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Discussion : Sommes-nous sur la bonne voie?

GeorgyPorgy
le mercredi 21 septembre 2022 à 18h47
Terra
Je reproche aux deux personnes précédentes de perdre de vue l'essentiel. De tellement se perdre dans des théories fumeuses qu'elles ont du mal , elles mêmes à faire comprendre aux autres ce qu'elles veulent dire.
Je passerais outre l'attaque assez primaire de georgy machin qui visiblement ne sait pas saisir la nuance entre se poser des questions et TROP s'en poser. Exercice difficile pour lui effectivement.
Bref, continuez à être malheureux.
J'avais parfaitement compris la nuance que tu fais Terra - merci. Je me suis juste permis de te repondre sur un ton ironique car je remarque que depuis plusieurs jours tu postes sur différents fils du forum des interventions préremptoires empreintes d'agressivité, à la limite du trolling. C'est assez marrant du coup que tu soulignes mon manque de nuance...
Je ne veux pas polluer la discussion ouverte ici cependant, donc je m'arrête là.
Discussion : Entre la tête et le coeur, une lutte intense contre vent et marée

GeorgyPorgy
le mercredi 21 septembre 2022 à 17h51
Terra
Non mais finalement, tu vas faire quoi ? Tu as vraiment besoin de gens totalement extérieurs à ta situation pour prendre une décision ?
Tu as quel âge ?
12 ans ?
Non mais ce forum... on rêve...
Heureusement pour vous que les RS existent. Vous seriez perdus sinon.
Visiblement ce forum occupe aussi ton oisiveté Terra, sois reconnaissant. Ou allume CNEWS, si tout ça t'ennuie.
Discussion : Sommes-nous sur la bonne voie?

GeorgyPorgy
le mercredi 21 septembre 2022 à 17h47
Terra
Ce n'est pas non plus que parce que l'on pose comme le psychanalyste de service on puisse s'imaginer avoir raison.
A trop intellectualiser les choses on en perd l'essentiel.
Faut éviter de trop s'écouter ou de trop se lire.
Merci Terra. J'ai moi même tendance à trop me poser de questions dans la vie (est-ce que la lumière du frigo reste allumée quand je ferme la porte? Etc), et tu viens par cette intervention brillante d'intelligence de résoudre les problèmes qui m'assaillent quotidiennement.
C'est magique. Arrêter de se poser des questions, il fallait y penser. Tu l'as fait. Merci.
Discussion : Comment lâcher prise

GeorgyPorgy
le samedi 17 septembre 2022 à 18h30
Hello Gah
Je remarque simplement que tu répètes un truc qui dit : c'est sur qu'a terme on va aller sur du polyamour. C'est pas evident du tout, et peut etre que ca releve un truc qui peut etre pesant (vu les enjeux) pour toi inconsciement, pour elle, pour votre relation.
Et c'est à rapprocher du titre de ton post sur le lacher prise. C'est un peu contre intuitif peut etre de chercher a lacher prise quand tu poses ca deux fois d'affilée dans tes réponses? ;) (je le dis en toute bienveillance hein)
Discussion : Sommes-nous sur la bonne voie?

