillesse, et en bonne santé ! Comme si tout cela, était naturel…
Après plus de 180 pages en grand format et une vingtaine de chapitres : la notion d’ascendance par abus de pouvoir, je la remets bien à sa place, dans la dissection précise des causes et des effets. Je reste dans la transition de ce travail, parce qu’il doit encore grimper en volume avant de conclure, mais tout cela ne durera qu’un temps… A un moment donné, il faudra bien en assumer la production. Certes, ça pourra en gonfler certains et peut-être même, une large majorité comme de celle qui tient à sa carapace… Mais au fond, qu’est-ce que j’en ai à foutre ?
J’aurais transmis mon message personnel et m’assumerai tel quel, quoiqu’il m’en coûte.
Voilà, encore une longue tirade qui est sortie… Merci Madeline ! Je crois que je vais me calmer, maintenant ;-) Je suis heureux de participer à la vie de ce forum depuis quelques semaines, et de vous découvrir tous aussi enrichissant(e)s que vous êtes, mais je vais devoir me focaliser en ressources sur mon travail…
Cet élan ici est très agréable à vivre, mais peut-être encore précoce pour moi. Parce qu’à termes il y aura je le souhaite, des rencontres et je ne pourrai pas pleinement m’assumer en PA je crois savoir : tant que mon projet n’aura pas abouti.
Ce qui est quasiment certain : c’est que ma femme ne me laissera aller librement, que contrainte et forcée, dommage pour elle... Je l'aimerai, comme elle restera. Alors vive la lecture !
Bien à tous,
(+)
#

(compte clôturé)
le jeudi 14 octobre 2010 à 18h26
Goffio
citez m’en une seule qui soit morte de vieillesse, et en bonne santé!
Je cite Jeanne Calment, morte de vieillesse à 120 ans!
#

Goffio
le dimanche 17 octobre 2010 à 07h39
J'aimerais savoir si parmi vous, certains ou certaines ont lu Message des hommes vrais au monde mutant, de Marlo Morgan. Et le cas échéant, ce que vous en avez pensé ou ressenti ?
PS pour Titane : ça se situe sur ton territoire !
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
#

Gin
le dimanche 17 octobre 2010 à 09h01
j'avais beaucoup aimé ce livre, mais je crois qu'il est entendu que c'était du flan, que Carlo Morgan n'a jamais vécu ce qu'elle prétend... mais j'aime bien le livre quand même car elle y donne des sacrées leçons, même si c'est pas vrai....
#

(compte clôturé)
le dimanche 17 octobre 2010 à 09h24
Bonjour Goffio,
Moi, j'ai lu, mais pas terminé parce que j'ai été prise par autre chose. Je l'avais acheté en 5 exemplaires pour en faire des cadeaux, je le trouvais très bien, mais je crois que le meilleur était encore à venir comme je ne l'avais pas terminé. Je crois que tu m'as donné une raison de le ressortir et de le terminer et de voir ce que j'en retire comme impression par rapport à ce qu'écrit Gin.
#

Gin
le dimanche 17 octobre 2010 à 16h15
ça y'est, j'ai lu tout le fil du coup... j'avais encore jamais pris le temps :-/
Goffio, t'es vraiment un bavard, mais tu ne dis pas que des conneries, loin de là !
bon courage sur ton chemin :)
#

Gin
le dimanche 17 octobre 2010 à 16h24
ah ben voilà, j'essayais d'être sympa et tu me casses la baraque !
#

titane
le dimanche 17 octobre 2010 à 16h30
ben quoi ?... tu n'as pas besoin d'essayer... tu l'es dans les motivations, ta bonne humeur et ton franc parler... et ton sens de l'humour !
Ne change rien...
#

Gin
le dimanche 17 octobre 2010 à 16h34
;) toi non plus !
à part peut-être ton pays sur ton profil... mais encore, ça fait partie de toi maintenant ça aussi !
#

titane
le dimanche 17 octobre 2010 à 16h43
Où voudrais-tu que je vive... ça ne changera pas grand chose...
#

Goffio
le lundi 18 octobre 2010 à 16h12
Attention ! Je revendique ouvertement d'être à l'origine de la découverte du territoire australien, en Titane ! Lui-même ne le savait pas... C'est à moi (héhéhé) que vous devez cette révélation transcendantale... Alleluia !!!
Mais aujourd'hui, que sait-on de lui ? Que c'est un métal très rare, extrêmement apprécié des polyamoureux de l'aéronautique, pour ses propriétés à la fois dures et élastiques. D'où son intérêt également, dans la nouvelle industrie des sextoys de luxe.
Aussi donc personne ne sait véritablement où il se terre... Mais tout le monde l'envie !!!
Gin
;) toi non plus ! à part peut-être ton pays sur ton profil... mais encore, ça fait partie de toi maintenant ça aussi !
#

