Polyamour.info

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Rennes (France)

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Discussion : Se revendiquer bienveillant ou éthique

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artichaut

le samedi 18 mars 2023 à 01h30

L'idée sous-tendue pourrait être que le déclaratif ne vaut rien, que la parole autoréalisatrice n'autoréalise rien du tout. Et que bien au contraire ça révèle un manque, une abscence, voire carrément un automensonge.

Je me déclare ceci, car je n'ai pas envie de faire l'effort de chercher en quoi je pourrais parfois ne pas l'être.

Je déclare mon événement ceci, car je n'ai pas envie de faire l'effort de me donner les moyens de le rendre un peu moins cela.

*
Et si l'on va un peu plus loin. Il en va peut-être de même de certaines identités que l'on s'arroge et qui semble porter en elle une éthique ou une caution morale.

"Je suis féministe" n'a pas le même sens si l'on est une femme ou un homme cis. Dans un cas on fait probabement part d'un sentiment appartenance à un mouvement d'autolibération. Dans l'autre cas s'approprie ou s'attribue probablement certaines valeurs morales censées aller de pair avec ce terme.

Que signifie "je suis poly" ?
Est-ce juste une information pour parler de soi, partager une caractéristique sur la manière dont on cherche l'autodétermination en matière relationelle ?
Ou est-ce une manière de prétendre posséder telle ou telle caractéristique morale ?

*
Il me semble que la question que tu pose @Ella-Lutine a des ramifications jusque dans les mutiples projections de ce que l'on aimerait faire croire que nous sommes (à soi-même autant qu'aux autres).

Alors oui, comme tu le propose dans ton post initial, parler de son propre parcours, se raconter, est a minima une manière d'aller un peu plus loin que la simple surface des choses.

C'est ce que tu fais dans tes livres. C'est ce que je tente de faire (à ma mesure…) dans mon profil, et auquel tu fais référence.

*
(Accesoirement, je signale aussi que pour tous les événements que j'ai co-organisé et annoncé ici, je prends la peine, après l'événement, de venir raconter ce qui s'y est vécu. Tâche fastidieuse, qu'on est bien peu à faire, mais qui tente de donner de la matière, à qui voudrais savoir ce qu'il peut s'y vivre.)

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Discussion : [Rennes] Papotes amimoureuses #06 — jeudi 16 mars 2023

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artichaut

le vendredi 17 mars 2023 à 22h07

Petit Bilan de ces Papotes #6

Nous étions seulement 4 (dont une personne qui venaient pour la 1ère fois et que je n'avais jamais rencontrée).
Sachant qu'un personne s'est désistée au dernier moment et que 3 personnes ont été refusées (car ayant demandé à s'inscrire le jour J, après l'heure de deadline mentionnée ci-dessus).

Pour une fois tout le monde fut à l'heure ce qui a été pratique et agréable. Merci pour ce que vous avez apporté à manger et à boire. C'était chouette.

L'assemblée était encore une fois très majoritairement masculine : une femme pour 3 hommes.

Nous avons grignoté des victuailles autour de la table, en expliquant ce que l'on venait chercher dans un tel événement. La question a été posée de migrer ensuite dans un autre espace +cosy et sans nourriture, mais n'a pas été validée. Nous sommes donc resté autour de cette table jusqu'à la fin.

Nous nous sommes partagés des peurs que nous avions dans nos vies, ce qui a permis d'instaurer un climat de confiance et d'intimité.
Nous avons ensuite parlé de ce que nous aurions envie de partager pour cette soirée ensemble. La proposition de partager autre chose que de la parole n'a pas été retenue et nous avons convenu d'une conversation profonde sur un thème proposé par l'une d'entre nous : Comment faire exister dans nos relations non amoureuses-et-sexuelles, une intensité proche de celle qui se vit habituellement dans les relations dites amoureuses-et-sexuelles ?

Les échanges riches en partage d'expériences nous ont menés assez loin dans le vécu de chacun·e et dans l'exploration de nouveaux possibles. En soi-même, cette conversation fut une manière de se découvrir et se rencontrer.

Deux personnes décidants de partir, la soirée s'est terminée, d'un commun accord vers 22h15.

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Discussion : [Rennes] Papouilles amimoureuses #03 [en mixité Bi] — 23 avril 2023

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artichaut

le mercredi 15 mars 2023 à 16h36

Cette troisième session des Papouilles sera en mixité Bi.

On a conscience que la forme actuelle de nos événements attire plus les mecs cisgenres (c'est déjà le cas des papotes !), alors ici on limitera leur nombre drastiquement. Si vous êtes un mec cis, vous pouvez demander à participer, mais la réponse sera souvent « non » (sans justification). Et dans tous les cas, il est sans doute préférable de s'être rencontré avant (par exemple en étant venu à une papote).

En quelque sorte ça sera une mixité choisie avec une minorité de mec cisgenre.

Par ailleurs nous souhaitons donner une coloration Bi à cet événement. Il n'est pas nécessaire que tu sois ou te définisse comme « bisexuel·le », mais pour t'inscrire on demande que tu sois ok d'interagir avec tous les genres. Seule exception, si vous ne voulez pas interagir avec les mecs cis (et que vous n'en n'êtes pas un), il est possible de venir quand même, mais dites le nous.