GeorgyPorgy
le jeudi 15 septembre 2022 à 15h39
C'est un des aspects qui m'avait interpellé dans les premières interventions de @Mashkwa - cette intrusion dans l'intimité numérique de se compagne. Déformation pro peut être (je travaille aussi dans l'informatique)... Tu n'es pas simplement tombé par accident sur une boite mail laissée ouverte (dans le contexte, on peut comprendre qu'on cède à une curiosité morbide, quoique...) - tu as mis en place des outils spécifiques pour capter le max d'info sur la durée. C'est super intrusif.
Je n'avais pas raccroché cet aspect de l'histoire avec un autre que tu développes plus loin @Mashkwa lorsque tu évoques tes difficultés lorsque tu clavardes avec C, ce que ça génère comme gêne chez ta compagne & ta difficulté à l'accepter sa réaction.
Si on raccroche les deux parties de votre histoire, tout ça donne un tableau assez différent.
Au delà du fait que préserver des espaces dédiés à chacune, même si c'est pas toujours évident avec la présence des outils numériques aujourd'hui, je pense que ça dit quelque chose de plus profond que j'avais pressenti au moment de mes lectures de tes premiers posts.
Initialement, je voulais réagir, mettre en perspective cette intrusion dans l'intimité de ta compagne & le sens de l'histoire qu'elle vivait. J'avais un peu le sentiment que peut-être, ce qui se jouait pour elle, n'était pas le polyA, mais plutôt un flirt avec les frontières de sa vie monogame - cette volonté de s'échapper face à une sensation d'étouffement.
Le fait que tu sois autorisé à aller aussi profond dans son intimité dit certainement beaucoup de ce qui peut se jouer intuitivement dans les relations mono traditionnelles. Il y a une sorte de phénomène de fusion, qui autorise l'un.e ou l'autre à cela inconsciemment. De mon point de vue, c'est pas forcément genré (mon expérience propre me dit le contraire, mais c'est peut-être une exception). Mais il y a cet aspect où, en fonction des rôles inconscients qu'on a pris dans la relation, l'un.e ou l'autre peut être amené.e à "s'autoriser" ce non-respect de l'autonomie émotionnelle, sentimentale, comportementale de l'autre. C'est pas forcément éclatant de clareté en période calme, mais je trouve qu'en temps de crise dans le couple, ça apparait très fortement.
Dans ce que j'ai vécu, ce que j'ai appris, c'est que la relation a beau être belle, satisfaisante sur tout un tas d'aspects, il y a cette dimension qui révèle beaucoup des enjeux de pouvoir qui se construisent depuis le tout départ de la relation. Ainsi, quand l'un.e ressent le besoin d'activer plus d'autonomie (= trigger de la crise), il / elle va aussi se rendre compte que l'autre ne comprend pas ce changement & va en réaction du même coup brider cette même autonomie en agissant sur son intimité propre (=intrusion, interrogatoire, mise en doute de la parole, remise en question de ses émotions), tout ce qui lui appartient en plein en tant qu'individu. C'est à la fois à la source & à la conséquence du conflit.
C'est l'un des plus gros noeuds à déconstruire dans mon histoire : comment le couple évolue pour laisser la place à cette autonomie. Au delà même de ne pas s'autoriser à violer l'intimité de l'autre, plutôt dans l'espace qui est laissé à l'expression de cette volonté d'autonomie de chacun.e dans la relation. Est-ce que la relation est *capable* de donner de cet espace?
Par exemple, affirmer de manière pré-emptoire : "tu aurais du me dire AVANT que tu voulais vivre cela" dans le cadre d'une attirance extérieure, ça ne présume pas de la possibilité que la relation autorisera à vivre le "cela". Vraiment? C'est plutôt souvent le contraire. Si je te dis que je suis attiré par Bidule AVANT, je suis quasiment certain que ca va déclencher tout un bordel de contrôle - précisemment parce que je pressens que la relation ne me laisse pas cette autonomie de ne serait-ce que de ressentir du désir pour quelqu'un d'autre.
Discussion : Comment lâcher prise

GeorgyPorgy
le mercredi 14 septembre 2022 à 14h25
Bonjour @Gah
Je t'ai lu hier soir, et je vais essayer de faire une (première) réponse un peu moins ironique que Terra (=Donald?) dans l'optique d'essayer d'aider un peu dans ce que tu traverses.
D'abord, et je pense que tu es d'accord là dessus (cf l'intro de ton post), ce qui se joue entre vous ne semble pas relever du polyamour. A te lire, on dirait plus que vous naviguez dans les difficultés liées à un "couple libre" ou "couple ouvert" : ce que tu décris de ta compagne & de ces attirances extérieures relèvent plus de la sexualité, dans ce que j'en comprends, que de la possibilité de sentiments amoureux pour des tiers. (Tu me dis si je me trompe?)
Du coup - et peut être que ça n'est que lié à la manière dont tu racontes l'histoire - j'ai le sentiment que tu TE fais aller un peu vite en besogne. Le titre même de ton post renforce ce sentiment "Comment lâcher prise?". Comme si tu te mettais sur les épaules, et à toi seule, la responsabilité de trouver une solution (miracle?) aux difficultés que tu vis.
Je me permets donc de questionner : entre les lignes, on devine que vous avez tous les deux un certain engagement (durée de relation évoquée, demande en mariage, la "remise ensemble" après des ruptures). Dans ce contexte, et face à la difficulté semble-t-il persistante que tu décris : avez-vous, en tant que couple, tenté de vous faire aider par un tiers pour résoudre quelque chose dont on dirait que vous n'arrivez pas à vous défaire? (On sent que le désir pour des relations non-exclusive de ta compagne est là depuis le début, et on sent aussi que toi, tu te débats avec ça, que tu le subis également depuis le départ). Il y a surement un truc à explorer de ce côté là? Dans ce qui se joue dans ce tiraillement durable entre vous?
Ensuite, tu cherches des "tips" pour dépasser une situation qui semble-t-il te fait souffrir le martyr. Il en existe certainement. Mais ça ne fera pas tout. Est-ce qu'il ne serait pas plus judicieux d'essayer d'écouter, d'entendre ce que te dis en toi-même cette situation? Ce qu'on comprend c'est que tu ne sembles pas foncièrement hostile à une certaine ouverture, mais que les cironstances te font te sentir en insécurité dans ta relation. Le message c'est que c'est peut-être pas à toi * uniquement * de travailler pour regagner en sérennité. Peut-être que ta compagne ne fait pas assez (en acte?) pour te rassurer, pour vous donner les moyens de laisser vivre ses désirs dans des conditions plus paisibles.
Je ne sais pas comment ta compagne vit ton mal-être, s'il lui a été clairement exprimé & ce qu'elle peut décider de prendre en charge, en acte, pour t'aider là dedans (au delà des discussions que vous pouvez avoir). Tu n'en parles pas vraiment. Mais c'est pas uniquement à toi de t'occuper de cela, c'est le message principal qui me vient après t'avoir lu.
Discussion : Sommes-nous sur la bonne voie?

