Participation aux discussions
Discussion : Une idée pour montrer le poly...

PolyEric
le jeudi 29 novembre 2012 à 20h38
Siestacorta
Oué mais non, il s'agit pas de faire du réalisme, mais de faire marrer, faire réfléchir et rêver un peu.
On peut faire les deux, mais là maintenant, je vais prêcher pour le réalisme.
La réalité de nos vies peut faire réfléchir, elle peut faire marrer, elle peut faire rêver, et on peut y ajouter une dose d'auto dérision. Bref, si on s'en tient à tes arguments, on n'arrive pas forcément à ta conclusion.
J'en profite pour soulever un petite incohérence entre le titre et le projet. Si tu ne montres pas le poly comme il est, peux-tu prétendre montrer le poly ?
Par ailleurs, tu as l'air de vouloir attirer un peu de monde vers le poly (propagande avec auto dérision mais propagande quand-même). Certes, tu peux prétendre t'amuser avec les clichés, et prétendre faire rêver, mais est ce que les gens seront attirés par quelque chose de manifestement irréel (puisque tourné en auto-dérision, avec un air de dire que ce n'est pas possible et qu'on le sait bien) ?
Cela dit, si tu as envie de faire ça, je veux bien être le premier à t'encourager et à participer. Car l'idée reste bonne à mes yeux, essentiellement en raison de sa facilité technique accessible à tous, et de son faible coût.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Une idée pour montrer le poly...

PolyEric
le mercredi 28 novembre 2012 à 22h38
En voilà une qu'elle est bonne cette idée, j'avais pas vu.
Pour avoir des scénarios minables, il suffit de raconter nos vies actuelles, et pour que ça finisse bien quand-même, nous pourrions imaginer notre futur comme s'il n'y avait pas d'entrave...
Discussion : Rendez vous poly (Lyon- 24 novembre)

PolyEric
le dimanche 25 novembre 2012 à 18h09
C'était chouette, comme d'hab.
Pas de pull Kashmir en vue, désolé.
Pour les compétences, j'ai bien noté.
Pour la semaine au mois d'aout chez moi, je créerai l'évènement un peu plus tard, si vous voulez bien m'octroyez un petit délai de construction. Je planche (!!!) d'abord sur les idées émises avant de lancer l'évènement, et donc la discussion concrète, je vois que je peux compter sur vous pour ré-orienter le truc efficacement. Je suis heureux que ça commence à prendre forme.
Dores et déjà, je peux vous dire que j'ai un pommeau de douche qui fera l'affaire, par contre, je n'ai pas encore de fouet, et je ne sais pas si je vais oser passer une commande. A moins que vous insistiez.... !!!
Bienvenus aux nouveaux
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

PolyEric
le mardi 30 octobre 2012 à 13h38
tentacara
...soit on considère qu'il est dommageable en soi de soumettre les enfants à des injonctions genrées et l'on s'attache à les en protéger ou leur donner des outils pour s'en protéger eux-mêmes, soit on constate que ces injonctions existent, qu'elle conduisent à des différences de comportement et qu'il faut ensuite s'adapter à ces différences....
Si l'on compare une culture, quelle qu'elle soit, par rapport à "pas de culture du tout", on peut assez facilement y voir une source d'enrichissement.Si on compare la même culture avec une autre culture, on va surement avoir envie de jeter purement et simplement des parties entières de culture, et aussi envie de créer des parties de culture, que l'on appellera sans doute "nouvelle culture". Mais en faisant cela, on ne fait que participer normalement à l'élaboration de la culture, car la culture ne s'est pas faite en un jour, elle se construit petit à petit par chaque personne.
Voir ce qui ne va pas (ou ce qui ne va pas assez bien) est intéressant pour faire évoluer cette culture, mais la recommencer à zéro est quand-même peu productif. Le meilleur moyen (le moins mauvais moyen) reste quand-même de faire évoluer l'existant. Encore faut-il connaître l'existant et l'avoir vaguement vécu.
Critiquer une partie de la culture aura beaucoup plus d'effet si l'on montre une voie de remplacement en même temps que pointer du doigt ce qui ne va pas.
Mais pour pouvoir analyser ce qui ne va pas dans la culture environnante, il faut au moins y avoir accès. Par suite, il n'est pas prouvé que les injonctions genrées soient dommageables. Elles peuvent servir de contre exemple (ou d'exemple d'erreur à ne pas commettre), et peuvent faire l'objet d'une discussion dans laquelle les solutions (les corrections) sont présentées, expliquées, mises en débat.
Le danger est partout, certes, mais rarement là ou on l'attend de pied ferme.
Discussion : Saint Sylvestre 2012 et premier jour de l'an 2013
Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

