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(France)

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Discussion : L'épilation

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lam

le jeudi 15 avril 2010 à 15h44

pierre
Sur l'argument que cela fait ressembler à un enfant cela me parait exagéré : la plupart des hommes se rasent la barbe et n'en sont pas pour autant plus enfantins !

D'acc avec Junon, quand même quand un homme se rase ca rajeunit l'apparence même si l'intérieur n'est pas plus enfantin.
Personellement, j'aime bien la barbe quand elle a dépassé la longueur qui pique...

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Discussion : L'épilation

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lam

le jeudi 15 avril 2010 à 15h41

insognare
Est-ce que normal/fréquent/habituel ou je ne sais, qu'une femme fasse de très gros efforts pour s'adapter aux goûts vestimentaires et physiques de son compagnon ? Parce que tu as sûrement raison Nounours, mais moi j'ai quand même un homme qui essaye perpétuellement de me modeler.
J'ouvre un fil ? ?

Gloups.

Et toi, tu l'acceptes tel quel et tu t'adaptes à ses envies de modelage, ou bien tu le modèles aussi?
Si la situation n'a pas changé je crois que ça entre carrément dans le fil sur le genre ouvert par Clèm.

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Discussion : Tous polyamoureux... A quoi ressemblerait cette société ?

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lam

le jeudi 15 avril 2010 à 12h54

Rosalie
Mon fils de 7 ans me demande toujours pourquoi je dis les 'hommes' préhistoriques ou l'histoire de l'homme ou les droits de l'homme. Il me questionne à chaque fois parce qu'il ne comprend tout simplement pas le sens de dire homme si on réfère aux humains.
Puis il dit : "le monsieur brun". Il n'est pas noir, il est brun.

tentacara
Je conclus en saluant ce que les remarques de ton fils montrent de l'éducation qu'il a reçue. Remettre en question le vocabulaire, c'est le début de la pensée autonome.

Complètement d'accord! Quelles jolies perles dans la vision du monde ton garçon Rosalie.
C'est précisément cette remise en question des dogmes et cette belle candeur que je souhaite à tou-te-s de ne pas perdre en grandissant

Et cette histoire de "hommes" pour "humains" aurait aussi sa place dans les fils qui traitent de genre...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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lam

le jeudi 15 avril 2010 à 12h41

ERIC_48
Pour que ça existe vraiment, il faudrait que plusieurs hommes lui donnent les mêmes ordres en même temps.

Ca me parait assez clair que c'est théoriquement possible mais que dans les faits, une polyamoureuse ne peut pas être sous les ordres de plusieurs amoureux.

Hum.
Je comprends pas tout. Peu de nuances.

Pour être sous l'influence de quelqu'un, lui obéir sur certains aspects, il n'y a pas forcément besoin que cette personne "donne des ordres" de manière explicite. On influence d'ailleurs les autres plus souvent par le non dit que par le dit....

ERIC_48
Par contre, être plus particulièrement sous les ordres d'un de ses amoureux, et en seconde priorité des autres, effectivement ça à l'air possible. Mais il faudrait que le premier lui donne l'ordre d'être poly alors.

Et on peut être influencé-e-s sur certains aspects par les autres mais pas forcément sur toute notre personnalité et notre vie.
On est tous influencé-e-s par les autres mais chaque personne garde quand même du libre arbitre, au moins en pensée si ce n'est pas en pratique.

Je suis d'accord avec MlleChat sur le fait qu'être poly n'est pas forcément une garantie de sortir concrètement des modèles genrés de rapport aux autres.

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Discussion : C'est mon genre, ou c'est pas ton genre?

