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HeavenlyCreature

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(France)

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Discussion : Trouver ses limites

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HeavenlyCreature

le dimanche 13 janvier 2019 à 23h51

4pediem,
Je suis intriguée par ta 1ère phrase : "je suis séparée depuis 1 an maintenant" qui semble, à 1ère vue, sans lien avec la suite du récit. Pourtant, si tu l'as écrite, ce n'est sans doute pas pour rien. Aussi, suis-je curieuse de connaître la nature de ta relation avec ton ex, laquelle peut peut-être expliquer celle de ta relation actuelle. J'ai tendance à penser, selon ma propre expérience et ce que je peux lire/voir autour de moi, que nos relations s'inscrivent soit dans la répétition, soit en opposition avec la/les relations précédents. Qu'on rejoue des choses très personnelles en conservant ou en changeant le scénario. Pourrais tu nous en dire plus ?

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Discussion : [Lexique] Quelle est votre définition d’un ou d’une "Sex-friend" ?

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HeavenlyCreature

le dimanche 13 janvier 2019 à 13h52

Salut Granita,

Je me permets de répondre car je me posais la même question pas plus tard que.. ce matin! En revenant justement de chez un copain (B) avec lequel je couche.

Déjà, perso, je ne sais pas dissocier le sexe de l'intimité (affection, confiance, tendresse). J'ai aussi besoin, pour coucher avec quelqu'un, d'une bonne dose de complicité (bien s'entendre) et de respect (attention, considération). Donc, je dirais qu'au 1er abord, pas mal d'ingrédients d'une relation amoureuse "classique" sont réunis, tant sur les pré-requis à la relation que sur ses manifestations.

Mais là où ça n'a rien à voir, selon moi, c'est que dans une relation de ce type, il n'y a pas "d'enjeux" . J'entends par là l'absence de "vertige", là où la relation amoureuse se traduit chez moi par une peur viscérale de perdre l'autre...

Dans la relation sex-friend, il n'y a pas non plus de projection : on part du principe que ça peut s'arrêter du jour au lendemain, on vit le moment présent, on cherche pas à faire "évoluer" la relation. Bref, qui dit pas d'attente, dit pas de déception. Il y a aussi quelque chose de l'ordre de "l'échange de bon procédé" : on se fait mutuellement du bien, il y a une forme de consumérisme assumé mais comme c'est réciproque et explicite, personne ne se sent floué...

Il se trouve que la relation que j'entretiens actuellement avec B a débuté après ma séparation avec A dont j'ai été très amoureuse. Je ne cherchais donc pas d'implication amoureuse avec B. De son côté B partait 2 mois plus tard pour 3 ans à l'autre bout du monde. Donc on savait tous les deux qu'on voulait un truc léger et agréable, n'ayant pas vocation à déboucher sur quoi que ce soit. Je pense d'ailleurs que dans mon cas, c'est la condition sine qua non pour que ça fonctionne : une contrainte extérieure empêchant des liens plus profonds de se nouer, car je me connais, je finis immanquablement par m'attacher et en attendre "plus".

Mais je suis pas spécialiste, c'est la 1ère relation de se type que j'ai. C'est juste mon ressenti concernant cette relation particulière.

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Discussion : La fausse bonne idée?

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HeavenlyCreature

le dimanche 30 décembre 2018 à 14h14

Salut Swiss Cabotine,
J'ai vécu un peu la même chose avec mon ex (père de mes enfants) et 1 an après notre séparation (pour le coup la transition mono-poly n'a pas fonctionné, c'était une tentative désespérée pour sauver le couple qui était mort depuis longtemps) nous cohabitons toujours ensemble.
Mais le conseil que je peux te donner est pratique d'abord : si vous en avez la possibilité, faites chambres à part.. Ça me semble compliqué dans ta situation de partager ton sommeil avec l'homme que tu aimes si cela n'est plus réciproque.. Du moins pour l'instant. Cela lui offrira l'espace auquel il aspire, et qui sait ? Peut-être aura tu des surprises...
Ensuite, je pense que plutôt que de chercher de nouvelles relations, avant tout s'agit il de prendre soin de toi. Profite de cette distance pour te retrouver. Bien sûr, des rencontres auraient l'avantage de te changer les idées et de regonfler un peu l'estime de toi, mais en aucun cas ça ne sauvera ton couple...
Courage en tous cas