___________________
Toutes les Papouilles : #0, #1, #2
(avec comptes-rendus dans les pages discussions).

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Discussion : [Rennes] Papotes amimoureuses #06 — jeudi 16 mars 2023

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artichaut

le mercredi 15 mars 2023 à 16h16

deadline pour demander à participer : jeudi midi !

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Discussion : Doutes sur la polyacceptance

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artichaut

le mardi 14 mars 2023 à 13h49

Selon moi la « polyacceptance » n'existe pas. Ça me semble être une invention de personnes poly voulant imposer une relation poly à des partenaires monogames.

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Discussion : Pas polyamoureuse ? De mon point de vue, si !

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le mardi 14 mars 2023 à 09h49

Topper
Si une relation ne nous convient pas éthiquement, on la change si c'est possible ou on la supprime de notre vie.

On fait surtout ce qu'on peut, avec ce qu'on est…

Les règles ne sont jamais que des ajustements provisoires. Un mal pour un bien. Une tentative désépérée de se démener dans l'océan tourmenté des
relations sexo-affectives, de s'accrocher à un radeau pour ne pas couler.

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Discussion : [Avignon] Faire réseau autour des non-monogamies #01 — Grand WE de travail et de convivialité du 29 avril au 1er mai 2023

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artichaut

le lundi 13 mars 2023 à 10h38

Oui, et j'invite les personnes qui voudraient participer à cet événement à aller lire les profils des orgas : le mien et celui de Lili-Lutine.

C'est une bonne habitude que d'aller lire le profil des orgas. Merci @GreenPixie de le rapeller. Et si les orgas pouvaient prendre la peine de bien détailler qui ils/elles sont sur leur profil, ça aidera à faire le choix des événements auxquels on peut vouloir participer.

Effectivement @GreenPixie, on a fait le choix de refuser ta participation à cet événement. Et on assume ce choix. Je t'en ai expliqué les raisons par mail.

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Discussion : Pas polyamoureuse ? De mon point de vue, si !

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artichaut

le dimanche 12 mars 2023 à 20h33

J'ai tendance à penser que cette souffrance insupportable vient d'ailleurs.
Si le peu fait souffir, il me semble que cela signifie que c'est un manque et non ce qui concrètement-constitue-ce-peu qui fait souffrir. Non ?

Mais certes si souffrance il y a, ça n'est clairement pas souhaitable.
Et c'est donc peut-être là une limite à ma façon de voir les choses.

Il faudrait alors combler ou soigner ce manque-causant-souffrance-insupportable…

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Discussion : Pas polyamoureuse ? De mon point de vue, si !

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le dimanche 12 mars 2023 à 19h17

Caoline

artichaut
Dans ton exemple les possibles me semblent…

Nous ça nous semble totalement impossible.

Très drôle !
comme quoi l'impossible est subjectif.

À moins qu'on n'entendent pas la même chose par impossible

Ce que j'appelle "impossible" c'est ce que l'on désire le+, mais qui clairement s'expose à des difficultés sans nom.

Inversement ce que j'appelle "possible" c'est ce que l'on peut facilement, simplement et directement mettre en place, et qui fait immédiatement du bien (sans hésitation d'aucune sorte) à toutes les personnes impliquées.

En sachant que bien souvent le "possible, simple et facile", on ne le voit pas, on ne l'imagine même pas, car on le considére comme ne faisant même pas partie de l'équation, ou bien on le minimise totalement, on l'exclut d'office, on le range dans une autre catégorie, bref on se refuse à le laisser pleinement exister.

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Discussion : Un amour impossible

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artichaut

le dimanche 12 mars 2023 à 18h51

Désespoir
Comment faire avec cet amour impossible ?

Laisser tomber ?

Je soupçonne que l'amour de l'impossible —comme l'amour de l'interdit— soit quelque chose d'attrayant.

Je soupçonne que ce monde nous enjoint ça : vouloir l'impossible.

Je supputte que là réside beaucoup de nos problèmes relationnels.

Quand l'on cesse (vraiment) de vouloir l'impossible, beaucoup de possibles tout d'un coup s'offrent à nous.

Car je supputte que l'attrait de l'impossible nous fait focaliser sur des formes ultra réduites dans l'infini du champ des possibles.

.
Ça a l'air mystique dis comme ça, mais ça me semble au contraire très simple et très concret (et vraiment à la portée de tout le monde).

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Discussion : Pas polyamoureuse ? De mon point de vue, si !

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artichaut

le dimanche 12 mars 2023 à 17h39

Merci pour le partage.
L'expression de tes besoins et limites me fait clairement un effet directement répulsif. Mais c'est que je ne veux plus du tout moi-même, être dans de telles problématiques.
Heureusement que tu as expliqué tout ce passif avec lui, sinon ça aurait pu paraître carrément autoritaire comme besoins et limites.

En fait, moi ça me renvoie à un truc que je trouve très très présent dans le "polyamour", et que pour le coup je ressent là autant chez lui que chez toi : vouloir vivre l'impossible.

Ce qui revient pour moi à prendre les choses à l'envers. Je veux ça, donc… !

Aujourd'hui perso, je suis dans une démarche qui me semble inverse (changement de paradigme). Voir quels sont les possibles, les possibles simples et faciles, et partir de là.

Dans ton exemple les possibles me semblent clairement être : entretenir une relation non investie.
Et vouloir autre chose, n'est pas critiquable en soi, mais clairement c'est s'exposer, sciemment ou non, à d'immenses problèmes.

