Participation aux discussions
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le vendredi 23 août 2013 à 12h20
Finalement, je serai peut-être absent.e autour du 13-14-15-16 sept. Mais pour le reste, ok
Le week-end c'est généralement plus simple pour les personnes qui travaillent, donc peut-être le 21 ou 22 ?
C'est ce qui ressort pour l'instant du tableau
Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle

Geraldin-e
le mercredi 21 août 2013 à 16h07
Oui MetaZet, c'est sûr qu'il existe des personnes beaucoup moins tactiles. Dont l'intérêt aussi de multiplier les possibilités de communication. Ca pourrait être pour elles le chant, le débat intellectuel, des activités en commun (travail manuel, sport, jeux d'adresses...) etc.
C'est assez récemment que je mesure mieux l'importance de développer d'autres modes de communications, ouverts et non restreints seulement à quelques personnes. Auparavant, pour moi, la plupart des autres m'étaient incompréhensibles, agressifs, intrusifs (mes côtés un peu autiste et élitiste).
Je ne suis pas forcément très doué verbalement, même si je me suis améliorée. Je préfère l'écrit, et surtout l'image. Et là, récemment (malgré tout, la danse m'avait toujours interpellé), avec notamment des débuts en naturisme, et les journées à la Grange, je vois que d'autres rapports au corps existent, que les communications non-verbales sont possibles, variées, enrichissantes, etc., et sont un des moyens incitant/aidant à avancer vers la non-violence et le respect mutuel.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle

Geraldin-e
le mardi 20 août 2013 à 18h55
Ok pardon. Disons qu'il y a différentes formes de sensualité, la caresse du soleil sur la peau nue par exemple ou ce que dit Deneb, les bons gâteaux, etc., et le côté plus sexuel quand deux personnes amoureuses se rapprochent (ça peut être aussi verbal bien sûr) dans un échange de plaisirs, et là la frontière entre sexualité et sensualité est des plus floues je trouve. Ici je définis sexualité comme plus large que "rapports sexuels".
Est-ce qu'alors, d'après ce que tu dis MetaZet de ton expérience de massage, la différence entre sexualité et sensualité viendrait surtout de ce qu'on pense/ressent dans la tête ?, plutôt que des types de gestes/contacts.
Ca rejoint l'interrogation sur les massages tantriques "intégraux"...
En fait, je crois qu'il faut accepter le flou et les variations infinies dans ce domaine non ?
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le mardi 20 août 2013 à 18h44
Pour l'instant, je n'ai rien de prévu en septembre. Donc dispo pour toutes les dates a priori.
Merci pour l'initiative calendrier
Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle

Geraldin-e
le mardi 20 août 2013 à 16h48
MetaZet
Je ne sais pas si ta remarque s'adresse entre autres à moi, quand j'ai écrit que : "je pense qu'il dépasse le cadre du polyamour au sens strict". Ce n'était pas une critique, bien au contraire. Ça rejoint d'ailleurs pleinement ma propre vision du polyamour. Mais d'autres visions ou façons de vivre le polyamour existent, et il me semblait important de souligner que ceux qui ne trouveraient aucun intérêt à ce genre d'événement voire éprouveraient de la répulsion à y participer ne sont pas nécessairement moins polyamoureux que les autres ; surtout que le terme "polysensuel" peut prêter à confusion. C'est une chose que de ne pas être fermé à de la sensualité avec plusieurs personnes. C'est autre chose — de très positif à mon sens, mais de pas obligatoire à la définition du polyamoureux ou du polysensuel — d'adopter une démarche consciente et volontaire d'ouverture à de la sensualité avec plusieurs personnes.Je n'ai pas l'impression d'avoir vu un tel discours normatif ici. Je pense que les gens expriment surtout leurs propres envies, désirs, ressentis, par rapport au toucher ou aux embrassades, sans chercher à dire que les autres devraient faire pareil.
Non, c'était pas tellement pour toi, vu que tu avais indiqué "au sens strict" et puis, comme tu dis, y a plein de visions/pratiques différentes du polyamour.
C'était ma vision, pour dire que ça avait parfaitement sa place ici.
Argh, t'es trop rapide ! lol, j'avais corrigé ensuite "surtout ici dans nos pays", pour dire qu'il s'agissait de nos cultures "occidentales majoritaires", et bien sûr pas des personnes de ce forum. désolé
Sinon, détail, je ne vois pas vraiment ce genre d'événement comme "polysensuel", plutôt comme d'autres formes de contacts, corporels au lieu de paroles ou d'intellect. Bon, comme d'hab tout dépend de ce qu'on entend par sensuel..., pour moi la sensualité se rapproche fort de la sexualité.
Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle

