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Discussion : Les lundis poly - 11 mars - Paris - Bubble Bar
Discussion : Un couple à trois

PolyEric
le dimanche 03 mars 2013 à 11h16
danselavie
Qu'en pensez vous......Merci Merci
Moi j'en pense que c'est surtout lui qui a envie de ça, je me demande même si ce n'est pas ses envies à lui qui te traversent et que tu ressens, des envies que tu as du mal à supporter, et qui expliqueraient ta fuite. Par conséquent, à mon sens, la question est effectivement de savoir si tu a vraiment envie de tout ça. Si c'est le cas, tu trouveras en toi, l'énergie qu'il te manque, pour lui faire comprendre que vous êtes bien déjà deux à vouloir faire ces trucs à trois, et qu'il n'est plus tout seul.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Un couple à trois

PolyEric
le dimanche 03 mars 2013 à 11h08
Queen
.....
Pour finir, je sais que je serais mille fois plus fiere de ma mere de s'etre respectée en tant que femme avec des besoins/envies que de s'etre etouffée pour proteger ses enfants....
Je souligne cette phrase car elle est déterminante à mon sens pour nombre de femmes.
C'est la clé du paradis, posée là, au bas de la porte, et qu'il suffit de prendre avec soi pour le bonheur de tous.
Le déclic qui fait le grand choc.
Discussion : Communautés / lieux de vie partageant les valeurs du polyamour?

PolyEric
le samedi 02 mars 2013 à 15h50
Je suis assez surpris par cet engouement soudain pour la vie en communauté, mais ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre !
Je peux vous organiser une semaine ou un week-end avant le mois d'août si ça vous intéresse.
Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

PolyEric
le vendredi 22 février 2013 à 14h40
Ah zut, il n'y a plus de branlette collective alors ?
Dommage, pour une fois qu'il avait un truc intéressant.
Bon, ben finalement je ne sais pas si je vais venir.
Peut-être bien que oui, peut-être bien que non, je me tâte quoi, :-)
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : L'amour complet et le polyamour

PolyEric
le jeudi 21 février 2013 à 09h35
regis13
Par exemple, quand on un amour passion avec quelqu'un il est difficile voire inconcevable d'avoir des désirs pour une autre personne ! un témoignage m'a d'ailleurs beaucoup marqué lors d'une rencontre en polyamoureux , celui d'un homme polymaoureur décrivant sa passion pour une autre polyamoureuse et indiquant au groupe que cet amour lui était suffisant et qu'il n'avait pas envie d'autre amoureuse !
Il ne faut pas confondre polymaoureur et polyamoureux. :-)
Dans ces réunions, il y a aussi des monos qui s'ignorent.
En fait, d'après moi, il y a au minimum deux sortes de polyamoureux.
Les premiers, les plus nombreux si j'ai bien compris, vivent des alternances de périodes passionnelles, et conservent leurs partenaires lorsque la(les) périodes de passions sont terminées, on pourrait les appeler par exemple, les "polyamoureux de fait".
Les seconds, qui vivent tout en même temps, à tel point que lorsqu'une de leur relation bât de l'aile, leurs autres relations s'en trouvent perturbées, et inversement, lorsqu'une de leur relation développe une passion, elle se transmet presque instantanément sur les autres relations, si bien que la passion est globale. On pourrait les appeler "polyamoureux conceptuels". Ils sont d'ailleurs tellement peu nombreux, qu'ils ont du mal à se regrouper. Ils passent donc finalement très peu à la pratique, faute de candidats, ce qui ne veut pas dire que la passion collective est impossible.
Cette certitude selon laquelle les périodes de passion ne pourraient pas êtres collectives, provient à mon sens d'une étanchéité de la plupart des gens aux concepts collectifs dans lesquels ils ont peur de se noyer. Par suite, ils déclarent que les passions collectives ne sont pas véritables et vont même jusqu'à accuser ces passions collectives d'être, par construction, des enfermements manipulés par des êtres monstrueux, en prenant les sectes pour preuve, sans doute pour se faire peur volontairement, et s'empêcher d'être attirés par le concept dans lequel ils ont peur de se noyer eux-même.
Cela revient en effet à renoncer à la passion (y compris mono amoureuse) sous prétexte qu'elle rend cinglé et déclenche parfois des suicides voir des meurtres, certes moins médiatisés que les meurtres et suicides collectifs, mais qui font globalement beaucoup plus de dégâts. Les passions mono-amoureuses, font d'ailleurs des dégâts mineurs incroyablement nombreux, ce qui devrait plutôt rendre méfiant les gens envers ces passions mono, et les pousser vers des considérations moins nombrilistes, donc plus collectives.
Je veux bien admettre en retour, que certaines personnes se réfugient derrière le polyamour, pour échapper à la passion et à l'enfermement de l'amour, ce qui ne les protège pas du tout, comme tu as pu le constater toi-même dans une de ces réunions. La présence de polyamoureux n'empêche pas d'être mono passionné, tout en se déclarant polyamoureux (dans la catégorie "de fait", ou pour se rassurer, ou pour avoir accès au monde poly et à l'ambiance incroyable qui règne dans ces réunions).
Cela dit, je pense que la passion collective avec des monos est impossible. Pour qu'il y ait passion, il faut que quelque chose passionne, mais aussi que rien n'entrave. On peut être passionné par plusieurs polyamoureux(ses) en même temps, mais je ne vois pas comment on pourrait être passionné durablement de plusieurs mono en même temps, car chacun considérerait que la passion n'est pas véritable tant qu'elle est multiple, et s'en dégagerait donc dès que possible, si toutefois il est possible de se dégager d'une passion, la solution alternative étant de refuser de voir, ce qui revient à être passionné par ses propres fantasmes, le monde de tout les possibles.
bodhicitta8
...malgré le drame que ce soit vrai c'est rigolo quand méme (+)
Oui, tiens, je l'avais pas vu sous cet angle. Il vaut mieux en rire.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : L'amour complet et le polyamour