Et ça me donne un peu envie de dire : faut pas venir se plaindre après, si ça ne marche pas (autant pour lui que pour toi).

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Discussion : [Nantes] Papouilles amimoureuses #02 [entre mecs] — 21 mars 2023

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artichaut

le jeudi 02 mars 2023 à 17h37

Cette deuxième session des Papouilles sera encore entre mecs et cette fois-ci à Nantes.

___________________
Toutes les Papouilles : #0, #1
(avec comptes-rendus dans les pages discussions).

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Discussion : [Avignon] Faire réseau autour des non-monogamies #01 — Grand WE de travail et de convivialité du 29 avril au 1er mai 2023

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le mercredi 01 mars 2023 à 11h35

Les inscriptions sont ouvertes !

Événement réservé aux personnes déjà actives dans le monde des non-monogamies :
- orga d’événements, d’ateliers, de stages
- autrice/auteur, dessinatrice/dessinateur, traductrice/traducteur, maison d’édition
- artiste, vidéaste/cinéaste, youtubeuse/youtubeur, créatrice/créateur de podcasts
- responsable d’un forum, d’un blog, d’un site internet
- etc

⇨ La jauge étant limitée, on va probablement devoir limiter à 2 personnes max par collectif.

On est plein à organiser plein de choses, à réfléchir, à écrire sur les non-monogamies et on ne se connaît pas toujours, ou pas encore, ou bien ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu.

Ça fait longtemps qu’on y pense, qu’on en parle, on a décidé de l’organiser : un grand week-end, pour se rencontrer, discuter, partager nos idées et nos expériences respectives. Et qui sait : bousculer nos certitudes, tisser de nouveaux liens, inventer de nouvelles choses à faire ensemble ou séparément, s’entraider, s’aider à voir +loin.

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Discussion : [Ne pas répondre à ce fil] Brouillon / Bac à sable BaS / Mise en forme / Tests en tous genres

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artichaut

le lundi 27 février 2023 à 16h47

Les Nouvelles hétérosexualités de Daniel Welzer-Lang.
Amours plurielles : échange, mélange et autres pratiques... de Richard Vieille
La Déliaison amoureuse - de la fusion romantique au désir d'indépendance, de Serge Chaumier.
Théorie du corps amoureux - pour une érotique solaire, de Michel Onfray
Millénium, Trilogie nordique.
Jadis, nouvelle de Maupassant
Hiérarchie du Cocuage de Charles Fourrier
Les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple, d'Yves-Alexandre Thalmann.
Garder intact le plaisir d'être ensemble, prévenir le désamour, d'Yves-Alexandre Thalmann.
Les Amours infidèles, de Willy Pasini.
Commentaire : Le thème y serais abordé.
La Ballade de l'impossible, d'Haruki Murakami.
Les Dépossédés, d'Ursula le Guin.
Arianrhod La roue d'argent, de Ormhael, roman historique Celte.
Jamais dans ma vie de Karni Nine
Virée amoureuse à l'est, de Adrien Gygax . Édition du Cherche midi 2017, 148 pages.
Voyage en extrême-orient de Guy de Pourtalès, édité aux éditions Infolio, écrit dans les années 30.
Nous, à qui rien n'appartient, édité aux éditions Infolio, écrit dans les années 30.
• livres de John Irving (à préciser)
Voyage en extrême-orient ; Nous, à qui rien n'appartient, livres de Guy de Pourtalès édités aux éditions Infolio, écrits dans les années 30.
Stella (Erstfassung 1775). Johann Wolfgang von Goethe. Première version uniquement.
Premiers poèmes. (Frühe Gedichte) de Rainer Maria Rilke :
Le Nouveau monde amoureux de. Charles Fourier. 1820. (première publication 1967)
Vendredi (Friday), de Robert A. Heinlein. 1982
Le Chat passe-muraille (The Cat who walks through Walls), de Robert A. Heinlein. 1985.
Au-delà du crépuscule (To sail beyond the Sunset), de Robert A. Heinlein. 1987.
Les Dieux eux-mêmes (The Gods Themselves, 1972) Isaac Asimov.
Le Livre du rire et de l'oubli (Kniha smíchu a zapomnění, 1978). Milan Kundera.
La Tour Interdite. (titre original : The Forbidden Tower, 1977). Marion Zimmer Bradley.
L'Héritage de Chanur. J'ai lu no 3648, 1994 ((en) Chanur's Legacy, 1992) de CJ Cherryh
L'invitéede Simone de Beauvoir, 1943.
Les Lettres de Capri.(Le lettere da Capri, 1954) Plon, « Feux croisés », 1956 ; rééd. Livre de poche no 5035, 1977 ; rééd. dans une nouvelle traduction Autrement, « Littératures », 1996 ; rééd. Le Livre de poche no 15433, 2003 de Mario Soldati.
La Résistance, Bayard, 2010 (es) La Resistencia, 2004) Laura Gallego García.
Portrait d'un mariage, Stock, 1974 (Portrait of a Marriage, 1973) Nigel Nicolson.
Une vie bouleversée : Journal 1941-1943 (Anglais: An interrupted life: the Diaries of Etty Hillesum 1941–1943). d'Etty Hillesum.
Le Mariage et la morale. Éditions françaises : Gallimard 1930 ; Robert Laffont 1970 ; 10/18 1997 (Original : Marriage and Morals, 1929). de Bertrand Russell.
La Panique morale de Ruwen Ogien
L'Éthique aujourd'hui : maximalistes et minimalistes de Ruwen Ogien
Le Dernier testament (lequel ?)
L'Homme expliqué aux femmes, de V. Cespedes
La Sainte folie du couple, de Franck Salomon
La Jalousie amoureuse d'Anne Clotilde Ziegler, Solar 2018
Le Contrat universel : au-delà du mariage gay, par Lionel Labosse, À Poil, 2012
En finir avec le couple ! : la méthode miracle écrit par Robert Macia (Les petits matins, 2010)
Le Souci des plaisirs de Michel Onfray, 2008
Les Amours de Fanchette d'Imago des framboisiers. et Nos amours les plus belles, 2017, 3 tomes.
Indomptables, d'Antoine Delouhans, auto-édition, 2018.
Au-delà des anges: Romance biker polyamoureuse de J. I Wolf. Auto-édition 2024. 341 pages. EAN : 978B0D1RM349Y
Le petit guide du couple libre : bien vivre sa relation non-exclusive, d'Emma Royer
Amazon édition 2020. 74 pages.
Osez le Polyamour pour une vie enfin libre : Guide incontournable pour sortir de la routine et des relations monotones Format Kindle uniquement sur Amazon de Matthieu Depierre
Roxane ou Cyrano revisité, d'Alexandre Mirandole, 2019
Jamais dans ma vie de Karni Nine. Assyelle 2015.
Adeline et les amours pluriels de Jean Morly, Les Éditions Du Net 2013
ieXie de Michelle Deshaies, 2018 (ebook seulement)
Mes âmes soeurs de Kim Messier, éd. de Mortagne, 2018 (ebook seulement)
De L'amour Singulier Aux Amours Plurielles de Mayet-Albagnac Gisèle, Nomlbre7 2021
Amours plurielles de Béatrice Hammer, Avallon & Combe 2023 (ebook seulement)
L'amour au pluriel : Le voyage de Charlotte à travers le polyamour de Charlotte Rivers, auto-édition 2023 (ebook seulement)
Jamais Deux Sans Trois, de Eve Langlais, Milady 2013, Tome 1 - Naomi + Ethan + Javier , Tome 2 - Francine + Mitchell + Alejandro
Au Commencement Était Le Sexe - Aux Origines Préhistoriques De La Sexualité Moderne de Christopher Ryan & Cacilda Jethá, Alisio 2021 (Sex at dawn, Harper 2010)
Corps, amour, sexualité : les 100 questions que vos enfants vont vous poser de Charline Vermont.
Aglavaine et Sélysette de Maurice Maeterlinck, pièce de théâtre créée en 1896.

