Eduquer ses enfants hors des clichés de genre
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wolfram
le dimanche 17 février 2013 à 16h36
Bien, il me semble qu'une fois encore, il y a des sujets sur lesquels il est difficile de présenter une option alternative et étayée.
Tout ce que j'ai dit est résumé par tentacara : "Il n'y a pas de théorie du genre, il y a un postulat qui constate qu'au delà des caractères sexuels induits par la biologie (le sexe), l'identité sociale des êtres humains se construit dans un mécanisme de différenciation / "
On parle de théorie lorsqu'il y a hypothèse. Le terme étude est utilisé dès lors qu'il y a postulat !
Or sur ce sujet, je ne vois pas comment il pourrait y avoir postulat ; c'est équivalent à parler d'étude de l'âme, cela reviendrait à dire que l'âme existe de toute façon or, l'âme relève bien d'un postulat mais seulement chez les religieux. Chez les autres, c'est une théorie.
En tout cas, tentacara, si ton attitude n'est pas manipulatoire au sens du triangle dramatique de Karpman, tu t'es trouvé déjà des sauveurs. Il n'en reste pas moins vrai que c'est moins qui me suis fait insulter.
Pourtant, j'en reviens toujours au fond et c'est sans doute pour cela que mes messages sont nombreux sur ce fil car je n'ai que des réponses dogmatiques, des procès d'intention ou des insultes mais jamais de contre-arguments.
Les chercheurs qui travaillent sur le genre, en Norvège au moins, n'ont plus de subsides de l'Etat et c'est cette vidéo qui en est la cause.
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tentacara
le dimanche 17 février 2013 à 16h52
Et tu corresponds trait pour trait à la définition du troll qu'en fait mon manuel de geekologie.
Tu te rends compte à quel point tu es ridicule ? "Or sur ce sujet, je ne vois pas comment il pourrait y avoir postulat " Cela revient à dire qu'il est possible qu'une femme soit génétiquement, biologiquement programmée pour porter des robes et du maquillage, qu'elles disposent aussi du gène du repassage et du chromosome de la vaisselle. Il existe un nombre incalculable de caractérisations sociales du genre qui vont attribuer une fonction ou un comportement à un homme ou une femme pour de strictes questions culturelles. Les études de genre cherchent à les distinguer des caractéristiques biologiques, ni plus ni moins.
Tu persistes à le nier, tu restes donc un crétin.
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tentacara
le dimanche 17 février 2013 à 17h01
En outre, la présentation de ta vidéo est une succession de contre-vérités sur ce que sont effectivement les études de genre. (" Les genderistes opposent aussi culture et nature (maternité = mal) en sitipulant que le genre n'est pas naturel mais culturel." comment peut-on proférer de pareilles inepties!!??). Quant à l'affirmation selon laquelle la Norvège aurait coupé les subventions allouées aux chercheurs sur le genre sur la base d'une vidéo d'un humoriste, comment te dire..
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tentacara
le dimanche 17 février 2013 à 17h09
Ah! Je comprends mieux : tu tires tes infos des sites masculinistes qui prônent le retour au patriarcat et présentent les hommes comme les pauvres victimes du féminisme ! Vous vous demandiez où Wolfram allait chercher ses argumentaires ? Je vous recommande
ce site
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tentacara
le dimanche 17 février 2013 à 17h13
Et il est troublant de constater à quel point les arguments entre masculinistes d'un côté et féministes séparatistes de l'autre se rejoignent allégrement. Ou comment alimenter la guerre entre des gens qui ont besoin de vivre ensemble.
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Kolin
le dimanche 17 février 2013 à 17h26
Que de tolérance et d'écoute mutuelle sur ce fil, que de jugements hâtifs et de clichés, que de batailles et interrogations existentielles vaines et inutiles.. Pourquoi toujours tout opposer ? mono / poly , femmes /hommes ? théorie / étude ? .... Soyons légers et respectueux de la liberté de penser et d'être de chacune et chacun, comme c'est le cas en général sur ce site.
be happy !!
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wolfram
le dimanche 17 février 2013 à 17h41
Merci Kolin de nous remettre à notre place avec douceur :)
Tout est dit et les lecteurs ont tous les éléments pour se faire une opinion.
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Siestacorta
le dimanche 17 février 2013 à 18h19
(et bien que ce soit périphérique au sujet, je suis super content que les gens se soient engueulés sans essayer de se bannir mutuellement.
Ca tiendrait probablement pas debout si on avait pas un minimum de bonnes volontés dans le coin ; mais que justement, on puisse se le permettre me parait une bonne chose. Qu'on décide de pas se parler me parait vachement plus mûr que de demander à ce que l'autre existe pas.
Je vous embête pas plus avec mes chinoiseries...)
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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(compte clôturé)
le dimanche 17 février 2013 à 19h50
Siesta +1, j'aurais pas dit mieux (comme d'hab').
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LittleJohn
le dimanche 17 février 2013 à 20h04
Wolfram, ce que tu sembles n'avoir pas compris, c'est le sujet du topic :
"Éduquer ses enfants hors des clichés de genre".