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lam

le jeudi 15 avril 2010 à 12h15

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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lam

le jeudi 15 avril 2010 à 09h51

Merci les filles <3

Clementine
Lam, ça va au réveil ? Gueule de bois, ou toujours aussi réjouie ?

ben hier à 8h au boulot, j'en menais quand même pas large :-S et pî du coup je me suis bien trainée au boulot, efficacité en berne!
Par contre aucun regrets, c'est bon de faire n'importe quoi! c'est drôle dles trucs fous comme se laisser trainer dans une soirée, chanter jusqu'à 3h, croiser une très chouette fille, rentrer décalée et quand même reprendre sa casquette de travailleuse 3 ou 4h plus tard.
Les journées sont trop courtes, repoussons la nuit (ou le boulot!) ;-)

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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lam

le mercredi 14 avril 2010 à 03h28

OK je suis bourrée et utopiste mais ça fait du bien,

MERCI d'être là

<3

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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lam

le mercredi 14 avril 2010 à 03h20

Cooool ! ! ! ! ! ! !
Boucledoux (trop fou ton pseudo ;-) )Clèm, Siesta, Nounours, Eric4!, Lilie, Ericàla plage (on est en avril :-S ) et tout les autres, sorry si j'en oublie, je vous aime <3 <3 <3 <3 <3
pas la force d'en dire plus, si ce n'est que OUI ON AVANCE :-) ;-) TOUT-ES-S

MERCI d'exister

I love U girls and guys and bi and polyamorous and homo and trans and humanity as a whole...

all of us are a bit of humanity, yes we do exist , we are here! fucking here & now!

Let's change our reality and so change the world!

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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lam

le mardi 13 avril 2010 à 16h47

Siestacorta
Dans le féminisme, si tu expliques que les revendications ne concernent pas tout le monde de la même manière, tu essaies de t'innocenter parce que tu es un mec. Ou une femme endoctrinée...

Oui…. Dans ta perception du « féminisme ». Dans mon milieu « féministe » on discute justement de tout ça, sans prêter de fausses intentions aux gens. Bref on a bien tou-te-s des définitions différentes. Dommage que ca nous empêche de causer.

Siestacorta
C'est en tant qu'homme qui n'a pas de revendication globale sur le féminisme mais qui essaie d'offrir de la liberté à ses partenaires que je me sens "exclu" de ces revendications.

Je n'aime pas être réduit à une partie de moi et de ma vie, donc qu'on me dise "tu es pour ou contre telle position", sexiste ou féministe.

Donc tu te sens exclu par le mot « féminisme », et pourtant dans ta démarche polyamoureuese la question de genre doit bien titiller quelque part ?
Moi non plus je n’aime pas être réduite à une portion de moi et j’aime aussi le monde complexe <3

Et si on discutait de rapports de genre ? On est tou-te-s condityionné-e-s et concerné-e-s par des choses à identifier, réfléchir, déconstruire, comprendre...

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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lam

le mardi 13 avril 2010 à 16h45

Clementine

Le féminisme nous hérisse, Eric et moi, pour les mêmes raisons semble-t-il. Cette histoire de répartir les gens en camps pour/contre, de désigner des victimes et des oppresseurs, ça n'a pas de sens dès qu'on capte qu'on peut être son propre bourreau. C'est pourquoi je préfère nettement les discours individuels humbles, parlant de leurs expériences propres, qui reconnaissent leurs erreurs, s'avouent humains, quoi. Et participants plutôt que bénéficiaires d'une avancée sociale.

Clémentine
J'ai dans l'idée que n'importe quel mouvement qui prétend donner des directives à ses membres en matière de liberté, c'est un non-sens : la liberté est individuelle pour la question qui nous occupe, donc... ce sont les voix des individus qui devraient s'élever, logiquement.

Bon, OK. Je me dis parfois féministe et pourtant je ne saurais pas forcément définir ce mouvement dans toute sa diversité. Et je te rassure, je suis suffisamment allergique aux règles et directives pour ne pas me faire coacher par des petit-e-s chefs frustré-e-s...

Je comprend tout à fait que le mot puisse te donner des boutons. Mais au delà de la forme le fond n’est-il pas intéressant ? On va bloquer sur le mot ? Dommage à mon sens.

On est raccord sur les expériences propres pour parler de ce qui nous intéresse.
Et alors, les rapports genrés, dans votre vie, c’est comment ?

