Polyamour.info

Drya

Drya

(France)

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Discussion : Une sexualité épanouie peut-elle se passer de tiers?

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Drya

le vendredi 24 septembre 2010 à 18h39

Goffio
La vie sexuelle n'est pas reliée à notre spiritualité : elle en est l'expression centrale, par production et échange d'énergie de création. Mais évidemment, une telle considération est aux antipodes de notre raison occidentale, très (trop) éduquée.

Philosophe du boudoir, tu vois le plaisir à travers un érotisme associé aux interdits et à la transgression... Tu es bien judéochrétienne d'éducation, comme moi-même !! ! Alors on en revient toujours au besoin du plaisir coupable, pour savoir véritablement justifier ce dernier...

Euh, en fait là, j'adhère pas, un peu trop freudien peut-être: l'amour ne se traduit pas l'activité sexuelle en ce qui me concerne, même si c'est un des événements il peut se manifester, mais je peux ne pas avoir envie de sexe pendant longtemps avec quelqu'un que j'aime, et l'inverse est vrai aussi.
Mais comme l'estomac, il est aussi un symptôme de notre état émotionnel (et de santé) global, mais ce n'est pas parce qu'on a moins faim pendant certaines périodes qu'on est malade!

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Discussion : Découverte?

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Drya

le vendredi 24 septembre 2010 à 18h27

titane
J'ai finalement détâché dans ma relation amoureuse centrale, le quotidien et le projet socio-familial et cela a éclarcit bien des choses ! Cela a refait surgir justement l'histoire d'amour, qui avait été noyée sous les "obligations" et "préoccupations"... je peux maintenant la mettre au même registre que les autres... cela a également fait remonter à la surface que cette histoire n'était pas ni une chose dûe, ni une chose acquise... sa liberté est remonté à la surface avec une grosse angoisse dans son sillage !

Mais une fois l'angoisse passée, l'histoire est redevenue aussi légère, gratuite, plus spontanée... profitant des mêmes avantages que les autres amitiés amoureuses.

Yes ! (+)

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Discussion : Comment faire ?

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Drya

le vendredi 24 septembre 2010 à 14h05

(+)
Oui, enfin bon, c'est pas parce que je suis parano qu'ils sont pas tous contre moi, hein !!!

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Discussion : Comment faire ?

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Drya

le vendredi 24 septembre 2010 à 10h54

De même!
Mais (oui, j'aime les "mais"), avoir l'impression de toujours passer après tout le reste, que ce qu'on demande nous est "accordé" comme une faveur et seulement quand il n'y a rien d'autre, je trouve ça un peu humiliant à la fin de n'être jamais si important pour personne.

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Discussion : Une sexualité épanouie peut-elle se passer de tiers?

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Drya

le vendredi 24 septembre 2010 à 10h48

Rosalie
Je me demande si les relations extraconjugales ne peuvent pas parfois "sauver" un couple, d'abord en apportant un peu de bonheur supplémentaire à chacun des partenaires.

Je crois que ça aide -non, ça oblige!- à relativiser, à se poser des questions, à comprendre ses priorités... en somme, tout ce qui vient parfois ébranler les habitudes pour recentrer sur ce qui est important, même si les habitudes sont aussi un bonheur dans la stabilité.

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Discussion : Polyamour et identité maculine

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Drya

le vendredi 24 septembre 2010 à 10h34

titane
le "genre" n'est qu'une de nos identiés parmi tant d'autres... notre appendice sexuel ne garantie pas notre "genre"... des transexuels plus ou moins visibles et déclarés existent parmi nous... je peux faire semblant d'être un homme parce que j'ai une bite et des couilles, sans m'identifier pour autant au genre masculin... et personne n'y verra rien.

Je ne sais pas si vous avez comparé la sensation qu'on quand on danse (ou qu'on prend dans ses bras) quelqu'un du même sexe et quelqu'un du sexe opposé? eh bien c'est dans la proximité qu'on sent toute la différence! Certes, certains hommes sont parfois plus "féminins" que certaines femmes et inversement, mais malgré tout, la féminité et la virilité sont des éléments forts de notre identité. C'est pourquoi il me semble clair que c'est un facteur qui a un rôle dans les réactions qu'on peut avoir face à un même événement.
Mais finalement, cette conversation est un peu creuse, elle tourne autour de "l'homme est-il identique à la femme?" plutôt qu'autour de la façon d'aborder différemment le PA en fonction de cette particularité (même parmi d'autres), et cette question n'a pas de réponse claire, car ça relève plus du témoignage personnel que de théories anthropologiques. Mais le débat et ses variations restent intéressants :)

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Discussion : Découverte?

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Drya

le vendredi 24 septembre 2010 à 10h24

titane
On n'aime pas parce qu'on se sent "autorisée", si ?