GeorgyPorgy
le mercredi 07 septembre 2022 à 21h33
Par rapport à ton dernier point, assez paradoxalement compte tenu de la situation, je n'en suis pas arrivé à cette conclusion - au contraire.
J'aime aussi la personne qui est A dans ma vie et je continue à vouloir continuer, vieillir à ses côtés. Mais j'ai aussi accepté qu'un amour avec une C est possible malgré tout.
Le renoncement à la relation effective ne signifie pas que j'ai mis de côté cette possibilité dans l'absolu. J'ai déconstruit (en moi) cette partie de l'escalator relationnel. Les autres ne l'ont pas fait, pour des raisons valides. Mais je sais que je peux aimer au pluriel, que ca n'est pas impossible, que ca porte sur des dimensions forcement differentes.
La personne C qui a fait naitre tout ca en moi n'est plus dans ma vie. Mais ca ne signifie pas que cet amour était impossible puisqu'il a existé et qu'il existe. Simplement, chaque personne impliquée ne voyait pas la chose exister de la même façon, et ca je ne peux pas le contrôler.
Discussion : Sommes-nous sur la bonne voie?

GeorgyPorgy
le mercredi 07 septembre 2022 à 13h52
Je rejoins les messages de @Siestacorta & @Ayna, qui mettent très bien en mot ce que j'ai fini par mettre en place dans ma propre histoire.
Je ne vais pas la rappeler ici dans les détails, mais elle est assez proche de la tienne sur certaines dimensions. Je me suis "compris" amoureux d'une personne, tout en étant en couple depuis 20 ans avec enfants, projets, stabilité etc. Une vie globalement heureuse, et un chamboulement personel qui m'a amené à m'autoriser à accepter le fait que j'aime 2 personnes, et à "embrasser" globalement l'éthique polyamoureuse. J'ajoute que je n'entretiens pas / plus de relation en dehors de mon couple - l'histoire avec mon autre amoureuse s'étant malheureusement terminée pour tout un tas de raisons (certaines étant de mon fait, d'autres non).
Mais pour faire simple, je me suis trouvé pendant une période dans ce tiraillement que tu sembles également vivre :
- la volonté de sauver, faire perdurer une relation "historique" qui conserve dans la durée son importance pour ton équilibre, tes désirs, tes attentes...
- l'attrait quasi-incontournable pour vivre * aussi * cette autre histoire, qui éveille des choses en toi, te donne le sentiment de te révéler des choses sur toi, de te faire grandir et t'épanouir sur d'autres aspects... sans pour autant remettre en cause la relation à A
Pour moi, ça a été une phase super compliquée, avec un fort sentiment d'impasse totale, effets de boucle où j'avais le sentiment de me heurter à un mur de chaque côté (dans ma relation à ma compagne, dans ma relation à mon autre amoureuse, dans ma relation à moi-même).
Pendant longtemps, j'ai eu - à tort - l'illusion de pouvoir contribuer à faire évoluer la situation positivement (pour moi, mes désirs, mes attentes) via de la patience, une attention à une communication et la préservation des liens, de part et d'autres. Je me suis litteralement épuisé physiquement et mentalement, là dedans sans grand résultat. Avec le recul, je pense que cela était aussi porté inconsciemment par le désir de ne pas laisser s'échapper la possibilité d'une histoire, la possibilité immédiate d'un idéal personnel.
Mais j'ai fini par me rendre compte que mon idéal était bien ET uniquement *mon* idéal. Et que, peut être, je me donnais l'impression de forcer involontairement les choses auprès des autres personnes impliquées.
Comme t'y invite @Siestacorta, et aussi @Ayna j'ai l'impression, je me suis mis à vraiment écouter les deux femmes concernées. Je le faisais déjà, mais pas comme ça en quelque sorte. Mes propres attentes venaient biaiser mon écoute. Comme Siesta, mon idéal dans la possibilité de vivre en polyamour, c'est aussi et surtout la possibilité d'un consentement entier & enthousiaste de part et d'autres. Cette condition n'était pas remplie finalement & j'ai fini par le conscientiser, l'accepter. Ca m'a permis aussi de sortir de ces effets de boucle que je citais plus haut, où j'avais l'impression de stagner. J'ai pu enfin avancer, même si au prix du renoncement.
Au final, j'ai le sentiment que mon pas de côté m'a permis de :
- démontrer réellement mon écoute authentique des difficultés de mes amoureuses face à la situation
- me donner le sentiment d'avancer malgré tout, après de longs mois de stagnation
- me sentir plus aligné avec la manière dont je souhaite vivre les choses
Dernier point sur la souffrance potentielle de C (et de toi vis-à-vis de ton histoire avec elle) quand / si il faut stopper la relation. Dans mon expérience, c'est un point auquel je n'ai pas assez prêté attention initialement. Je me disais "laissons nous vivre le truc, et on verra, ca ira". L'autre personne aussi. Sauf que ça n'a pas été. La personne dont je suis tombé amoureux a galéré. Vraiment. Et moi aussi. Vraiment. Peut-être si j'avais pu le mesurer à l'avance, j'aurais fait les choses différemment...
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Sommes-nous sur la bonne voie?
Discussion : De la monogamie au couple polyamoureux