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Discussion : Confiance après expérience "poly" douloureuse

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HeavenlyCreature

le vendredi 28 décembre 2018 à 22h45

Et à l'heure d'aujourd'hui, où en est la situation ?
Le récit semble interrompu en cours de route...

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Discussion : Tourner la page ou se laisser une chance ?

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HeavenlyCreature

le vendredi 28 décembre 2018 à 16h16

Salut pkd et merci pour tes questions et tes conseils

pkd
Bonjour HeavenlyCreature,

En lisant ton texte, je ressens que tu as besoin d'une réflexion sur ce que tu attends de votre relation.

Tu as souhaité une relation ouverte, mais tu considères une fille qui comme tu le dis à friendzoné ton ami comme une rivale... Est-ce parceque ton ami a des sentiments pour elle? Ne voulais tu que des relations de type sexfriend ?

Pas de problème avec des sexfriend ni avec des relations plus suivies, du moment que ça n'interférait pas avec notre relation, qu'on se protégeait et que je ne le savais pas. C'était le deal. Le problème, c'est que je la connaissais, elle, et l'avais même régulièrement sous le nez. Pour cause : j'ai connu cette fille et mon ex en même temps par cercle d'amis en commun, sachant que ces deux là étaient tjs collés ensemble (bien qu'elle, elle ait un copain, en relation soit disant exclusive, qui ne la désire pas, et donc ne la baise pas. C'est de notoriété publique dans le groupe et ce triangle amoureux mon ex/la fille/son mec, en met mal à l'aise plus d'un sachant que cette relation mon ex/la fille n'est pas assumée et que le mec en question est super jaloux tout en étant dans le déni total...). Dès le départ, je connaissais donc l'importance de cette fille pour mon ex (difficile de dire s'il en est "amoureux", le mot amour et tout ce qui s'en rapproche ne faisant pas partie de son vocabulaire, mais il était en tous cas très attiré) mais je pensais naïvement que c'était une fixette : qu'une "vraie" relation le ferait passer à autre chose... Sauf que ça lui est jamais passé... Je la considérais donc comme une rivale (et c'était réciproque, puisque je lui ai piqué son "faire-valoir" en quelques sortes) surtout par manque de confiance en moi, j'avais peur qu'il la trouve plus belle plus intelligente,etc. D'autant que mon ex était pas très porté sur les compliments... Je me disais aussi que ce qu'on a pas est tjs plus attirant que ce qu'on a... Et puis, j'ai eu l'occasion d'un peu mieux la connaître à l'occasion de soirées ou de sorties, il s'est trouvé que je l'ai trouvée assez stupide et limite facho, en plus d'être une super allumeuse, et là, le mythe s'est effondré! Je me suis dit : "mais bon sang, il court après cette cruche ?!". Ça l'a rendue carrément moche à mes yeux et ça a détruit au passage une partie de l'estime que j'avais pour lui. Ça a été le déclic pour rompre. Je lui ai dit en substance : "je ne peux pas t'obliger à plus la voir, à en être amoureux ou que sais-je. Mais moi j'en souffre, je perds l'estime de moi-même et de toi. Donc j'arrête là". Si je suis tout à fait honnête, j'espérais à ce moment là qu'il me retienne, qu'il renonce à elle, sachant qu'il n'y avait rien à renoncer en l'occurrence.. Mais non, ça n'est pas arrivé et ça a été super douloureux. Aujourd'hui, je ne crois plus être jalouse de cette fille, en revanche je trouve cette relation malsaine et cette fille me le rend pathétique à mes eux, ce qui est difficilement supportable ... Je me dis aussi que ce "rien" n'est pas si rien que ça, et je ne peux m'empêcher de le percevoir comme une réelle menace si jms ça venait à se concrétiser un jour. Comme si, quelque part, j'étais un lot de consolation ou pire, un marche pied lui permettant d'accéder au gros lot (il ne s'est jms rien passé entre eux, à part peut-être un bisou échangé des années en arrière et qu'ils dorment ensemble de temps en temps. Elle justifie ce "rien" auprès de mon ex par sa loyauté pour son mec, ce qui ne l'a pas empêché de tromper sans vergogne son mec avec le meilleur ami de celui ci...) bref. Une relation invraisemblable dont je préfère me tenir éloignée...


