Polyamour.info

tentacara

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Paris (France)

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Discussion : Tolérance

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tentacara

le samedi 07 mai 2011 à 14h21

Siestacorta
La tolérance, c'est la version optimiste de l'indifférence.
Ca suffit pas, quand on vit avec la personne différente.
Donc, on doit se comprendre et se respecter.

Mon héros! Je te l'envie celle-là.

@Tourmaline : Avoir réfléchi à ton propre système amoureux et en être arrivée à la conclusion que tu étais mono, c'est une chose. Mais si tu tombes amoureuse d'un(e) poly, tu fais quoi? Considères-tu que ton système prime le sien? Qu'il (ou elle) doit s'asseoir sur sa réflexion, son fonctionnement pour vivre votre amour? Acceptes-tu qu'il (ou elle) puisse aimer d'autres personnes, même si tu ne t'en sens pas capable? Où renonces-tu, tout simplement ?

La plupart des poly que je connais ne verraient aucun inconvénient à vivre une histoire avec un(e) mono, à condition qu'on les laisse être poly. Je suis loin de pouvoir en dire autant des monos de ma connaissance.

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Discussion : Besoin de conseils

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tentacara

le mercredi 04 mai 2011 à 15h26

Entièrement d'accord avec Siesta. Tu n'as pas de raison de le quitter. On ne quitte pas quelqu'un pour raisons "humanitaires" ou par respect pour ses convictions. C'est à lui de prendre les décisions qui le concernent maintenant qu'il sait avec qui il vit.

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Discussion : Le pouvoir des mots

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tentacara

le mercredi 04 mai 2011 à 09h16

ornement-fleuri
@ Tentacara
Ah bon, parce que l'acceptation et le PACS lui même (après 2 ans de "je t'aime") c'est pas une réponse ?? ? mince

Oh non, l'acceptation, le fait qu'il daigne entendre mes mots doux n'était pas une réponse. Il lui est d'ailleurs arrivé de se sentir coupable de n'avoir rien à me répondre à ces mots-là. Le PACS était certes une preuve de son désir de vivre et de construire avec moi, mais je te défie de trouver le moindre mot d'amour ou la moindre évocation de sentiments dans une convention de PACS. Ce n'était pas une réponse à mes déclarations, c'était un cadre juridique à notre relation.
Ni le silence, ni le contrat n'ont répondu à mes mots.
En revanche, son attachement était effectivement de plus en plus manifeste au fil des mois et des années, je le voyais, d'autres le voyaient, mais lorsque les mots ont fini par sortir, cela signifiait que lui le voyait enfin. Qu'il était parvenu à identifier, interpréter ses sentiments et en était suffisamment sûr pour les traduire verbalement.
La différence est de taille entre "avoir l'intuition" qu'il m'aime et l'en savoir conscient.
Bon, et puis même si au bout du compte la réciprocité des sentiments s'est révélée, j'ai quand même passé deux ans à dire "je t'aime" dans le vide.

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Discussion : Le pouvoir des mots

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tentacara

le mardi 03 mai 2011 à 19h54

ornement-fleuri
Yes !! !

et je rajouterais quand même ceci :

Ôoooooh, la beeelle et noooble et généreeeuse idée de (faire) croire que l'on dit des mots d'amour sans rien en attendre en retour ! Ceci est dit dans le contexte ou la réponse (pas forcément immédiate) verbale ou non verbale a déjà été ou sera reçue. Immaginez dire "je t'aime" à une personne sans en avoir eu aucun signe de sa part avant ou après ces trois mots ? ne sentiriez vous pas ne serait-ce qu'une once de frustration ???? ?
Si ce n'est pas un vilain croco ça .....

Ben écoute, perso, je l'ai dit régulièrement et sans faiblir à un de mes chéris pendant deux ans sans qu'il ne moufte. Son premier "je t'aime" a fini par sortir 2 mois après notre PACS. Je persiste et signe donc. Je lui disais que je l'aimais sans attendre qu'il réponde ; sans même imaginer que ce pût être réciproque. Je le lui disais parce que je le pensais. Et non, même pas frustrée. J'ai reconnu mes sentiments pour ce qu'ils étaient bien avant qu'il n'identifie les siens. Mon amour pour lui n'a pas varié pour autant.