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Discussion : [Vidéo] Comment voulons-nous aimer ? Série de 3 reportages, Arte 2022

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artichaut

le lundi 27 février 2023 à 09h26

Comment voulons-nous aimer ?
Série de 3 reportages allemand.
Réalisation : Annebeth Jacobsen et Frank Diederichs
3 x 53 minutes. Arte, 2022

En trois volets, un état des lieux des relations amoureuses au XXIe siècle.

1. L’enfant de la liberté
Dans ce volet : comment pouvons-nous parvenir à concilier amour, sexualité et liberté ?
L’autrice et militante Gretchen Dutschke-Klotz raconte son histoire avec Rudi Dutschke, jeune étudiant activiste des années 1960, qui ne souhaitait pas construire une relation selon les modèles classiques : après mai 1968, comment ne pas envisager l’amour autrement ? À Berlin, les créatrices du site Internet We Feast proposent aux participants de leurs ateliers d’explorer leur sensualité à travers un voyage culinaire et intime. Quant aux sociologues Eva Illouz et Friedemann Karig, ils tentent d’éclairer le concept de liberté dans le couple.

2. Jusqu’à ce que la mort nous sépare
Ce volet explore les différentes formes de relations amoureuses et les modèles, novateurs ou non, suivis par les personnes qui souhaitent toujours passer toute leur vie ensemble.
Hanna et Tristan échangent leurs vœux devant famille et amis, une étape qui leur a paru évidente. Les époux Nadja et Clemens von Saldern exercent tous deux en tant que thérapeutes pour couples. Ils racontent leur travail auprès de personnes qui doutent face aux exigences de la monogamie. Saskia et sa compagne vivent quant à elles dans une relation polyamoureuse, ce qui ne les empêche pas de se marier à leur tour. La sociologue Eva Illouz rappelle que le mariage est une construction sociale, étroitement lié à la dépendance des femmes à leur époux : à mesure que leur émancipation progresse, cette institution perd de plus en plus sa raison d'être.

3. C’est compliqué
Ce volet part à la rencontre d’hommes à la recherche de leur masculinité. Les rôles n’étant plus si clairement définis entre les genres, ils cherchent à se repositionner dans leurs rapports avec les femmes...
En Allemagne, les soirées consacrées aux célibataires et intitulées "Fisch sucht Fahrrad" ("Poisson cherche vélo") sont légendaires. Tout y semble plus facile qu’ailleurs… et pourtant, nombreux sont ceux à rentrer seuls chez eux après la fête. La youtubeuse Valentina Vapaux témoigne à son tour de son expérience tumultueuse avec l’amour, de sa rupture face caméra à son déménagement à la campagne pour trouver l’apaisement, en passant par la découverte de sa bisexualité.