GeorgyPorgy
le dimanche 28 août 2022 à 10h08
Oui j'ai l'impression que tes mots me parlent beaucoup, rejoignent vraiment la manière dont j'ai décidé de traverser tout ça.
A une époque j'avais vraiment le sentiment de me trouver dans une situation similaire à celle que décrit @Olivier22. Sensation de blocage, sensation d'être dans une situation inextricable & de n'avoir aucune prise pour trouver un semblant de piste d'amélioration qui fonctionne pour tout le monde. La différence, notable, avec @Olivier22 était que les 2 amoureuses n'avaient pas exprimé une volonté *franche* d'essayer une structure relationnelle inconnue & bouleversante pour chacun.e d'entre nous (polyA). Au mieux, à certaines périodes, j'ai pu sentir des doutes positifs sur les opportunités d'essayer & au pire ça s'est exprimé comme un refus plus explicite ou des situations conflictuelles.
Ca a été une situation très complexe sur laquelle j'ai décidé aussi d'agir, de prendre des décisions et de m'y tenir, avec difficulté car renoncement, deuil de quelque chose d'important pour moi - mais en parallèle satisfaction intellectuelle de constater que je participais à un retour à de l'apaisement pour tous.
Moi en parallèle de tout cela je suis resté dans une sorte d'état de limérence pour ma nouvelle amoureuse, dans une situation de distance sur le plan de la communication, de l'expression des émotions mais aussi physique (une rupture quoi).
Le plus dur pour moi a été cette prise de distance, ce renoncement à ce que j'idéalisais, avec une personne pour qui je sentais une connexion particulière mutuelle.
Le plus dur à dealer à mon sens est toute la couche des non-dits. Je me demande encore si je projette là dessus, probablement un peu via la limérence, mais quand même pas totalement je pense.
Mon sentiment est que la personne dont je suis tombé amoureux n'est jamais vraiment entrée dans une logique de communication authentique quant à notre situation. Je pense que son expérience de vie l'a poussée à se blinder face à une situation qui lui faisait peur, ne correspondait pas à ses attentes ou autre. Le max qu'elle ait réussi à me livrer est une confirmation qu'elle m'ait aimé, dans le cadre d'une communication beaucoup plus "dure" autour de notre rupture. Tout s'est donc beaucoup joué dans le non-verbal, dans le non-dit dans cette histoire, ce qui contribue à entretenir des doutes sur ce qui s'est effectivement "passé" entre nous ... J'ai en quelque sorte abandonné tout espoir à un moment de voir la situation changer sur cet aspect, sans dire d'annuler la rupture, mais plutôt de voir cette personne changer de positionnement émotionnel sur notre "échiquier" pour dévoiler un peu plus son vécu réel, ses émotions, que ce soit formulé au final.
Le bilan est donc mitigé, pour moi, mais si je m'en tiens aux faits & aux choses explicitement exprimées de part & d'autres, c'était au final la meilleure façon de procéder.
D'un côté donc, j'y ai gagné en apaisement "mental" personnel & dans mon couple, qui si je ne fais pas d'erreur d'appréciation, avance sur le chemin d'une compréhension plus fine de ce que représente le polyA (théoriquement donc).
D'un autre, de profonds regrets quant à l'histoire même qui a déclenché tout cela.
Mais compte tenu de ce que décrit @Olivier22 je pense qu'il est dans des dispositions peut-être plus favorables. Je pense qu'il faut vraiment continuer à prêter attention à ce qui s'exprime par tous.tes, et être prêt à ajuster à tout moment pour valider que la situation est (globalement) positive pour chacun.e.
Discussion : Besoin d'aide/avis sur une situation compliquée...

