Participation aux discussions
Discussion : Recevoir d'autres poly-voyageurs

ScottBuckley
le mardi 19 novembre 2013 à 10h11
De nada dear Rimba,
et au plaisir de revoir ta frimousse bientôt ? !
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

ScottBuckley
le lundi 18 novembre 2013 à 19h52
Oui LuLutine, et j'ai fait un fil de discussion dans lequel le lien web se trouve : " émission de radio " ce lundi .
Bonne écoute à toi.
Discussion : Combien serions-nous de polys & de polys-sympathisants ?
Discussion : Recevoir d'autres poly-voyageurs

ScottBuckley
le lundi 18 novembre 2013 à 18h43
Bonjour,
Si jamais d'autres personnes veulent se joindre à cette conversation voyageuse, elles sont les bienvenues !
Discussion : Une rencontre poly à Toulouse en décembre 2013 Ou janvier 2014 ?

ScottBuckley
le lundi 18 novembre 2013 à 18h06
@ LuLutine :
D'accord, alors peut-être une autre fois si tu viens sur Toulouse ? Sois la bienvenue !
Et en effet, tu peux transmettre à cette autre personne l'info ci-dessus (et mon contact em@il le cas échéant) .
* Nb : On va voir sur place si on est assez nombreux/ses pour co-organiser une jolie rencontre poly chaque mois, un vendredi (ou samedi ?) par mois, de manière à fidéliser une modeste mais charmante communauté ouverte de personnes intéressées à divers degrés par les relations plurielles :-D
> Faites-moi signe par message perso si ça vous intéresse d'être parmi nous lors de l'un de ces prochains cafés (+) ,
... et si vous venez de loin (de Bordeaux, de Montpellier, d'Avignon, par exemple), ou d'autres coins qui ne sont pas tout à côté de Toulouse, faites part de vos problèmes de transports de covoiturage et/ou d'hébergements, et on cherchera des pistes de solutions .
* A Bordeaux vous seriez pas moins de 30 membres, yep !
Au plaisir !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Emission de radio « Comment vivre le poly-amour ? »

ScottBuckley
le lundi 18 novembre 2013 à 17h26
Bonjour,
Voici un lien vers l'émission de radio dont parlais Françoise (Simpère) sur un autre fil de discussion
(avec un lien à cliquer pour la podcaster), avec Serge Hefez parmi les invité-es :
www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Les-experts-E...
Bonne écoute ! (37 mn environ) et on en reparle après ?
* Tiens, le maire de Paris, Bertrand Delanoë serait polyamoureux ? Merci Françoise pour cette info (+)
** Nb : Le psy Serge Hefez parle assez bien des amours plurielles je trouve, en comprenant leurs recherches éthiques, et leurs difficultés potentielles ( > au coeur d'une société qui n'est pas franchement "poly" dans la culture dominante ...), dans cette émission, et il arrive à s'impliquer tout en gardant une forme de ' neutralité ' . A garder en mémoire, si besoin (+)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Traduction recherchée pour : " Polyamorists hope for future legal recognition " du Canada

ScottBuckley
le lundi 18 novembre 2013 à 17h13
Bonjour,
Oui, voici le lien :
www.cbc.ca/news/canada/british-columbia/polyamoris...
> Toute aide de traduction partielle ou totale, et/ou votre suivi de cette information qui risque d'évoluer dans un avenir peut-être proche, au Canada ou ailleurs, sont les bienvenues : Merci !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Traduction recherchée pour : " Polyamorists hope for future legal recognition " du Canada

ScottBuckley
le dimanche 17 novembre 2013 à 21h46
Entre mon ordi qui bugue et rame, ma connexion wifi qui marche quand elle en a envie, mon niveau d'anglais trop bas pour traduire de tels articles, et sans dictionnaire, en ce moment cela ne va pas être possible, hélas.
Mais si personne d'autre ne peut le traduire, même partiellement, tant pis, on n'en discutera pas ici, ce qui serait dommage vu l'enjeu que j'y devine, mais bon, c'est la vie.
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

ScottBuckley
le dimanche 17 novembre 2013 à 14h22
* Désolé Siesta, on a écrit en même temps.
** Nb : si certain-es d'entre vous veulent critiquer cette prochaine proposition de loi du 27 novembre 2013, ou le magazine Causette, ou des abolitionnistes, ou même tout cela à la fois : allez-y ! ...
... Mais dans le même temps, expliquez-nous ce que vous proposez concrètement pour lutter :
1. contre la Domination masculine,
2. contre la Culture du viol,
3. et contre la prostitution subie, svp.
Critiquer c'est assez facile, en revanche proposer des actions concrètes, cela l'est beaucoup moins. Pour une fois, j'ai envie de défendre une proposition de loi d'un gouvernement, et ce n'est pas tous les jours !
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