Geraldin-e
le mardi 20 août 2013 à 15h45
voici quelques liens sur la danse contact :
www.thedancingplague.com/danser-le-contact-partage...
bulletiendelaetitia.over-blog.fr/article-21919569....
contact-impro-lorraine.blogspot.fr/
Merci GreenPixie de lancer ce genre d'événements.
Pour moi ce genre de soirée "polycontacts" me paraît aller tout à fait dans le sens du polyamour. Car j'imagine qu'on peut arriver à se toucher simplement, sans arrière pensée et sans crainte, qu'il y ait ou pas des états d'amitié ou amoureux entre les personnes. Comme les massages, c'est une autre communication que le dialogue verbal ou la relation sexuelle.
C'est sortir des normes qui disent toujours, surtout ici dans nos pays, que pour se toucher, s'embrasser ailleurs qu'aux endroits restreints et "convenus", il "faut" être ami.es ou amant.es.
Les normes néfastes ne sont pas seulement dans la monogamie exclusive obligatoire, mais dans la stricte exclusivité corporelle réglementée.
Ca se rapproche du naturisme, où la simplicité et la fragilité ensemble peuvent permettre de nous éloigner des rapports de domination, d'exclusion (classes sociales, corps non conformes aux beautés magazines, handicapé.es, etc.), de genres, etc.
Ca peut donc a priori faire parti des multiples choses qui aiderait les humains à mieux se comprendre et à vivre sereinement ensemble.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Ces déclarations qui font peur...chez les poly aussi ?

Geraldin-e
le samedi 17 août 2013 à 18h36
-> Petites précisions pour peut-être aider à comprendre mon point de vue des 2 posts ci-dessus.
Dans mon optique, l'amour existe, est possible, ce n'est pas juste une illusion ou un truc lié à la reproduction de l'espèce, ou à des intérêts de possessivité, de plaisirs ou pour ne pas être seul.e.
Mettons qu'on ne sait pas bien ce qu'est l'amour, mais ça existe.
Par ailleurs, dans mon raisonnement sur le choix d'une relation, j'incluais le fait que l'amour est présent chez l'être humain (à des degrés plus ou moins enfouis, conscients, bien sûr) en permanence, je veux dire hors/avant toute relation, que ça pourrait être une sorte d'état, d'attitude ouverte, si on était libéré.e de pas mal de normes ?
Ce qui explique pourquoi je disais qu'il faudrait à un moment limiter le nb de relations effectives !
Ca ne veut pas dire que les attirances spontanées n'existent pas, au contraire, mais qu'elles peuvent jouer de multiples manières, et qu'elles ne sont pas forcément indispensables suivant le contexte.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Ces déclarations qui font peur...chez les poly aussi ?