On considère donc là, dans cette discussion, que le genre existe. Considérons le comme l'axiome qui base la conversation. À partir de là, ton intervention initiale était un troll, ainsi que les suivantes.
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Siestacorta
le dimanche 17 février 2013 à 20h22
hmmmmm (mmm). Oui wolfram creuse le HS, et ses remarques seraient "mieux malvenues" dans un autre fil, mais en même temps, on est beaucoup à avoir pris le virage du sujet. Allez, tout le monde range sa chambre, c'est valable pour les filles les garçons et les gens qui se considèrent pas non plus dans ces tiroirs restrictifs.
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PolyEric
le lundi 18 février 2013 à 01h56
Si les clichés de genre sont d'origine biologique, il devient contre nature d'éduquer ses enfants hors des clichés de genre, ce qui aboutit à la conclusion qu'il est quasiment impossible de parvenir au but recherché.
Et si les clichés de genre sont d'origine culturelle, ce qui me parait quelque peu évident, il devient anti-culturel d'éduquer ses enfants hors des clichés de genre, ce qui aboutit à la conclusion qu'il est également quasiment impossible de parvenir au but recherché.
Le pire c'est que les clichés sont peut-être à la fois d'origine biologique et culturelle, donc vous voyez un peu le genre de conclusion que je peux en tirer, si toutefois les conclusions ont un genre (il faudrait préalablement faire une étude théorique pour le savoir).
Une chose est sûre, c'est qu'il y en a qui sont du genre à se battre pour des histoires de genre et que c'est pas trop mon genre. Je ne suis pas du genre à foutre la merde, quoique, mais puisqu'il y a un sujet fermement posé, autant que je dise ce que j'en pense fermement.
Eduquer ses enfants hors des clichés de genre, peine perdue.
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Jena
le lundi 18 février 2013 à 11h42
Eric_50
Et si les clichés de genre sont d'origine culturelle, ce qui me parait quelque peu évident, il devient anti-culturel d'éduquer ses enfants hors des clichés de genre, ce qui aboutit à la conclusion qu'il est également quasiment impossible de parvenir au but recherché.
Je ne suis pas d'accord. Il est aussi anti-culturel de ne pas inculquer les horreurs racistes et sexistes du passé à ses enfants, mais ce n'est pas impossible.
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Siestacorta
le lundi 18 février 2013 à 12h11
Beh c'est aussi que "d'origines culturelles", c'est flou, donc "anti-culturel" aussi. Je suis pas certain que ça fonctionne, pour lire le débat.
Le genre serait une construction culturelle plutôt que le produit automatique d'une culture. L'hétéro-norme d'un couple aurait une part plus forte dans la construction de la perception du genre chez l'enfant que dans d'autres situations.
Par ailleurs, la culture n'est pas un bloc (pas plus que la nature, mais c'est une autre histoire) qui puisse constituer une origine unique pour ce qu'on en fait. C'est quelque chose de mouvant, de riche, on en trouve des bouts contradictoires dans sa famille et dans les autres sphères sociales qu'on rencontrera ensuite. A moins d'interdire le contact avec l'extérieur, ou de prôner la nocivité de l'extérieur, je ne vois pas d'éducations "anti-culturelles" ?
En revanche, une éducation contre-culturelle, ça peut se concevoir. Même si tout ce qui est contre-culturel n'est pas intéressant (au même titre que tout ce qui se revendique "culturel"), ça s'applique bien à un choix "hors clichés". L'idée est moins de mouler l'identité que de rendre des ingrédients disponibles, que les échanges avec une culture dominante soient pensés.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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Apsophos
le lundi 18 février 2013 à 13h20
On dit "contre-nature" et "anti-culturel" ? Et pas "anti-nature" et "contre-culturel" ?
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Siestacorta
le lundi 18 février 2013 à 14h18
Apsophos
On dit "contre-nature" et "anti-culturel" ? Et pas "anti-nature" et "contre-culturel" ?
Qui c'est, ce "on" d'abord ?
Bon, sinon, contre-culturel, ça doit pas se dire des masses, je l'ai même peut-être sorti de mon chapeau.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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Presquepoly
le lundi 18 février 2013 à 21h44
Je ne sais pas si l'éducation que j'essaye de donner à mes enfants est contre-nature ou anti-culturel. Je pense plutôt leurs donner le maximum d'éléments que je puisse pour qu'ils pensent la vie en évitant ce clivage. Ceci dit ce sont des personnes et donc ils en feront ce qu'ils en veulent. Mais si ça peut influencer dans un sens que je considère comme meilleur, alors je serais heureux d'avoir apporter ma pierre à l'édifice de l'égalité entre les sexes...
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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Apsophos
le mardi 19 février 2013 à 01h06
Si il existe des contre-cultures, il doit bien exister des phénomènes contre-culturels. Mais je disais "on" comme "dans la langue française", la langue française n'était pas elle-même une entité une et indivisible...
Et être anti-nature me semble bien plus répandu que contre-nature, mais mon observation est forcément biaisée.