ScottBuckley
le dimanche 17 novembre 2013 à 14h06
Siestacorta
Je ne crois pas qu'on doive tant d'honnêteté intellectuelle en réponse à l'article de Causette.
Ce qui lui est reproché, c'est les blagues : celles qui insistent sur l'origine étrangère des prostituées, celle qui dit qu'on peut remplacer la pute par une pastèque (tant qu'à transformer une personne en chose parce qu'il y a de l'argent, on va jusqu'au bout de l'idée), l'autre "quitte à se taper une fille qui n’en a pas envie, autant la violer, c’est moins cher",
Voilà.
Oh, bien sûr, "on déconne", hein.
Ca se prend pas au premier degré, évidemment. MAIS, mais, comme dans la tête d'un abolitionniste, prostitution et viol, c'est la rémunération qui fait la différence, le second degré semble pas si ironique.
Et puis, une blague sur le viol, ça valait tellement le coup de la faire, ça montre vachement de compréhension.
Enfin, pour ce qui est du contexte, de rappeler que Causette a un contenu souvent émancipateur, faut aussi bien lire le post scriptum de l'article, signé "la Rédaction", qui dit que la majorité de la rédaction était opposée à la publication de l'article.
Voilà.
( ... )
Message modifié par son auteur il y a 10 heures.
Bonjour,
@ Siestacorta :
Non, je ne suis pas d'accord avec toi sur la critique aussi rapide faite au magazine Causette, qui mérite bien mieux que de tels raccourcis.
Qui osera aller lire Causette en kiosque, après ce petit procès d'intention qui lui est fait ici, à coups de citations sorties de leur contexte ? Ne faites pas à un magazine ou à quelqu'un ce que vous n'aimeriez pas que l'on vous fasse.
> Et si on prenait une de vos phrases du forum, et qu'on la trouvait dans un journal ou site web dans un article sur le " polyamour " mais tronquée, hors contexte, connotée avec un tout autre sens, ça vous ferait quoi ?
Le contexte de l'article, c'est un projet de loi (une proposition de loi faite le 27 novembre 2013 prochain à l'Assemblée nationale), présentée par une députée (Maud Olivier, PS) pour pénaliser les clients (les hommes à + de 90%), et pour protéger davantage les prostituées (90% sont des femmes).
Mais l'opinion publique, d'après plusieurs sondages (y compris celui de Causette réalisé par l'Ifop en février 2013), semble très et beaucoup trop conciliante avec l'univers de la prostitution, sous prétexte que " les prostituées sont nécessaires pour canaliser les pulsions sexuelles masculines " (sic !) .
Faites-le test, et demandez autour de vous qui serait pour l'abolition de la prostitution : > une partie des réponses que vous recevrez mélangera souvent la prostitution choisie (celles des travailleuses du sexe, syndiquées, environ 10% des prostituées), et la prostitution subie (celles des esclaves du sexe, 90% des prostituées).
- A propos du mot " blagues " : ce ne sont pas des blagues, ce sont des arguments (55 en tout), précédés de " parce que ", tous adressés à ' ces messieurs ' , des phrases courtes de quelques lignes, parfois satiriques certes, qui critiquent vivement avec un ton cru voire cruel tous ces putains de phallocrates qui abusent de femmes sous prétextes de " relations tarifées " (des jolis mots juridiques pour essayer de cacher des trucs bien crades issus de la Culture du viol multi-millénaire).
Exemple :
' Parce que " le plus vieux métier du monde " c'est chasseur-cueilleur, pas prostituée. Essayez donc de demander "C'est combien ?" à un chasseur-cueilleur ' .
" Parce que vous faites tellement bien l'amour que la prostituée va se sentir obligée de vous rendre votre argent " . Voilà pour le ton des ces arguments.
Ces 55 arguments sont destinés à faire tomber de leur estrade tous ces pénis sur pattes, tous ces salauds pas éthiques, ni plus ni moins. Et moi ça ne me fait pas rire de lire cette dure réalité, là sur 4 pleines pages, au pays des " Droits de L'homme ". Si vous cherchez des blagues, achetez-vous plutôt des carambars.
En faisant cela, Causette défend (d'après moi) les femmes victimes de la prostitution, tout comme le projet de loi (que je peux vous détailler à ce sujet si vous le souhaitez).
- A propos des "origines étrangères" des prostituées : à mon humble avis, Causette ne dit pas "bouh, vous êtes pas de notre pays", mais plutôt : " Quelle honte que des proxénètes & réseaux abusent aussi massivement de la misère économique de prostituées venant de l'Europe de l'Est " .
C'est très différent comme lecture.
- A propos de la "pastèque" : puisque des hommes clients de la prostitution utilisent des femmes prostituées principalement comme des objets sexuels pour satisfaire leurs "pulsions sexuelles masculines", Causette leur recommande de ne Pas faire cela avec des femmes (qui sont des êtes humains, des sujets), mais avec des objets (pastèque, sextoys, porno en 3-D, etc.). Cela me paraît assez juste comme suggestion.
C'est donc, à mon humble avis, l'inverse de ce que tu laisses entendre, Siesta.
Chacun-e doit pouvoir se faire son opinion à ce propos.
- A propos de " un abolitionniste " qui confondrait " viol et prostitution " (avec pour seule différence la rémunération) :