Geraldin-e
le samedi 17 août 2013 à 17h47
Je continue ma réflexion. Peut-être bien que ça s'éloigne du sujet initial, mais pas tant que ça, ça le prolonge je pense. Sinon dites-moi, je créerai alors un autre fil.
Dans la plupart des cas, qu'est-ce qui fait qu'on va entamer (et donc faire une "déclaration"), ou pas, une relation (quel que soit le niveau ou le type) ?
1. Version reproductive : Le désir de reproduction fortement influencés par les hormones ?, ...ça marche surtout pour les hétéros, et seulement à certains moments
2. Version "thérapeutique" : Le fait que deux personnes ont des problèmes à résoudre, et que leur duo, si bien vécu, aidera cela ? (on peut se dire que c'est toujours forcément le cas entre deux humains, même si ce n'est pas la "raison" principale)
3. Version plaisir d'être ensemble : Une attirance spontanée, autre que les autres cas, portant sur un attrait physique, et/ou de caractère, et/ou de d'idées ? -
4. Version engagements communs : L'accord sur un projet commun : parentalité, collaborations diverses (artistique, humanitaire, politique, etc.), et surtout communauté alternative de vie, etc. -
(j'écarte les mariages arrangés/forcés, car là on n'est plus dans la liberté d'adultes un peu éclairés)
J'ai fait ces différents points pour tenter d'y voir plus clair, bien entendu tout ça est le plus souvent mélangé, suivant les personnes et les moments. Il n'y a pas de frontières étanches.
D'autre part, à chaque point, suivant ce qu'on pense/vit, peut correspondre une forme ou une autre d'amour, ou on peut dire aussi que l'amour serait présent partout avec des modalités différentes.
Je décortique un peu ça pour montrer que le fait d'entamer une relation est lié à plein de choses. Et que, surtout quand on est poly, on se rend compte qu'à un moment ou à un autre on va faire des choix vu qu'on ne pourra pas avoir des milliers de relations !
Donc, encore une fois, en partant du principe qu'on a une certaine maîtrise de sa vie, comment va-t-on faire ces choix ?
Si on écarte le délire du prince/princesse charmant.e avec un coup de foudre méga qui va durer toute la vie, va t-on privilégier des choix en fonction de nos envies du moment ? par périodes ? jeune : envie d'avoir des enfants, puis de se "soigner" à deux, puis de s'engager dans un projet politique. Ou alors on suit les possibilités qui s'offrent, en disant stop à partir d'un certain nombre qui deviendrait ingérable pour soi ?
Pour moi, actuellement, il me semble que l'idéal serait d'avoir une forme de "stabilité" et d'engagement dans une communauté, une vie de groupe (donc plutôt point 4, qui n'empêche pas les autres points), et, parallèlement, d'autres relations diverses, suivies ou non, ressortant plutôt du point 3, qui seraient donc plus épisodiques.
Evidemment, tout ça ne peut pas se planifier, il y a toujours des imprévus, je voulais parler de l'esprit sous-jacent.
Ce serait une manière de concilier engagement et ouverture. Plaisirs simples et spontanés et divers modes de constructions dans le temps.
Et de moins être inféodé à des pulsions (surtout si elles sont liés à des "problèmes" persos on pris en main, des stéréotypes sociaux), des séductions superficielles, de sortir du schéma de la recherche/attente du "grand amour" (que ce soit en mode mono ou poly) qu'on nous vend dans les magazines.
Donc, pour revenir au fil, ça implique qu'il vaut mieux à mon avis bien savoir ce qu'on souhaite, où on en est dans sa tête, ce pour pouvoir le dire à la personne en face, au début d'une relation, ou d'une potentialité de relation.
Vous allez me dire peut-être que ça risquerait de tuer la liberté/spontanéité/liberté ?, mais je ne crois pas. Si on reste ouvert, ça change juste le fait qu'on est plus conscient de la question, ça ne veut pas dire que je me cadrerai trop, car la seule vrai limite serait celle du nombre et du temps dispo.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le samedi 17 août 2013 à 16h04
Oui, bonne idée qu'un moment de discussions sur Grenoble. Ca m'intéresse aussi. En septembre, je n'ai encore rien de bien défini, donc le 15 ça me va pour l'instant.
D'accord avec EmmaG, d'abord de se cotoyer, pour voir si émerge l'envie d'autres événements, avec peut-être des thématiques en plus du moment présentations/discussions tout azimut ?
...à suivre
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Week-end à la grange

Geraldin-e
le jeudi 15 août 2013 à 22h41
Je plussoie Deneb complètement.:-D (+) (+) (+)
Deneb
? Et pourtant l’humanité ne serait point si l’homme n’avait vécu en groupe, individuellement et sans organisation en clan il n’aurait pas survécu.
(....) etc (...)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Ces déclarations qui font peur...chez les poly aussi ?

