Polyamour.info

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Rennes (France)

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Discussion : Les relations sont des conversations

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artichaut

le mercredi 19 février 2025 à 00h30

J'aime l'idée que la relation, à l'instar d'une conversation, puisse s'arrêter et reprendre. Ça casse ce mythe de la relation perpétuelle (pas au sens infinie, mais au sens continue). Ça démythifie les ruptures. Ça évite les tenus pour acquis.

En réalité toute relation est en pointillé, jamais en ligne continue, constituée de micro-moments interactionnels, donc de micro-ruptures.

Et on pourrait dire : ce qui définit qu'il y a relation c'est… l'envie (mutuelle) de poursuivre la conversation.
Juste ça.

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Discussion : Les relations sont des conversations

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artichaut

le mercredi 19 février 2025 à 00h13

crest
je propose la notion de conversation.

J'aime bien.
Merci de faire des propositions sémantiques ! (je me sens moins seul).

À la fois ça va dans le sens de ce que je ressent, à la fois j'ai l'impression que ce que tu écrit revient à dire :

Les relations sont des interactions

Je m'attache personnellement un peu à ça, appréhender mes relations par le prisme interactionnel (qui aide à moins focaliser sur la durée comme preuve, sur le futur, sur les attentes, sur les ruptures potentielles, etc).
Et en même temps, ça dédouane (positivement et négativement) d'un regard sur le passé pour vivre le seul présent.

Mais du coup, forcément, on perd un peu la notion de lien dans la durée. Même si tu tentes de la maintenir avec les conversations qui se poursuivent.
Et tu aurait même pu écrire :

Les relations sont des conversations qui durent

(ou qui se prolongent, etc)

(tu dis : qui continue)

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Discussion : Changer de paradigme (relationnel)

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artichaut

le mardi 18 février 2025 à 23h48

Encore une fois @Tiao88, désolé, je n'ai pas voulu t'incendier, encore moins te blesser. Je ne te connais pas, ne connais pas ta vie (ou juste ce que tu dévoiles ici), qui serais-je pour te juger ?

Au début, j'ai vraiment juste réagis sur "tes" mots (des mots écrits par toi). Et puis ce faisant je me suis dit "ah c'est quand même pas très cool de faire ça" (sans culpabiliser au point de ne pas le faire), et alors… — crois moi ou pas —, c'est parce que j'apprécie tes posts sur ce site, que je me suis un peu forcé à quand même revenir à ton message, et a essayer de dire des choses en lien avec ta problématique.
Visiblement ce fut échec total (en tout cas sur la dimension, "je fait un effort pour être moins désagréable").
Je pense que le point de départ est dur à recevoir : je prends tes mots pour parler d'autre chose. En l'occurence, clairement pour parler de moi.
Puis j'essaie de répondre un peu à ton post, tout en revenant au sujet du fil général. Notamment cette histoire d'immeuble avec des étages, dont je suis métaphoriquement très content, même si désolé que ça t'ai blessée.

Parfois (souvent) je parle tout seul sur ce forum (sans trop chercher à être compris). C'est un peu l'endroit où je viens déposer/rassembler mes idées.

Bon en tout cas, j'ai bien compris que ça t'avais blessée. Déso pour ça.

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Discussion : Tips pour désamorcer la jalousie de l'autre

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artichaut

le lundi 17 février 2025 à 00h14

Bonjour @PattiSim,
Tu as l'air de confondre la jalousie de l'autre et… les effets, les comportements, les paroles induites par la jalousie de l'autre, bref l'expression de sa jalousie… voire de ses stratégies d'évitement de sa jalousie.
Ça peut paraître anodin, mais c'est pourtant essentiel.

Déjà, désamorcer la jalousie de l'autre, toi tu ne peux pas, seul l'autre, éventuellement pourrait.
Ensuite la jalousie, il ne faut surtout pas, et en aucun cas chercher à la désarmorcer. C'est une émotion, elle doit se vivre pleinement, être acceuillie, validée, réconfortée, remerciée.
Sinon, elle reviendra toujours, et en pire.

Après tout cette émotion n'est là que pour te signaler (signaler à l'autre) que quelque chose ne te convient pas (ne convient pas à l'autre) dans la situation.

Et soit dit en passant, chercher des Tips pour désamorcer la jalousie de l'autre, c'est partir d'un très mauvais pied : ce serait vouloir/pouvoir contrôler les émotions de l'autre.

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Discussion : Changer de paradigme (relationnel)

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artichaut

le dimanche 16 février 2025 à 17h08

Tiao88
Waow, je ne pensais pas qu'un "simple" mot allait déclencher une foudre pareille (oui là j'ai clairement l'impression de me faire incendier)

Ah ben désolé, ça n'était pas du tout le but.
J'ai pris la peine de nommer que je ne parlais pas de toi…
mais visiblement ça n'était pas suffisant.

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Discussion : Changer de paradigme (relationnel)

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artichaut

le dimanche 16 février 2025 à 14h09

Tiao88
j'ai eu au moins deux fois, en l'espace de deux ans, deux personnes qui m'ont dit qu'elles avaient envie de coucher avec moi

Désolé, je ne vais (dans un 1er temps) ne pas du tout répondre à ton message. Je note juste que cette phrase me fait tiquer, et j'ai envie d'essayer — pour moi-même — de comprendre pourquoi. Et j'ai conscience que c'est sans doute anecdotique par rapport à ce que tu exprimes.

