Cultiver son indépendance affective dans une relation fusionnelle
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Siestacorta
le lundi 31 mai 2010 à 11h36
Ah, ouais, ça fait trois jours que je cherche quoi dire, ben bien, la réponse de Françoise sur l'addictologie est très bien.
Donc : c'est quand on en bave (ou qu'on en fait baver) que la question d'indépendance se pose. Si la fusion fonctionne sans ça, sans heurt les fois où l'un de vous va boire un verre, ben très bien.
Pourtant très rétif à ce genre de rapports, j'en suis même venu à me dire qu'ils peuvent rendre des gens heureux sans être équitables : l'un qui appelle l'autre tout le temps, toujours dans le même sens, ça peut répondre aux besoins des deux...
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.... (invité)
le lundi 31 mai 2010 à 13h13
Bon, il y a aussi des gens qui sans être addicts, supportent très mal l'exposition à très peu d'alcool, ou ne savent pas s'arrêter. En amour, ça donnerait "je plonge à fond dedans quand il en survient, et ça passe ou ça casse", et ça risque assez souvent de casser. Ouille!
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Romy
le lundi 31 mai 2010 à 16h59
Oui! C'est une très bonne analogie, l'addiction à l'autre. Je souffle, car je ne suis pas addict! Ça aussi j'en suis certaine!
Vous faites mon bonheur ce matin.
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titane
le lundi 31 mai 2010 à 18h18
on voit bien qu'il y a des façons "névrotiques" d'aimer... ce qui n'a rien à voir avec l'amour lui même, mais avec nos contradictions et paradoxes non résolus...
l'addiction me semble être l'inverse de l'amour, ou une manière "perverte" d'aimer... qu'il faudrait donc résoudre en trouvant la "tension" en nous, la contradiction, le "unfinished business"...
Je crois surtout, pour l'avoir vécu, que la philo et parfois certaines composantes spirituelles peuvent nous aider à déconstruire nos réflexes douloureux pour s'en construire des plus "confortables"... plus harmonieux avec soi...
Sortir de l'addiction (le manque et la peur de manquer) pour se baigner dans le plaisir (l'abondance), même si finalement on vit exactement les mêmes instants, c'est quand même plus sympa, non ?
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ladymarlène (invité)
le samedi 30 octobre 2010 à 14h38
Je n'ajouterai rien sauf une chose : être admirative d'un type comme Besson me parait quand même assez malsain....au delà de tout clivage politique, cet individu est tout de même incroyablement répugnant.
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(compte clôturé)
le samedi 30 octobre 2010 à 15h09
Sortir de l'addiction...... Pour me baigner dans l'abondance...
Je ne suis pas de celle qui s'accroche a sa boué, lors d'une grosse tempête....
Je me noie, et heureusement que c'est un état qui ne dure pas dans le temps.
J'apprends à lacher prise, parce qu'il le faut bien, sinon j'en souffrirais trop.
Partager son ami avec d'autres femmes, c'est pas simple, je dois être légère et profiter des bons moments quand il est avec moi... et faire le vide dans ma tête lorsqu'il est ailleurs.
Il y a des jours, ou j'oublie de faire ce lâcher prise et les angoisses remontent à la surface.....
Sortir de l'addiction n'est pas une mince affaire.
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titane
le dimanche 31 octobre 2010 à 21h42
En effet... Nietzsche a d'aiileurs bien remarqué que quand nous sommes "fatigués", nos vieux démons reviennent nous hanter...
Tu as le droit de trébucher et même de tomber... pour te relever, c'est cela le vrai courage..; pas celle ou celui qui ne tombe pas.
A toi de sentir la différence entre ce que tu ressens debout malgré les difficultés et ce que tu ressens à genoux en te laissant aller dans tes doutes et tes craintes...
courage !
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(compte clôturé)
le lundi 01 novembre 2010 à 09h29
Tient Nietzsche !! je ne connaissais pas, par contre je connais la pyramide de maslow, pour savoir ceux que sont mes besoins.
Merci Titane...
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titane
le lundi 01 novembre 2010 à 15h48
tu n'as pas de "besoins"... que des envies plus ou moins assumées et plus ou moins projetées à l'extérieur... tes "besoins" sont des illusions et un risque de perte de liberté et donc de responsabilité
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(compte clôturé)
le mardi 02 novembre 2010 à 09h19
Etant trop cérébral, ce qui gène en sois, puisque je m'invente des scénarios pas possible....
Et c'est dans ces moments de grande réflexion, ou je me pose peut être pas les bonnes questions et je suis dans le doute sans fondement..
On pourrait lancer un fil " vous arrive t il souvent de penser, a ce que fais l'autre quand il est ailleurs ?