Non, une fois de plus je ne suis pas d'accord. D'abord, il n'y a pas de "un" : les abolitionnistes sont multiples et ne sont pas tous d'accord sur tout (il y a des courants, des opinions mouvantes). Certaines personnes vont le devenir suite à ce projet de loi, par exemple. D'autres (comme moi), veulent abolir principalement la prostitution subie (celle des esclaves sexuelles), mais pas celle qui est choisie par les travailleuses du sexe syndiquées.
Pour ma part, je ne confonds pas " viol et prostitution " , et je les distingue au-delà de la rémunération (ex. : les viols sont souvent commis par des personnes déjà connues de la victime, issues de son entourage ; dans la prostitution, pas forcément), mais je les vois toutes deux comme des violences infligées aux femmes, des violences issues du même terreau nauséabond de la Domination masculine Et de la Culture du viol. Nuance forte !
Au passage, Causette note que étonnament, personne ne parle des " pulsions sexuelles féminines " à " canaliser " .
Tiens, et pourquoi ? A quand un dossier de 20 pâges dans Cosmopolitan sur des femmes qui fantasment sur des DILF ( alias " Daddy I'd Like to Fuck " ), à côté d'une pub pour gleeden ?
Comme si les femmes en société ne devaient pas en avoir, de " pulsions " sous peine d'être encore traitées d' " hystériques" ou de je ne sais quoi. Encore ce stupide préjugé comme quoi les femmes devraient être " sages, dociles, obéissantes, passives, déjà canalisées, quasi ménopausées, sans libido ",
... alors qu'en réalité dès la naissance, même accouchées par des "sages femmes", ce sont déjà de jolis êtres sauvages désirants et désirables et actives qui souvent ne demandent qu'à courir avec les loups !
> Les ' pulsions sexuelles féminines ' : voilà peut-être une porte à ouvrir pour nous, qui sommes favorables à des relations plurielles éthiques, pour les femmes et pour les hommes (+) ?
Quant à ce supposé "post scriptum de l'article signé la rédaction" (article que les autres journalistes n'auraient pas voulu) : où as-tu vu cela Siesta ? j'ai sous la main le n°40 de novembre 2013, et ça ne figure nulle part sous mes yeux, donc j'insiste : des sources fiables*, et un contexte précis, svp, j'y tiens beaucoup.
Précision à ce sujet : dans beaucoup de médias, ce sont les rédacs chefs qui ont le premier Et le dernier mot, et les autres journalistes n'ont trop souvent pas à dire s'ils sont pour ou contre tel article de 4 pages - hélas ! - .
( * pour l'instant, Morgane Merteuil n'est en ce jour pas une source fiable, du moins pour moi, car il y a là dans son message à Causette un gros conflit d'intérêt qui mérite au moins d'être levé)
@ RIP :
Oui, je suis assez d'accord avec toi, la plupart des prostituées ne sont pas dans un " consentement libre et éclairé " . Mais la rumeur globale nous fait croire le contraire.
En fait, sur 100 prostituées, 90 sont des esclaves du sexe.
Elles ne sont ni des victimes de viols (elles sont payées pour ces actes sexuels, tarifés), ni des femmes adultères, ni des relations plurielles éthiques.
Mais elles sont au final à la fois dans la ' culture du viol ', dans la ' culture de la domination masculine ', et dans une certaine ' culture du consentement ' (elles consentent à des relations sexuelles tarifées, du fait de leur misère économique).
Si Morgane Merteuil veut défendre les 10% qui ne sont pas des esclaves du sexe, c'est son droit, et c'est même un peu sa mission actuelle dans la vie je crois (et le féminisme est né aussi pour que des femmes véritablement Et pleinement libres puissent de façon éclairée faire le travail qu'elles veulent, parmi de nombreux métiers !)...
... Mais ça ne répond pas au problème des 90% qui sont victimes de la misère, et qui n'ont pas vraiment d'autre choix de métier (et là ce n'est plus du féminisme, mais plutôt du masculinisme, du moins à mes yeux).
@ Marco :
Merci Marco d'avoir ouvert ce sujet, qui va à contre-courant de la culture dominante entendue dans de trop nombreux médias & brèves de comptoirs de bars, et si d'aventure on s'écarte trop de ton post & fil de discussion de départ, n'hésite pas à le dire, d'accord ?
Avec l'approche des débats à l'Assemblée nationale sur cette proposition de loi (à partir du 27 novembre 2013), et les réactions - notamment masculinistes - qui ne manqueront pas d'arriver (je les attend celles-là tiens, les Zemmour de tous poils vont sortir des buissons), nul doute que ce sujet clivant va réapparaître ici sur notre forum.
Dans cette histoire, une fois de plus, je m'indigne face à une société foutrement hypocrite, qui nous dit que " La bonne morale " c'est la monogamie, le monoamour, trouver L'Homme de sa vie, que rien d'autre que le monoamour n'est vraiment officiellement respectable...
... Mais qui dans le même temps tolère tout et n'importe quoi (surtout aux hommes), sous prétexte des " pulsions sexuelles masculines " réputées " incontrôlables " .
' Le " faux-culisme " est ici élévé au rang d'art majeur ' , comme dirait Causette (+) (dans un reportage sur les " Motels du désir " au Chili, page 44 à 49 de novembre 2013).
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