PolyEric
le jeudi 11 octobre 2012 à 21h21
soirie
L'amour libre est une position pour un non engagement, union sans engagement pour contrecarré l'idée du mariage
Je ne suis pas certain que le mot "libre" veut dire "contre un enfermement particulier". C'est plutôt un mot qui exclue "toutes les formes d'enfermement".
En apparence, le mot parait négatif car "être libre" est le contraire de "être prisonnier/prisonnière", mais le fait que le mot "libre" puisse se penser comme une totalité (être contre toutes les formes d'emprisonnement), fait que l'on peut le positiver, c'est à dire le voir comme un plaisir, celui de n'être contre rien du tout, le plaisir de tout prendre, le plaisir de tout accepter.
On peut aussi le comprendre comme "ne pas avoir de conflit interne" donc "ne pas ressentir de gène", donc "ressentir du plaisir". En effet, lorsqu'il y a de la gène il n'y a pas de plaisir, donc l'absence de gène autorise le plaisir, il n'y a plus d'entrave.
En ce sens, l'amour libre peut vouloir dire "amour sans entrave".
On voit bien la nuance avec le polyamour qui veut plutôt dire "aimer en le disant".
Le dire ? Est ce une entrave ?
Si on le ressent comme une obligation de parler, c'est donc une gêne, et donc on pensera que le polyamour n'est pas de "l'amour libre".
Si on le ressent comme la liberté de le dire, ou comme une "non obligation de le cacher" alors on pensera que le polyamour est de "l'amour libre", c'est ce point de vue que j'adopte.
Si un jour, je n'ai plus envie de dire que j'aime, alors j'abandonnerai le polyamour sans scrupule.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

PolyEric
le jeudi 11 octobre 2012 à 20h57
T'inquiète pas Siesta, ça n'a rien à voir avec toi. Il manque de monde ici, et par rapport à "l'époque", les discussions sont beaucoup plus courtes qu'avant. Moi j'ai trouvé, que ton intervention était intéressante et positive, t'a qu'à voir.
Discussion : Faut il tout dire à ses ado ?

PolyEric
le jeudi 11 octobre 2012 à 20h53
Félicitations. Tu as permis à ton fils de faire son propre choix indépendamment de tes intérêts personnel. C'est effectivement vraiment super de ta part. Car l'important c'est qu'il vive sa propre vie, tel qu'il l'entend, non ?
Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

PolyEric
le lundi 08 octobre 2012 à 23h39
J'ai l'impression que la notion d"l'amour libre" se rattache aux années 70 (sorte de révolution culturelle, sexuelle, et amoureuse).
A l'issue de cette période, la liberté sexuelle et la liberté amoureuse a nettement reculée, et s'est divisée au moins en deux.
D'un côté les libertins qui s'interdisent d'aimer d'autres personnes que leur conjoint, et de l'autre les polyamoureux qui revendiquent la liberté amoureuse et donc à priori sexuelle, sauf qu'ils sont parfois effarouchés ou culpabilisés par la liberté sexuelle, au point de revendiquer parfois le droit d''être amoureux sans pratique sexuelle extraconjugale.
Il y a bien sûr la possibilité d'être à la fois libertin et polyamoureux, dans la mesure ou l'on peut avoir par exemple quelques relations polyamoureuses et collectionner les relations libertines en grand nombre,
Le libertinage est très en vogue parce qu'il n'engage pas, il ne détruit pas le couple, il ne détruit pas totalement la culpabilité, donc ne déchaîne pas les passions, donc ne fait pas très peur. Il est aussi en vogue parce qu'il est soutenu, entretenu et encouragé par le commerce (sex toys, films, etc). Le commerce se garde bien de pousser les gens à s'aimer car l'amour n'a pas besoin de grand chose. Le commerce pousse les gens à travailler leur pouvoir d''inhibition pour maintenir en eux, une frustration qui va les pousser à consommer des objets ou des lieux).
La notion d''amour libre m'attire dans le message qu'elle porte, celui de la liberté. Dans cette notion, il n'y a pas de barrière, pas de culpabilité, pas de compte à rendre.
Mais encore aujourd'hui, très peu de personnes sont capables de surmonter les culpabilités qui s'abattent sur nous pendant notre petite enfance, alors que nous ne savons même pas que nous existons. A l'âge de nos propres décisions intimes d'enfant, nous ne connaissons pas la moindre conséquence de ces décisions sur notre vie en devenir.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