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Discussion : [Vidéo] Amélie : comment répondre à mes besoins ? du 14 février 2023 Durée 1h20

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artichaut

le dimanche 19 février 2023 à 23h59

Merci pour le partage.
J'ai trouvé ça chouette mais un peu longuet.
L'impression d'être avec des copines. Beaucoup d'évidences partagées. Mais rien non plus qui m'ait vraiment questionné, interpellé, ou transporté dans des questionnements nouveaux.
Ça donne envie de voir des vrais gens, plutôt que de mater une vidéo.

Ah si j'ai été étonné à la fois par la fluidité de la parole, bien qu'elles se "coupent la parole" tout le temps (ou parlent en même temps).

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Discussion : [Livre] « Mono Poly : Itinéraire d'une aspirante polyamoureuse » de Valentine Darles, 2022

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artichaut

le dimanche 19 février 2023 à 14h02

Voici (enfin) mon avis sur le texte «  Mono Poly : Itinéraire d’une aspirante polyamoureuse ».
Attention pavé !

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SPOIL ALERTE
Si tu n’aimes pas le spoil et que tu n’as pas encore lu le livre, ne lis pas ce qui suit.

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Alors déjà, pour trancher avec des choses que j’ai pu lire ici, ou ce que le titre et le sous-titre pourraient laisser penser, il peut être utile de mentionner que d’après moi… ce n’est pas un livre «  poly » (au sens de prôner une éthique polyamoureuse), et ça me semble même tout le contraire, à savoir une charge sans concessions contre le polyamour.

Ensuite, ça me semble tout sauf un livre plaisant, agréable, feel good, etc. J’ai même trouvé ça, à plein de moments… très glauquissime.
Et pour autant ça me semble un livre probablement nécessaire (j’y reviendrais), mais je me pose quand même des questions sur la forme de la narration et les choix de l’autrice.

Perso j’ai eu du mal à accrocher au début. Je ne suis pas fan du style de l’autrice : je trouve qu’elle décrit vraiment trop tout, on a l’impression que c’est de la pure description de réel, et je m’emmerde vite. Je trouve ça longuet ces descriptions à n’en plus finir.
Comme d’autres l’ont dit c’est hyper grossophobe : dès la deuxième page, et après ça n’arrête pas d’enchaîner. Et pas que grossophobe, mais hyper jugeant sur l’apparence physique. C’est dommage. Pas tant parce qu’il faudrait respecter une morale bienséante ou de l’absolument politiquement correct, mais parce qu’à aucun moment dans le livre (même pas dans l’envolée féministe à la fin) les jugements sur l’apparence physique ne sont visibilisés comme pouvant participer à ce qui (à mon sens) va être dénoncé dans le livre : l’appropriation du corps de l’autre, et la tentative de le conformer à son idée, et à son usage personnel.

Effectivement ça m’a semblé très peu anonymisé. J’ai beau ne pas avoir connu cette époque-là, j’ai sans problème reconnu certaines personnes, encore présentes dans le milieu poly et sexpo d’aujourd’hui.

J’ai bien aimé quand même la toute première scène de sexe (chap 5). Mais c’est quasi la seule que j’ai appréciée du livre. Avec le recul ça me semble une scène où le personnage n’est pas encore tombé dans le milieu polybertin à venir et qui va lui faire renier tout ce qu’elle est …avant de finalement le quitter. Tout le livre est ainsi un genre de parenthèse polybertine où la narratrice va se faire happer par un milieu qui se veut et se présente comme déconstruit, mais qui en réalité traque et force ses proies avec autant de précision que de glauquitude.

Une autre scène qui au début du livre m’a plu, c’est la séance chez le gynéco (chap 4), j’ai trouvé ça long et chiant, mais au moins ça parle de quelque chose dont on parle peu dans les romans (la violence de la médecine). Et ça préfigure le discours féministe final. Là aussi, comme si la narratrice était féministe avant de rencontrer le milieu polybertin, et que celui-ci avait réussi à le lui faire oublier (jusqu’au sursaut final, heureusement).

Elle est lesbienne, on va la forcer à ne pas l’être. Elle est féministe, on va la forcer à ne pas l’être. Elle est mono, on va la forcer à ne pas l’être.
J’ai reçu ce livre comme une description minutieuse d’une descente dans l’enfer du milieu polybertin parisien de ces années-là.

Et finalement ce style que j’ai d'abord trouvé "chiant à lire", m’a semblé pertinent, car il donne à voir avec un maximum de détails les mécanismes en jeu. Peut-être c’est pour ça que l’autrice a tant besoin de décrire les choses de façon aussi minutieuse, comme s’il fallait absolument tout décrire. C’est une description au scalpel, qui se doit d’être minutieuse et exhaustive, pour qu’on ne puisse pas lui reprocher d’être «  pure fiction ».

Certes ce livre peut donner la nausée, mais il est possible que ce texte soit important, car possiblement il documente une époque. Une époque peu glorieuse mais qui constitue le lit du milieu poly d’aujourd’hui. Et présente assez clairement les écueils et les récifs qui se cachent dans l’océan poly.

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Ce qui toutefois m’a gêné (jusqu’au sursaut final) c’est que la narratrice n’est pas consciente de ce qui lui arrive. Et que le récit fait le choix de ne pas donner à voir (sauf à la toute fin) l’aspect problématique de ce qu’elle vit.