ScottBuckley
le dimanche 17 novembre 2013 à 01h14
JunonTiens, GMO, pour te dire à quel point c'est minoritaire, Causette journal (de moins en moins) féministe incite cette semaine à "violer une femme" plutôt que "d'aller aux putes". La semaine dernière, un animateur faisait la promotion du harcélement de rue. Et à peine quelques mois auparavant, la refonte du délit de harcélement sexuel a laissé des milliers de victimes sur le carreau. Minoritaire, hein ?
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Bonjour,
Hum, Junon, pourrais-tu s'il te plaît citer tes sources et le contexte exact de ta citation, concernant le magazine Causette ?
C'est un magazine que j'apprécie beaucoup (même si je ne le lis pas tous les mois, je ne suis pas encore abonné), qui renouvelle assez bien le genre, tourné vers le grand public, qui bouscule bien l'univers de ces stupides magazines dits "féminins" (qui polluent les kiosques avec leurs stéréotypes "masculins" à deux balles, leurs corps de femmes toujours minces avec tailles de guêpes en plastiques pour nous vendre des pubs de fringues & crèmes qui coûtent un bras, et des régimes à deux centimes).
Causette n'a (selon moi) pas vocation à être " féministe " (et d'ailleurs, de quel(s) courant(s) serait-il ? un magazine est-il fait pour être "militant", quitte à être mili-chiant ?) .
Sa vocation est plutôt (d'après ce que j'en lis) d'éclairer nos lanternes, de nous montrer une pluralité de points de vues finement choisis (pour que l'on se fasse chacun-e notre propre opinion, mouvante), notamment sur les normes (énormes), les codes (qui déconnent), les règles (du jeu, à subvertir), la domination masculine (à critiquer & dépasser), le publisexisme (à déchirer), et sur bien d'autres sujets.
Il y est question aussi d'essayer de ré-inventer la condition masculine (vaste programme, que je soutiens de tout coeur).
Récemment j'étais en train de lire Causette, son n° de novembre 2013 : j'apprécie beaucoup la critique de la prostitution qui y est faite (principalement adressée aux hommes, mais que chacun-e peut lire et entendre avec de vrais arguments), dans un article intitulé : " Prostitution : 55 raisons de résister à la tentation (pour vous, messieurs) " (page 30 à 35).
Et là, dans un coin de la page 34 tout en haut, je vois une citation qui ressemble fort à la tienne (mais pas écrite de la même façon, tiens, et en + avec un "mollo, on déconne" en sous-titre de la phrase, pour réaffirmer le côté provocateur de la remarque qui n'est Pas à prendre au 1er degré)... sauf que la tienne est complètement sortie de son contexte, ce que je trouve pour le moins malhonnête, vu tout ce que dit l'article pour critiquer le viol Et la prostitution.
Donc précision :
>> d'après ce que j'ai lu à ce jour dans ce magazine depuis plusieurs numéros, et sauf preuves du contraire, Causette est un magazine qui lutte contre la culture du viol .
Et si vous pensez le contraire, démontrez-le, sources à l'appui, svp.
Autre chose au passage (j'en profite pour faire de la réclame ;) ) : les chroniques d'Agnès Giard, sur son blog ( sexes.blogs.liberation.fr/ ) ou dans Causette, c'est quand même mieux que les tartines fadasses mieleuses de "Maïa Mazaurette notre sexperte sur france inter" cette fausse libérée qui lèche des pubs pour sextoys, mais qui crache quand elle le peut sur le "polyamour" parce que pour elle, aimer deux personnes en même temps "c'est pas possible, comme le prouve d'ailleurs des études" , nan ?
( source : /discussion/-tg-/Demain-matin-dans-Service-Public-... )
A l'avenir, quand on cite un chiffre, une phrase, une tendance, ou une citation ici sur ce forum, ce serait agréable et bienveillant d'indiquer la source et/ou de citer aussi le contexte qui va avec, sinon c'est un manque de respect, pour les personnes citées Et pour les personnes lectrices de ce forum.
Merci (+)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Une rencontre poly à Toulouse en décembre 2013 Ou janvier 2014 ?