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Discussion : Le pouvoir des mots

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tentacara

le mardi 03 mai 2011 à 11h58

Je ne fonctionne pas du tout de la même manière.

L'amour que je porte aux gens, j'ai besoin de le leur exprimer par des mots, aussi simplement que possible. Je dis "je t'aime" aux gens que j'aime. Mes parents, mes amis et mes amours, mes enfants, bientôt je suppose. Il n'y a aucune ambiguïté pour eux quant à la "nature" de l'amour que je leur déclare.

Et quand je dis "je t'aime" à quelqu'un dont je suis amoureuse, je n'attends pas de réponse, pas de conséquences particulières. Il s'agit juste de dire ce que je ressens avec autant de spontanéité et de sincérité que possible. Je suis bien consciente que ces mots ont une connotation effrayante, particulièrement pour les monos. Echanger des "je t'aime" charrie tout un tas de sous entendus, d'arrière pensées. Mais garder pour soi ses sentiments de peur qu'ils ne fassent fuir, c'est justement leur donner une portée bien plus vaste que ce qu'ils sont vraiment : mes sentiments, ceux que je ressens pour une personne, dans l'absolu et sans condition.

Quand je dis "je t'aime", je ne dis pas "je ne vois plus que toi", mes "je t'aime" ne sont ni questions ni contrats, ils ne sont que constats.

Et quand je les entends, ces mots, ça me réchauffe. Le premier "je t'aime" que mon père ait prononcé dans sa vie m'était adressé, un an avant sa mort. Cet amour-là a pris corps pour moi quand il a été dit, ce n'était pas seulement de sa part me dire qu'il ressentait cet amour, c'était surtout me dire qu'il avait finalement compris combien j'avais besoin de l'entendre.
L'amour que je ressens pour les autres ne leur prend rien, ne leur demande rien, et parfois il leur apporte beaucoup. C'est aussi bon à entendre qu'à dire, et je ne suis pas du genre à me priver d'un plaisir de peur qu'il ne soit pas estimé à sa valeur.

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Discussion : Polyamour, médias et autres trolls

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tentacara

le lundi 02 mai 2011 à 16h07

Je crois que c'est plus une question de ligne éditoriale des chaînes et des émissions que de TV en général. Je privilégie soit les petites chaînes, soit le service public, et j'essaye de bosser toujours avec la même boîte de prod. Mon idée maintenant, c'est de proposer moi-même les sujets, la chaîne de diff, le réal et de superviser la prod.
Control freak? Moi? Jamais!
Blague à part, le terrain est tellement glissant pour nous et juteux pour eux qu'il est très difficile de maîtriser complètement le discours et son interprétation.

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Discussion : Action militante des polyamoureux

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tentacara

le jeudi 28 avril 2011 à 15h05

Nous avons évoqué la possibilité avec mes hommes Aurélien et Thomas, de monter une association poly "officielle" qui puisse s'intégrer aux collectifs LGBT et notamment aux revendications qu'ils mettent annuellement à l'ordre du jour (pour la marche des fiertés, par exemple). Je crois que le statut de la poly-famille est un sujet particulièrement épineux et qui nous concerne (tous les trois) chaque jour un peu plus concrètement. Quoique d'autres questions, non moins épineuses mais plus "pratiques" nous aient beaucoup occupées ces derniers temps, nous sommes toujours désireux de mener à bien ce projet. Les suggestions seront bienvenues en MP.

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Discussion : Alors, ce printemps ?

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tentacara

le lundi 25 avril 2011 à 18h27

Rigolo, c'était le thème de ma dernière chronique sur France Cul, sauf que je parlais de l'hibernation des québécois(es) et non des français(es).

c'est un conte (cruel) de printemps, et c'est par là : www.franceculture.com/emission-tentatives-premiere...