PolyEric
le mercredi 20 février 2013 à 23h33
Je vois que certains ont une envie pressante de couper du bois à la hache et de manier la bétonneuse, donc je les invite volontiers chez moi :-)
Puisque tout le monde se lâche, je vais sortir mon bazooka sans me soucier de la destruction que je peux engendrer chez les pauvres petits monos sans défense, une fois n'est pas coutume, hum. Voilà.
Personnellement, je me demande comment on peut aimer complètement au sein d'un couple mono, à fortiori jaloux. Quand je devais me contenir toute la journée pour ne pas regarder les jolis petits culs qui passent, et que je devais avouer le couteau sous la gorge, que telle ou telle personne était juste quelqu'un sans importance pour moi, la haine montait en moi petit à petit, et j'avais du mal à faire en sorte qu'elle ne soit pas complète.
Je dis ça, mais en fait, je comprend. Dans un couple mono, on est obligé d'aimer l'autre complètement, sinon couic. Donc, pas étonnant que l'amour y soit si complet....ement bidon.
Attendez, attendez, j'ai juste oublié la phrase magique :
Vous ne pensez pas ?
(ouf, ça va mieux, c'est moins rentre dedans comme ça, vous trouvez pas ?).
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Week-end à la grange
Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

PolyEric
le mercredi 20 février 2013 à 22h07
Voilà une phrase qui fera bonne impression.
Il est vraiment très fort, ce Siesta.
C'est vraiment vrai, qu'il y a une branlette collective d'organisée ?
Faut que je vienne alors !
Discussion : Trouver la 3éme personne
Discussion : Une éducation poly pour les enfants ?

PolyEric
le lundi 18 février 2013 à 02h21
Ce qui me parait frappant dans ton texte, GreenPixie, c'est les idées sous entendues selon lesquelles la culture se transmet de père en fils, la liberté s'offre, et pouvoir choisir est important.
Il doit y avoir un petit hic, car on m'a transmis une culture très mono et on ne m'a pas vraiment offert la liberté sur un plateau, sans compter que je n'ai pas trop eu le choix : En effet, je me suis réveillé poly sans même le savoir, il n'y avait rien à choisir du tout, j'ai été obligé de prendre de force, la liberté d'inventer une voie, en puisant dans tout ce qui ne m'avait pas été transmis.
Je veux bien admettre qu'un papa tel que tu le décrits, m'aurait bien aidé (si toutefois il avait pu deviné que son fils avait besoin de ce genre de culture inimaginable), mais de là à dire qu'un tel papa aurait été déterminant, il y a un pas que je ne franchirais pas.
Pour répondre à la question, je me contente de répondre quand on me pose des questions.
Mais comme d'hab, ce qui me convient ne te conviendra peut-être pas.
Je te répond juste parce que tu a posé la question.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