Parfois oui: de la même façon qu'on aura plus de mal à apprécier quelqu'un dont on a entendu beaucoup de mal, on est pré-conditionné pour pouvoir recevoir ou non ce que quelqu'un émet. Et les conséquences qu'on peut prévoir ont une influence non négligeable!

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Faut il avoir un coeur gros, très gros pour aimer comme les PA ?

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Drya

le vendredi 24 septembre 2010 à 10h18

tigreblanc
Je completerai logiquement et avec un soupçon d'ironie que ce ne sont pas les poly qui ont un gros coeur mais que les coeurs des monos seraient peut etre comme des coeurs "endormis" la plupart du temps et parfois même me semble-t-il carrément dans un coma plus moins profond, une compulsion de battement qui imite la vraie vie mais avec un encéphalogramme trop plat pour etre appelé "vie".

C'est assez vrai!
Mais l'amour se réveille de toute façon assez souvent et assez fort pour constater un nombre énorme de conflits de couples et de divorces autour de ce thème...
On revient un peu au système du désir dont parlait Rosalie : le PA semble entretenir l'amour autant que la libido ;)

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Discussion : La fin de l'amour

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Drya

le jeudi 23 septembre 2010 à 15h08

(+)
Je crois aussi que l'amour est d'intensité variable, parfois il s'éteint pour se rallumer plus tard.
En fait, malgré ce qu'on pense généralement, l'amour est un sentiment composite de plusieurs sentiments (il paraît), définir son début ou sa fin, ce n'est pas un système on/off.
Si ça intéresse certains, j'ai lu ça ici: www.redpsy.com/guide/amour.html
c'est un point de vue instructif:

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Discussion : Du mélange des genres dans les petites communautés et au boulot

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Drya

le jeudi 23 septembre 2010 à 09h42

Je me demande ce que ça pourrait donner ce genre de choses si la loi sur l'interdiction de la polygamie "de fait" était adoptée?...

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Discussion : Comment faire ?

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Drya

le mercredi 22 septembre 2010 à 17h00

Comme souvent! ;)

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Discussion : Découverte?

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Drya

le mercredi 22 septembre 2010 à 16h59

Woaw! Encore un bel exemple de solidarité (+)

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Discussion : Comment faire ?

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Drya

le mercredi 22 septembre 2010 à 16h55

chamelia
la demoiselle et ses envies reste l'inconnu majeur mais au bout d'un moment faut grandir et assumer même si c'est compliqué.

Que vous soyez clairs entre vous, c'est déjà un point crucial! Par contre, si je puis me permettre le fameux "faut assumer" amène souvent des décisions précipitées par la culpabilité, alors qu'elle est peut-être encore trop dans le flou pour savoir ce qu'elle veut et peut faire. Il faut du temps aussi, mais seulement si la réflexion avance. Vivre ce qu'ils ont à vivre permet généralement d'être fixé au bout d'un moment plutôt que rester sur des suppositions, mais ça peut prendre du temps. A mon avis, il me semble que c'est avant-tout la décision de ton compagnon: à lui de savoir où il veut mettre ses priorités et comment il aimerait organiser au mieux tout ce petit monde, connaissant les attentes de chacun/e, pour ensuite négocier avec vous les différentes priorités et aspects.

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Discussion : La fin de l'amour

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Drya

le mercredi 22 septembre 2010 à 16h48

Rosalie
Pour précision...je ne parle pas de mon couple ici :-)

Ouf! J'ai failli faire une syncope!
La fin de l'amour? ça ne m'est pas arrivé souvent, mais je crois que c'est quand ça m'est égal que la personne soit absente.
Mais la frontière entre amour et amitié est difficile à faire parfois, même le désir n'a rien à voir. Quand c'est de l'indifférence? Mais j'ai parfois senti à nouveau de l'amour, du moins une absence douloureuse après avoir quitté quelqu'un que je pensais ne plus regretter.

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Discussion : L'humanité est faite pour vivre en tribus !

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Drya

le mercredi 22 septembre 2010 à 16h39

Salut,
pour envoyer un message privé, il faut cliquer sur le pseudo , ce qui amène à la page du profil de la personne: là, en haut à droite se trouve un lien "Envoyer un message", et hop!

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Discussion : Polyamour et identité maculine

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Drya

le mercredi 22 septembre 2010 à 09h38

RIP
Identité masculine ? Féminine ? Le plus souvent, il s'agit de construction dont il y a souvent plus à gagner à s'en dégager plutôt que de s'y engager. Je vois finalement difficilement l'intérêt de (re)construire une identité masculine en rapport avec le PA. Alors que le PA tente de s'émanciper de la question cardinale du nombre de relations après l'émancipation de la question du genre avec l'homosexualité, je ne vois pas où est finalement l'intérêt de reconstruire les genres. Le genre n'a finalement de réalité que dans le corps et être bien avec son corps suffit le plus souvent à assumer son identité sexuelle.

