La question d'aborder
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kill-your-idols
le dimanche 21 janvier 2018 à 11h51
Merlyn
Je ne suis absolument pas d'accord avec toi.
C'est à Paris et non dans une ville de province où j'ai passé 4 ans (Lille pour ne pas la citer) que j'ai fais le plus de rencontres de gens d'horizons divers. Et ces gens se mélangent. Tu sembles avoir une vision de Paris très stéréotypée.
Après, je ne connais pas toutes les villes de province: il se peut qu'il y ait des villes comme Lille (comme tu dis), où la situation est encore pire que à Paris.
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Minora
le lundi 22 janvier 2018 à 23h05
Et moi c'est à Marseille que j'ai le plus été emmerdée! Pas à Paris. Accessoirement il est impossible de simplement dire il y a Paris (et ses bobos du XXe) les arabes du 9-3... la banlieue est multiple, comment peut-on faire un tout de Boulogne/Melun ou Saint Denis ? Paris intramuros est loin d'être uniforme également. Mais la mixité n'est as un problème. Je vis dans une commune de proche banlieue où les origines ethniques et sociales se mélangent. Certainement pas sans accroc mais sans gros pb majeur.
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kill-your-idols
le jeudi 25 janvier 2018 à 19h04
Marseille, je la trouve assez paradoxale. D'un côté, c'est une ville assez dangereuse, et à chaque fois que je dois y passer (si je peux, j'évite) je reste toujours très inquiet. De l'autre côté, c'est une des villes où j'ai noué des contacts avec le plus de facilité, même avec des parfaits inconnus.
Bien sûr que à Paris il y a davantage de communautés par rapport à celles que j'ai décrit, et que dans des nombreux cas, la cohabitation ne se passe pas trop mal. Mais ça reste que à Paris il y a une pratique de l'espace public uniquement comme un lieu de passage, et pas comme un lieu d'interaction entre les gens. À Paris, l'interaction se fait ailleurs: dans les fêtes à la maison, dans les bars, par le biais de son cercles d'amis...
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Alygator427
le jeudi 01 février 2018 à 12h35
Je ne vois pas vraiment de différence entre Paris et les autres grandes villes.
Ça reste des lieux de passage pas adaptés.
Des rues et des rues sans espace non commerciale (sauf les parc) ou se reposer.
D'autant quand il pleut et neige (je suis dans le nord est).
Pour en revenir sur une phrase marrante : profil femme sans photo qui reçois 40 messages par jour. Je connais pas. J'ai eue quelques messages de 't as un photo' et des demandes d'explications sur le polyamour auquel je répondais volontiers. Mais j'ai vite abandonné car pas de réponses à mes messages, ni de demande d'autres profils. J'expose juste mon expérience pas du tout représentative, je le sais.
Pour les interventions de rue, j'ai jamais rencontré une personne safe et bienveillante qui voulait me rencontrer. Seulement quelques relous, désolé. Mais j'ai pas non plus l’expérience de beaucoup de femmes, car je sort pas beaucoup, et je ne suis pas 'attractive', et ça me convient bien.
Ha oui aussi, ça a été évoqué donc je met la définition :
Importuner : déranger, fatiguer en intervenant mal à propos, ennuyer par une présence ou un comportement déplacé. (...) Importuner une femme. L'ennuyer en la poursuivant de ses assiduités.
(sources : www.cnrtl.fr/definition/importuner)
J'utilise donc mon droit de ne pas être importuné ni d'importuner.
Par ailleurs je ne comprends réellement pas celleux qui veulent être importuner et/ou importuner.
Message modifié par son auteur il y a 5 ans.
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bonheur
le jeudi 01 février 2018 à 15h12
Coucou Alygator ! contente de te lire.
Importuner : je tente une définition : Quand on m'aborde sans se présenter, sans s'excuser de m'aborder (donc chambouler mon acte actuel), sans m'exposer un motif de m'adresser la parole... sans me laisser le choix de réponse me convenant. Et puis, un beau regard, un beau sourire, c'est aussi un message de qualité que l'on reçoit à sa guise.
Après, je suis comme toi, je ne traine pas tellement dans les rues et j'aime la nature, donc je ne traine que si j'y suis obligée en ville, quelqu'en soit la taille.
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kill-your-idols
le vendredi 02 février 2018 à 21h20
Je crois qu'il y a aussi un côté culturel:
Je viens du Sud. Chez moi, la rue est un lieu de rencontre. On arrive à l'arrêt du bus, et on demande aux autres "vous attendez depuis longtemps?" On va faire ses courses à la boulangerie, et on discute de tout et de rien. On discute dans le train, on discute dans la rue, et plus ou moins tout le monde est habitué à être approché dans l'espace public par des parfaits inconnus.