Goffio
le lundi 18 octobre 2010 à 16h17
Gin
Goffio, t'es vraiment un bavard, mais tu ne dis pas que des conneries, loin de là !
Le message du-dessus, c'était juste pour montrer que je pouvais être peu bavard, mais dans l'emphase de mes conneries ;-)
#

Goffio
le lundi 18 octobre 2010 à 17h17
Gin
j'avais beaucoup aimé ce livre, mais je crois qu'il est entendu que c'était du flan, que Carlo Morgan n'a jamais vécu ce qu'elle prétend... mais j'aime bien le livre quand même car elle y donne des sacrées leçons, même si c'est pas vrai....
Ce livre est initialement paru à compte d'auteur, au tout début des années 1990. Il ne dérangeait alors personne... Puis en 2-3 ans, c'est devenu un succès planétaire qui a rapporté beaucoup de sous à son auteure, Marlo Morgan. La rançon du succès en quelque sorte, bien méritée. Mais c'est alors et alors seulement, que le batage médiatique et les critiques sont devenus virulents.
Cet ouvrage est absolument extraordinaire, c'est une véritable leçon de Vie ! Ma conviction personnelle, relative à l'état dans lequel cette lecture m'a plongé : c'est de n'avoir plus aucun doute quant à la véracité du récit... Parce qu'il est tellement criant de vérité, que je ne vois pas comment un tel chemin initiatique, pourrait avoir été retranscrit autrement dans la justesse, qu'en étant issu d'une expérience personnelle.
Ce qui est hallucinant, c'est que Marlo Morgan a commencé à se faire dénigrer et calomnier, à partir du moment où le succès était avéré. Il était alors même question d'une adaptation au cinéma, qui n'a finalement jamais vu le jour, alors que je crois savoir les droits d'adaptation ont été vendus...
A partir du moment où elle a eu du fric par son ouvrage, on est venu lui chercher des noises et l'accuser de plagiat culturel. Sans pouvoir prouver le moins du monde, qu'elle avait tout inventé... Mais qu'importe, le mal était fait : décrédibiliser le message de Vérité retransmis, en vertu d'un doute quant à la véracité... Laisser entendre à son sujet qu'il y avait profit et mensonge !
20 ans plus tard : c'est quelqu'un qui n'a absolument pas la grosse tête, qui reste discret dans son coin après avoir tout juste publié, un autre roman.
En revanche, "nos" évangiles : ces textes magnifiques issus de notre "tradition"... Ils mutilent un Jésus humain et très certainement PA, pour en faire un Dieu qui comme de bien entendu, aurait eu un coeur de vertu extraordinaire... Mais surtout aucune vie sexuelle, parce que Dieu n'a pas besoin de ça, tu comprends ?! Il y a eu là une opération chirurgicale au fil des siècles, quant à la vérité historique sur l'homme... Mais la fable est tellement rentable dans l'exercice, que tout ceux qui tentent d'en démontrer les abus, même s'ils ne finissent plus sur le bûcher : ils s'en prennent plein la gueule d'une manière ou d'une autre.
Comme quoi il y aurait un ignoble mensonge, dans notre idéologie de sélection, quant à la notion-même de ce que l'on considère comme étant : Dieu ou Vérité.
Message des hommes vrais au monde mutant : c'est un hymne à la Nature.
Le pape qui condamne les hérétiques au bûcher, ou qui ferme les yeux durant la Shoah, ou qui part en Afrique et diabolise le préservatif face au sida : c'est la même instance du crime contre l'humanité, au fil du temps.
Mais lui c'est un brouilleur de pistes, quant à la compréhension par les masses de la véritable spiritualité, alors... Amène !
On nous prend vraiment pour des cons, c'est hallucinant d'en remonter l'histoire et l'historique.
Pour ma part, le message de Marlo Morgan je l'ai reçu en plein dans l'être, il ne m'a plus quitté... Bon, c'est toute mon illumination qui s'exprime là... Comme de dire que je crois en l'être humain responsable de lui-même, comme depuis des millénaires... C'est-à-dire avant qu'on ne l'affuble, de cet horrible état d'esprit de servitude volontaire : très "mono" dans l'âme, ce qui n'est pas très nature...
Mais pour faire du chiffre, ou capitaliser et tenir l'ideologie d'exploitation en vigueur : c'est bien.
Bon, si vous avez d'autres avis quant à Marlo Morgan ou son oeuvre : je reste preneur !
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.