ScottBuckley
le samedi 16 novembre 2013 à 23h23
Bonjour,
Ceci est un message-sondage, pour savoir combien d'entre vous seraient intéressé-es par une rencontre poly sur Toulouse, par exemple samedi 14 décembre 2013, et/ou samedi 11 janvier 2014, en après-midi à partir de 14/15h, Ou en soirée à partir de 18/19h.
>> N'hésitez pas à réagir ici même sur le forum et/ou à m'envoyer un message privé si vous souhaitez être tenu-e au courant de la suite (si vous ne venez pas tous les jours sur le forum par exemple), merci !
Et votre aide pour co-organiser cette rencontre ou café est la bienvenue bien sûr !
Discussion : Combien serions-nous de polys & de polys-sympathisants ?

ScottBuckley
le samedi 16 novembre 2013 à 22h49
Bonjour,
Une question me revient de temps en temps ( venant - notamment - de personnes extérieures à notre modeste communauté humaine ' poly ' open ) :
>> Combien serions-nous de personnes ' polys ' et de personnes polys-sympathisantes ?
Un récent reportage télé (sur France 2 ?) laissait entendre un chiffre du style " 1 à 2% en France ", soit tout de même environ 600.000 à 1,2 million de personnes (si l'on se base sur une population de 65 millions de personnes en France), ce qui ne serait pas négligeable. ... Mais le reportage n'indiquait pas d'où sortait ce chiffre, de quelle source.
> Avez-vous déjà lu des études à ce sujet - ou proches - , à l'échelle de la France, ou d'autres pays ?
> Existe-t-il par exemple des études un peu sérieuses, sur le nombre de personnes ayant déjà vécu et/ou étant ouvertes à des relations de type " multipartenariat " * , plurielles, distinguant ou incluant entre autres : la non-monogamie éthique, les ' couples ouverts ', ou le libertinage, l'échangisme, mais aussi d'autres formes de relations, par exemple extra-conjugales, de type " adultères " ?
> Combien de personnes indiquent sur leur profil "facebook" le statut : ' Open relationship ' et/ou " It's complicated " (juste pour avoir une idée, à titre indicatif) ?
* Nb : à travers ces chiffres, je ne cherche pas à savoir si nous ( les ' polys ' ) serions "minoritaires" ou pas, peu m'importe ( la légitimité d'une vie éthique n'a pas forcément besoin de "chiffres" pour être légitime (+) ), mais j'aimerais juste avoir une idée du nombre de personnes plus ou moins proches de nos intérêts & questionnements, principalement pour les relations affectives liées au polyamory.
--> Vos informations & sources sont les bienvenues, merci !
* Le terme ' multipartenariat ' est un mot que j'ai trouvé à plusieurs reprises, notamment sur un site dédié à la bisexualité, pour caractériser les personnes qui ont plusieurs partenaires en parallèle // en même temps (ce qui permet de les distinguer de formes de monogamies en séries courtes).
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Traduction recherchée pour : " Polyamorists hope for future legal recognition " du Canada

ScottBuckley
le samedi 16 novembre 2013 à 22h23
Bonjour,
Cet article me semble intéressant : des polyamorists du Canada qui demandent à ce que le polyamory ne soit pas juste " non-illégal ", mais qui souhaitent une vraie reconnaissance du polyamory, d'un point de vue juridique me semble-t-il.
Si certain-es d'entre vous se sentent de traduire tout l'article Ou ses grandes lignes & enjeux, et de les publier ici, illes sont les bienvenues, merci !
Et une fois cet article éclairé par une meilleure traduction que mon trop bref résumé, alors on pourrait en discuter ici (+) .
GreenPixie
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Soirée café poly, le 26 octobre 2013 à Toulouse

ScottBuckley
le mardi 12 novembre 2013 à 22h21
Oui, ça m'intéresse misstravel : peux-tu m'ajouter à ta liste d'em@ils, en copie cachée invisible (CCI) ?
Si oui merci !
* Un café poly en décembre 2013, avant les fêtes de nawel, autour d'une table ronde pour chevalières & chevaliers ;) à Toulouse, ça vous dirait ?
Et si oui, quel jour de la semaine serait le mieux : jeudi soir, vendredi, samedi ?
** Nb : êtes-vous toutes & tous abonné-es à l'alerte email de rencontres polys concernant vos villes préférées, sur le site amours.pl ? > amours.pl/evenements/alertes-email/
Si ce n'est pas le cas, c'est le moment (+)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

