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Discussion : Café poly d'automne à Bordeaux samedi 6 & dimanche 7 décembre 2014

Apsophos
le samedi 08 novembre 2014 à 22h27
GreenPixie
Et s'il fait beau, qui serait tenté-e pour embarquer notre café le dimanche jusque sur les rives de l'océan atlantique ?
Je suis pour mais je n'ai qu'un vélo et je me sentirais obligé de tenter une baignade...
Discussion : Dictature

Apsophos
le lundi 27 octobre 2014 à 00h33
Et à quoi servirait un thermomètre à part à pouvoir me plaindre quand on m'a promis 20°C et qu'il fait 18 ?
Discussion : Dictature

Apsophos
le dimanche 26 octobre 2014 à 22h34
Siestacorta
...
En gros, quand l'amour vient s'ajouter comme argument et comme légitimité au rapport de forces entre intérêt particuliers.
Mettons : mon intérêt particulier est de picoler et fumer (je prend un exemple limite). Mais il se trouve que j'aime quelqu'un qui ne le fait pas. Dans notre vie commune, il sera fréquent que l'un ou l'autre utilise le lien et le sentiment pour que l'autre suive sa pratique. Et ce sera "par amour" que la décision sera prise ou demandée.
Je crois que parfois, ce "par amour" passe avant la recherche de compromis ; et que par défaut, notre égocentrisme prendra le pas sur le coopératif (je ne dis pas que c'est intelligent à long terme :-) ). En arrivant même à se faire passer, via le discours amoureux normé, pour de la maturité morale et affective.
Wow, je me sens d'un coup super bien d'être incapable d'aimer !
Par ailleurs, dans une vision "morale" de l'amour ou du polyamour, il se passe la même chose en inversé : on est prêt à tout don de soi, toute proposition de forme, donc le jour où l'autre ne fait pas une concession qu'on espère, on pense encore plus fort que c'est du manque d'amour.
Des conceptions intellectuellement opposées de l'amour peuvent ainsi tendre aux mêmes effets.
On peut vivre l'amour comme s'il était inconditionnel (c'est là où ya un bon potentiel de moralisme caché).
Alors ce que va faire l'autre, dans ce sens ou dans un sens plus individualiste, ça sera notre grille de lecture de est-ce qu'il ma bien aimé. Il n'a pas voulu faire de compromis quand j'en fais facilement, donc il m'aime moins bien. Je fais plein de compromis, donc j'aime bien, donc je peux demander des choses à l'autre sans considérer que son intérêt est radicalement différent, puisque par principe éthique, tout est négociable.
Il me semblait que les personnes qui espèrent savaient le risque qu'elles prennent d'être déçues, et en tiraient donc des conclusions sur elles-mêmes et non sur autrui.
Quant à parler de "manque" d'amour et d'aimer "moins bien", ces quantifications sont une des raisons pour lesquelles je n'utilise pas ces mots. Ça marche comment, c'est un peu comme une température ? Si j'ai froid c'est de la faute de la mauvaise isolation de ma chambre ? (preuve que les proprios ne m'aiment pas)
Discussion : Dictature

Apsophos
le dimanche 26 octobre 2014 à 01h38
Siestacorta
O_O
Tu te soulages d'un truc, ou alors j'ai raté une étape dans le raisonnement ?
Bah quand on aime *vraiment* une personne on ne s'intéresse pas à d'autres, voyons !
Dire "je suis incapable d'aimer" au lieu de "j'aime bidule ET truc" me semble ouvrir des voies supplémentaires dans le "dialogue". Au moins on me prend parfois pour un malade et pas pour un égoïste et donc je mérite la pitié et non plus seulement le mépris :D
Sinon j'ai arrêté d'employer le mot "amour" pour désigner ce que je ressens (sauf peut-être à l'égard de la glace à la framboise, mais c'est un amour vache, surtout pour un sorbet) et j'essaie d'éviter de dire "j'aime quelque chose" (mais c'est pas facile). J'aime *faire* quelque chose (manger de la glace à la framboise) ou j'aime *ressentir* quelque chose (le goût de la glace à la framboise dans ma bouche).
Désolé pour l'enculage lexical mais je pense qu'abandonner certains mots (peut-être pas définitivement) m'a permis de libérer un peu ma pensée et... mon attitude sociale.
Et moins sérieusement : la dictature décide du sens des mots, après tu en fais ce que tu veux.
Siestacorta
Pour le second aspect, le régime socio-politique des rapports amoureux, l'analogie avec la dictature ne fonctionne pas bien : on peut aimer une seule personne par choix. Vraiment. Consciemment. En connaissance de cause, informé sur nos déterminisme et sur nos options.
Oui oui, tout à fait. On peut même reconnaître qu'il s'agit là d'une faiblesse qu'on reconnait chez soi-même et reconnaitre également qu'on ne pourra pas travailler à combler toutes ses faiblesses en même temps et que d'autres ont pour l'instant priorité sur celle-ci.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Besoin de coups de pouces à Toulouse & dans le Sud-ouest pour rencontres polys