J’ai trouvé ce livre très malaisant. Il m’a fait penser au livre «  La vie sexuelle de Catherine M » qui pour moi raconte le chemin d’une personne qui semble ne pas se rendre compte elle-même (même écrivant un livre) qu’elle se fait violenter, violer, déshumaniser…

Du coup, comme pour le livre de Catherine Millet, on peut le lire comme un récit plaisant qui vante la liberté sexuelle, décrit de mignonnes petites scènes érotiques, et ne pas voir le dark side derrière le vernis.
L’envolée féministe finale de Mono Poly pouvant même paraître mignone et "dans l’air du temps", limite sexy, et perdre sa charge profondément politique.

Autre chose que je ne comprends pas, c’est l’insistance de l’autrice à dire que ce livre est une fiction (tout en s’appuyant pourtant sur un travail de recherche en sociologie). Quelle est alors la part de réel et de fiction dans ce récit ? Et pourquoi faudrait-il fictionner ? Pour protéger qui ? Ou se protéger de quoi ? La fiction a-t-elle ici un rôle, comme dans les dictatures, de pouvoir dénoncer sans en avoir l’air ? Dénoncer, mais se protéger, en se dédouanant de le faire ?

Ou bien ce récit fictionnel a un rôle cathartique ? Raconter toute la glauquitude vécue, pour la faire sortir de soi, pour s’en débarrasser enfin, pour peut-être aider d’autres à libérer la parole, mais sans être capable soi-même d’en assumer la charge politique ?

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Et dans ce livre-là, la narratrice semble se faire violenter sur tous les pans de sa vie : sexuellement, affectivement, relationnellement, bdsm-ment, même sur le plan du travail salarié.
On peut presque le voir comme un livre sur la condition des femmes en France dans les années 2010.

Le récit alterne pour moi entre des trucs ennuyeux, des trucs malaisants, et des trucs un peu chouettes (quand on la sent parfois (re)prendre du pouvoir sur sa vie).

La narratrice est quand même beaucoup dans les masques sociaux et les faux semblants, dans se conformer à un modèle (comme le fait d’être un objet de désir, docile et manipulable) qu’on semble attendre d’elle, dans l’absence de raison de vivre, le dégoût et le découragement …alors oui quand elle reprend un peu du pouvoir sur sa vie, ça fait du bien à lire.

Mais à peine nous a-t-on donné une scène un peu renforçante à lire, qu’on repart dans des scènes de dragues toutes +glauquissimes les unes que les autres. On dirait un manuel de la déchéance en milieu patriarcal. C’est désespérant.

Déjà que j’ai du mal avec la séduction, mais alors là, lire tout ça, m’a semblé repoussant au possible. Comme s’il ne pouvait jamais exister une once de sincérité entre ces personnages (pas même chez la narratrice qui joue au même jeu du paraître et des faux semblants sociaux).
Perso, ça m’a donné à voir, certaines de mes propres tentatives relationnelles passées, comme le possible inéluctable prolongement du patriarcat. Et je me suis beaucoup demandé à la lecture si c’est quand même éclairant (donc un peu empouvoirant) ou juste déprimant et désespérant.

C’est un roman par vagues. Il alterne entre le glauque, et quelques minuscules améliorations de l’état émotionnel de la narratrice, qui dans de rares moments, semble enfin vivre pour elle-même et non pour les autres.

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Ce que j’ai trouvé malaisant dans le livre, c’est que certes les mecs ont des comportements de prédateurs, mais qu’elle aussi (en tout cas dans les 2 premiers tiers) semble se soumettre (presque volontairement) à être la proie des autres, à nier ses désirs, à se conformer au désir (parfois même supposé) de l’autre, etc.
Du reste, elle-même, quand elle drague, elle se comporte de manière que moi je nommerai «  prédatrice » (faux semblants, absence de vérification de consentement, chercher à obtenir quelque chose, adapter les moyens à sa fin, etc.).
C’est vraiment toute cette société qui est viciée. Et ce qui est malaisant c’est que la narratrice semble n’avoir que très peu de recul sur tout ça. En tout cas elle décrit les choses, sans —la plupart du temps— sembler voir le problème, ou alors le voir, mais l’accepter avec résignation et dégoût.
Alors ça fait du bien quand, dans le dernier 1/3 du livre, elle «  reprend vie » enfin.

Mais ça veut dire qu’en tant que lecteur/lectrice il faut être capable de voir le problématique des situations, vu qu’on ne nous donne pas les clefs pour le voir. C’est ça que j’ai trouvé rude à lire : l’absence de clefs pour comprendre.

On se demande où en est l’autrice aujdh avec tout ça, et quel regard elle a, quel recul elle a, sur ce qui semble quand même être… sa vie passée.

Elle se contente de décrire les choses avec minutie et soucis du détail, mais n’a que très peu de méta-réflexion sur les situations qu’elle vit. Elle est dans l’acceptation et le dégoût (au moins les 2/3 du livre).