Geraldin-e
le jeudi 15 août 2013 à 19h03
Merci Lulutine, MetaZet et les autres pour ce sujet intéressant qui m'interpelle.
Je n'entrerai pas dans les nuances et subtilités comme vous (pas le temps !), mais ce que vous dites rejoint souvent ce que je ressens et ai pu vivre
Et notamment le fait qu'on n'a pas l'habitude de communiquer clairement là-dessus, car généralement on s'en remet aux modèles dominants intériorisés, à de l'implicite trop risqué car porteur de multiples interprétations et ne pouvant prendre en compte les différences individuelles.
Ce fil rejoint d'autres discussions sur les frontières entre amitié/amour, sur la question de l'engagement aussi.
Je disais par exemple ailleurs que je regrettais un peu (peur justement, timidité, circonstances) de n'avoir pas abordé ces questions avec un certain nombre de personnes qui m'attiraient quelque part (d'abord et surtout par une communion d'idées généralement, car s'il s'agit d'une simple attirance physique, j'oublie plus facilement, c'est beaucoup moins important), avec qui j'avais une relation amicale épisodique, et envers lesquelles j'aurais aimé tenter déjà une forme d'amitié plus intime (déjà dans les conversations). En précisant que je ne ressentais pas un amour fort et évident, plutôt une complicité spontanée, pouvant éventuellement allez plus loin, mais sans que ce soit impérieux ni automatique.
Logiquement, dans le polyamour, tout ça devrait poser moins de problème vu qu'on essaie de ne plus mettre les types de relations dans des cases étanches et d'être non-exclusifs, mais, comme vous le dites, c'est souvent compliqué malgré tout.
Je pense aussi qu'on se restreint trop en restant dans certains codes, exemple : ami de base/ami intime sans sexe/amour avec toutes les dimensions. Du coup on se prive d'échanges très riches, et par exemple de moyens d'arriver à mieux se libérer des automatismes : amour=monogamie=enfants+voiture+couple, ou attirance sensuelle forte=sexualité.
En même temps, on ne pourra entrer en relation, même avec des relations la plupart légères (en intensité et en temps d'engagement), avec tous ceux/celles avec qui ce serait possible ! (il y aurait trop) Mais alors comment "choisir" de se préoccuper de celle-ci et pas de telle autre ?, de répondre à telle ou telle déclaration ou pas ?
Selon la disponibilité, la distance kilométrique, le besoin du moment, le degré ou la puissance d'attirance, quand il y a réciprocité plus égalitaire ??!
Solutions ? ne pas se casser la tête et être ouverte à ce qui se passe, en suivant son désir ? ou plutôt choisir de tenter d'ouvrir certaines relations, et pas d'autres du coup, en fonction de ce qui nous paraît le plus gérable par rapport à nos projets de vie ?
Tout ça entre en résonance avec deux autres façons de vivre/penser chez moi, a priori contradictoires :
1. Idéalement, dans une relation suivie dans le cadre d'un projet de vie, communautaire mettons, je préférais que chaque relation soit vécue dans un maximum de dimensions (collaborations, amitié, amour, sexualité, tendresse, discussions intimes etc.). Ce qui voudrait dire que dans ce cas je préfèrerais m'engager avec des personnes qui recherchent à peu près la même chose (ce qui ne veut pas dire qu'on y arrive forcément, mais que c'est une sorte d'objectif).
En précisant que ces dimensions pourraient être vécues de manières diverses selon les personnes.
2. J'ai aussi la capacité, dans certaines conditions, à nouveau révélée par ces journées à La Grange, d'être "pan-amoureux.se". Je veux dire, qu'en plus de ressentir à la Grange une espèce d'ambiance super "d'amour collectif" :-D , de respect mutuel et d'empathie entre la plupart des gens, j'ai retrouvé cette sensation de pouvoir potentiellement entrer en relation (sous différents modes, différentes intensités) avec la plupart des personnes que j'ai côtoyées d'un peu plus près, ou qui m'attirent spontanément.
Je sais pas si je suis un cas social, ou juste un peu plus sensible à ça que la moyenne ?, mais pour moi, dès qu'il y a un gros minimum d'idées communes, de respect mutuel, de spontanéité et de liberté, je ressens qu'une relation pourrait démarrer. Quand je dis relation, ici ça peut être non global, non suivi, sans engagement, seulement sur une ou plusieurs des dimensions citées plus haut.
Je précise aussi que, généralement, ce genre de sentiment "pan-amoureux.se" ne ressort pas d'abord du désir sexuel (donc j'écarte a priori l'hypothèse bio du mâle obsédé par le placement de ses gamètes chez les femelles, d'autant que chez moi ce sentiment peut s'adresser tout autant aux mâles :-) ).
Je mettrais ça plutôt sur le compte d'une communion d'idées, de connexion d'âmes, et donc si j'osais, de connexion spirituelle.
J'imagine qu'on pourrait expliquer ça de manière moins éthérée et moins "valorisante", en disant que tout simplement j'ai un côté frustré, en besoin d'affections/relations, qui cherche à sur-compenser en étant prêt à se rapprocher de plein de personnes, ...mais je n'y crois pas trop, ça me paraît insuffisant comme "explication", surtout à présent, car j'ai observé ça à différents moments et contextes, et ce sans me sentir dans un état de frustrations, de manques. Vous me direz, ça pourrait venir de l'inconscient ?! :-/
Ces deux points m'ont en tout cas permis sans trop de problème d'établir des relations dans une communauté par le passé avec plusieurs personnes que je ne connaissais pas auparavant, et avec lesquelles je n'avais pas forcément d'attirance physique/caractère spontanée.
En gros, le point 2. avait permis la construction (plus ou moins rapide) du point 1.
Bon, peut-être que je m'éloigne un peu du sujet initial avec mes trucs persos ?
Actuellement, j'ai envie de mieux assumer ces deux points/pôles, mais c'est encore difficile/compliqué d'articuler tout ça !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Week-end à la grange