ScottBuckley
le mardi 12 novembre 2013 à 22h05
Bonjour,
Comment critiquer et progressivement sortir de la domination masculine et de sa culture ?
Voici mes modestes suggestions ouvertes (à critiquer, à compléter & enrichir, bien entendu) :
- 1. Lister & identifier cette domination masculine dans ses moindres détails, dans chacun de ses différents contextes (qui la fait exister ? Où ? Pourquoi ? Quels aspects de la vie, ou quels secteurs professionnels sont touchés ? Quelles sont les conséquences de cette domination dans tel ou tel cas précis ? > oppression, harcèlement de rue, discrimination à l’embauche, inégalités salariales, inégalités dans le partage des tâches domestiques, etc. : liste à enrichir !),
- 2. Visibiliser cette domination masculine dans l’ensemble de ses contextes (au bureau, à domicile chez soi, dans la rue, dans des lieux festifs de type discothèques, bars...), ainsi que ces trop nombreux privilèges masculins ( chloepeebs.wordpress.com/2013/02/23/profites-tu-pr... ) :
> par des images, des affiches, des tracts, des prises de paroles, un manifeste & pétition pour l’équité femmes-hommes, des vidéos, des manifs, des dessins satiriques, des badges et tee-shirts “je ne veux plus que les femmes soient traitées ainsi”, par des projections-débats autour du bon documentaire de Patric Jean, nommé ‘ La domination masculine ’ : www.ladominationmasculine.net/ (et autour du livre de Pierre Bourdieu, du même nom, hélas moins facile d’accès), ...
- 3. Faire le point régulièrement sur la situation avec les personnes concernées (employeurs/yeuses, responsables du lieu de travail, collègues, famille, enfants, ados, adultes, voisin-es, élu-es locaux/nationaux, etc.), dans chacun des contextes liés à ces personnes (bureau, maison, école, crèche, mairie, Ministère des Droits des femmes : femmes.gouv.fr/ , etc.), et présenter publiquement les résultats obtenus, même modestes, dans de nombreux espaces, dans l’esprit : ‘ Où en est-on depuis nos dernières actions du mois dernier, mesdames et messieurs ? ’ ,
- 4. S'entendre sur des activités & actions à mener (jeu de société + plateau & cartes à fabriquer pour démonter & jouer et chercher à dépasser cette domination, + affiches et tracts à rédiger + imprimer + diffuser autour de soi, courts métrages & minis vidéos pédagogiques pour enfants et/ou ados, et pour adultes, à réaliser, etc.),
- 5. Et fixer des objectifs de progrès non négligeables & atteignables, à atteindre, à court ou moyen terme : réduction de discrimination, mesures allant vers l’équité des salaires en entreprise, meilleure répartition tournante des tâches à la maison, meilleure communication relationnelle dans différents contextes, etc.
( > listes à enrichir ! )
→ Qu’en pensez-vous ?
* Nb : Une amie m’a un jour fait part de son agacement à voir le métier de gynéco très (et trop) majoritairement exercé par des mecs, et du coup elle les boycotte. Je comprends et partage son agacement, surtout quand on préfère être auscultée par des femmes, et qu’elles sont trop rares dans ce métier pour avoir un rendez-vous facile et rapide.
Personnellement, si j’étais une femme, j’interpellerai avec humour sur la place publique tous ces hommes qui sont très nombreux (75%, paraît-il ?) à exercer le métier de “gynécologue”, pour leur demander publiquement :
“ Hey, messieurs, c’est quoi votre truc, pourquoi vous faites ce métier, qu’est-ce qui vous passionne tant à travailler sur le corps intime des femmes ? A quel âge vous êtes-vous réveillé une nuit en vous disant : “ ça y est c’est ça le métier de mes rêves, écarter des cuisses de femmes et observer des vagins ! Les femmes m’appelleront Doc Gyneco ! ” :-D ?
(cela a l’air d’être une boutade, mais pas tant que cela : aucun choix de métier lié à un prestige ou à un rôle d’expert, de médecin, et/ou de dominant, n’est anodin ni le fruit du “hasard” : chef d’entreprise, chef spirituel/leader religieux, général, militaire, député-e, chef cuisinier, chef couturier, scientifique, entraîneur, coach sportif, cardinal, curé, maquereau...).
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