pkd
Tu dis que tu as rompu, mais vous continuez en mode sexfriend... Ce qui n'est pas une véritable rupture, mais une transition. Elle ne semble pas te convenir.

Au départ c'était une véritable rupture, on s'est plus vus, plus contactés, pas de réseaux sociaux pendant 1 mois, mais on s'est recroisés et une soirée et batatra... L'attraction la complicité la tendresse ont été trop fortes. Rebelotte les deux fois suivantes à environ 1 mois d'intervalles.

pkd
Pour ce qui est de discuter, c'est toujours bon. Mais il faut que tu saches ce que tu veux et ce que tu ne veux pas.

Justement, je ne suis pas sûre de le savoir, ou alors si, mais je sais pertinemment qu'il ne pourra pas me le donner... À savoir me prouver qu'il m'aime (ou m'aimer tout court d'ailleurs)...

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Discussion : Tourner la page ou se laisser une chance ?

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HeavenlyCreature

le vendredi 28 décembre 2018 à 15h42

Merci bequeluque pour ta réponse éclairée. Il semblerait que la réponse soit dans ma question, je crois bien que tu as raison, mais c'est duuuuuuuuurrrrrr !

Bequelune
Toi seule peut choisir ; moi ce que j'en dis en lisant ton texte c'est : suis tes envies, ton instinct, suis ce qui te ferais du bien sur le moment.

C'est bien là le problème :
-Si je suis mes envies, si je suis ce qui me fait du bien sur le moment : je fonce tête baissée
-Si je suis mon instinct : je prends mes jambes à mon cou

Raisonnablement, je sais que je dois couper les ponts pour faire mon deuil. Mais d'un autre côté, je n'avais plus vécu de passion amoureuse depuis 12 ans... Pendant tout ce temps, j'étais comme morte de l'intérieur... Alors c'est terrible de renoncer à ces moments de bonheur, quand bien même ils sont inexorablement couplés à de la frustration, du manque, de la déception...

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Tourner la page ou se laisser une chance ?

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HeavenlyCreature

le vendredi 28 décembre 2018 à 13h56

Bonjour à tou.te.s,

Voilà bientôt 3 mois que je me suis séparée et je ne sais pas quoi faire de cette relation : tourner la page ou bien nous laisser une 2nde chance. Je suis perdue...

Pour rappel, j'ai quitté mon copain il y a 3 mois. On était en relation ouverte (dès le début, à mon initiative) depuis 6 mois. La cause de cette séparation à l'époque : 1. La "rivale" à laquelle il n'a pas renoncé lorsque j'ai menacé de partir (alors qu'il n'y a pas de relation à proprement parler, la demoiselle l'ayant friend zoné depuis des années...) ; 2. le mutisme de mon ex : il a répondu "cool" à mon 1er je t'aime, il est allergique aux mots d'amour et peu enclin à communiquer lorsque nous ne nous voyions pas ("loin des yeux, loin du cœur") ; 3. Beaucoup d'égoïsme et d'ego centrisme de ça part (dans nos échanges, dans le lit...).

En somme, mon ego a bien morflé, doublé de la culpabilité d'être une jalouse, une insécurisée chronique, une dépendante affective, une frigide, une gamine attardée, et j'en passe...