GeorgyPorgy
le samedi 27 août 2022 à 16h44
Ah oui je me rappelle de ce questionnaire.
Je voyais un truc plus visuel, sous forme de diagramme logiquz avec des branches oui / non
Discussion : Besoin d'aide/avis sur une situation compliquée...

GeorgyPorgy
le samedi 27 août 2022 à 15h56
alinea7
De toute façon, c'est une excellente idée de venir poster ici pour que des connaisseurs en polyamour puissent lui dire que sa situation n'en est pas du tout.
A qui d'autre demander ? A des gens qui n'y connaissent rien ?
La définition aurait pu suffire mais il vaut mieux que ce soit clair et que le message soit véhiculé largement : non, ce type de comportement n'est pas polyamoureux.
Est ce que vous savez si ça existe un genre de schéma qui répond à la question "est-ce du polyamour ?"
Avec des questions qui aident à y répondre, par exemple : est-ce que mon partenaire me ment ? Est-ce que les personnes impliquées ont un consentement enthousiaste ?
Désolée cm1 je ne réponds pas à ton questionnement.
Que ta situation soit du polyamour ou non, je crois que tu es clair sur ce qu'elle t'apporte et te coûte. Si ça te fait du bien de prendre de la distance pourquoi te le refuser... Ce sera temporaire ou non.
Je trouve l'idée du schéma / diagramme avec des questions clé à se poser super intéressante à explorer. Perso j'en ai jamais vu dans les ressources que j'ai explorées mais ca me chauffe presque de proposer une base de départ qui pourrait être enrichie / affinée de manière collaborative (déformation professionnelle, je fais ce genre de trucs dans mon quotidien pro :) )
Après ca permettrait de visuellement répondre à la question :
- est-ce que je le trouve dans une situation de polyamour?
- ou a minima si je m'en approche, sur quels axes je / on peut travailler pour y parvenir
Mais ca reste un moyen de définir, mettre une étiquette.
Pas forcément de résoudre des problèmes relationnels de fond qui n'ont rien a voir avec le polyA
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Besoin d'aide/avis sur une situation compliquée...

GeorgyPorgy
le samedi 27 août 2022 à 14h08
Bonjour@cm1
Sur la base de ce que tu nous racontes, je rejoins les autres réponses et je pense que tu es assez clairvoyant sur la situation.
Vous êtes dans une relation longue, qui semble etre la "premiere" de cette importance pour vous deux. Peut etre s'est-elle trop habituée aux conforts de cette situation, sans avoir à beaucoup s'interroger sur la manière dont elle investit de sa propre énergie (positive ou négative) dans le couple. Ceci renforcé par la liberté que tu as pu lui accorder au fil du temps...
Il est clair qu'elle ne semble pas t'accorder l'attention, les efforts, le soin dans la relation que tu lui demandes (je mets toujours un peu de conditionnel car on n'a "que" ta vision expimée ici)
Mais évoquer le polyA pour couvrir et justifier des lacunes, voire des comportements potentiellement toxiques me semble ici un pretexte...
Si c'etait le cas, elle serait plus sensible à ce que tu exprimes et adapterait son comportement. Bref elle serait plus en co-responsabilité de la relation (je ne parle pas de sexe ici, mais plutot de l'ecoute, de la recherche d'une voie vers la satisfaction mutuelle compte tenu de la structure de votre relation)
La sensation de desequilibre de ton côté est a minima un signe qu'elle doit prendre en compte, pour parvenir à te faire sentir qu'elle s'y adapte, qu'elle agit en conséquence. La découverte du concept de PolyA ne doit pas servir à trouver une explication toute faite pour justifier des pratiques non ethiques dans votre relation.
En bref, si elle t'aime vraiment (même et surtout dans un cadre poly), elle doit être en mesure de participer a changer cette situation souffrante pour toi de quelque moyen (en te laissant partir sereinement, ou en reinvestissant votre relation).
Courage a toi!
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : De la monogamie au couple polyamoureux