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Discussion : Les coulisses de Jules et Jim

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tentacara

le lundi 25 avril 2011 à 18h23

Je confirme pour m'être fait raconter l'histoire par Stéphane Hessel himself : Plus des souvenirs d'enfant de parents divorcés que de joyeuse famille PA. 90 ans plus tard, la souffrance est encore perceptible. De mon côté, dur dur de voir s'écrouler un tel mythe par la bouche de son dernier témoin direct...

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Discussion : Les hommes poly et prêts à se lancer dans un projet de vie existent-ils ?

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tentacara

le samedi 23 avril 2011 à 11h36

C'est probablement réaliste d'un point de vue statistique. Heureusement, il existe des exceptions. Je ne crois pas que les hommes soient monolithiques, il y a un potentiel d'évolution. Mais c'est vrai que "s'engager" avec plusieurs hommes en même temps, c'est compliqué.. pas seulement pour eux. Je crois en fait que ce sont deux choses distinctes.
Il y a des hommes qui ont un réel désir de construire et qui par ailleurs sont poly. J'en ai trouvé deux. Et apparemment, c'est une espèce TRÈS recherchée..

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Discussion : Besoin de conseils

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tentacara

le vendredi 15 avril 2011 à 18h01

J'ai un petit problème avec ça, personnellement.
Si l'un de mes hommes passe la journée (soirée / nuit..) avec une copine, je préfère qu'il me le dise. S'il ne le fait pas et que je l'apprends après-coup, j'ai l'impression qu'ils m'ont délibérément caché un truc, ce qui donne au truc plus d'importance que ça n'en a réellement.
Alors, juste lui dire :"je sors pour la journée" pour éviter de lui dire qu'on passe la journée avec un autre me paraît être une ellipse un peu facile. Une façon de ne pas assumer.
Bien entendu, je parle pour moi. Nous avons une configuration qui demande de l'organisation et nous savons généralement où et avec qui les 2 autres se trouvent.

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Discussion : Un compagnon, trois enfants... et un amant.

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tentacara

le vendredi 15 avril 2011 à 16h18

Encore une fois, tu dois être consciente que cette phase "obsessionnelle" ne dure pas plus de quelques semaines (ou mois) mais elle peut aussi faire des ravages beaucoup plus durables dans ton couple d'origine. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais essaye de voir plus loin. Les raisons pour lesquelles tu as choisi le père de tes enfants n'ont pas disparu avec l'arrivée d'un nouvel amour. Essaye de vous garder des moments privilégiés de couple, même sans sexe. C'est très important qu'il ne se sente pas exclu de ta vie parce que tu ressens des émotions fortes par ailleurs. Tu le décris comme une personnalité soumise, du coup, il hésite peut-être à te faire partager sa souffrance et préfère s'effacer devant ton bonheur. C'est aussi (surtout?) à toi de préserver vos liens.
La liberté qu'il t'a laissée de vivre cet autre amour est aussi une grande marque de confiance dans la solidité de votre relation, tu as la responsabilité de ne pas le démentir, de mériter cette confiance et de ne pas vivre ton bonheur aux dépens de celui de ton compagnon.

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Discussion : Polyamour, médias et autres trolls

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tentacara

le vendredi 15 avril 2011 à 14h15

C'est vrai que c'est une question épineuse que celle de l'affect quand je fais un documentaire (pour les news, la question ne se pose pas vraiment). Pour un docu, je me plonge dans mon sujet, j'ai des contacts quasi quotidiens avec mes intervenants, je fais mon possible pour "habiter" mon sujet, me l'approprier.
Je parle de semaines ou de mois de travail quasi obsessionnel sur un sujet et un angle précis et je me triture les méninges dessus jusqu'à la fin du montage.
Du coup, des liens forts d'empathie peuvent exister avec les témoins. Mais une fois le docu terminer, j'ai besoin de me concentrer sur autre chose. Quand tu racontes la vie des autres, c'est bien aussi de pouvoir retrouver la tienne. Donc souvent dès que mon doc est terminé, les liens créés se distendent très vite.