PolyEric
le lundi 08 octobre 2012 à 23h24
Moi, la seule différence que je vois entre l'amour libre et le polyamour, est que dans le polyamour il y a une obligation de mettre au courant,, alors que dans l'amour libre, c'est la liberté qui est de mise.
On en avait énormément parler avec Titane, dont la pratique était dénommée "amoureux multiple" (et la devise était : l'amour spontané libre et gratuit).
Pour résumer (et donc déformer) son point de vue, le polyamour :
=> n'est pas toujours spontané (surtout dans les relations ou les polyamoureux demandent d'êtres prévenus avant que l'autre passe à l'acte),
=> n'est pas vraiment libre puisqu'il y a obligation d'"avouer" à l'autre (aux autres), parfois même demander l'autorisation à l'autre (aux autres) (uniquement pour certaines formes de polyamour qui fonctionnent avec des autorisations)
Bref, d'après Titane, le polyamour n'est pas de l'amour puisqu'il n'est ni spontané ni libre.
Personnellement je vois le polyamour de la façon suivante. C'est :
=> La liberté de dire que l'on est amoureux de quelqu'un d'autre
=> La possibilité d'être spontané dans la mesure ou l'on ne joue pas toute sa vie amoureuse dans une seule relation donc que l'on est davantage en sécurité
Il faut dire que je pratique une forme de polyamour très libre sans préavis, sans relation principale ni secondaire, sans promesse ni engagement.
C'est pour dire que le polyamour peut quand-même être très très libre. Mais je comprend qu'on puisse le trouver un peu étouffant, moralisateur, ou je ne sais quoi.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Faut il tout dire à ses ado ?
Discussion : Âge et polyamour

PolyEric
le lundi 08 octobre 2012 à 23h06
Bon, ben puisque personne ne lui dit, je vais le faire (comme d'hab).
Supposons que tu sois jaloux et que tu aies une relation exclusive avec une personne jeune.
Ta conscience pourrait te reprocher de gâcher la vie de cette personne.
Mais si tu n'es pas jaloux, tu pourras mettre à l'aise cette jeune personne en lui disant qu'elle peut aussi avoir d'autres relations de son âge en même temps, et ainsi vivre pleinement sa vie.
Cerise sur le gâteau, si tu es de surcroît polyamoureux, tu pourras montrer l'exemple, en lui expliquant ton fonctionnement.
Le raisonnement vaut aussi dans le cas ou tu tombe amoureux d'une personne de 128 ans (ou plus).
Si tu étais jaloux et mono, tu pourrais avoir des remords et te dire qu'il ne faut pas ainsi gâcher ta jeunesse et encore moins laisser cette personne imaginer qu'elle a un grand avenir avec toi.
Alors que si tu es poly, tu peux lui expliquer que tu as d'autres relations en même temps, et que c'est à prendre ou à laisser, et qu'elle peut en faire autant de son côté.
Tu pourras même la déculpabiliser au cas ou elle s'en voudrait de craquer pour une personne aussi jeune,
Elle est pas belle la vie ?
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

PolyEric
le lundi 08 octobre 2012 à 22h51
Une réponse grave qui me laisse de marbre, mais que je graverais bien dans la pierre.
Discussion : Apéro poly Lyon

PolyEric
le lundi 08 octobre 2012 à 01h33
On a vu la bas une nana qui a organisé elle-même son premier café poly pour être sure qu'il ait bien lieu. Est ce de l'amour ou de la rage ? A première vue, elle n'a pas l'air de mordre, sauf dans la vie... En tous les cas, je tiens à souligner personnellement cette acte de bravours, ainsi que cette capacité incroyable à faire le beau temps.
Quant à la position totalement improvisée, en étoile, tous couchés sur le ventre pour étudier les imbrications d'un problème inventé de toute pièce, il faut l'avoir vécu pour y croire.
Sinon, la question qui me taraude : bouquetfleuri ne serait-il pas amoureux ? J'dis ça, j'dis rien, mais si ce n'est pas le cas, alors pourquoi dit-il des trucs compréhensibles ? Ce doit être l'âge, un sujet qu'il aurait bien voulu abordé, mais qu'il n'a pas pu placer. Je propose qu'il en parle librement ici-même, pour ne pas rester sur une mauvais expérience traumatisante. Vas-y, on t'écoute...
Bisous
Discussion : Saint Sylvestre 2012 et premier jour de l'an 2013

PolyEric
le dimanche 30 septembre 2012 à 15h02
Je ne suis plus trop motivé pour organiser moi-même cet évènement qui me parait avoir du plomb dans l'aile.
Mais si quelqu'un veut reprendre le flambeau avec éventuellement mon aide, je lui laisse la place.
Discussion : Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?

