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Discussion : La frustration sexuelle masculine

Geraldin-e
le mardi 03 septembre 2013 à 15h08
@Tsampa, y avait bien sûr une grosse part d'humour dans mon propos.
Mais plus sérieusement, je pense quand même que si on était beaucoup moins coincé.es sur les histoires de genres sociaux H/F, il existerait sans doute davantage de "porosité" dans les orientations, et donc davantage de bi ou pansexuel.les.
Et sinon, pour les divers problèmes de frustrations sexuelles des unes et des autres, c'est complexe, plein de facteurs entrent en jeux. Se décoincer des catégories, s'émanciper des genres construits socialement, sortir du patriarcat, s'éclater aussi autrement que par la sexualité (sensualité, danse, collaborations, etc.), + les questions de concurrence/compétition, les critères de beauté, le questionnement sur l'amour non-exclusif, sur l'amour lui-même, les restes de jugement négatif sur le sexe, etc.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : La frustration sexuelle masculine

Geraldin-e
le mardi 03 septembre 2013 à 11h16
@Eric_50, d'autres "solutions" sont envisageables, que les jeunes garçons fassent l'amour avec d'autres garçons de leur âge par exemple ! lol :-D
Comme ça, leurs "besoins" sexuels exacerbés, réels, supposés ou construits, trouveraient à se satisfaire sans limites :-)
En plus, la peau des jeunes hommes n'est pas encore ridée ! :-)
Bon ok, tout le monde n'est pas homo ou bi ou pan, ...mais ça se soigne :-)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le lundi 02 septembre 2013 à 20h22
Oui un jeu de rôle ça me tenterait davantage qu'un film.
L'occasion de tester par le jeu diverses situations.
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le dimanche 01 septembre 2013 à 20h22
Yes Marco, je serai heureuxse de te revoir.
Oui c'est vrai que "Marie-Jo et.." se termine tristement si je me souviens bien... :-/ Priscilla donne plus la pêche !
Pardon, je dois être trop vieille, mais c'est quoi un "mini-RPG poly" ? Le RPG c'est un lance roquette militaire non ? :-)
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le dimanche 01 septembre 2013 à 16h56
Ok pour moi le 21. -> C'est EmmaG qui pourra changer la date.
Oui fin de pm à discuter en mode café, après un tour de table présentations ?
Puis repas partagé tiré du sac ?
Pour le film, personnellement je ne suis pas hyper fan, mais si ça plait aux autres, ça me va aussi, pourquoi pas. (il n'y a que "les amours imaginaires" que je n'ai pas vu sur ces 3 là)
Et "Marie-Jo et ses deux amours" ? (j'adore les films de Guédiguian)
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le samedi 31 août 2013 à 20h07
EmmaG
(je pensais également mettre l'info de la date, quand elle sera fixée, sur grenoble.indymedia.org
Oui, c'est bien de faire circuler l'info aussi ailleurs, de toucher d'autres publics.
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Geraldin-e
le samedi 31 août 2013 à 11h10
Là, je suis plus d'accord avec MetaZet qu'avec Marco.
N'empêche que Marco a raison de souligner qu'il faut composer avec l'existant. Même si comme moi on souhaite la disparition des genres construits socialement un jour, on en est très loin, et il faut faire gaffe en effet aux conditions particulières des relations entre la plupart des femmes et hommes (surtout celleux qui n'ont pas du tout réfléchi/expérimenté là-dessus). Ce qui par exemple, comma ça été bien dit ailleurs, laisse une pertinence et un champ immense aux féminismes, pour les siècles à venir apparemment... :-/
Et bien entendu, vouloir détruire les genres construits ne signifient pas nier les différences biologiques, qu'elles soient d'un niveau individuel ou liées au sexe bio qu'on porte. Après, on ne sait pas bien quelles répercutions ces différences bio ont réellement sur les personnes, peu importe, ce qui compte c'est de viser l'égalité, et la démolition des genres sociaux pour laisser le champ libre aux l'individu.es réels.
MetaZet, la Suède pratique un peu (dans certaines écoles maternelles, plus d'autres mesures) l'éducation non genrée, en se rendant compte qu'il faut qu'ils déconstruisent d'abord les genres dans la tête des enseignant.es.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Puis-je choisir les partenaires de ma partenaire ?