ScottBuckley
le dimanche 10 novembre 2013 à 01h08
juby
Greenpixie : merci pour ce mot plus léger, qui appelle à la réconciliation. Je suis quant à moi bien féministe, mais j'aspire surtout à un modèle qui permettrait aux femmes ET aux hommes d'être plus libres et de mieux se comprendre. Il s'agit en fait d'une culture de la communication, culture qui permettrait à chacun d'exprimer ses différences et ses similitudes, de jeter aux orties les étiquettes trop restrictives qui empêchent de se connaitre intimement.
( ... )
Tout ça pour dire que je vous comprends, tous et toutes, c'est lourd à porter. C'est surtout injuste. Mais je pense qu'on à tous à y gagner, à s’asseoir et à construire une culture qui exclurait pour nos enfants ce sentiment de sous-caste, ce moule qui ne convient pas à toutes (ni à tous).
@ : Oui Juby, j’aspire au même modèle que toi je crois, et à faire la part belle à la communication & intelligence relationnelles, et à l’équité entre femmes et hommes !
@ : Oui RIP, les femmes sont évidemment les principales victimes de ces violences, et les hommes ne sont souvent que des “victimes collatérales”.
Mais il faut Aussi aider les hommes à sortir de ce cercle vicieux, de ce mauvais terreau, véhiculé et développé par notre société phallocratique, sans quoi les femmes seront bien seules dans leur combat, et laisseront beaucoup d’hommes (y compris des féministes) sur le carreau, sans compter certaines personnes un peu trop convaincues que seuls des “rassemblements non-mixtes” (uniquement entre femmes) peuvent tout changer.
On ne changera pas positivement le monde en excluant l’autre moitié de l’humanité, qu’elle soit féminine ou masculine.
“ Culture du consentement ” ?
Désolé, mais ça ne me parle toujours pas ce terme. Certaines femmes (nombreuses) avouent très régulièrement “feindre le plaisir, la jouissance ou l’orgasme” avec leur compagnon masculin.
Il paraît même qu’il y a des statistiques à ce sujet, assez fortes. Ces femmes-là ne se plaignent pas d’être “violées” (ça ne correspond pas à la définition), et souvent disent : “Je fais semblant de donner et recevoir du plaisir de mon homme, et j’accepte souvent de coucher avec lui, même quand je n’en ai pas envie, par peur qu’il aille voir ailleurs”.
Peut-être que ces femmes-là sont “minoritaires” ou “majoritaires” (ce n’est pas seulement le “nombre” ou le “ % ” qui importe, c’est la gravité de ce qui se trame, l’être plutôt que le chiffre), mais ce qui m’ennuie profondément, c’est que ces nombreuses femmes-là (vous en connaissez autour de vous, non ?) font l’inverse de ce qu’elles aiment vraiment à ce moment-là, et qu’elles ne trouvent a priori pas d’alternatives à cette soumission plus ou moins volontaire au(x) plaisir(s) de leur homme.
Elles “consentent” à lui donner du plaisir, et ce n’est ni un “viol” avec un inconnu dans la rue, ni un “viol conjugal” avec violences, mais un ‘consentement du bout des lèvres’, un puant “qui ne dit mot = consent”, et donc un silence symbolique violent, par “peur de perdre” leur mec.
Voilà pourquoi le mot “culture du consentement” ne me parle pas, et m’inquiète, car il laisse la place à tout ça, à tous ces trucs, à ces petits silences et à ces énormes mensonges à l’autre ET à soi-même (!), qui tuent à petits feux, tous ces non-dits, ces dégoûts, tous ces “je nie ma vraie personnalité” qui restent sur le bout amère des lèvres, et qui se taisent quand elles ne savent pas comment dire “Non” à leur homme.
Et donc à la place d’une “culture du consentement”, je préfère chercher et trouver des pistes du côté de la communication relationnelle, et d’une intelligence relationnelle, entre partenaires, mais aussi entre ami-es, et même au-delà.
Car notre société de sur-communication est surtout une société de mensonges et d’hypocrisies permanentes (sur nos vrais désirs, sur nos envies de libertés, sur nos surdoses de monoamours et de routines tue-l’amour...).
“ Culture du viol ” ?
Le terreau de base, depuis plusieurs milliers d’années, c’est la domination masculine.
Et c’est sur ce terreau nauséabond qu’est né ce buisson-virus de la culture du viol, qui est pratiqué depuis presque autant de millénaires, sans doute sur tous les continents.
Il me semble donc qu’il faut combattre l’origine première du mal : la domination masculine, car c’est elle qui produit le plus de dégâts, et qui fait naître bien des horreurs : des guerres, des violences, des comportements de dominations, et en plus de tout cela, en guise de crise sur le gâteau d’horreurs : la culture du viol.
Pour combattre cela, il nous faut créer ensemble un mouvement qui cherche activement & avec un maximum de visibilité à aller vers les équités entre femmes et hommes, dans Tous les domaines (y compris dans la sphère privée, car là aussi c’est politique, fichtre oui !).
Une sorte de mouvement large “ Ni machos Ni soumises ”.
Où les actions et activités à mener seraient non-violentes, et inclueraient un maximum de femmes et d’hommes qui veulent cultiver les équités femmes/hommes, la communication relationnelle, l’équilibre des couples, pratiquer la déconstruction des dominations et des activités genrées (pour abolir des tâches du style “ménage, cuisine, linge, couture = femmes ; garage, bricolage et barbecue = hommes”).
Un jeu de société avec plateau (à créer de nos dix doigts ensemble !) pourrait mettre en avant notamment tous ces déséquilibres existant entre femmes et hommes (encore et toujours dominants en l’an 2013, et oui !), et nous inviter de façon ludique à en prendre conscience, et à réaliser des défis réels & dans la vraie vie concrète, pour dépasser ces déséquilibres, ces ghettos d’activités genrées.
Pour critiquer aussi le vocabulaire phallocratique ambiant (ex. : une femme cheffe d’entreprise auprès de qui l’on exige de diriger “En bon père de famille” (sic !) .
Et pointer du doigt nos incohérences, même et surtout les plus inconscientes.
Dans la cuisine et la couture, les “petites mains” sont presque toujours féminines. Et les “grands cuisiniers” ou “grands couturiers” médiatisés et prestigieux par contre sont presque toujours masculins : cherchez l’erreur !!
Si vous dites d’un homme : “Il est bon, facile, il est chaud (pour faire cela), c’est un entraîneur, il fait le trottoir/ouvrier paveur, c’est un Don Juan, un Casanova, un PUA/pick up artist, un beau p’tit salaud, un maître, un chauffeur, un garde du corps/escort, un barman/hôte de bar, un chat/un chien, avec une belle garçonnière, il exerce le plus vieux métier du monde = chasseur-cueilleur”, vous faites a priori plutôt des compliments, ou des descriptions assez neutres.
> Traduisez ces mots au féminin, et vous verrez que même la langue est contaminée par la phallocratie et par la culture du viol (“c’est une Marie-couche-toi-là, une fille de joie, elle exerce le plus vieux métier du monde = prostituée”, + voir ce lien sur le site cybersolidaires : “c’est une pute” : cybersolidaires.typepad.com/ameriques/2005/03/cest... etc.).
Si vous vous attaquez uniquement au buisson-virus “culture du viol”, sans arracher dessous les profondes racines du terreau “Domination masculine”, la “culture du viol” repoussera encore et toujours, car elle trouvera un terreau propice où se développer, parmi les autres formes de dominations et de violences liées à la domination masculine, multi-millénaire.
→ A quand des badges, des autocollants et t-shirts pour femmes et hommes “ Ni machos Ni soumises ! ”, pour commencer joyeusement ?
Discussion : soirée café poly 8 novembre à Montpellier