Pour autant, depuis notre séparation, nos entrevues ont été l'occasion de tomber les masques tant sur le plan émotionnel que sexuel. Mais si chaque nuit passée ensemble sonne comme un moment de grâce, les jours et semaines qui suivent me plongent dans le manque, la confusion, la désillusion... Comme si je devais revivre encore et encore cette période de sevrage post rupture. J'en suis donc venue, il y a une dizaine de jours, à lui demander de couper les ponts, car je ne suis pas capable de vivre ce "plan cul amélioré" juste sereinement (à savoir que ça me bouffe énormément d'énergie et de disponibilité mentale, dont j'ai cruellement besoin pour terminer mon doctorat dans quelques mois..).

Mais à la fois, je me sens totalement addicte... Mon corps et mon cœur, que j'ai privés d'amour, de désir et de plaisir durant 11 années, réclament leur dû.

Je continue à lire les articles et les discussions sur le polyamour, la jalousie, la compersion... Et je me sens encore plus déboussolée. Entre une vision binaire me poussant à prendre le large car cette relation est vouée à me faire souffrir, et une vision plus nuancée où je me dis qu'après tout c'est peut être juste un cap à passer en réalisant un travail sur soi, sur mes propres sentiments de jalousie, d'insécurité, mon manque d'assurance, etc.

Pour dire, j'ai carrément tiré à pile ou face pour savoir si :
1. Je supprime toute trace de lui et possibilité de le joindre sur mon téléphone
2. Je lui propose une discussion pour savoir s'il y a encore qqchose à sauver.

Résultat, on s'appelle ou on se voit ce weekend pour discuter... Mais j'ai déjà l'impression d'avoir fait une connerie en "craquant" en plein sevrage...

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Discussion : Nos relations avec nos " ex " : quelles suites possibles ?

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HeavenlyCreature

le jeudi 13 décembre 2018 à 21h09

Indi
C'est ce qui me révulse, moi, dans la conception normative romantique monogame de l'amour : soit on s'aime et on a vocation à vivre "en couple", à faire des enfants, et tutti quanti, soit on ne s'aime pas.

Pardon, mais je trouve ça assez catégorique... Je suis restée 12 ans avec mon ex, relation totalement monogame et fusionnelle ... Pourtant mtnt qu'on est séparés, on est hyper complices, d'ailleurs on vit tjs ensemble et on apprend justement à nos enfants à faire la différence entre amour(s) amoureux et les autres formes d'amour (fraternel, filial, amical, etc) . J'aime profondément mon ex même si je n'en suis plus amoureuse : simplement on a grandi ensemble, on a construit ensemble la famille de nos rêves, je ne conçois pas de le sortir de ma vie, il fait partie de moi et inversement <3

Quant à mes autres "ex", je reste aussi en bons contacts dans la mesure du possible : on a vécu de belles choses ensemble, pourquoi les renier en devenant des étrangers sous prétexte que ça n'a pas marché entre nous ? Ce sont généralement devenus des copains, on s'écrit, etc. Même celui dont je me suis séparée il y a quelques mois pcq j'étais vraiment malheureuse avec lui (je me sentais négligée et insécurisée) ben quand on se croise, il y a tjs des gestes tendres, de la complicité, etc. Et on recouche ensemble de temps en temps... Ça n'a pas marché en tant que "couple", mais on se désire et on s'apprécie tjs, alors pourquoi se priver ? J'aime bien retrouver ce côté familier, et je trouve que quand la page est pas totalement tournée, ça peut aider à faire la transition...

Par contre, ça peut nécessiter une période de silence radio, pour faire le deuil quand c'est trop douloureux. Par exemple. Je peux être assez radicale : je supprime photos, messages, numéros, historiques... Mais quand les choses sont apaisées, le lien peut se renouer, différemment, sereinement.