Geraldin-e
le vendredi 30 août 2013 à 22h39
Oui, il faut effectivement, de manière générale, des règles choisies de manière égalitaire.
Mais là, pour la question du choix concernant un.e autre partenaire, je trouve ça un peu "choquant", sauf cas particuliers pour un projet de vie précis (communauté, coparentalité) impliquant certains types de personnes et pas d'autres.
Maintenant, si les deux du couple initial sont ok pour cette règle, libre à eux bien sûr.
N'empêche que ça peut vite devenir assez ingérable. Exemple : A a une relation avec B et C. A envisage une relation avec Z. Si B et C veulent agréer ça risque de bloquer toute nouvelle relation pour A...?
Discussion : Puis-je choisir les partenaires de ma partenaire ?

Geraldin-e
le vendredi 30 août 2013 à 20h26
Assez d'accord avec Vaniel.
D'autant que logiquement, il y a quand même assez peu de chance que notre partenaire amoureux.se (qui est forcément intelligent.e et rempli.e de qualités !), ait une relation par ailleurs avec quelqu'un.e qui nous soit insupportable ! Je sais ça arrive, j'essaie de positiver.. :-)
Faire des remarques, dire nos éventuelles craintes/incompréhensions, ok (sauf si l'autre n'en veut pas), mais mieux vaut éviter règles et veto concernant les autres relations de nos amoureux.ses. C'est ça pousser au bout le respect de la liberté individuelle non ?
Les règles, mouvantes, c'est plutôt concernant la relation qu'on a avec notre amoureux.se que ça se passe.
Après il peut y avoir des cas particuliers.
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Geraldin-e
le vendredi 30 août 2013 à 15h30
Je plussoie LuLutine et MetaZet (+)
LuLutine
Mais si on construisait juste des relations entre "individus", plutôt qu'entre "hommes" et "femmes"
Ce ne sont pas tellement d'abord les féminismes qui pourraient dénoncer la norme monogame je pense, mais plutôt toutes les personnes et groupes soucieux d'autonomie et de liberté individuelle.
La monogamie n'est pas forcément en soi anti-féministe (surtout s'il s'agit de monogamie homo !), tout dépend, mais la norme monogame oui (les "femmes" étant une des "sortes" de personnes concernées), elle est même anti libre choix individuel.
Discussion : Aimer & communiquer autrement

Geraldin-e
le jeudi 29 août 2013 à 23h53
MetaZet
Comme si l'amour était exclusif par essence.
Oui hélas, c'est bien ce que certain.es pensent. Pourtant, il y a sur ce forum et dans le monde plein de preuves contraires, en pensées, actes, désirs, mais illes ne l'admettent pas pour autant.
On a l'impression que dans ce domaine, encore plus que dans d'autres, rien ne remplace le fait de vivre les choses personnellement pour le comprendre.
Les tabous et les normes sont si forts que celà ?
Je ne crois pas que certaines personnes aient une structure psychologique définitivement inapte à comprendre (perso, j'aurais même tendance à dire "vivre") la possibilité d'aimer au pluriel.
Oups, on s'éloigne du sujet là...
-> Retour sujet : l'invention/adaptation d'un nouveau vocabulaire, ou déjà une autre façon de l'utiliser, est important.
Souvent, on est embarrassée, ne sachant quel mot employer.
Ca peut être la même chose pour saluer : bises, accolade, serrage de main, etc. ?
Discussion : Nos plus beaux témoignages d’Amours de poly-heureux ☺
Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

Geraldin-e
le mercredi 28 août 2013 à 18h06
Lulutine
Lundi elle nous a sorti des phrases du genre : "Oui, je suis égoïste, oui je suis puérile, je suis comme ça et c'est tout !"
Ca me semble (malheureusement) très clair comme discours...
Là, c'est vrai que les choses semblent impossibles à arranger dans une échéance courte. Peut-être qu'elle a dit ça aussi sous le coup de l'émotion, pour couper court aux questions dérangeantes. Mais comme son comportement ne semble pas changer, il y a bien un problème de fond persistant.
"Prendre de la distance" ça voudrait dire alors de la distance affective, la voir moins souvent, en lui expliquant pourquoi. C'est donc aussi à B de savoir ce qu'il souhaite vraiment, pas facile. Peut-être que B comprenne que ce n'est pas lui qui pourra vraiment l'aider (en tout cas pas tellement par une présence affective, d'écoute) ?, mais d'abord elle-même (à supposer qu'elle ait vraiment envie d'évoluer à un moment donné), avec ...je sais pas, la réflexion, l'apprentissage à être seule, à faire des activités qui l'épanouissent ?
Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