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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lam

le mardi 13 avril 2010 à 16h43

ERIC_48
Ce qui ne me plait pas dans toute cette histoire, c'est qu'on ne va pas pouvoir parler de ça correctement sans être pris pour ce qu'on est peut-être. Autrement dit, la discussion va tourner à culpabiliser des personnes pourtant bien intentionnées, sous pretexte qu'elles ont des réflexes ou des tournures de phrase conditionnées, etc, ce qui fera beaucoup de mal à tout le monde, et aucun bien à la cause.

Ben tu vois, à force de fixer le mot "féminisme" on n’a presque pas parlé de questions de genre dans le polyamour finalement.

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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lam

le mardi 13 avril 2010 à 16h28

Bon, eh ben j’utilise ma liberté pour vous dire que je suis très déçue. J'aurais bien aimé que le fil parte sur des exemples concrets, et qu'une discussion s'installe. Sauf que ça implique de réfléchir et se regarder le nombril pour trouver des exemples dans sa vie. Ca c’est pas agéable pour sur.

Je comprends que le vocabulaire qui sonne comme radical puisse être dur à avaler (« féminisme », « radical », « antisexisme » « le privé est politique »…..), mais finalement je ne pense pas que l'intention de Boucledoux était de dire qu'il faut tou-te-s être féministes, et j'ai essayé de signaler que la discussion commençait à partir en vrille pour qu’on reste sur le sujet (les rapports de genre et le polyamour), et résultat c’est raté :-S

Tout est parti dans des questionnements fondamentaux et prises de tête, alors qu’on aurait pu parler de ce sujet en se basant sur du concret.

En gros tout le monde s’est buté sur sa petite allergie personnelle au mot féminisme sans chercher à aller plus loin…

Dommage :-/

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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lam

le lundi 12 avril 2010 à 11h15

Clementine

Du coup, on peut reporter son attention sur ce qui fait que les choses sont ainsi. Avant de traiter une maladie efficacement si possible, faut poser un diagnostic.

Oui, c'est pour cela que parler de situations concrètes ça aide, parce que là on peut envisager des solutions.
Question diagnostic de situations, pour moi, la question du conditionnement genré revient souvent dans les causes profondes des problèmes relationnels rencontrés.

Aller, j'y vais sur un exemple actuel pour moi: j'ai du mal à affirmer mes opinions sur certains sujets avec mon compagnon (compagnon historique, relation mono dans ses 6 premières années transition vers le poly actuelle et difficile), alors que pourtant sur la question grande gueule je ne suis pas la dernière.

Ce ne sont pas les idées et positionnements antisexistes qui manquent mais pourtant il y a des sujets où je ne pose pas forcément le poing sur la table, autrement dit où je n'insiste pas pour être entendue alors que ça le mérite, et le polyamour en fait partie.

Le fait que je ne sois pas bien entendue est surement lié à ma manière d'exprimer les choses qui est parfois trop consensuelle (pour pas vexer, bloquer...) et aussi à sa manière d'écouter et prendre en compte ce que j'ai à dire. Bref, on a bien intériorisé certains schémas de fonctionnements et malgré notre soi-disant réflexion et ouverture d'esprit on retombe en plein dans le schéma classique du conditionnement dominant/dominé.

Déjà bien de s'en rendre compte mais pas facile d'en sortir....

"Les femmes tenant un discours politique violemment en rejet de ce genre de comportement, et qui sont farouchement contre le sexisme, n'en sont pas pour autant libérées de leurs conditionnements de soumission."

(extrait d'un article: Le sexisme dans les organisations libertaires , les mécanismes décrits s'appliquent à beaucoup de situations relationnelles)

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Tous polyamoureux... A quoi ressemblerait cette société ?

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lam

le lundi 12 avril 2010 à 10h43

Clementine

On pourrait arriver au même résultat sans que le polyamour y soit spécialement pour quelque chose.

Oui... je vois un avantage au polyamour car cela bouscule déjà plusieurs dogmes établis (monogamie, fidéllité, rôles dans le couple ...) et engendre des réflexions de fond sur notre rapport aux autres - donc le polyamour soulève la question du genre implicitement.