Apsophos
le samedi 25 octobre 2014 à 20h17
Ce ne sera pas moi. Parce que pour communiquer il faut des mots à mettre sur des étiquettes, des mots à destination du Monde extérieur (extérieur à moi-même, pour commencer) et que je ne suis d'accord ni avec "poly" ni avec son suffixe.
Discussion : Dictature

Apsophos
le samedi 25 octobre 2014 à 20h14
Ach peut-être une recrue pour mon parti violemment opposé au complot disneyo-médiatique, ja ?
Plus sérieusement (et doucement, aspartame++ jusqu'au cancer des glandes lacrymales) on peut ressentir cette "dictature" en étant entourés de gens très ouverts et même de gens eux-mêmes non-exclusifs.
Et choisis mieux tes mots : tu es manifestement incapable d'aimer alors pourquoi t'obstiner à choisir ce terme ?
Discussion : Poly un jour, poly toujours ?

Apsophos
le samedi 11 octobre 2014 à 00h47
Lagentda
(même si peut-être que justement les polys redevenus monos ne sont pas légions sur ce forum car ils en sont "interdits" de par leur couple)...
Voilà, oui.
Et puis si ils postent ici on pourra toujours leur dire que c'est juste une phase.
Discussion : Rencontre avec l'auteur Christophe André : mardi 7 octobre 2014 à Toulouse (autonomie affective, estime de soi...)

Apsophos
le jeudi 09 octobre 2014 à 00h32
Bah j'y étais pas, on avait prévu une épreuve sportive à la place.
Et désolé GreenPixie, mon séjour à Toulouse a été écourté.
Discussion : Il (poly) treno...va... Sur le passage de quelques lutins à travers une assez courte période de temps

Apsophos
le jeudi 09 octobre 2014 à 00h31
Avignon ça a l'air plus sympa qu'Arcachon... (au moins ils te font pas croire que c'est au bord de la mer)
Sauf les conférences, là, on dirait qu'il y en avait trop.
Discussion : Un nouveau café poly à Bordeaux ?

Apsophos
le mercredi 01 octobre 2014 à 20h31
Clown_Triste
(mais c'est parce qu'à l'inverse d'Apsophos je ne vais pas souvent dans les bars)
En fait j'ai tout simplement pas les moyens d'aller "souvent" dans les bars.
Mais en me basant sur mes passages dans les rues du quartier, ça m'étonnerait qu'on ait de la place à La Comptesse en soirée, effectivement, de même que dans n'importe quel établissement des environs. Mais ça a l'air ouvert le dimanche.
Discussion : Rencontre avec l'auteur Christophe André : mardi 7 octobre 2014 à Toulouse (autonomie affective, estime de soi...)

Apsophos
le mercredi 01 octobre 2014 à 20h19
Du coup ça a fait remonter le sujet, je serai peut-être à l'événement.
Discussion : Un nouveau café poly à Bordeaux ?

Apsophos
le jeudi 25 septembre 2014 à 00h28
Je suis passé devant Les Mots Bleus tout à l'heure, ça a l'air grand et calme, apparemment ça ferme à 19h et je suppose qu'ils ne proposent aussi que des boissons sans alcool.
Discussion : Un nouveau café poly à Bordeaux ?

Apsophos
le mardi 23 septembre 2014 à 00h02
Apparemment le Lucifer est ouvert à partir de 17h30 tous les jours sauf le dimanche où il ouvre à 21h.
La salle est grande (pour un bar bordelais) et pourrait à mon avis convenir tant que ce n'est pas à un moment où le bar est plein, donc pour le samedi soir ça me semble compromis, je ne sais pas quelle est la fréquentation le dimanche. Il faudrait leur demander.
Je ne me souviens plus des tarifs, je sais que pour les bières il peut paraître légèrement supérieur à ce qui se fait ailleurs, mais vu le choix on peut leur pardonner le temps d'une pinte ou deux. (et j'ai entendu qu'ils avaient de la Punk IPA pression)
Je ne sais plus comment c'est foutu niveau accessibilité mais même au rez de chaussée les établissements bordelais ont souvent une marche à l'entrée et même pour les plus grand une ou deux à l'intérieur... Pas fun. Après ils ont peut-être une rampe amovible, je connais au moins un bar qui a ça.
Et sinon en y réfléchissant je proposerais deux autres lieux (qui sont à peu près voisins), assez "alternatifs" dans le concept :
- Les Lectures Aléatoires, grande salle, coins confortables avec canapés, souvent peu de monde mais souvent des concerts ou autre spectacles (ce mercredi, un nouvel épisode des digressions improvisées du professeur Van de Burne), ouvert de 15h à 2h d'après ce que j'ai trouvé sur internet, quelques boissons alcoolisées ou non, pas de nourriture sur place il me semble.
- le Tchai Bar, salle du fond tranquille, boissons sans alcool uniquement et nourriture sur place, ouvert de 11h à 21h. [fun fact] J'y ai d'ailleurs été interrogé par une étudiante polonaise en socio sur le sujet qui nous intéresse ici.
Et en plus c'est pas loin de chez moi.
Qui est partant pour faire une tournée des bars de prospection ?
Discussion : Un nouveau café poly à Bordeaux ?