Geraldin-e
le jeudi 15 août 2013 à 16h20
Dis autrement, on pourrait voir le groupe conscient, la communauté avec un projet de vie, comme une sorte de puissant accélérateur de particules élémentaires, dont le but est la génération d'amour, de révoltes, d'engagements, qui a d'autant plus d'effets si les particules ont envie librement d'aller dans le même sens et développent leur inviduation.
Ce qui rejoint ce que dit très bien Mimoma ci-dessus.
Cette liberté évoquée par Mimoma n'empêche pas non plus, dans mon expérience, d'avoir un effet moutonnier à l'intérieur du groupe, mais là il est surtout dû au manque de maturité, autonomie, maîtrise, etc. des personnes impliquées. Avec une certaine organisation, et avec le respect/écoute mutuel, plus donc cette maturité, ce n'est pas du tout irrémédiable. On peut donc arriver à se dégager de l'effet moutonnier tout autant par rapport aux modèles de cette "société" qu'à l'intérieur d'un groupe de vie donné.
Discussion : Week-end à la grange

Geraldin-e
le jeudi 15 août 2013 à 11h56
Bah, disons qu'il me semble que le groupe, dans mon cas et celui des autres, n'a pas en soi augmenté la médiocrité individuelle, ce qui n'empêche pas qu'il a pu la révéler, la mettre crûment en lumière. Mais le groupe n'a pas forcément non plus amélioré vraiment les choses au niveau individuel, là ça dépend des gens en fait, du contexte, de comment fonctionne le groupe en question.
Dans mon cas, au final, après des années, je constate que ça a permis la compréhension de plein de choses que je n'aurai jamais atteintes seul, ou alors avec encore plus de temps et de difficultés.
(pas sûre d'avoir bien compris ton post Eric en fait..., trop de subtilités humoristiques pour moi :-) )
Eric_50
Il-elle est trop fort-e ce Geraldin-e
Il manque un peu de médiocrité
C'est surement qu'il n'a pas vécu assez longtemps en groupe. :-)
Discussion : Week-end à la grange

Geraldin-e
le jeudi 15 août 2013 à 11h16
(+)
bouquetfleuri
En même temps, il n'y a pas besoin d'être dans un groupe pour être médiocre.
Len, pour quelqu'un qui ne se mêle à aucun groupe, je trouve que tu viens souvent t'immiscer dans le groupe des contributeurs, ainsi que dans le grand groupe des méprisants.
J'ajouterai que l'être humain a autant "besoin" (si on recherche une évolution positive) d'être seul qu'en groupe. L'un ne va pas sans l'autre.
Discussion : Week-end à la grange

Geraldin-e
le mardi 13 août 2013 à 16h10
BouquetFleuri
Cela dit il me semble qu'il y a un pré-requis pour le valider, c'est accepter le fonctionnement naturel d'un groupe qui réunit des membres qui ne se sont pas dégagés des rapports de force, le fonctionnement habituel de la société.
Quid d'un groupe dont chaque membre, s'éloigne peu ou prou de ce fonctionnement, par objectif ou par nécessité ?
Tout à fait, sauf qu'il est, selon mon expérience, très difficile de se dégager de ce système de rapport de force de manière effective (et non seulement intellectuelle). Et le paradoxe, c'est que c'est la vie effective en groupe qui incite/invite à s'en dégager pour de bon !
@EauRage, Merci. Tu fais parti des personnes avec qui j'aurais aimé discuter. Mais ton énergie et ta joie rayonnantes étaient déjà très parlantes !
@ Dominik, merci beaucoup. Et bon vent pour ta nouvelle vie qui commence. :-)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Week-end à la grange