PolyEric
le lundi 18 février 2013 à 01h56
Si les clichés de genre sont d'origine biologique, il devient contre nature d'éduquer ses enfants hors des clichés de genre, ce qui aboutit à la conclusion qu'il est quasiment impossible de parvenir au but recherché.
Et si les clichés de genre sont d'origine culturelle, ce qui me parait quelque peu évident, il devient anti-culturel d'éduquer ses enfants hors des clichés de genre, ce qui aboutit à la conclusion qu'il est également quasiment impossible de parvenir au but recherché.
Le pire c'est que les clichés sont peut-être à la fois d'origine biologique et culturelle, donc vous voyez un peu le genre de conclusion que je peux en tirer, si toutefois les conclusions ont un genre (il faudrait préalablement faire une étude théorique pour le savoir).
Une chose est sûre, c'est qu'il y en a qui sont du genre à se battre pour des histoires de genre et que c'est pas trop mon genre. Je ne suis pas du genre à foutre la merde, quoique, mais puisqu'il y a un sujet fermement posé, autant que je dise ce que j'en pense fermement.
Eduquer ses enfants hors des clichés de genre, peine perdue.
Discussion : Fuite des garçons?

PolyEric
le samedi 09 février 2013 à 21h29
Il y a une différence entre prendre des décisions à plusieurs et être responsable des autres.
Il y a aussi une différence entre "faire en sorte que tout le monde soit heureux" et être responsable de tout le monde, et même envers tout le monde.
L'idée de couple ou de trouple ou de quadrouple n'est pas intrinsèquement liée à la question de la co-responsabilité, ni liée à la responsabilité de l'autre, sinon je n'aurais pas pu vivre en couple ou en multi-couple si longtemps.
Les enfants ne font pas vraiment partie du couple. Si on fait des enfants en couple on peut éventuellement se sentir co-responsable des enfants, mais la vérité est que chacun est tout simplement responsable à part entière des enfants, parce que s'il leur arrive quelque chose, je ne pense pas que l'on puisse se dédouaner à moitié.
Lorsque le couple se sépare, la responsabilité de chacun par rapport à l'enfant reste la même que lorsqu'il y avait le couple, on n'est pas spécialement autorisé à abandonner ses enfants lorsque l'on se sépare (certains le font, mais c'est interdit, on peut être poursuivis pour celà, de même que certaines personnes sont criminelles malgré les interdits). Ceci montre bien que le couple n'a rien à voir avec la responsabilité des autres. Soit la responsabilité existe (par exemple par rapport à un enfant), soit elle n'existe pas (par rapport à un autre adulte), mais le couple n'ajoute pas et n'enlève pas de responsabilité envers l'autre, il est neutre.
Je n'en dirais pas autant du mariage, ou du pacs, qui me semble justement passer outre ce principe, et qui n'hésite pas à créer des notions de solidarité, qui se traduisent au bout d'un moment par des devoirs, donc qui sont en fait de vrais responsabilités. Mais attention : Il ne faut pas confondre le mariage et le couple. Seules les couples se marient, mais tous les couples ne se marient pas (ou ne se pacs pas).
Un couple se sépare souvent sur décision unilatérale ce qui prouve que l'on est jamais responsable de l'autre et que l'on prend toujours ses propres décisions par rapport à soi-même, même lorsque l'on croit les prendre pour l'éternité, ou pour le "bien" des autres, etc. Toutefois, il est notable qu'en cas de mariage il y a des dédommagements prévus par la loi alors que dans un couple libre de base (même mono qui s'est juré je ne sais quoi au fond d'un lit), il n'y en a jamais.
Chacun a sa propre idée du couple. Si quelqu'un veut imaginer qu'il est responsable de l'autre dans un couple, rien ne l'empêche. Mais de là à dire que le couple est basé la dessus, il me semble qu'il y a une généralisation abusive.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Fuite des garçons?