Et sinon, il y a des relations vraiment toxiques parfois, donc dans ces cas là ça peut être nécessaire de couper les ponts

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Discussion : Difficulté d'être un poly tolérant

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HeavenlyCreature

le jeudi 06 décembre 2018 à 19h59

LeCielEstBleu
Je me suis mal fait comprendre : je parlais du facteur temps dans le processus de transformation de la relation, du temps que cela peut prendre pour accepter, trouver sa place dans une nouvelle forme de relation. Je ne crois pas qu'on puisse dire après 1 an et demi: ah ben, si ça a pas marché jusqu'à maintenant, c'est mort. Ce n'est pas (ou pas que) la durée qui devrait amener à ce constat.

Haha! Décidément on se comprend pas sur ce fil ! C'était pas du tout en réaction à ton post ma remarque sur le temps, puisqu'on parle pas du tout de la même chose derrière ce mot "temps" . Par contre, que tu parles de temps, ça a dû effectivement inspirer mon message ! :)

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Difficulté d'être un poly tolérant

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HeavenlyCreature

le mercredi 05 décembre 2018 à 21h29

De toutes façons cette histoire de dépendance affective, de relation (trop) fusionnelle et déséquilibrée que tu décris me semble être assez centrale dans ta problématique de couple et plus largement personnelle. Le passage à une relation ouverte et plus particulièrement cette relation que ta compagne entretient avec un autre homme en a sans doute été le révélateur (extrême, c'est certain.. ).

Je veux dire par là que si ta compagne s'était trouvé une passion dévorante pour une activité, une amitié très très forte ou que sais-je encore...? Peut-être l'aurais tu aussi vécu (toute proportion gardée) comme une forme d'abandon ? A minima te serais-tu senti délaissé ? Enfin je sais pas, c'est une intuition que j'ai en te lisant, et étant moi-même une personnalité abandonique (mais je me soigne !!!).

Une solution peut-être, si tel est le cas, serait donc de lâcher prise sur ton couple, défocaliser et au risque de me répéter (mais bon sang c'est fondamental !), de te recentrer sur toi même : qu'est-ce qui te fait du bien ? Quelles sont tes passions ? Y a-t-il des amis que tu as perdu de vue avec qui tu voudrais renouer ? Peut être un projet de voyage ? Un sport, une activité artistique... Si mon intuition est bonne, il est probable que tu ne saches même plus ce qui te ferait plaisir, ce dont tu as fondamentalement besoin, car tu t'es perdu en route...

Perso, ce qui m'a sauvée au moment de ma séparation avec le père de mes enfants (il est tombé fou amoureux d'une collègue, donc à certains égards je comprends ce que tu vis) ça a été de passer 1 à 2 nuit par semaine chez des copains, faire la fête, avoir des rancards sur OkCupid (même si ça ne débouche sur rien, se réappeoprier sa capacité à séduire et à être séduit c'est salutaire). Et bien sûr : faire un travail sur soi-même avec un psy...

Après le manque de temps, c'est souvent un prétexte, on le trouve (je parle en connaissance de cause je mène de front un doctorat avec 2 enfants à charge) !

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Discussion : Difficulté d'être un poly tolérant

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HeavenlyCreature

le mardi 04 décembre 2018 à 23h41

Désolée artichaut si je me suis mal exprimée : je ne dis pas qu'il faut renoncer, car il y a vraisemblablement ici un travail de réaffirmation de soi dont les bénéfices iraient bien au delà de la seule problématique de couple.

Pour autant, envisager la séparation parmi le champ des possibles, c'est aussi une manière de mettre les choses en perspective et d'agir plutôt que de subir. L'amour et toute la bonne volonté du monde ne sont parfois pas suffisants pour sauver un couple...

Parfois, une séparation bien franche, ben ça fait un mal de chien, mais ça vaut peut-être mieux que de se tuer à petit feu tout en se culpabilisant de ne pas "arriver" à accepter la situation. Enfin je sais pas, c'est mon sentiment...

Quoi qu'il en soit Brigant : t'écouter, prendre du temps pour toi, te faire aider aussi. Ça me semble être la clé.