Homme, femme, quelque en soit la plastique, fondamentalement, il s'agit de déterminations génétiques, soit de déterminations aussi arbitraires que celle de la race. Personne ne choisit son corps, la race, le sexe et la plastique de son corps. Ce qui n'est pas arbitraire, c'est la manière de vivre avec : l'identité, l'unité qui se crée dans la relation à son corps et à celui de l'autre. Finalement, la relation la plus dégagée possible de ces déterminations arbitraires, c'est celle qui me convient le mieux à moi et la plupart des personnes dont j'apprécie l'entourage. Moins ces déterminations arbitraires pèsent, plus l'atmosphère est légère. C'est déjà assez peu évident d'assumer ses choix, s'il faut en plus assumer outre mesure ce qu'on ne peut choisir...

Enfin, soit, si l'identité masculine a quelque chose à gagner avec le PA, c'est davantage d'écoute. Historiquement, elle s'est surtout constituée dans l'écoute des besoins matériels de la femme sans parfois même arriver à imaginer qu'elle puisse avoir des désirs physiques, c'est dire l'absence d'écoute psychologique de l'identité masculine. Entretenir plusieurs relations exige beaucoup d'écoute, mais bon, c'est valable pour toute relation quelle qu'en soit la nature. Le manque d'écoute psychologique dans la sphère des relations professionnelles est probablement symptomatique d'un monde longtemps dominé par les hommes.

Comme toujours, RIP et CT et Titane, ça me fait plaisir de lire vos interventions très réfléchies et justes, c'est très constructif pour moi.

Je suis d'accord avec vous sur le principe qu'être homme ou femme n'est qu'une caractéristique parmi d'autres chez un individu et que le PA est une des voies pour remettre les pendules à l'heure.

Mais je suis un peu obnubilée par l'influence qu'on (que je) reçoit (par les habitudes, l'éducation, le fonctionnement du monde autour de nous, etc.) sur cette question, mais aussi le côté "naturel" de ces différences. On SAIT que les hommes ont des caractéristiques différentes des femmes, et inversement. On me dit souvent qu'il n'y a pas de différence, je crois plutôt qu'elles ne sont généralement pas celles, ou pas aux niveaux, qu'on croit, et les différences individuelles les rendent difficile à identifier. Que ces différences soient innées ou acquises, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elles sont un facteur (parmi d'autres) qui conditionne la façon d'aborder ou de rejeter le PA. C'est cette question qui m'intrigue dans cette discussion. Mais elle est peut-être sans objet ou sans intérêt. C'est seulement que je me demande toujours si ce que je ressens vient de moi ou si je me conditionne moi-même pour interpréter de telle ou telle façon sans comprendre sous quelle influence parasite.

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Discussion : Aspects juridiques

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Drya

le mardi 21 septembre 2010 à 15h07

Bon, quand même, on a encore le droit de vivre ses amours comme on veut, ce qui gêne le plus (pour le moment) c'est surtout le regard extérieur des gens à qui on en parle. La législation, vien aprtès

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Discussion : Aspects juridiques

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Drya

le mardi 21 septembre 2010 à 10h47

Pour revenir aux aspects juridiques: nous somme en pleine SF du système familial, à nous effectivement d'imaginer ce qui serait adapté pour inclure les PA dans le système existant, qui convient déjà plus ou moins aux exclusifs. En gros, plus de souplesse, et le PACS est déjà une évolution du principe du mariage dans ce sens.
Pour ma part, et pour le moment, je me demande quel est l'intérêt d'un "contrat" entre 3 personnes? quand on signe un bail à 2 ou à 3 ou plus, en maisons partagées par exemple, ça existe déjà. Autour d'un enfant, c'est déjà plus délicat à faire avaler, mais c'est bien le sujet je crois? Il me semble aussi que pour l'enfant, c'est important de savoir qui sont ses parents biologiques (les enfants adoptés font souvent des recherche un jour dans leur vie pour connaître cette/ces personnes), donc différencier, son père, sa mère, son père/sa mère bonus, etc.

Question d'une non spécialiste juridique: quel est le statut juridique des communautés où tout est commun, sans propriété? je crois que ça existe, mais je n'en sais pas plus. Comment ça se passe quand quelqu'un veut entrer dans la communauté ou en sortir? etc.

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Discussion : Aspects juridiques

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Drya

le lundi 20 septembre 2010 à 14h26

...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Aspects juridiques

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Drya

le lundi 20 septembre 2010 à 13h13

...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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