PolyEric
le jeudi 07 février 2013 à 21h48
Katouchka
... permet moi d'en vouloir un peu à celui qui me pousse à faire ou pas un choix pareil. Même si je l'aime très fort.
...il a toujours été assez malin, comme toi, pour nier toute sa responsabilité et me demander si c'était vraiment ce que je voulais moi. C'est de la manipulation...
J'ai fait ça moi, nier sa responsabilité ? Tu veux dire par rapport à toi, alors ? Si c'est ça oui, je pense en effet que l'on n'est pas responsable des autres, à moins de s'être explicitement engagé comme je l'ai dit, et je ne sais pas ici, s'il s'est engagé ou non explicitement envers toi, et s'il l'a fait, quel est le contenu de l'engagement.
S'il s'est engagé à t'aimer, c'est facile de deviner que ça ne peut pas tenir vu qu'on ne peut pas forcer quelqu'un à nous aimer. S'il s'est engagé à vivre avec toi, ça commence à se discuter mais ça se traduirait plutôt par des dédommagements, car on ne peut pas non plus forcer quelqu'un à vivre avec quelqu'un d'autre. par contre, je le répète, en tant que père, il ne peut pas se soustraire à ses obligations, et tu peux les faire valoir si tu te renseignes bien.
Non, je ne vois pas de raison de lui en vouloir. Il est surement démunis s'il en vient à cette solution. Il s'oblige aussi. Tout le monde est contraint dans ce genre d'histoire.
Il se peut qu'il essaye de te faire porter le chapeau, je ne peux pas le savoir, mais là c'est une autre discussion, ça n'a plus rien à voir avec la responsabilité, c'est effectivement une sorte de rapport de force inutile, une tentative de manipulation mutuelle. Dans ce cas, comme le dit gdf, c'est assez simple à analyser. Dans la mesure ou vous avez des vues différentes, on ne peut pas vraiment dire qu'une vue est supérieure à l'autre et faire porter le chapeau à l'autre. Il suffit juste pour chacun de comprendre que vos visions ne sont pas compatibles, et qu'il n'y a malheureusement pas trop de fautif. S'il ne le comprend pas et préfère que tu sois la fautive, tant pis pour lui. Si c'est toi qui ne le comprend pas et préfère qu'il soit le fautif, tant pis pour toi. Et si vous êtes les deux à ne pas comprendre, tant pis pour vous, vous comprendrez un autre jour. Ca ne changera pas vos responsabilités en fait de trouver un coupable, s'il y en a, elles seront toujours là..
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Fuite des garçons?

PolyEric
le jeudi 07 février 2013 à 15h01
Katouchka
C'est comme ça que tu vois les choses ?
Non pas du tout.
D'abord, il est évident que nous sommes responsable de nos enfants.Quand je dit que nous ne sommes pas responsable des autres personnes, je parle uniquement de relations entre adultes sans liens officiels, et notamment qui ne se sont pas engagés explicitement l'un envers l'autre (par un mariage, un pacs, etc). Attention toutefois à ne pas extrapoler cette notion de responsabilité. Le mot responsabilité ne signifie pas "coller au modèle mono du père et de la mère sous le même toit pour le soit disant bonheur des enfants". Une thèse complètement bidon qui a de nombreuses fois montrée qu'elle était fausse, et je suis au premières loges pour te le démontrer si tu souhaite venir voir. Par ailleurs s'il est vrai que l'on se doit de compenser