GeorgyPorgy
le jeudi 25 août 2022 à 17h17
Hello @Olivier22
Loin de moi l'idée de te dire que tu fais bien ou "mal" les choses :)
Désolé si mon message t'en as donné l'impression, c'était pas du tout l'intention. Basé sur ce que tu racontais, j'essayais de réagir sur des éléments qui m'interrogeaient, j'essayais de t'inviter à envisager les situations sous des angles potentiellement différents.
Dans mon cheminement perso, c'est justement ce qui m'a été apporté ici par certains & aussi en thérapie. Faire un pas de côté pour voir les choses différemment, et éventuellement arriver à sortir de certaines "boucles" ou noeuds stériles, désagréables...
Les éléments que tu apportes dans tes réponses me font penser que A & B sont donc plutôt dans une démarche active, voire pro-active quant à l'ouverture, même si elles peuvent en souffrir. Mon point c'était plus de t'inviter à ne pas trop de baser sur des potentielles "intuitions" de leur appétence ou pas pour le truc (= celui qui amène le sujet a forcément un biais car c'est là qu'il désire aller. Il est donc probablement essentiel pour les autres de pouvoir exprimer authentiquement leur volonté de suivre ou pas, et pas de le faire parce que c'est le seul moyen de maintenir le lien). Tu vois la nuance?
J'ai été longtemps dans une démarche de communication active sur le sujet (avec ma compagne, et aussi avec l'autre personne pour qui j'ai des sentiments). On nous invite à communiquer à fond, et c'est vrai que c'est nécessaire - mais à un moment, j'ai compris que ma communication sur ce sujet était inopérante, maladroite voire stérile ou contreproductive. Car en filligrane, je pense que j'essayais de "convaincre", d'amener la personne à rejoindre mon point de vue sur le polyA. Par exemple, ma compagne ayant eu sa propre histoire, inconsciemment je me disais qu'on allait forcément arriver à se "rencontrer" sur le sujet à force d'échanges. Mais j'ai compris que je me trompais. J'ai arrêté d'entretenir une communication sur le sujet (en tout cas de manière active) au moment où j'ai compris que mon expérience / mon vécu m'était propre, et que je projettais sur les autres personnes impliquées. J'ai compris qu'exprimer leurs intentions à l'égard d'une relation ouverte, ou polyA ou non-exclu leur appartenait totalement & que je n'avais aucune prise là dessus. Je ne peux pas changer cela. Et je suis beaucoup plus aligné avec moi-même depuis.
Si le sujet se représente, je suis prêt et dispo pour en parler. Mais je laisse de l'air à la relation.
Il y a aussi eu renoncement à mon autre histoire (ce qui ne veux pas dire que mes sentiments ont disparu, mais j'ai accepté son impossibilité).
Un truc que je peux dire : depuis que j'ai "changé" ma manière de communiquer sur le polyA, que je l'ai mis un peu "à distance" de ma relation de couple, les choses se sont apaisées... Fatalement me diras-tu. Mais c'est également grâce à cette période que je sens que le regard de ma compagne évolue sur le sujet, beaucoup plus sensiblement et positivement que lors de la précédente "phase".
C'est peut être un des trucs les plus forts que j'ai appris dans cette histoire : la prise en compte de l'altérité (ce qu'est l'autre au fond, ce qu'il/elle exprime & l'écoute effective de cela) en essayant de me détacher au maximum de mes projections personnelles. Ca m'a amené à du renoncement (=souffrance) mais je crois que c'est ce qu'il fallait en l'occurrence.
Discussion : De la monogamie au couple polyamoureux