Elle retranscrit, je trouve «  sans âme », une série de situations où elle est au cœur, mais avec peu de présence.
Je me suis demandé si la présence d’une narratrice abstraite racontant l’histoire de ce personnage principal, n’aurait pas été préférable, pour permettre une distanciation vis-à-vis des scènes vécues et ici racontées. Quitte à ce que cette narratrice soit le personnage de la fin, qui possède le recul d’avoir vécu cette traversée des enfers, mais d’en être sortie indemne.
Au lieu de ça, j’ai peur que ce manque de distanciation puisse créer chez certaines lectrices (et éventuellement lecteurs) une forme de dissociation, qui nous replonge à l’identique dans des situations traumatiques vécues, mais sans le recul nécessaires pour être capables de les identifier comme problématiques.
Le récit alors, risquant de se retrouver à presque "cautionner" ce que possiblement il cherche à dénoncer, ou en tout cas autorise des lectures en surface, tel que certaines critiques que j’ai pu lire, semble le montrer.

Pour moi vers la fin, la narratrice semble enfin sortir un peu de ses failles. Mais si tu n’as pas vu les failles, tu ne peux pas voir et comprendre comment elle en sort. Du coup ça sonne un peu faux et un peu chute fictionnelle ("à la mode" de surcroît, puisque féministe).

Pourtant ce livre me donne encore+ à voir et me permet d’encore+ comprendre à quel point ce monde est vicié. C’est peut-être utile, même si ce n’est pas un constat très agréable.

Honnêtement, une fois le livre fini, je ne savais plus trop quoi en penser.

Je trouve quand même qu’à la toute fin elle nomme plein de choses (elle tient un discours féministe, etc.). Mais ce qu’elle nomme reste un peu en surface. Elle ne décrit pas précisément les comportements problématiques et ne nomme pas non plus s’être fourvoyée elle-même.

Et la toute toute fin (à Marseille) est très déroutante (m’a semblé très fictionnelle pour le coup, là où le reste me semble ultra crédible et réaliste) : genre elle arrive à Marseille, et toute sa vie change : elle trouve du taf, elle est heureuse, elle rencontre l’amour (avec une femme).
Magique le soleil de Provence quand même !

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Bon puisque personne n’a nommé ce qui me semble vraiment problématique dans les comportements des personnages je vais le faire un peu ici et tâcher d’expliquer pourquoi j’ai trouvé les scènes de sexe/drague toutes +glauquissimes les unes que les autres.

Je ne vais pas pouvoir tout visibiliser. Ça m’obligerait à relire tout le livre pour en citer des passages précis. Je vais me contenter d’une vision un peu globale et de mémoire, sur les choses qui me semblent les +trashs.

Elle (la narratrice) débarque dans le milieu polybertin parisien
- Elle est accueillie à bras ouverts (elle est jeune et jolie) au café poly mais en fait les orgas, tels des rapaces, lui tombe dessus et la drague ouvertement dès le 1er jour.
- On lui vent du rêve (liberté, non-exclusivité, découverte de soi, sexe, amour, etc.) mais personne jamais ne lui parle des difficultés qui peuvent aller avec ce mode de vie, et surtout on ne l’écoute pas. En fait on la force à quitter ce qu’elle est (lesbienne mono) pour devenir ce que l’on veut qu’elle soit (hétéro, ou à la limite bi, poly, et libertine) et l’on s’extasie devant sa transformation.
- Les relations humaines ne semblent pouvoir fonctionner que sous l’égide des faux semblants, du langage implicite et de la culture du viol. Nulle part il n’y a d’authenticité. Tout n’est que masques sociaux et non-dits. Tout le monde se ment (à soi-même et aux autres).
- Son soi-disant initiateur au monde de la nuit (orgie et bdsm) la laisse complètement en roue libre dans la fosse aux lions dès la 1re soirée. On ne lui transmet aucun code, aucune explication. On l’incite au contraire à se conformer à un monde existant, à des attentes et on la félicite de s’adonner à des comportements fantasmés attendus.
- Elle a une envie très forte de vivre son désir (puisque la société et ce milieu lui vendent la Lune) mais personne ne la met en garde contre rien.
- Sous couvert de prise de pouvoir sur sa vie, on l’oblige à se conformer à un monde présupposé (sans rien lui expliquer), où elle subit de la maltraitance (sans la nommer comme telle) et où on lui offre un genre de faux consentement, puisqu’on ne lui offre jamais de porte de sortie.
- Elle est sursollicitée par les mecs (alors qu’elle se présente comme lesbienne) et le consentement n’est tellement pas au rendez-vous qu’elle a peur d’être exclue du milieu poly si elle met un vent à un mec et se sent obligée d’accepter «  les sales règles d’un jeu auquel elle n’a pas envie de prendre part  ».
- Même le mec censé être +déconstruit que les autres, qui se présente comme ne voulant par forcément de sexe, etc. force son consentement, dit une chose et fait le contraire (pour créer un rapprochement tactile entre elle et lui). Dès que le sexe advient dans la relation, il semble n’avoir en fait attendu que ce moment, et donc avoir tout fait pour que ça arrive. Il est moins directement prédateur que les autres, mais s’avère finalement bien +manipulateur et finit même par se montrer ultra possessif.
- La générosité, l’empathie désintéressée et la solidarité, ne semblent pas faire partie de ce monde. Au contraire les mecs parviennent à leur fin, car ils font ce qu’il faut pour y arriver.
- Dès qu’elle commence une relation elle se retrouve comme sous emprise, au point que les ruptures deviennent des soulagements.
- Elle cède (presque) toujours aux avances mais sans désir, et personne ne semble y voir de problème. On ne lui demande pas ce dont elle a envie, juste on la force à vivre ce que l’autre a envie. Quand elle se laisse faire, se laisse entraîner, c’est reçu comme quelque chose de positif.
- Elle est régulièrement dégoûtée, vide, sans excitation, sans désir, mal à l’aise, triste, blessée, maltraitée, honteuse, …et ça semble normal à tout le monde.
- Elle est +prompte et +lucide à décrire ce qui ne va pas dans le monde du salariat. Pourtant elle vit exactement les mêmes choses (la même pression, les mêmes injonctions, le même déni de sa personne et de ses désirs).
- Tout semble écrit d’avance. Elle se conforme à ce qui est attendu d’elle. Mais on ne lui laisse pas d’autre choix. Ça donne le sentiment d’un cercle vicieux infini, sans échappatoire possible. Si elle ne se conforme pas, elle se fait moquer, humilier, rejeter.
- En tant que femme (jeune et jolie) elle est idéalisée, mise sur un piédestal, portée aux nues, jalousée, et mise sous emprise. On finit même par lui demander d’être exclusive !
etc., etc.
Beaaark. Au secours.
Ce monde qui se prétend déconstruit s’avère a minima aussi pourri que le monde dit "normal". Les mecs n’ont qu’une idée en tête et qu’un but dans la vie : posséder la femelle.
Les femmes (jeunes et jolies) ne semblent avoir qu’une seule alternative : se laisser posséder (ou changer de ville).