les faiblesse de l'autre parent, qui ont finalement tous les deux l'entière responsabilité et non chacun la moitié, on ne doit pas non plus exhonérer un des parents des responsabilités qu'il a prise envers ses enfants. Attention. De quelle responsabilité parle t-on ? l'homme dont tu parles est par exemple libre de se séparer de toi, à ce que je sache, sans pour autant être libre d'abandonner son enfant. Si vous êtes mariés, ou pacsés, je suppose que la séparation est encadrée par une loi, mais sinon, la loi confirmera surement ce que je disais, à savoir qu'il n'est pas responsable de toi. Dans ce cas là, il n'y a plus que l'enfant qui puisse faire l'objet d'une recherche de responsabilité.
Ensuite, il est clair que tu fais une erreur banale, celle qui consiste à penser que c'est toi ou moi, qui décidons de l'étendue des responsabilités d'autrui. Heureusement que ce n'est pas le cas. En France c'est plutôt bien foutu, on a la chance de ne pas être dans un pays qui craint trop, et on peut s'en remettre à la loi, avec relativement de confiance. Je sais bien qu'il reste quelques vestiges de l'inégalité homme femme en ce domaine, mais beaucoup moins que l'inconscient collectif le laisse penser, et ce n'est pas toujours les femmes qui en font les frais. Donc, commençons par étudier la question juridique de plus près avant de donner des conclusions et de jouer les zorro.
Je ne sais pas si nous nous trouvons toujours dans le sujet, car il est possible que ta situation ne repose pas sur le fait que ton homme fuit le polyamour, mais continuons à parler ici ou dans une autre discussion, peu importe.
Les responsabilités de chacun sont définies par la loi. Faire jouer la loi, présente un inconvénient majeur qu'il faut absolument surmonter, c'est la notion de preuve. La preuve se fait par les écrits. En l'absence d'écrit, il existe d'autres moyens de preuve qui sont plus compliqués mais qui peuvent créer des écrits sur lesquels la justice acceptera de s'appuyer (tests de paternité, témoignages, en dues formes, etc). Je ne suis pas juriste, mais il me semble que dans un premier temps, on peut déjà se demander si le père de l'enfant l'a reconnu à la mairie avant la naissance, ce qui lui donne l'autorité parentale, donc des droits et des devoirs très officiels. Si tu veux continuer cette discussion, il faut au moins se demander ça.
Quand à la responsabilité soit disant morale du style "il est responsable de notre séparation et donc de l'influence que cette séparation aura sur ses enfants", laisse moi rigoler. Faut pas pousser papy dans les orties. Je ne suis pas né de la dernière pluie. D'abord, il n'y a pas forcément de conséquences négatives pour l'enfant, c'est plutôt maintenant que ça va se jouer, sur la façon de se séparer. Ensuite, la responsabilité, quand il y en a une, n'est jamais dans un seul camp. Je me rappelle aussi t'avoir prévenu je ne sais plus ou, que rester dans ta situation te menait à avoir tous les inconvénients et aucun avantage, donc si tu y es restée, c'est aussi de ta responsabilité.
Il veut plaire à tout le monde ? Ca n'a pas l'air de trop marcher puisque ça ne te plait pas, du moins, on dirait, faut voir de plus près.
Discussion : Tristesse et joie, quand tu n’es pas là…