GeorgyPorgy
le mercredi 24 août 2022 à 17h35
Bonjour @Olivier22
Ton histoire ressemble un peu à la mienne, tout en étant différente sous certains aspects - je me permets donc de réagir...
En effet, en couple relativement heureux depuis une vingtaine d'années, je me suis moi aussi trouvé dans une situation adultérine il y a quelques années. Je suis moi aussi tombé (à nouveau) amoureux à cette occasion. Cette relation a été rapidement révélée et n'a pas duré, pour plein de raisons. Au départ très confus par la situation, j'ai progressivement réussi à comprendre que j'aimais en fait ces deux personnes (sentiments qui perdurent aujourd'hui encore). Cela a été un long chemin.
Là où notre histoire diffère, c'est que ma compagne a elle aussi eu une histoire à peu près au même moment (commencée avant en fait semble-t-il). Ca a donc contribué dans la manière dont les choses se sont passées, ensuite.
Concernant cette situation d'adultère vs le polyA, comme tu as pu le constater en lisant ici, il est souvent dit que c'est peut-être le "pire" terrain de base pour ouvrir un couple existant sur ces questions. C'est probablement vrai. Il y a un scénario "idéal" qui dit : on s'en parle avant, on prend le temps, et si tout le monde est d'accord on se lance ensemble. Probablement, la réalité est différente pour * beaucoup * de monde. Combien ont constaté que leur histoire sentimentale était en fait marquée par des "infidélités" chroniques & se comprennent finalement plus à l'aise dans la non-exlusivité? Combien se sont ouvert au polyA suite à un adultère?
Mon expérience personnelle de l'adultère est relativement nuancée. D'abord je mets beaucoup de complexité dans l'expérience en tant que telle, du sens que ça a au fond (il en existe de toutes sortes, chaque histoire est différente, les intentions des gens impliqués jouent beaucoup, et ca peut signifier beaucoup de choses - cf le bouquin d'Esther Perel "The State Of Affairs" qui est très bon sur le sujet je trouve).
- Je n'ai pas "provoqué" la situation, dans le sens où je ne me suis pas tourné vers un adultère pour "vivre" quelque chose dont je ressentais le manque préalablement
- J'ai fait une rencontre, qui m'a progressivement conduit à me trouver dans cette situation. (Peut être par faiblesse? Ou peut-être parce que mon éducation de garçon ne me faisait envisager cette unique option pour vivre cette histoire?)
- le fait est qu'au final ça a été une expérience à la fois riche & traumatisante, belle & moche, suivant l'angle depuis lequel on la regarde. Belle car j'ai vécu une connexion particulière, vécu des émotions positives, que ça m'a profondément transformé. Moche car j'ai fait souffrir, j'ai menti, j'ai détruit des choses au fond.
Mais c'est précisement cette expérience qui m'a amené à m'interroger, à questionner, à déconstruire, à grandir & faire évoluer ma manière d'envisager la relation amoureuse.
Aujourd'hui, je sais, j'ai admis que je suis polyA en moi-même & je l'ai clairement exprimé aux personnes concernées. Mais je ne le "vis" pas dans la réalité, en tout cas pas de la manière dont on pourrait le penser, dans le sens où je n'ai pas de relation en dehors de mon couple. J'ai juste accepté le fait que j'aimais 2 personnes, et j'ai fait évoluer ce que je mets dans la relation amoureuse ainsi que mon comportement dans ce contexte.
Par rapport à ce que tu exposes de ton histoire, et malgré le fait qu'on ne suive pas tous le même scénario idéal décrit plus haut, je t'inviterai peut être à prendre un peu de recul & à ajouter de la "prudence" dans la manière dont tu te comportes vis-à-vis de ces deux personnes A & B.
La souffrance de A est légitime. Malgré tes probables bonnes intentions, tu l'as fait souffrir et continue de le faire si je comprends bien. Se voir confronté.e à l'arrivée de cette thématique dans un couple pré-établi peut être très très très compliqué. Ca bouscule les fondations, souvent intuitives, sur lesquelles s'est structurée la relation. Ca questionne quasiment tout, du sol au plafond, ce qui a fait votre lien depuis le départ. D'autant plus quand c'est lié à un adultère qui met à mal le rapport de confiance. On dirait que A a accepté ta relation polyA pour préserver votre lien. Mais la question à se poser vis-à-vis d'elle & à clarifier explicitement avec elle est : en a-t-elle vraiment envie? Est-ce qu'elle le fait par contrainte? ou avec un certaine attirance pour cette façon de relationner? J'ajouterai que tu dois tenir compte de son ressenti, de son vécu profond et de ses intentions authentiques et t'y adapter. Tu n'es pas responsable de tes sentiments / émotions, mais tu es responsables de tes actes dans ce contexte. Miser sur son acclimatation à la nouvelle situation à terme, sans t'adapter toi-même à son vécu ne me semble pas une stratégie saine.
Aussi, par rapport à ta phrase : "Cela ne me gênerait pas du tout que cela soit aussi le cas pour A." => Peut-être faut-il rester prudent sur ce point. Il est difficile de se faire une opinion "par avance" sur cet aspect avant d'y avoir été effectivement confronté. Te dire cela, c'est peut-être un moyen pour toi de te rassurer sur ta propre culpabilité. Tu veux vivre une non-exclu, et du coup tu te dis que ce serait okay si elle aussi le souhaite & c'est plus simple comme ça. Simplement, peut-être que ça n'est PAS DU TOUT ce à quoi elle aspire. Elle seule peut exprimer cela.
Ensuite, la même interrogation est valable pour B. Ses intentions vis-à-vis d'une relation PA ont-elles été explicitées? Est-ce qu'elle accepte à défaut de mieux dans l'espoir que la situation change vers une exclusivité en sa faveur à terme? Peut-être qu'elle "accepte" plus facilement ta compagne historique dans le tableau car elle était là dès le départ, mais rien ne dit qu'elle s'en contente vraiment & que ce sera okay pour elle à terme, qu'elle n'a pas au fond envie de vivre une relation purement mono avec toi.
Si tu aimes ces 2 personnes comme tu nous l'expliques, tu dois composer avec leur vécu en tout premier lieu (plus que tes aspirations personnelles) - en tout cas, ce serait ma recommendation.
Il y a un scénario que tu ne sembles pas envisager dans ce que tu nous dis (et qui est probablement le plus "viable"?) : celui où tu assumes ta responsabilité & renonce à au moins l'une des relations pour le bien de tout le monde.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Je suis la seule à y croire
Discussion : Je suis la seule à y croire