Et je trouve ça peu rassurant que des mecs puissent aujourd’hui lire ce livre et voir de l’éthique dans le comportement des mecs décrits dans ce livre.

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Fin du SPOIL
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Discussion : [Rennes] Papotes amimoureuses #06 — jeudi 16 mars 2023

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artichaut

le samedi 18 février 2023 à 23h07

Pour cette Papote on reviens à Rennes.
Attention le texte d'invitation à pas mal changé ! Si vous êtes déjà venu·e·s à une Papote, on vous incite à tout relire.
On espère ainsi avoir clarifié les intentions et le cadre de ces événements.

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Précédentes Papotes : #0, #1, #2, #3, #4, #5
(avec comptes-rendus dans les pages discussions).

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Discussion : [Val d'Oust, Morbihan] Papotes amimoureuses #05 — vend 17 février 2023

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artichaut

le samedi 18 février 2023 à 14h36

Petit Bilan de ces Papotes #5

Nous étions 9. Dont 4 personnes qui venaient pour la 1ère fois (et parmi elles, 2 que je n'avais jamais rencontré).

Nous étions accueillies dans une maison, belle, confortable et chaleureuse, fournissant un cadre très agréable pour un tel événement. Merci à nos hôtes pour cette proposition.

Merci à la personne qui est arrivée pile à l'heure (19h 00 !). Les arrivées suivantes se sont échelonnées, mais on a pu vivre un moment formel avec quasi tout le monde, assez rapidement. C'était agréable et bien pratique, pour faire groupe, avant de commencer.

Merci pour tout ce que vous avez apporté à manger et à boire. C'était chouette (sauf la petite bourde ne respectant pas la demande spécifique de l'événement : non les chips à la crevette ce n'est pas végétarien !).

L'assemblée était encore une fois très majoritairement masculine : deux femmes seulement, sur 9 personnes. Alors que quand j'organise un événement entre mecs, on n'est que 3…

Après un court interlude formel (présentation de l'événement + tour de prénom/pronom et une gratitude) nous avons grignoté des victuailles en discutant en petits groupes de manière totalement informelle.

J'ai eu le sentiment de commencer à réussir à expliquer un peu mieux, ce que je cherche à organiser (notamment on a tenté de définir les mots "papotes" et "amimoureuses"). Et nous avons enfin réussis à —pour ainsi dire— ne pas parler de polyamour (youpi !).

Ça me donne envie de complétement ré-écrire l'invitation pour les prochaines fois.
- À la fois pour bien expliquer en quoi ces événements s'assument complétement comme des espaces de rencontre, mais ne sont en revanche pas des espaces de drague et de séduction. Il est par exemple tout à fait ok, d'avoir envie de se revoir en dehors de ces temps d'événements (et ces événements existent aussi pour fabriquer ces possibles-là !) pour autant la demande est de ne pas initier ces rencontres par les biais de la séduction.
- À la fois pour bien expliquer en quoi ces événements ne sont pas des événements polyamoureux (pas plus que des événements monogames ou anarel), et expliquer alors ce qu'ils sont.

Après ce temps d'apéro-repas-grignotage, nous avons migré dans une autre pièce, pour discuter de nos envies pour cette soirée. Nous en avons ensuite mis en pratique quelque unes :
- on a découvert et testé le jeu Constellations (édité par Gender Game et qui vient de paraître)
- on a joué de la musique ensemble (improvisation avec des instruments de toute sorte, et du "chant intuitif" : aucune technicité n'étant requise)
- on a terminé par un cercle de confidences allongés en étoile sur le sol.

L'ambiance générale de la soirée m'a semblé simple, chaleureuse, et décontractée.
La soirée s'est terminée, d'un commun accord, aux alentours d'une heure du matin.

Merci à la personne qui le lendemain matin, a respecté l'horaire de départ ("avant 10h") annoncée dans l'invitation.

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Discussion : Des polys de Caen et alentours ?

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artichaut

le jeudi 16 février 2023 à 13h13

Tu peux aller aux cafés poly de Rennes

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