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Discussion : Polyamour, médias et autres trolls

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tentacara

le vendredi 15 avril 2011 à 12h46

Ne pas hésiter à se renseigner sur le journaliste, sa boîte de prod ou son canard, etc.. google est ton ami. Les diffuseurs aussi sont très différents dans le contrôle du contenu (perso, j'ai du mal avec TF1 et M6 qui pour l'un coupe le politiquement incorrect, et pour l'autre cherche l'aspect le plus scandaleux possible).

Siesta a raison : préparer un document à faire signer au journaliste l'engageant à vous montrer son travail avant diff sous peine de poursuites.
De même pour le papier qu'il vous fait signer sur la cession du droit à l'image (reportages télé uniquement), ne pas hésiter non plus à rayer les lignes qui ne vous conviennent pas. (oui, les petits caractères-là, tout en bas).
Mais encore une fois, ne pas non plus partir du principe que "tous pourris et dieu reconnaîtra les siens", les médias sont un support indispensable à l'acceptation de notre mode de vie. Soyez juste sélectif.
Rien ne vous oblige à répondre à des questions trop personnelles ou indiscrètes. Le boulot du journaleux est de prendre le plus de matière possible, le vôtre, de ne dire que ce que vous voulez rendre public.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Polyamour, médias et autres trolls

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tentacara

le vendredi 15 avril 2011 à 10h52

Les médias traditionnels (écrit, télé, radio) sont, comme tu le dis un vrai nid de vipère. Je peux t'en causer, voilà 10 ans que je suis journaliste dans des rédacs nationales.
Il me paraît donc en effet essentiel d'être conscient que la relation avec un journaliste ne doit pas être affective (sauf cas très particuliers, j'y reviendrai). Il s'agit d'un échange où chacun doit savoir ce qu'il cherche. Le journaliste est là pour vendre son reportage, il cherche de la matière. Le témoin peut avoir besoin de reconnaissance, cela peut lui jouer des tours. Il peut aussi chercher des réponses pour lui-même à travers un échange avec une tierce personne : l'interview n'est pas le bon moyen, le journaliste aura toujours une réaction complaisante. Enfin, le témoin a quelque chose à dire, un message à faire passer, une cause à défendre. Dans ce cas, on est dans un échange gagnant-gagnant. Chacun utilise ce qui l'intéresse chez l'autre.
Nous avons mes hommes et moi participé à plusieurs reportages. Notre but était de donner un exemple d'une philosophier de l'amour différente et de montrer que notre mode de vie était tout à fait possible. Nous avons choisi des journalistes soigneusement, en s'assurant qu'ils avaient un intérêt personnel dans la recherche, que leur employeur était sérieux, les conditions de diffusion, etc..
Nous avons bien-sûr déjà été déçu.. soit par leur méthode, soit par leur montage, mais dans l'ensemble, nous n'avons pas eu de regrets.

L'important, c'est aussi que nous étions tous au clair avec nos entourages respectifs, que ce soit au niveau familial, professionnel, social, nous avons toujours assumé publiquement notre mode de vie. Du coup, nous n'avons pas eu à souffrir d'éventuelles réactions négatives.

Pour finir, je pilote actuellement un docu télé sur ma grossesse et les conditions familiales un peu spéciales dans lesquelles nous allons accueillir notre enfant. Ce docu, je l'ai écrit, je le co-produis et le co-réalise. J'ai choisi la boîte de prod, la réalisatrice et la chaîne de diff. Un bon moyen de maîtriser le message, c'est aussi d'être soi-même le messager.

Bref, il me semble qu'il serait contre-productif de rejeter collectivement et en bloc tous les journalistes. Ce qui compte, c'est de s'assurer que votre témoignage sera retransmis fidèlement et qu'il s'inscrive dans une réflexion plus générale dans l'article. Sachez dans quel but vous témoignez, ne vous laissez pas prendre par les sentiments, la presse n'est pas une amie, c'est un outil. Servez-vous en.

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Discussion : Un compagnon, trois enfants... et un amant.