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Discussion : Difficulté d'être un poly tolérant

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HeavenlyCreature

le lundi 03 décembre 2018 à 21h06

Bonsoir Brigan,
Je trouve ton témoignage hyper touchant. C'est très beau le dévouement et la remise en question dont tu as su faire preuve ces derniers mois, mais j'ai quand même l'impression que c'était au mépris de ton propre bien-être. Comme tu le dis : il y a la théorie et il y a la pratique, ce qu'il se passe dans tes tripes ne peut être ignoré.. Tu pourras tourner et retourner le problème dans tous les sens, tenter de l'intellectualiser, lire tout les ouvrages possibles et inimaginables.. Ton besoin d'exclusivité sera tjs présent. Tes émotions (peur, tristesse, etc.) sont juste là pour exprimer ce besoin fondamental que tu cherches à nier. Ça a été dit plus haut : la monogamie n'est pas une tare !!! Nous sommes tous différents... Alors arrêtes de te culpabiliser, tu as le droit de ne pas supporter cette situation ! Arrête de vouloir être gentil, écoute tes besoins. Malheureusement, ça implique d'en assumer les conséquences... Soit tu apprends à l'accepter (gros travail à faire sur ton sentiment d'insécurité, mais même comme ça, ce n'est peut-être juste pas pour toi), soit il faudra effectivement envisager une séparation. Dans tous les cas, te/vous faire aider serait un bon début... COURAGE

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Discussion : Une polymaison, et à propos du film « L'amour flou », pas directement polypouet, mais de la tendresse et des enfants

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HeavenlyCreature

le mardi 06 novembre 2018 à 13h45

elfi
Hello

Personnellement je trouve qu'une telle cohabitation si elle se passe bien est juste magnifiquemagnifique. De plus quel beau cadeau fait au enfant qui n'ont pas a choisir, ni a changer de chambre régulièrement...
Félicitations a ceux qui y arrive!

Merci Elfi ! Pour l'instant ça fonctionne (bientôt un an !) et je vous dirai comment ça évolue !

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Discussion : Une polymaison, et à propos du film « L'amour flou », pas directement polypouet, mais de la tendresse et des enfants

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HeavenlyCreature

le dimanche 04 novembre 2018 à 13h55

Aina
Moi aussi j’ai fait un choix il y a dix ans parce que mon cerveau ne savait pas qu’on pouvait faire un non-choix...
J’ai réalisé ça il y a très peu de temps et remercie mon polychéri pour cette prise de conscience... Et pardon à mes enfants, maman était très conditionnée...
Quant aux conditions architecturales permettant d’aménager un confort de vie pour tous, je pense que c’est dans l’air du temps, oui. Les enfants le disent depuis les divorces de la génération précédente : mais enfin maman (c’est mon frère qui parle), pourquoi vous prenez pas deux maisons collées, avec un grand jardin qui relie les deux et on vit TOUS ensemble?

Oui il y a de ça : on est, pour bcp d'entre nous, des enfants de divorcés et/ou de couples restés ensemble qui se sont déchirés et ont instrumentalisé leurs enfants dans des conflits d'adultes. Donc on a à cœur, aujourd'hui, de vouloir faire les choses en bonnes intelligence..
Mtnt la question du poids de la norme reste bien présente. Pour mon fils aîné (11ans) en particulier, ça a été difficile au début de comprendre que papa/maman n'étaient plus amoureux mais qu'ils s'aimaient suffisamment pour cohabiter (pour le petit en revanche, RAS) . Mais le plus dur, ça a été l'absence de "modèles" à qui s'identifier, notamment chez ses copains, qui ont soit des parents "amoureux" (en façade tout du moins) soit des parents divorcés... Les copains ne comprennent pas ce mode de vie comme bcp d'adultes d'ailleurs qui disent : "soit on s'aime et on vit ensemble, soit on s'aime plus et on vit séparément" . Bref, encore une fois, ça n'a rien d'évident et ça nécessite bcp de discussion sur ce que veut dire "aimer".