Clémentine

J'ai déjà trop tendance à faire dépendre mon mieux-être de ma procrastination...

yé capte pas trop???

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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lam

le lundi 12 avril 2010 à 10h11

Clementine
Etre polyamoureux, on peut l'être de manière tellement différente, c'est d'ailleurs pour ça que ça s'appelle comme ça.
(...)
Etre polyamoureux, ça pourrait être ça, juste ça : être prêt pour affronter l'inconnu des relations ?

Je suis d'accord avec tes définitions, mais je crois que féministe-antisexiste ou pas, dans la société actuelle, on peut difficilement faire l'impasse sur la question du genre dans nos relations - amoureuses ou familiales comme tu l'évoquais, ou amicales, ou professionnelles, ou autres...

PS: je suis aussi d'accord sur le fait qu'il y a pas mal de féministes qui sont sexistes dans leur rapport aux hommes, mais comme dit Françoise Simpère les lutines sont des féministes qui ont arrêté d'en vouloir à la moitié de l'humanité ;-)

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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lam

le lundi 12 avril 2010 à 09h52

Lilie
Ce qui est étrange avec le mot féminisme, c'est qu'il est connoté d'une certaine violence : combat, oppression, lutte etc.

Il y a un coté qui fait peur dans le féminisme, je crois. Qui fait peur à la société d'aujourd'hui. Aux hommes de perdre un statut, aux femmes d'être culpabilisées de n'être pas plus fortes...

Mais c'est peut-être de la méconnaissance du mouvement simplement.

(+)

Bon, le mot Feminisme est galvaudé. Il évoque trop de choses différentes dans l'imaginaire de chacun-e.

Dans certains contextes je peux dire que je suis féministe et être comprise, mais la plupart du temps j'aime aborder les sujets liés sans forcément étiqueter la pensée, surtout avec un terme aussi polémique.
Tant qu'à nommer je trouve que antisexisme parle mieux, et passe mieux.

Je trouve ce fil très pertinent pour discuter de notre conditionnement patriarcal à tou-te-s, et pas seulement les effets sur les femmes.
Ces dernières, en tant que groupe ont par défaut un rôle de victime qui à mon avis a conditionné la remise en question des "normes culturelles" par les féministes (rendons leur hommage :-) ) mais je trouve l'approche biaisée au jour d'aujourd'hui, et les courants masculinistes ont le mérite d'exister mais se positionnent souvent en opposition au féminisme.
Et si on arrivait à réfléchir sans pré-requis de clivage ou de "mouvement" ou de clan?

On peut se prendre le chou sur la sémantique, sur ce que le mot féminisme évoque, mais je vous avoue que ces discussions j'ai l'impression de les avoir déjà eues, et je ne les trouve pas spécialement productives au niveau des idées et de la pratique.

Boucledoux
L'autre aspect sur lequel je voudrais insister c'est que les inégalités de genre imprègnent tous les rapports sociaux, y compris (surtout !) les rapports amoureux (au moins hétéro mais les autres aussi ?) et la construction de nos sentiments les plus intimes.

Je considère que ces divisions sont entièrement des constructions sociales mais cela n'empêche pas qu'elles nous construisent nous même au plus profond de ce que nous sommes les un-e-s et les autres. Je pense que nier leur influence (sur le mode post-féministe de « mais non, tout ça maintenant c'est dépassé, ce ne sont que des reliquats et sur le fond tout va bien » voire du masculinisme qui prétend opposer une oppression spécifique des hommes à celle des femmes en les mettant sur le même plan) c'est au contraire se mettre dans la voie de reproduire ces normes et ces oppressions sous une forme nouvelle. C'est d'ailleurs exactement le travers qu'à pris la libération sexuelle des années 70, libération surtout pour les hommes hétérosexuels, avant d'être récupérée par la marchandisation du sexe de ces dernières années.

Complètement en phase avec le constat, et du coup je me demande comment mettre en place des germes de déconstruction de ce conditionnement.

Le polyamour est-il antisexiste?

En pratique comment mettre, comment mettez-vous en application le postulat d'égalité femme-homme du polyamour?