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tentacara

le jeudi 14 avril 2011 à 18h55

"le désir ça se construit et le changement de situation est la meilleur façon pour crée de la nouveauté. "

... Ou bien ça a des hauts et des bas.

Lorsque j'ai rencontré mon deuxième amoureux, ma libido était presque totalement envahie par son image. Heureusement que mon premier couple était solide et après quelques semaines, tout s'est remis en place de façon un peu plus équilibrée. J'ai constaté le même phénomène à chaque nouvelle relation de mon deuxième amoureux. Mais les aléas du désir restent une source inépuisable de conflits larvés, de frustration et de culpabilité. Tout spécialement quand les nouvelles relations s'enchainent de plus en plus rapidement, sans laisser le temps au couple initial de se restabiliser. Tout cela relève de la haute voltige entre l'appétit pour la nouveauté, le désir de conserver ce qui existe déjà, la diversité des émotions.
Je ne suis pas sûre qu'un "truc" (genre faire l'amour dans le noir) y fasse quoi que ce soit. En revanche, Kalyth, d'après moi, le moment où ton désir pour l'un de tes compagnons est en baisse sensible, est celui où il est indispensable de resserer le lien affectif avec lui. Sans quoi le manque de désir est très vite interprété comme du désamour.

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Discussion : Un blog coloré qui promet !

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tentacara

le jeudi 14 avril 2011 à 11h37

Merci Alda pour ton intervention. Je comprends d'autant mieux votre démarche que mes amoureux et moi avons eu la même il y a quelques mois. Je trouve votre blog très chouette et bien fichu. Votre configuration est assez inhabituelle et j'espère que vous viendrez de temps en temps discuter ici. Bienvenue. :-)

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Discussion : Un blog coloré qui promet !

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tentacara

le lundi 11 avril 2011 à 13h14

On nous a déjà dit la même chose à Aurélien et moi sur un blog à 4 mains. Peut-être nos styles s'influencent-ils l'un l'autre, une sorte de mimétisme littéraire? La façon d'écrire et de parler est souvent révélatrice de la façon dont les idées s'enchainent pour une personne, peut-être aussi que deux personnes qui partagent la même "tournure d'esprit" auront des points communs sur les tournures de phrases?

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Discussion : Attirée par un couple...

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tentacara

le vendredi 01 avril 2011 à 15h53

Peut-être en effet pourrais-tu envoyer un message écrit, un mail par exemple, aux deux, en expliquant que tu es tombée amoureuse à la fois de leur couple et de chacun d'entre eux. Que tu ignores si cet amour peut trouver une quelconque réalisation, mais que la complicité que vous partagez te laisse penser qu'ils sont à même au moins d'entendre tes sentiments. Tu ne recherches rien de précis, tu as juste besoin d'exprimer ce que tu ressens. Tu n'as pas forcément besoin de lier ce sentiment à une relation concrète, juste qu'ils le sachent.

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Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...

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tentacara

le mercredi 16 mars 2011 à 16h05

Dire ce qui est ta réalité ne te dispense pas de tout faire pour le rassurer, mais il y a un chemin que tu ne peux clairement pas faire pour l'autre. Tu lui imposes le PA comme il t'a précédemment imposé l'exclusivité. La loi du plus nombreux n'est pas forcément la meilleure. Donc non, tu ne lui imposes pas le polyamour, tu es polyamoureuse et lui non, tu ne l'obliges pas à penser ou faire comme toi.
La question de l'enfant avec n°2 me semble une étape supplémentaire. En l'occurrence, il ne s'agit pas simplement d'une question de relation de couple, c'est un projet matériellement et affectivement compliqué à mettre en oeuvre dans ta situation (si je me rappelle bien, N°1 ne veut ni rencontrer ni entendre parler de n°2).
Un enfant né dans cette ambiance-là, où les deux compagnons de sa mère rejettent l'existence de l'autre dans sa vie, c'est pas gagné. Donc, je ne te dis pas de t'asseoir sur ton désir d'enfant, mais de prendre le temps de régler tes problèmes de "trouple" avant d'y jeter un mouflet.

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