Mais pour rebondir sur ce qui a été dit par Bonheur, je considère que c'est un cadeau que l'on fait à nos enfants de comprendre qu'il y a différentes manières d'aimer, qu'être heureux individuellement impacte le bonheur collectif, qu'on a le droit de ne plus être amoureux en revanche on a l'obligation de se respecter, qu'il y aura tjs qqun pour nous juger mais que le plus important C de faire ce qui nous rend heureux, etc...

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Discussion : Une polymaison, et à propos du film « L'amour flou », pas directement polypouet, mais de la tendresse et des enfants

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HeavenlyCreature

le dimanche 04 novembre 2018 à 11h39

C'était bien sûr une boutade cette idée de thèse... Encore que moi je trouverais ça hyper intéressant de traiter de plusieurs cas (pas que d'un évidemment), des ajustements pratiques que ça implique en interne (pcq non, ça n'a rien de normal et d'évident en soi, ça le devient à force de négociation) et en externe..
Je ne comprends pas ta remarque. Pour moi qui vit le truc de l'intérieur, pour la plupart d'entre vous qui vivez des amours "hors norme", ma situation ou celle décrite par la 1ère auteure (ou par toi..? Tu as changé de pseudo ?) n'est pas "déviante" évidemment puisqu'on sait que la déviance ne l'est qu'en fonction d'un système de normes et de valeurs donné ... Mais je peux te garantir que pour 90% des gens que je rencontre, ça suscite quand même pas mal d'incompréhensions, voir qq fois du jugement et de la suspicion, ce que je conçois totalement. Pour te donner un exemple, j'ai perdu ma meilleure amie, qui a été déstabilisée par ce changement de vie et la perte de ces repères forts qu'étaient notre famille et notre couple "modèles" (mais malheureux). Donc bon, en parler autour de soi, en faire des thèses, en faire des films, des articles de journaux ou des chansons, moi je trouve que c'est une manière plutôt chouette de faire de la pédagogie et de sortir ces situations de l'entre soi.

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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HeavenlyCreature

le samedi 03 novembre 2018 à 23h08

Une polyrupture... J'aime :)

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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HeavenlyCreature

le samedi 03 novembre 2018 à 17h47

J'ai revu mon ex à l'occasion d'une soirée, et on a passé la nuit et la journée du lendemain ensemble. On entend svt qu'il ne faut jms revoir ou recoucher avec son ex, qu'il faut faire une rupture nette et précise pour ne pas souffrir ou faire souffrir inutilement.

Pour ma part, je me rends compte que ça m'aide bcp à tourner la page (c'est d'ailleurs qqc que g pratiqué avec mon ex précédant, alors que paradoxalement l'absence de sexe avait été la cause de notre séparation) car au delà de la tendresse qu'on peut s'apporter mutuellement qui adoucit bien des peines, ça permet aussi de revenir sur des zones d'ombres, des non dits, des incompréhensions... D'aller au bout d'un scénario.

En particulier, ça m'a apporté la reconnaissance dont je manquais : que notre relation avait énormément compté pour lui, qu'il se projetait avec moi (jusqu'aux enfants !), que non, il n'en avait pas rien à foutre, mais que son comportement distant et détaché (oui: je ne rêvais pas !) était dicté par une volonté de se protéger émotionnellement en gardant intacte sa petite vie de célibataire sans concession.. Qu'il avait ainsi cru contrôler ses sentiments et les miens, mais qu'il souffrait énormément de mon absence... Et que cette séparation lui semblait encore irréelle.

Je lui ai demandé si j'aurais dû plus exprimer mes besoins, il m'a dit que non, qu'il n'aurait pas été apte à les entendre et m'a demandé pardon de ne pas avoir été à l'écoute de ma détresse. Il m'a remercié aussi d'être si bienveillante dans cette rupture, car je l'aide à comprendre et à exprimer ce qu'il ressent. Si je le fais, c'est évidemment pour moi (pour cette reconnaissance, tout en sachant que ça ne changera rien à ma décision) mais c'est aussi pour lui : pour lui faire comprendre que l'amour n'est pas une maladie... Qu'on n'en meurt pas, et qu'à donner, on reçoit bcp.