GeorgyPorgy
le samedi 13 août 2022 à 09h44
Hello @April
Merci pour ces nouvelles et content de lire à propos de ton cheminement qui semble positif, malgré le sentiment de blocage persistant :) - c'est surement bon signe (en tout cas c'est ce que je me dis dans mon propre cas).
Petite note sur le fait que "cette relation n'existe que dans ma tête" : c'est une reflexion que je me suis faite aussi, souvent, dans ma propre histoire. A un moment, la correlat c'etait pour moi puisqu'elle n'existe que dans ma tête, elle n'existe PAS. Or, ma thérapeuthe m'a amené à voir les choses sous un autre angle :
Entretenir des pensées pour quelqu'un.e, même si on est dans l'incapacité de "fréquenter" cette personne, ca reste entretenir une relation avec cette personne, malgré tout. Ca m'a amené à considérer les choses differemment, et à vouloir "prendre soin" de cette relation, de la même manière que je le ferais avec les autres relations plus présentes dans ma vie. Et donc à faire en sorte que mon comportement, mon attitude (mentale) envers cette relation soit plus "positive" au quotidien. Me focaliser sur les belles choses qu'elle m'a apporté, essayer de ranger le reste dans mes tiroirs "projections" et ne pas me focaliser sur les aspects blocage.
Comme le deuil, ca n'est pas linéaire, mais ca reste qqchose à quoi j'essaie de me raccrocher.
Discussion : Besoin d'un avis extérieur

GeorgyPorgy
le mardi 02 août 2022 à 00h05
Personne à part toi.
Mais on sent que tu as beaucoup de choses à dire, à exprimer envers cette personne. Peut-etre comme tu le disais plus haut, vous avez besoin de communiquer de toi a lui, et de lui a toi...
Discussion : Besoin d'un avis extérieur

GeorgyPorgy
le lundi 01 août 2022 à 23h22
On dirait presque que tu t'adresses à lui dans tes lignes ici (?).
Discussion : Besoin d'un avis extérieur

GeorgyPorgy
le lundi 01 août 2022 à 18h29
Je comprends tout a fait. Je cherchais juste a t'eclairer (un peu)...
Je ne pense pas qu'on puisse parler d'ideologie pour le polyA. Il s'agit plus d'un ensemble d'outils possibles, d'experiences variees, positives ou negatives qui permettent a des gens de naviguer dans la vie quand ils se comprennent qu'ils ont des sentiments amoureux pour plus d'une personne. Cela repose sur la bienveillance, la communication, le respect des autres et de soi-meme avant tout.
Il y a 1000 facons de bien ou mal le vivre, en fonction des individus impliqués et de leur comportement.
J'espere que tu trouveras les moyens de trouver la voie pour vivre cette relation sereinement :)
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.