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Tous polyamoureux... A quoi ressemblerait cette société ?

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lam

le dimanche 11 avril 2010 à 11h33

ERIC_48
Et si tout le monde était féministe ? ça serait vivable comme société ?

ERIC_48
Alors que si tout le monde était polyamoureux, il y aurait besoin de tout le monde.

Alors pour joindre les deux bouts, puisque le polyamour se base sur un prérequis d'égalité entre les sexes, je dirais qu'il est logique que les polyamoureux réfléchissent à la question du genre dans leur vie (vu là où en est globalement notre société sur la question...)

Par rapport à la question du fil, je pense que si le polyamour était largement accepté dans la société, en conséquence la réflexion et la pratique antisexiste le seraient aussi.

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Discussion : Communication : attention, fil sincère et brut de pomme avant tout

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lam

le jeudi 01 avril 2010 à 16h17

Clementine
Bon, je monologue, mais c'est pas grave... :-)

Sorry, je suis super occupée en ce moment, et n'ai pas le temps que je voudrais pour les réflexions de fond et faire bouger le forum. J'avoue que je n'avais pas vu ton post avant, heureusement que tu l'as déterré.... Pas plus le temps d'y répondre mais au moins l'impression de ne pas te "mettre un vent" comme on dit par ici.

Interlocutrice mystère
en lisant le fil, j'ai compris que c'était des toxiques qui te bouffent ton énergie en reposant 1000 fois la même question en se regardant le nombril sans écouter. Mais bon, heureusement que je te connais !! !
Au premier abord, cela semblait fort à "j'attaque avant qu'on ne m'attaque" et je comprenais mal. Certain( e)s se sont probablement arrêtés à cette première impression dégagée par les premiers posts sans creuser + loin. Dommage, car cela en valait la peine.

Je suis 100% en phase avec ce ressenti et confirme que ça vaut la peine de creuser!
Je me rappelle que nos premiers échanges ont été un peu électriques et j'en ai retiré beaucoup. Évidement, accepter la critique c'est pas facile et ca se fait mieux quand on commence une remise en question / un cheminement dévolution personnelle.

Je me répète, mais discuter ici avec entres autres toi Clem m'a conforté dans ce chemin ;-)

Clementine
Comme il se trouve que je me tape immensément de séduire, que cette âpreté fait partie de mon caractère, et que plus ça va, moins mon sexe détermine mon genre, et plus mon expression s’ancre dans mon individualité, je tente le pari de dire ouvertement le fond de ma pensée.

Ainsi, en reliant deux choses qui semblent opposées (communiquer avec amour et communiquer avec sincérité, du moins dans l’opposition dans laquelle ces deux visions se sont posées et différenciées sur le forum), je suis en mesure d’affirmer une de mes convictions : une parole qui se cherche dans la franchise et se confronte à autrui dans les limites qu’elle transgresse, prend un risque intéressant, en parlant d’amour d’une autre manière – en cherchant à passer par-dessus ce qui semble être tout sauf de l’amour… et pourtant, s’en réclame, à sa façon.

Sur la première partie suis en phase... Yeah pi yeah!!!

et sur le reste je me questionne aussi sur le comment on met ca en pratique!

Clementine
L’ai-je dit là-bas avec assez de douceur pour ceux que je heurte d’habitude, est-ce que je fais des progrès ? Je veux dire aussi : comme ça, est-ce que j’arrive à faire passer ce que je veux dire, allez-vous me recevoir comme ça, puisque je ne vais pas me laisser dominer non plus ?