Du coup, la limite pour moi ne se situe pas au fait de parler avec des inconnus, mais plutôt sur la manière: une personne qui m'approche de manière bienveillante ne me gêne pas du tout (même si je suis une personne plutôt introvertie), et ce qui me dérange c'est plutôt une approche malpolie.
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Minora
le samedi 03 février 2018 à 21h40
Je suis née et ai grandi à Paris (enfin, en proche banlieue mais je ne suis pas certaine que ça change quelque chose) et je parle avec tout le monde : à l'arrêt de bus, la boulangerie, au café, dans un ascenseur... mais discuter avec un inconnu n'à rien à voir avec le fait d'aborder/draguer quelqu'un.
Le pb est bien dans la façon de procéder. Ou plutôt non, le pb est dans l'intention en fait.
Contrairement à ce que beaucoup ici semblent croire, les sites de rencontres peuvent être une solution tout à fait viable. Je les ai beaucoup pratiqué, j'y ai rencontré des hommes tout à fait normaux et démarré quelques très belles histoires... dont celle que je vis actuellement (avec un polyamoureux :) )
Message modifié par son auteur il y a 5 ans.
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bonheur
le samedi 03 février 2018 à 22h13
Oh ! Surtout ne pas oublier l'hôtesse de caisse :-D . Enfin si elle vous accueille d'une façon conviviale et agréable.
Kill
Du coup, la limite pour moi ne se situe pas au fait de parler avec des inconnus, mais plutôt sur la manière: une personne qui m'approche de manière bienveillante ne me gêne pas du tout (même si je suis une personne plutôt introvertie), et ce qui me dérange c'est plutôt une approche malpolie.
J'adore les nouvelles personnes et l'inconnu est agréable. La bienveillance est primordiale
Minora
Le pb est bien dans la façon de procéder. Ou plutôt non, le pb est dans l'intention en fait.
Entièrement d'accord.
D'autre part, les sites de rencontres devraient servir à faire des rencontres (mais là, des sites comme ovs sont sympas également - j'ignore si ça existe encore). Ce qui me fait personnellement tiquer (mais là c'est moi et ma vision des choses), c'est cette liste de critères.
Pour moi, et là encore je dis bien pour moi, les personnes de notre quotidien permettent de savoir d'une façon juste ce que l'on ressent en présence. Si ça fait boumboum, je sais que la personne est particulière. Si ça fait boumboum à répétition, ben, wahoo ! Si en plus, il y a une réceptivité !!! Evidemment, pour ce faire, il faut aimer le contact humain et s'offrir l'occasion de vivre suivant cette volonté. Adapté sa vie à cela, c'est mon adaptabilité et ma volonté. Ca ne concerne que moi. Je ne choisi pas, suivant aucun critère, c'est mon système émotionnel qui s'en charge.
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Minora
le dimanche 04 février 2018 à 11h39
Je rencontrais en général assez rapidement les hommes avec qui j'échangeais, sinon ça ne sert pas à grand chose. Un site de rencontres sert à rencontrer non?
Après, pour les critères, j'en avais mis assez peu (même si, de fait j'en avais une tripotée à l'esprit, conscients ou non d'ailleurs) et le seul sur lequel je restais bloquée c'était une taille minimum. Et, évidemment, mon amoureux actuel ne correspond à à peu près aucun de ces critères (physiques) que je pouvais avoir, même pas la taille (et en plus il est poly :D )... mais c'est bien pourtant de lui que je suis tombée amoureuse ;)
Message modifié par son auteur il y a 5 ans.
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bonheur
le dimanche 04 février 2018 à 14h03
Les rencontres c'est chouette ! Heureuse pour toi Minora que les critères n'aient pas été décisifs, car oui, on tombe souvent amoureux de "l'improbable". Ca fait le charme de la relation !
Et oui, un site de rencontre sert à rencontrer. Après, c'est la forme qui m'indispose, et non le fond. Egalement, l'idée préconçue de l'aboutissement pré-suposé de chaque rencontre. Le mensonge qu'y règne aussi m'indispose. La gratification, la valorisation (de ce qui n'est pas), le fait que l'on se mette la pression et que donc, on déforme notre profil qui ne correspond plus à la réalité. Faire le tri du faux et du vrai, ce serait je pense une problématique pour moi. Aussi, cette confrontation du chiffre (devoir été lu par au moins ?? autres personnes ; devoir obtenir un retour faute d'être nul et dévalorisé...). Une pression qui n'existe pas dans la réalité, alors que l'on y fait, si on le souhaite, tellement de rencontres.
Comme l'indique Kill, notre environnement quotidien offre tellement d'opportunités (pas seulement amoureuses).