PolyEric
le lundi 17 septembre 2012 à 22h30
clairobscure
...on n'est jamais totalement indépendant....on choisit "de quoi" on préfère dépendre.
Personnellement, je suis totalement en accord avec clairobscure.
Cette façon de voir, a pour effet que l'on peut remplacer "indépendance" par "liberté" (de choisir sa dépendance). L'indépendance serait donc une liberté et non une "performance".
Boucledoux
...autonomie amoureuse...
Comment définis tu cette notion d'autonomie amoureuse. L'expression me plait bien, mais y met tu la même signification que clairobscure.
j'arrive à comprendre l'autonomie financière comme une performance (la capacité à se nourrir), mais il me semble impossible d'aborder l'autonomie amoureuse comme une performance, à moins de considérer que ce soit la faculté de s'extraire de la culpabilité.
Si tu pouvais nous en dire plus.
Discussion : Apéro poly Lyon

PolyEric
le lundi 17 septembre 2012 à 22h11
Moi ce que je trouve intriguant, c'est un pique-nique fin octobre (donc début novembre d'un point de vue météo). Pour ne pas faire de bourde, plutôt qu'une gourde, il vaudrait mieux apporter une parka jaune à taches noires.
A propos de gourdes intrigantes, j'en ai deux à la maison (si on peux appeler çà une maison). Je les amènerais bien, mais je ne sais pas si vous acceptez les gourdes, en fait, si ?
Discussion : Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?

PolyEric
le lundi 17 septembre 2012 à 10h29
Boucledoux
...étant un vieux célibataire convaincu...
et poly de surcroît si j'ai bien compris. :-)
Je me permets donc de te poser la question que Katouchka ne pose pas de façon aussi tranchée que moi.
Penses tu que le célibat est le passage obligé vers le polyamour ?
Serait-ce le seul moyen d'être indépendant, et le seul moyen d'être libre ?
Ne penses tu pas que le célibat (au sens vivre seul chez soi) est un rempart contre l'amour, voire une preuve de désamour ?
Personnellement, je pense que vivre seul est un bon début de solution pour se protéger de l'inquisition, mais que la muraille ainsi dressée, a un effet secondaire important, celui de finalement nuire à l'amour. En effet, l'impossibilité (ou le refus) de vivre avec les êtres aimés crée une inhibition qui se propage jusque dans les relations amoureuses, les privant de l'espoir de vivre sans barrière.
Bien entendu, je ne nie pas que le "collectif de vie" comporte également des inhibitions qui nuisent aux relations amoureuses en se propageant également au sein de ces relations (de façon plus ou moins sournoises ce qui complique davantage la situation que dans le célibat). Ces inhibitions naissent par exemple de l'auto culpabilisation au contact des autres (un tendance très difficile à dénouer), ou de l'intimidation explicite (plus voyante mais plus difficile à éliminer totalement).
Est ce que le "collectif de vie" dans un environnement favorable (grâce à un choix clairvoyant de ses co-habitants) ne serait pas justement un bon moyen d'affirmer sa liberté et son indépendance, au sein du groupe, tout en permettant le rêve d'une vie sans barrière.
Le choix parait donc bien difficile. Mais il me semble que la question de Katouchka est encore plus tranchante que celà. J'ai l'impression qu'elle nous demande s'il y a une place pour la "distance" et le "rejet" (même partiel) dans le polyamour.
Discussion : Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?

PolyEric
le dimanche 16 septembre 2012 à 20h53
UrbanHymns
Polyamour rime avec liberté.
Oui, c'est vrai aussi, je suis d'accord.
Pour l'indépendance aussi, je suis d'accord, mais avant d'aller plus loin, j'aurais aimé savoir ce que tu entends par indépendance "sexuelle".
Est ce que c'est le fait d'arriver à se masturber ? :-)
Ma question est en fait, plus sérieuse qu'il n'y parait. Je vais donc la reformuler plus sérieusement afin de poursuivre la discussion correctement. Est ce que pour toi, l'indépendance consiste à se passer des autres ?
J'ai plein d'autres questions mais je préfère y aller mollo avec toi, je ne voudrais pas te faire souffrir. :-)
Discussion : Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?

PolyEric
le dimanche 16 septembre 2012 à 18h09
Je vais peut-être attaquer sec, mais pourquoi l'autonomie et l'indépendance serait-elle incompatible avec communauté et solidarité.
Il me semble par ailleurs, que la notion de solidarité n'est pas tout à fait reliée avec l'amour.
S'il est vrai que les gens qui s'aiment ont tendance à être solidaires, j'ai quand-même l'impression qu'il y a dans ce rapprochement entre amour et solidarité, un vestige de la notion de mariage d'intérêt.
Par ailleurs, la notion de communauté et d'amour de groupe ou même d'amitié, me paraissent deux notions très différentes. Je pense que Katouchka veut parler ici, de relations rapprochées d'un groupe d'amoureux d'amoureuses qui s'aiment entre eeux(elles), et non d'un communauté basée sur une phylosophie ou sur une religion ou sur un pays d'origine ou sur un mode de vie,
Par suite, j'aurais bien adopté l'idée que le polyamour rimait avec autonomie, indépendance, et amour de groupe, et j'aurais bien fait sortir les notions de communauté et de solidarité, ces dernières notions étant plutôt axées sur la survie, ou sur le besoin d'être uniforme, que sur l'amour proprement dit.