ScottBuckley
le jeudi 07 novembre 2013 à 18h04
Bonjour,
Suite à un empêchement de dernière minute, je ne peux pas venir à Montpellier demain vendredi soir.
Belle soirée à vous !
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

ScottBuckley
le lundi 04 novembre 2013 à 12h24
Bon jour,
( désolé, mon commentaire est un peu long )
Oui, j'entends tout à fait ce que nous dit ici RIP (du moins je crois). Et le mot ' victime collatérale ' me parle assez bien ici, dans ce contexte, merci à toi RIP de l'avoir utilisé.
Pour ma part ( je ne parle ici que de mes expériences, pas en général ), en tant qu'homme et néo-féministe (étant pour la recherche active d'équités entre femmes et hommes, je ne me reconnais dans presque aucun courant féministe actuel, hélas...), je peine parfois à trouver une place, une ' éthiquette ' , dans certaines conversations.
- Pour certains hommes,
je suis un traître à la cause masculine (entre autres : je n'aime ni la domination masculine, ni les violences de tous styles y compris symboliques, ni le monoamour, ni le foot, ni les salles de muscus, ni la télé, ni la bière industrielle, ni les activités genrées attribuées d'office aux hommes, et encore moins les masculinistes et autres nabots crétins de type Zemmour Eric).
- Pour certaines femmes,
je ne suis pas assez "macho/bad boy/dominant" qui roule des mécaniques, et qui cherche à dominer, je cherche à comprendre, à visibiliser et à désamorcer les rapports de forces du quotidien, pas à en jouer en ma faveur. Et ça agace.
- Pour certaines féministes,
je suis membre de la gente masculine, donc l'un des représentants potentiels du "mal/mâle".
D'ailleurs une féministe m'a déjà coupé la parole et repris le micro, lors d'un débat sur des questions féministes, uniquement sur le fait que "je suis un homme", et son attitude discriminatoire m'a choqué.
Ce n'est pas ainsi que l'on va avancer ensemble.
Je suis + que conscient de tout le mal fait depuis des milliers d'années par l'espèce masculine (et par la culture du viol), mais Non et non : je ne suis Pas responsable de tout ce que ces ******** de phallocrates ont fait depuis des millénaires, et je cherche à me libérer de ce poids.
Quant à la "culture du consentement", je trouve intéressant de se questionner à son sujet, ... mais je ne suis pas un fan des mots "consentements" ou "tolérance", je les trouve un peu trop mous ou trop légalistes, en particulier dans de trop nombreux contextes (notamment dans le cadre d'un mariage monoamoureux : "Consentez-vous à prendre pour époux...", mais ce serait trop long à préciser et développer là).
Par exemple, je ne cherche pas à "tolérer" des personnes, des "étrangers" dans "mon" pays, mais à comprendre concrètement ce que chacun-e d'eux/d'elles fait ici, là où je les croise (dans la vraie vie, pas via un écran), pour les comprendre, et les accepter, du moins autant que possible.
Il y a des gens étranges, certes, mais il y a aussi des êtres-anges, comme le dit si bien une citation en anglais dans la librairie Shakespeare & Cie, à Paris, sur un mur du 1er étage.
Il y a un passage du livre Le Petit prince, d'Antoine de Saint Exupéry, que j'aime beaucoup, et où il cherche, lui et le renard, à s'apprivoiser, à apprendre à se connaître, petit à petit...
C'est plus cela qui m'intéresse : rencontrer, apprendre, découvrir notre mutuelle intelligence relationnelle entre êtres humains, la nourrir un peu, chaque jour...
Et cultiver ce qui nous fait avancer, femmes ET hommes.
Antoine de Saint Exupéry
CitationLe petit prince
"Qu'est-ce que signifie apprivoiser ?- C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie "créer des liens ..."
- Créer des liens ?
- Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus.
Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. je serai pour toi unique au monde ...
- Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur ... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
...Mais le renard revint à son idée :
- Ma vie est monotone. je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu.Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste !
Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé ...
...- Que faut-il faire ? dit le prince
- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près ..."
Discussion : soirée café poly 8 novembre à Montpellier

ScottBuckley
le lundi 04 novembre 2013 à 11h26
Bonjour,
Eh bien sauf imprévu, je devrais pouvoir me rendre à Montpellier, et être parmi vous, si les conditions sont réunies.
> Par contre, j'espère que la parole sera belle et bien là pour circuler, libre Et dans le respect mutuel, et que personne ne monopolisera la parole, faute de quoi ça serait très peu intéressant.
Je dis juste ça car j'ai déjà vu cela dans le passé, à différents cafés polys, et je n'ai pas spécialement envie qu'on le revive (les erreurs sont faites pour être dépassées).
Au plaisir !