Geraldin-e
le mardi 13 août 2013 à 15h35
Je plussoie Metazet, et vous autres (gcd68, Bodhicitta8, Dominik)
Ce fut énorme ! une overdose d'amour ! <3
Merci Coquelicot et Eric, et les autres, pour l'orga et l'accueil, l'impulsion, etc.
Au vu des échanges sur le forum, et du café + pique nique à Lyon dont j'étais, je me doutais bien que ça allait être incroyable, étant donné la richesse, l'ouverture, la diversité des personnes.
C'est pour ça que j'ai voulu venir le plus tôt possible, et j'ai bien fait car ça a été encore plus "grandiose" que ce que j'imaginais. Même en arrivant le mardi, je n'ai pas pu mener toutes les discussions que j'aurais souhaitées ni parler avec tout un chacune !
Mais au moins, je connais à présent la véritable origine du pseudo de MetaZet ! lol :-)
En même temps, le cerveau et le corps ont leurs limites, et la saturation aurait pu guetter sur la durée, surtout pour moi qui n'ai pas l'habitude d'autant de communications à la fois ! Il faudrait/faudra alors plusieurs événements de ce type ? :-), ou alors sur un mois, avec de bonnes pauses détente !, ou alors toute une vie tant qu'à faire ?!
Ces journées/rencontres ont fait ressortir chez moi diverses émotions plus ou moins enfouies, sur mon passé, présent, et diverses perceptions/idées sur la vie, les relations et l'utopie d'un monde amoureux.
D'autre part, ces journées ont remis en lumière de manière plus précise (pour moi) certains "problèmes" perso ainsi que dans ma relation avec Deneb. C'est difficile, mais j'espère salutaire. Nous avons les ressources pour avancer/évoluer ensemble, ainsi que la volonté, donc on va y arriver, d'autant que nous avons tout vos exemples et réflexions.
En plus, ce qui est extraordinaire, c'est que les portes qui se sont ouvertes pour moi parmi vous ces jours ci devraient contribuer à transformer positivement ces "problèmes" (je met des guillemets, car les "problèmes" ne sont pas destinés à être effacés, ils font partie de nous, il faudrait plutôt les "utiliser"/transformer pour en faire de l'énergie utile, les maîtriser par des transformations positives).
Parmi ces portes, citons : la simplicité et la générosité, l'ouverture et l'empathie, les massages, la CNV, la performance dégenrée (une première pour moi)...
Donc merci tout particulièrement à Coquelicot et Eric, Sauge21, Lysliane34, Douxlutin.., ainsi qu'à plein d'autres pour leur présence, leur ouverture rare en ce monde. Et bien entendu, merci à Deneb.
J'arrête avant de verser à nouveau quelques larmes,
Vivement d'autres événements similaires ! <3 :-D
@gcd68, je vois un peu ce que tu veux dire il me semble : un genre de spectacle total faisant percevoir à tout public toute la richesse du polyamour par la diversité des approches artistiques. Difficile quand même... Ca pourrait déjà se tenter l'année prochaine à la Grange (le cabaret du samedi fut déjà fantastique, donc...). Ou aussi dans un éventuel festival, polyamoureux ou polyfriendly ? Je propose que tu/on lances un fil là dessus ?
@Jaguar, merci pour ce partage. Je reconnais là pas mal de mes expériences vécues dans une communauté. C'est un résumé éclairant
@Bouquetfleuri, bien reçu le trombinoscope, merci.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : [Film] Lutine, d'Isabelle Broué, 2016

Geraldin-e
le mardi 13 août 2013 à 12h53
En tant qu'artiste et poly, je suis heureuse de voir ce projet démarrer. Bravo !
Discussion : Amour, amour...

Geraldin-e
le samedi 03 août 2013 à 15h30
D'accord avec vous, sur le fait qu'on peut arriver à dépasser (au moins en partie je veux dire), maîtriser, nos attirances de base (que leur origine soit biologique, culturelle ou de problématiques persos).
Popov
A l'inverse, je me dis que si l'on avance dans le bon sens dans le polyamour, les frontières entre désir et non-désir doivent se modifier, s'estomper pour arriver à quelque chose de plus universel et inconditionnel. Au final, je pense que l'on doit arriver au même endroit par des chemins différents.
Par exemple, le désir mutuel peut être aidé/attisé par un projet de vie commun, qui ne suppose pas au départ d'attirances physiques ou de personnalités.
Le Tantra, je ne connais pas non plus. Sans doute qu'on y trouve des pistes intéressantes, comme les idées de pratiques "sexuelles" (?) diverses de Gdc68.
Des discussions en perspectives pour La Grange ! :-)
Discussion : Mais de quelle couleur est ce sentiment ?