Apsophos
le dimanche 21 septembre 2014 à 16h57
Dispo n'importe quand sauf quand je suis à Toulouse, et ça je ne sais pas quand c'est.
Et je ne connais pas de lieu approprié.
Discussion : Désir ou amour ?

Apsophos
le dimanche 21 septembre 2014 à 11h43
Siestacorta
- Doctor... Ce troll est au plus mal. He's showing feelings of an almost human nature.
They look like us redeyerogue.com/wp-content/uploads/2010/04/BATT_lo...
Discussion : Désir ou amour ?

Apsophos
le dimanche 21 septembre 2014 à 02h40
Je suis faux soyeux grâce au silicone, mais passons.
Ce qui est important c'est l'attitude qu'on a quand on fait la différence. Que ce soit pour distinguer les ales des lager, ou le black metal du death metal, j'y vois en gros deux positions possibles : celle du puriste, qui aurait tendance à considérer que l'un est plus désirable (ouais, pour parler de désir, c'est foireux, quelqu'un a un meilleur mot ?) que l'autre, et celle du critique, qui a peut-être une préférence mais qui veut avant tout communiquer son goût et sa sensibilité, et pour ça malheureusement il a besoin de mots et probablement de stéréotypes.
Discussion : Désir ou amour ?

Apsophos
le samedi 20 septembre 2014 à 14h59
Omalai
Faites vous la différence entre le désir et l'amour ? J'aimerai bien avoir votre avis...
Non.
Mais je fais la différence entre les ales et les lager tout en les appelant "bière".
Discussion : Le polyamory est-il réservé aux ventres pleins ?

Apsophos
le vendredi 12 septembre 2014 à 12h10
Siestacorta
Ben même si ya une force supérieure qui essaie de te faire croire ça, t'es pas obligé de la croire.
Tu te fais un joli casque en papier alu et puis les ondes éducatrices.. non ? Moui.
Métaphoriquement, oui, probablement.
Je veux dire : je trouve également embarrassants les deux icônes possibles d'une réflexion méritoire : le petit saint issu du caniveau qui a réussi à tout changer à la seule force de son cortex (vouais, le bon mot est plus réussi que la métaphore) comme le richard pénitent qui ferait sa B.A en pensant un peu aux autres.
Pourtant, dans les deux cas, ça peut faire des gens intéressants (si tu suspends une seconde ta misanthropie, oui, juste à côté de l'incrédulité)... Mais comme modèles de l'autonomie de la réflexion, ils filent plus de complexes que de billes.
Du coup j'ai la chance d'être si éloigné de l'un comme de l'autre que je ne peux en prendre aucun comme modèle ?
Ma misanthropie je la suspends aux lèvres (ou autre) des gens que j'aime, j'imagine. Tant qu'elle n'en tombe pas tout va bien. En ce moment ça va, il y a un paquet de personnes avec des lèvres assez crochues.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Le polyamory est-il réservé aux ventres pleins ?

Apsophos
le jeudi 11 septembre 2014 à 23h33
Siestacorta
Abahoui, si se poser des questions est comparable à une activité extrême, effectivement, on peut pas attendre ça de tout le monde tout le temps.
Ben vu le nombre de réflexions qu'on m'a fait toute ma vie du type "tu te poses trop de questions" "tu te compliques la vie" etc. (je passe les plus "flatteuses") c'est difficile de ne pas faire un lien avec les privilèges dont je jouis, notamment celui de pouvoir survivre confortablement dans l'oisiveté à l'âge adulte.
Difficile également de ne pas se dire qu'une "force supérieure" (qu'on pourrait appeler vulgairement éducation si on est auto-conspirationniste) s'emploie à dépeindre la réflexion et la remise en question comme une activité rébarbative, non rémunératrice, voire dangereuse. (et donc réservée à ceux qui ont les moyens d'échapper à la force en question)
Si j'avais suivi les conseils, si j'avais été un bon élève, un bon fils aussi, je ne serais pas là à troller en comparant une simple réflexion à la cascade spectaculaire du protagoniste d'un mauvais jeu vidéo.
Tcheloviekskinoapparatom
Des marxistes de gauche :) (c'est à dire des marxistes tout court....)
J'ai bien précisé "de nos jours".
Discussion : Le polyamory est-il réservé aux ventres pleins ?

Apsophos
le jeudi 11 septembre 2014 à 12h21
Qui parle encore de "prolétariat" de nos jours à part les marxistes de droite ? Maintenant on dit "je ne suis pas riche comme les riches, mais je ne dois pas me plaindre : d'autres sont plus pauvres que moi".
En ce qui me concerne, je ne crève pas trop la dalle, j'ai deux-trois pieds de tomates dans des pots.