PolyEric
le jeudi 07 février 2013 à 01h01
Siestacorta
Ben un contre-exemple montre pas qu'une idée est une connerie, seulement que c'est pas une règle absolue.
Oui,oui,excuses du style, c'est un peu brutal, du moins en apparence, je fais un peu exprès de rentrer dans le lard, je voulais pas vraiment dire que c'était une connerie, c'était juste pour secouer le bananier.
En fait, ce que j'essaye de dire, c'est qu'il n'y a pas qu'une seule voie possible pour résoudre le manque,celle qui consiste à apprivoiser sa solitude, une solution que l'on nous présente (trop souvent à mon goût et surtout à tort) comme étant le passage obligé.du parfait polyamoureux qui a tout compris, et même parfois le passage obligé de la liberté.
Personnellement, je trouve que c'est plutôt dogmatique. Ca fait un peu le coup de la veuve qui est censé appartenir à son mari (le seul amour possible de sa vie) même après sa mort, du moins pour un temps de préférence long. C'est très anti polyamoureux comme approche je trouve.
Je lis aussi souvent l'argument selon lequel, on irait vers les autres par confort, comme si le confort était mauvais et que seule la souffrance était vraie et gage de bonheur. Cette argument me parait très maso. Il faudrait souffrir pour être heureux ? Cela choque ma logique, même si je comprend qu'un maso puisse y trouver son compte..
Je trouve que la notion d'apprivoiser sa solitude est quelque peu fantasmatique, comme si la solitude ne produisait un plaisir que par le fait d'arriver à vaincre quelque chose qui nous emmerde tous les jours, à savoir notre tendance à aller vers l'autre. Cette tendance nous met en danger car elle nous pousse vers l'inconnu, vers la différence, vers les complications, etc, et vaincre cette tendance nous apporte le calme. C'est toutefois illusoire car la tendance monte en puissance avec le temps, et on est toujours obligé de craquer devant les forces de la nature. Donc je me dis : quel est l'intérêt de combattre de ce côté? N'est-il pas plus malin de vaincre notre peur, plus malin d'améliorer notre compréhension et notre connaissance, plus malin de faire face aux complications. Et j'avoue que la réponse est "je ne sais pas trop", car c'est aussi illusoire. Un jour ou l'autre, on a besoin d'être seul, au moins quelques temps pour nous retrouver, car on se perd dans les autres, au point de ne plus avoir envie de les avoir sur le dos en permanence.
Enfin,on me fait toujours le coup de l'autonomie qui ne peut passer que par la solitude alors qu'il est évident que l'être humain ne peut plus être autonome, et que c'est justement ce qui fait sa puissance. Là ou les animaux se couvrent de fourrure pour résister au froid, lui se rase les poils et se rend dépendant du marchand de bois, de fioul, de gaz, d'électricité, de charbon, etc, et comme par hasard, il devient plus fort. Il est évident que sa force provient de l'acceptation de sa faiblesse et de sa capacité à trouver d'autres façon d'être indépendant. Lorsque l'on parle d'indépendance énergétique, on parle en même temps de diversification des sources. Ce n'est pas un hasard. Il est clair que l'indépendance n'existe que par l'excès de dépendance. Je ne comprend pas pourquoi le fantasme de revenir au stade de l'animal autonome est aussi présent sur un site de polyamoureux. Il est évident que l'on est bien plus indépendant lorsque l'on est poly dépendant que lorsque l'on est mono dépendant (de soi-même en plus). Est ce une pub pour réhabiliter la masturbation en déclin ou une manipulation pour pousser les gens à se contenter du peu que l'on leur laisse en leur faisant croire que c'est leur avenir ?
Quant à la présence de l'autre, elle n'est pas forcément nécessaire, mais jouissive. C'est jouir qui est nécessaire, car l'être humain a été fait pour trouver la sexualité jouissive (disons attirante pour ceux que ça hérisse), sinon il n'aurait pas fait de petits, il se serait contenter d'avoir peur de ses congénères et s'en serait éloigné, et il ne serait plus présent sur terre. Faut vraiment tout vous expliquer..
Je fait un peu semblant de m'insurger et de jeter les cailloux dans la marre, mais en fait,je m'en fou puisque j'ai résolu le problème sans aller sur la voie de la solitude obligatoire, sachant que je peux bien m'isoler si je le veux, et me masturber si je veux aussi.
C'est surtout pour éclairer le lecteur novice potentiel, et surtout le déculpabiliser, que j'écris ainsi, et non pas pour t'attaquer mon cher Siesta, ni caricaturer tes propos en ne choisissant qu'un extrait réducteur de ton point de vue.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Fuite des garçons?