Geraldin-e
le mercredi 28 août 2013 à 16h31
Bien vu de retourner la question ! (+)
LuLutine
Je l'ai déjà dit je crois, mais ce sont les "mono" qui considèrent les gens comme interchangeables !
Et hop, je rencontre Paul ? Je quitte Pierre, Paul le remplacera bien, je n'ai que faire de leurs spécificités individuelles !
Désolée mais à mon sens et dans mon ressenti, l'exclusivité systématique c'est d'une violence inouïe.
Sinon, pour votre histoire, je ne sais pas bien quoi dire de plus que les autres... Bon courage
Pour A, il semblerait qu'elle ait besoin d'un "travail" de long terme. Peut-être que si B prenait un peu de distance vis à vis de A, ça aiderait A à prendre conscience d'elle-même, de ce qu'elle génère autour ?
Discussion : Week-end à la grange

Geraldin-e
le mardi 27 août 2013 à 11h41
Ok, contente de voir que vous ayez au final une sorte d'"équilibre financier".
Pour les photos, elles ne vaudront ce prix là seulement après avoir été marquée d'un autographe authentificatoire apposé par le dit sujet :-D, en l’occurrence une empreinte de rouge à lèvre certifiée , donc merci de me les envoyer pour ce faire ! :-D et après, ...je vous les renverrai ...moyennant une commission de 50% payable d'avance lol
Eric_50
Pour Geraldin-e, il y a 3 photos historiques du tonnerre dont l'une présente la star dans une position inédite dans sa loge, une pose qui n'a été vue que par la photographe à l'origine de la photo, mise aux enchères privées réservée aux personnes présentes le week-end (j'ai les noms), au prix de base de 654€32. Quant aux 2 autres, le prix de base est fixé à 432€10, livraison sous 10 jours après vérification de l'authenticité. :-)
Discussion : Week-end à la grange

Geraldin-e
le lundi 26 août 2013 à 22h29
L'heureuse initiative de gcd68 (+) me rappelle que j'aimerais bien avoir des photos de mon numéro lors du cabaret du samedi soir.
Merci d'avance à celleux qui en ont dans les tréfonds de leur carte mémoire.
Contactez-moi par mp si vous avez besoin de mon email.
Discussion : Forever loves

Geraldin-e
le vendredi 23 août 2013 à 21h19
D'accord avec Vaniel ci-dessus. (+)
J'ai tendance à souhaiter plutôt des relations (quel que soit leur type) durables.
Sans doute qu'on peut y déceler l'effet d'une norme culturelle, et aussi le désir de sécurité.
Mais il n'y a pas que ça, il peut y avoir le souhait de continuer une relation qui se passe bien et apporte plein de chose, on peut aussi considérer qu'il faut souvent beaucoup de temps pour se connaître, se comprendre, s'apprécier, et que si on recherche ça (approfondir, découvrir plein de facettes) il vaut donc mieux que nos relations durent.
Après, on est dans les questions insolubles concernant le mystère insondable et les différents sens/niveaux de ce qu'est l'amour, l'attachement...
D'un côté il faut en effet viser une sorte de détachement permettant des ruptures/éloignements/changements sans trop de douleurs.
De l'autre, on observe que l'attachement et l'amour, quand ils ont été forts/réels, ont tendance à durer chez la plupart (?) des gens quoiqu'il arrive. On a donc l'impression que ça fait vraiment partie de la vie (et pas seulement à cause de nos hormones), que ce n'est pas qu'une norme. Et donc, qu'il est vain de le refuser, de le refouler, mais qu'il faudrait plutôt chercher quoi en faire.
Mais c'est vrai que quand la relation est morte, ou destructrice, mieux vaut arriver à prendre de la distance, ce qui n'est pas forcément facile. Je ne crois pas que ce soit vraiment lié au fait de se vivre mono ou poly, mais le polyamour, par des relations généralement plus conscientes, multiples et plus communicantes, aide bien quand même.
Pour moi, l'amour/amitié ne cessent pas vraiment, même longtemps après, même après une séparation, même en cas de gros désaccords. Pour que ça cesse, il faut vraiment des actes très déplaisants, répétés, de gros problèmes insolubles.
N'empêche que parfois, il faut arrêter même si l'amour/amitié est encore là, ce pour des raisons pratiques, d'engagements, de pensées trop divergentes. Et là c'est dur dans tous les cas.
Mais j'imagine que tout le monde ne vit pas ces choses là de cette façon.
Je vis ça comme le fait qu'une fois que de multiples portes sont ouvertes, elles ne se referment pas vraiment. On emprunte ces portes plus ou moins souvent, en entrant l'une chez l'autre plus ou moins loin, de différentes manières, nue ou en armure. Mais les portes sont comme gravées.
J'ai toujours tendance à voir une rupture nette et définitive comme une sorte d'échec (par rapport à une sorte d'idéal de communion/entente globale, multiple, sociale...). Ce qui n'est pas tout à fait la même chose qu'un changement dans le "mode" de relation, amitié qui devient plus épisodique, amour vécu sur tout les plans qui devient amitié "classique". Même si là aussi, je considère plutôt comme un échec le fait d'enlever des "dimensions" à une relation.
D'autre part, les ruptures ne sont pas forcément définitives.
On peut avoir des relations pérennes sans pour autant se caser il me semble. Si ces relations par exemple sont liées à des activités communes, à un projet de vie. Et encore plus si on a aussi d'autres relations moins pérennes ?
Bref, c'est une "gymnastique" compliquée, comme souvent en équilibre entre deux pôles contradictoires (attachement/détachement, durable/court), une tension entre des oppositions.
Discussion : Aimer & communiquer autrement