Geraldin-e
le vendredi 02 août 2013 à 15h41
LuLutine
Geraldin-e
Est-ce qu'on ne donnerait pas trop d'importance au fait de vivre un amour fort et évident ?C'est sans doute vrai de la plupart des gens. Mais j'espère que tu ne m'inclus pas dans ce "on" : ce n'est pas mon cas.
Cependant, je tiens compte du fait qu'en effet, "on" considère généralement que l'amour doit être ce truc super fort, qui implique relation physique et trouble émotionnel.
Oui c'est vrai pardon, je parlais peut-être plus de moi..., en tout cas par le passé. Et aussi du fait que souvent, on (je, la plupart des gens) a beau être convaincu.e de certaines idées, ça reste difficile dans une situation réelle de se détacher des schémas en vigueur, et surtout si on ne sait pas "où en sont" les autres.
Lulutine
Du coup, si par exemple je lui disais "Je t'aime", il faudrait que je fasse toute une explication de texte pour éviter qu'il entende une ou plusieurs choses parmi la liste suivante :
"J'éprouve une fascination amoureuse et/ou un désir physique pour toi, tu m'obsèdes jour et nuit, je peux difficilement me passer de ta présence, installons-nous ensemble, faisons des enfants, <et j'en oublie sûrement>" !
"...et achetons-nous à crédit un break familial !?"
Oui c'est ça la complication. Peut-être faire les choses dans l'autre sens alors ? L'explication de texte d'abord.
Discussion : Mais de quelle couleur est ce sentiment ?

Geraldin-e
le jeudi 01 août 2013 à 15h14
@ LuLutine, ta situation me rappelle assez des moments similaires pour moi.
C'est à dire des personnes qu'on voit peu souvent, pas de fascination amoureuse, pas spécialement de désir physique, et pourtant l'envie de plus, de conversations profondes/intimes.
Plusieurs fois j'ai pu être "attiré" (dans le sens d'avoir envie d'être avec elles, de partager des choses) clairement par des personnes, sans sentiment d'amour évident, sans "coup de foudre".
Est-ce qu'on ne donnerait pas trop d'importance au fait de vivre un amour fort et évident ?
Ca rejoint les discussions sur les frontières, ou pas, entre amour et amitié non ?
Peut-être alors que ce type de sentiment dont tu/on parle serait la forme "banale" de l'amour ?, sa forme plus apaisée, dans le sens de non passionnelle ?
Dans mon cas, il y a/avait bien une attirance pour les idées des personnes, leur personnalité, l'envie d'être plus proches, quelque chose de plus qu'une amitié simple ou une connaissance. Disons de l'amitié, ou un début d'amitié, pouvant assez vite se transformer en amour (avec ou sans sexualité) si les circonstances...?
Malheureusement, je n'en ai pas parlé avec ces personnes. Trop de timidité, et puis peut-être pas d'occasions qui se présentent quand on les voit peu souvent. Alors je ne sais pas si c'est/était partagé.
Sans doute qu'on n'ose pas se dévoiler trop dans ces cas là (surtout lui dans ton cas apparemment), car on n'est plus dans les schémas habituels (soit relation amoureuse, soit ami.e) ? Et puis on a peur de l'engagement pouvant suivre, de ne pas assumer une relation différente, poly, épisodique ?
L'idéal serait d'en parler avec l'intéressé. Mais s'il ne veut pas, c'est peut-être qu'il a peur, qu'il veut que ça reste en l'état ? Et donc s'abstenir.
En même temps, aborder le sujet frontalement pourrait permettre de libérer positivement des choses, au risque qu'il prenne peur et fuit.
Bref, il y a le pour et le contre... :-/
Perso en tout cas, je regrette un peu de n'avoir pas abordé le sujet avec certain.e.s, j'ai l'impression d'être passée à côté de certaines choses belles et intéressantes. Donc actuellement, j'aurais plutôt tendance à essayer de mettre les pieds dans le plat si le "terrain" semble un peu favorable !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.