PolyEric
le mercredi 06 février 2013 à 22h03
bodhicitta8
J'essaye de mettre le doigt sur ce fait, de savoir, vraiment pourquoi certaines personnes peuvent comprendre et d'autres non...
Moi j'aurais remplacé "peuvent" par "veulent", et là, ça devient tout de suite plus facile à comprendre. On ne vit pas pour s'adapter aux autres, mais les autres ne vivent pas pour s'adapter à nous. La question serait plutôt, pourquoi certains arrivent (ou sont motivés) pour y trouver un intérêt et d'autres non ? Et là, il y a plein de réponses : ils sont déjà bien, il pensent que c'est une arnaque,...
Discussion : Tristesse et joie, quand tu n’es pas là…

PolyEric
le mercredi 06 février 2013 à 21h58
LittleJohn
Et Picsou s'est libéré de sa peur de la pauvreté en amassant sa fortune ! :D
S'il avait dépensé son argent, il y serait arrivé. En faisant le choix de ne pas dépenser, il reste comme les pauvres, c'est peut-être parce qu'il aime être pauvre, et que la richesse lui fait peur.
C'est pour ça que je prend bien soin de baiser (vocabulaire emprunté).
Discussion : Fuite des garçons?

PolyEric
le mercredi 06 février 2013 à 21h45
Katouchka
Comme le dit Eric, nous sommes responsables de nos choix. Mais c'est valable dans les 2 sens il me semble. Transformer une "relation monogame" en "relation polygame" n'est pas simple. Et même si la liberté du polyamoureux est à respecter, sa responsabilité n'en reste pas moins présente. Pas celle de l'autre mais également de ses choix et de ce que cela provoque chez l'autre, non ?
Non. En ce qui me concerne, je pense certes que nous sommes responsables de nos choix, mais uniquement par rapport à nous-même, et pas du tout par rapport aux autres.
Si nous souhaitons nous méfier de l'effet de nos choix sur les autres, ce n'est souvent que par peur d'un retour de bâton sur nous-même. Pour éviter efficacement le retour de bâton, nous utilisons la "projection", c'est à dire que nous nous mettons à la place de l'autre et nous essayons de savoir si nous aimerions subir nos propres choix, pour mesurer le danger du retour de bâton. Le problème c'est qu'en faisant cela, nous faisons de grossières erreurs, car nous supposons que les autres fonctionnent comme nous, ou comme des personnes que nous avons connu (cf le transfert), ce qui n'est jamais totalement vérifié. Nous ferions mieux de nous appuyer sur la connaissance de chacun des autres plutôt que de nous projeter ainsi à la place des autres. C'est plus long, plus difficile, mais beaucoup plus efficace. Si par exemple, nous souhaitons devenir polyamoureux, nous ferons surement des malheureux parmi les mono exclusifs, mais nous ferons aussi probablement des heureux parmi les polyamoureux qui attendent avec espoir. Au final, c'est à nous de choisir qui nous acceptons de décevoir et même parfois de perdre, et qui nous voulons séduire ou combler, étant entendu, que la première personne que nous devons séduire et combler, c'est nous-même. Il y a même un effet boule de neige qui fait que nous arriverons à séduire les autres si nos choix nous séduisent nous-mêmes, et nous ne séduirons personnes si nous nous sommes oubliés au moment de faire nos choix.
Katouchka
Dans mon cas, mes choix impliquent tellement d'autres que ma petite personne que je réfléchis à deux fois ,
Si tu t'inclues dans les autres, ça peut marcher de réfléchir beaucoup. Mais si tu t'oublies à longueur de réflexion, cela montrent seulement que tu as oublié la personne la plus importante du lot : toi. N'es tu pas pour l'égalité ? Si ? Alors pourquoi y a t-il une petite personne dans ton raisonnement, une petite personne qui passe après les autres ? En fait la notion d'égalité ne se pose pas ici comme ça. Chacun peut faire ses propres choix dans son propre intérêt, c'est là que nous sommes tous égaux. Accepter l'idée que l'on es une petite personne, c'est se rendre complice d'une injustice, et donc ne pas être très fréquentable, ni pour soi-même, ni pour les autres.
Katouchka
il n'y a pas de bons ou mauvais choix....Dans tous les cas, je ne peux être entièrement satisfaite.
Il n'y a peut-être pas de choix qui satisfasse tout le monde, pas de solution qui préservera l'amour que tous les autres te portent, mais as tu besoin de tout cet amour de surface ou attend-tu un amour profond (non basé sur tes efforts quotidiens).
En tous les cas, il y a surement des choix qui peuvent déplaire à tout le monde, y compris à toi-même. Le choix de ne pas faire de choix par exemple.
Katouchka
Franchement je me demande vraiment s'il se pose la même question !
Peut-être y a t-il déjà répondu. Peut-être a t-il renoncé à plaire à tout le monde.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Tristesse et joie, quand tu n’es pas là…

PolyEric
le mercredi 06 février 2013 à 21h12
Siestacorta
On dit souvent ici que le polyamour demande paradoxalement une capacité à la solitude. Pas avoir besoin de la présence physique de l'autre pour que le présent soit bon.
Et ici, on dit souvent des conneries. Un seul contre-exemple suffirait à le prouver. Prenons donc un contre-exemple au hasard, disons le miens.
Je pratique le polyamour depuis quelques années déjà, et je ne suis jamais seul car je déteste être seul. Je ne peux pas me passer de la présence physique de mes nanas, et je préférerais même qu'elles soient toutes vers moi en même temps. On a essayé de vivre ensemble, ça s'est révélé foireux, mais j'arrive à m'en passer, pourvu d'en avoir toujours une avec moi.
Le polyamour m'a t-il demandé d'avoir des capacités à la solitude ? Pas du tout, et c'est même le contraire. Le polyamour a comblé mon "manque" au point que je n'ai même plus besoin de me soucier de ma solitude, car je ne suis plus jamais seul.
Je n'ai même plus besoin de leur demander de rester près de moi, je n'exerce finalement plus aucune pression, ça se fait tout seul, c'est basé sur l'envie de se retrouver.
Cerise sur le gâteau, je me sens plus indépendant que jamais, car je suis libéré de mon angoisse d'être seul.
Dans cette expérience, j'ai compris que l'indépendance ne consiste pas à "ne dépendre de personne" mais consiste à "dépendre de suffisamment de personnes pour ne plus dépendre d'une seule d'entre elles".
Tristesse, quand tu n'es pas là...
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.