Geraldin-e
le vendredi 23 août 2013 à 20h37
Bodhicitta8
Personnellement j'ai peur que si j'utilise un nouveaucabulaire cela enlève de la spontanéité à mes phrases, m'oblige à calculer touts mes mots en m'enlevant un peu de répartie.
C'est vrai aussi.
On peut d'abord jouer/bricoler avec les mots existants.
Mais en ajouter des nouveaux est possible aussi, surtout s'ils nous sont importants et qu'on n'en a pas trop d'un coup.
Sur la question du masculin/féminin, je me suis au départ un peu forcée pour moi à utiliser parfois le féminin, à mélanger, et à présent, à force, ça peut se faire spontanément sans réfléchir, à l'écrit comme à l'oral.
Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle

Geraldin-e
le vendredi 23 août 2013 à 15h48
Les suggestions de Vaniel pourraient faire une bonne entrée en matière non ?
Ensuite, suggestions d'autres actions simples :
- écouter ensemble une musique les yeux bandés en se tenant en cercle par les mains ?, ou mieux allongé.es au sol un peu enchevêtré.es (se tenir par les mains, mais aussi par "les pieds, dos à dos...) ?
- massages des pieds/mains/visages/dos ou autre, suivant ce que les unes et les autres souhaitent ?
- suivi des dégustations de mets
- puis l'ouïe
En tout cas le bal masqué ça me plaît bien aussi. :-D
Discussion : Aimer & communiquer autrement

Geraldin-e
le vendredi 23 août 2013 à 15h32
A force d'aimer autrement, le langage et les attitudes devraient de toute façon se transformer aussi.
Ce qui n'empêche pas en effet d'accompagner le mouvement consciemment.
Dans la même idée, ça fait longtemps que je trouve que, surtout en français, la grammaire masculin/féminin binaire ne convient pas du tout. L'ajout du double genre (avec E, -e, etc.) ne me convient pas trop non plus, et ce n'est pas très esthétique. Je pense par exemple qu'il faudrait avoir des pronoms neutres, et par ailleurs utiliser le masculin ou féminin (et même sans doute un 3ème genre symbolisant un mélange inextricable des deux) complètement librement, selon le contexte et ce qu'on a envie d'exprimer.
Assez d'accord avec gcd68, des codes communs (c'est aussi le rôle du langage), mais assortis de beaucoup de libertés, même sur le plan des échanges plus larges qu'intimes.
Généralement, à part pour des trucs très techniques ou scientifiques, on n'a pas besoin d'autant de rigidité/étroitesse de sens.
Je dirais donc que le "style" poétique pourrait être beaucoup plus présent dans la vie courante, et pas seulement pour le verbal ou l'écrit. Ce serait plus beau, plus riche, sans risque d'enfermer dans des cases/normes.
Ce qui rejoint Dominik et MissO sur la compréhension autrement, la compréhension par "attitudes".
Gcd68
Je pense donc qu'un vocabulaire commun est indispensable pour la compréhension commune mais néfaste aux relations en particulier.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.