Je suis triste de ne pas être arrivée au bon moment dans sa vie. Mais c'est ainsi, d'autant que je tire une grande fierté sur la manière dont notre relation a su le faire évoluer : lui qui était pas du tout un adepte du cunilingus par exemple (car disons le franchement, peu porté sur le désir et le plaisir de sa partenaire de manière générale, ce qui était assez représentatif de notre relation..) lors de notre dernier rapport je l'ai senti prendre son pied, juste en s'occupant de moi ! Et ça, je peux vous dire que symboliquement, ct très très fort :) De savoir que notre rencontre lui aura permis de s'ouvrir à l'autre (émotionnellement, sexuellement), même si ce n'est pas moi qui en profiterait, ça m'a apporté une très grande satisfaction ! Après tout, je suis peut être plus polyA que je ne le crois ;)

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Discussion : Une polymaison, et à propos du film « L'amour flou », pas directement polypouet, mais de la tendresse et des enfants

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HeavenlyCreature

le samedi 03 novembre 2018 à 17h10

Super projet, il faudra en faire un film aussi (ou une thèse !) ou au moins nous dire comment ça évolue !
Je suis heureuse aussi de la sortie de ce film qui permet de mettre en lumière ce type de situation qui correspond à l'évolution logique de notre société.. Je suis aussi dans un cas un peu similaire puisque je cohabite avec mon ex compagnon depuis près d'un an: nous avons gardé notre logement commun et réinvesti différemment l'espace pour avoir chacun notre notre chambre (les enfants eux, se partagent notre ancienne chambre et conservent tous leurs repères). Tlm est au courant de la situation : enfants, parents, amis, voisins.. On ne s'en cache pas, dans la mesure où ça nous semble naturel et sain. Ct plutôt déstabilisant pour eux au départ, mais au final la plupart trouve ça évident, et même plutôt cool... Jusqu'à présent, cela ne nous a pas empêché de faire des rencontres amoureuses, de vivre de belles histoires aussi. Suffit de tomber sur des gens intelligents et ouverts d'esprit !
S'il y a des gens partants pour aller voir ce film à Lyon, je suis carrément motivée !

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Discussion : Il semble que ce soit terminé...

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HeavenlyCreature

le mardi 30 octobre 2018 à 02h22

Cher Martin,
Ta situation n'est pas anodine et je te témoigne mon soutien le plus sincère.
D'abord, dans le contexte que tu décris (dépression, idées noires voire tentatives de suicides) il me semble que la priorité absolue, avant ton couple, c'est de prendre soin de toi en te faisant suivre par un professionnel, quitte à envisager une hospitalisation qui te permettrait de te reposer et de prendre du recul sur cette situation.
Ton amie semble en tous cas pleine de bienveillance à ton égard. Aussi, un travail en couple pourrait dans un 2nd temps vous aider à y voir plus clair ?
Bon courage

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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HeavenlyCreature

le mardi 23 octobre 2018 à 21h01

Siesta, pour lui tout roulait dans notre relation. Il dit qu'il se sentait bien... C'est vraiment de mon côté qu'il y avait du mal être. Peut être que rétroactivement il a vu des mauvais aspects, mais ça je ne le saurai probablement jms..

Pour la question des regrets, une amie à qui j'ai confié ma difficulté à l'oublier m'a dit:
"le temps n'effacera peut-être pas les souvenirs mais il effacera l'amertume et la tristesse. C'est certain.Un bon exorciste = accepter qu'il y a eu des bons moments, que tu t'en souviendra surement toute ta vie mais que d'autres bons moments avec d'autres personnes t'attendent. Surtout ne pas vouloir oublier parce que tu n'y arriveras pas."

Et je rajouterai, pour aller dans ton sens siesta : ne pas oublier mais se réjouir que ça ait eu lieux, les bons comme les mauvais moments, car ça nous construits.

Mais il y a un temps pour tout, là, je savoure ma peine, pcq qqpart, ça prouve que ça a compté :)

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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