Oui j'ai aimé le ton de ton intervention

Clementine sur l'autre fil
exprimer à quelqu’un qu’on est blessé par un comportement, au niveau de l’ambition, je pense que ça devrait rester juste explicatif : « voilà, c’est comme ça que je fonctionne, voilà ce qui me met en joie et voilà ce qui me heurte ».
Là où je coince, c’est d’avoir dans l’idée de lui laisser une chance de ne pas reproduire le comportement blessant. Du coup, je trouve que ça devient de l’ordre de lui attribuer la paternité de fâcheries ultérieures

J'ai l'impression que tu décris certains des principes de la Communication Non Violente:

""La méthode de la CNV peut être résumée comme un cheminement en quatre temps :

* O pour Observation : décrire la situation en termes d'observation partageable ;

* S pour Sentiment : exprimer les sentiments vécus dans cette situation ;

* B pour Besoin : clarifier le(s) besoin(s) ,

* D pour Demande : faire une demande respectant les critères suivants : dans l'instant présent, réaliste, réalisable, négociable, précise et formulée positivement.

Cependant, il ne s'agit pas d'une manière de parler qu'il faudrait suivre à tout prix. Les concepts proposés sont des guides ou des aides, destinés à faciliter l'expression de la bienveillance, et non pas des règles à suivre.""

Je trouve que le sujet est super intéressant, et j'aimerai bien progresser là dessus aussi. Pour le moment c'est la première étape qui est souvent limitante pour moi: objectiver une situation qui provoque des sentiments profonds et dans le cas de conflits, souvent violents...

Dsl pour cette mise en page pourrie, j'y comprends rien et doit vraiment y aller. A+

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Elles veulent m'emmener à la plage le même w-e

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lam

le jeudi 01 avril 2010 à 11h14

Bon, j'avoue que viscéralement mon égo aimerai bien se défouler avec quelques réponse semi humouristiques et agressives plein de point d'interrogation dans le ton ce celle de CoffePint, à base de "toi" "toi" "toi": "et toi je t'en pose des questions?" "des gens comme toi" , ou encore de poutre/paille pour répondre à "hopital/charité" et avec plein de smileys pour "faire glisser" :-) ;-) <3 :-D .... Je sais que mon chemin pour plus de respect et de non-violence dans mes propos est encore long ^^ , et comme je souhaite me maintenir sur cette voie, je m'interdis de me la jouer totalement ainsi, ça serait un peu trop facile, alors j'essaie de faire une réponse plus posée. Hum Hum

Coffeepint
@lam, tu connais Eric pour affirmer qu'il est, je cite, "atteint par le conditionnement patriarcal" ?
T'a pas un peu l'impression d'être l'hosto qui se fout de la charité quand tu dis que j'affirme ? :)

lam
Bon c'est pas que de votre faute Damoiseau Ericàlaplage, je me permet de souligner que en tant qu'hommes vous êtes aussi atteints par le conditionnement patriarcal.

Ben comme on peut le voir, mon affirmation est faite au pluriel, et je la maintient. Et même je l'élargis: on est tous et toutes atteints par ça.
Si ce que je veux dire par là n'est pas clair, je peux volontiers expliciter, mais peut-être ailleurs que dans ce fil.

@CoffeePint: Je crois que tu aurais pu préciser que tu étais au courant de la private joke, (dans ton post on croit deviner que la jolie femme qui nageait c'était peut être toi?), et dans quel contexte tu te trouvais pour répondre.

Si ma remarque a gâché pour toi le plaisir du compliment qu'Ericàlaplage faisait aux femmes, tu aurais pu l'exprimer ainsi (parler de ton ressenti) au lieu d'attaquer frontalement.

Et si tu ressens le besoin de raconter une histoire aux 'gens comme moi', eh bien c'est ton droit, je te lirais et surement d'autres aussi car je n'ai pas compris à quel trait de ma personnalité (analysée en 3 posts) tu fais référence, et du coup il y a peut-être pas mal de 'gens comme moi' qui trainent dans le secteur.

@Inso: eh ben on est 2, et je précise que je me sens bien dans ma peau de femme non objet-ifiée

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Discussion : Un couple à trois

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lam

le mercredi 31 mars 2010 à 17h20

Triangle
La vraie vie est généralement assez différente, d’où ma quête de témoignages

Salut Triangle,
Il me semble que Paul-Eaglott (membre du forum) vit une situation de trouple et a écrit un livre sur le sujet.
Est-ce que quelqu'un se rappelle où il a été fait mention de ça?

Le lien vers son profil ici

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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