Pourquoi "deux personnes qui m'ont dit qu'elles avaient envie de coucher avec moi" me fait tiquer ?
(et à la limite peu importe ici, si ce sont tes mots à toi, ou les mots utilisés par les deux personnes concernées … je suis plus dans une réflexion sur les mots, que sur ta situation vécue).

Peut-être c'est l'expression "coucher" qui me fait tiquer. J'ai vraiment de plus en plus de mal avec les euphémismes. Car j'imagine bien qu'il n'est pas ici question de se coucher côte à côte sur le sol pendant 3 minutes, ni même de "juste" co-dodoter ensemble (même si je déteste l'usage du mot "juste" ici).
On est d'accord que ça parle de sexe, hein ?! Et du coup l'abscence flagrante du mot, qui est pourtant le noeud de la question,… me fait tiquer.

Mais j'ai l'impression que cette fois-ci, il y a plus, que juste cette "facilité de langage", cet "euphémisme pour parler de choses intimes", cette "culture ado" (sortir, coucher…).
J'ai l'impression que dans ce "avoir envie de … avec moi", il y a un truc où le moi disparaît en tant que sujet, et devient un objet de convoitise et d'utilisation.
C'est comme si l'envie de était indépendante et séparée de l'éventuelle envie de l'autre personne (ici personnifiée par "moi").
Ça me fait un effet comme si quelqu'un venait me voir, et à brûle pourpoint me disait "j'ai envie de te raser les cheveux et te mettre un gode dans le cul"… euh… tu sais je suis une personne…
Enfin ça me fait un effet comme si l'autre imaginait déjà dans quel hôtel on allait descendre lors de tel voyage avec moi, et ce qu'on allait me faire manger comme plat au restaurant, alors que je ne me suis même pas encore exprimé, si j'aurais ne serait-qu'envie de déjà parler de la possibilité d'un voyage ensemble.
Comme si tout ça, toute cette réflexion, toute cette projection, pouvait se passer sans moi. Comme si c'était un chemin tout tracé d'avance, déjà imaginé sans moi, et non pas un chemin à initier ensemble.
Ça me fait vraiment un effet de rejet "t'as envie de coucher-avec-moi ?? whaou, moi pas du tout". Ou plutôt, "mais c'est quoi cette envie chelou ? me vois-tu vraiment comme une personne ?"

Je sais bien que notre culture fabrique ça, qu'on est tellement imbibé·e·s d'images et de scripts sexuels, que l'on projette beaucoup sur l'autre, au lieu de construire avec l'autre, que l'on arrive à avoir envie (ou croire avoir envie) de vivre précisément tel truc (du 'sexe'…) avec telle personne. Ça me donne l'impression que l'on saute mille étapes. Et qu'en sautant ces mille étapes ont supprime la possibilité de se comprendre et de construire ensemble quelque chose de nouveau, et qu'au lieu de ça, on va vers du pré-conditionné.
Comme si aussi on oubliait les besoins ou les envies réelles qui peuvent se loger dans une envie de sexualité : besoin de connexion, envie de partage et de rencontre, etc. Et que ça devient juste "j'ai envie de cul, j'ai besoin de baiser".
J'ai l'impression que ce que ça raconte, c'est que je comprends de moins en moins le monde normé. Et qu'avoir 'envie de coucher' en tant que tel, avec une personne me paraît aujourd'hui extra-terrestre.

*
Évidemment, j'ai sorti ta phrase de son contexte, donc ça ne correspond très certainement pas à votre réalité.
Mon enjeu n'était pas de parler de ta/votre situation.

*
Si maintenant je reviens à ton message.
Tu évoques les relation officialisées, le non-besoin d'estampiller la relation "couple" ou "amoureuse", la différence entre "amour-amoureux" et "amour-amical", etc. …et je me dis que oui, les mots fabriquent du sens.

Et là du coup, ça me fait penser à un immeuble avec des étages. Y'a l'étage connaissance, l'étage pote, l'étage ami·e, l'étage coucher, l'étage amoureux, l'étage couple, etc.
Et non seulement il y a une progression chronologique et convenue (cf les escalators relationnels et tactiles), mais surtout il n'y a pas de porosité entre les étages.
Il y a des choses qui se font à l'étage "coucher" et d'autres à l'étage "potes", des choses qui se font à l'étage "ami" et d'autres à l'étage "amoureux", des choses à l'étage "couple" et ainsi de suite.
Et ça me semble d'une banalité et d'une tristesse incommensurable.
Comme si nos vies étaient réglées comme du papier à musique.
Comme si je pouvais choisir sur la carte "Big mac" ou "Cheese burger", mais inventer notre propre repas par contre, ce serait beaucoup trop flippant.

Ça me donne le sentiment que ce monde manque cruellement de créativité.

*
Et après je sais bien qu'on deale avec nos traumas, nos insécurités, nos failles etc. Qu'on avance à tâtons, et qu'on ne réinvente malheureusement pas ce monde d'un coup de baguette magique.
Et j'ai conscience que mes envolées sur la créativité, ou un changement de paradigme, peuvent ressembler à un discours post-hippie totalement insécurisant.

*
C'est comme si, je voyais où aller, mais que je n'ai pas la carte pour y aller.
Et en même temps, j'ai l'impression que justement, la carte, il s'agit de l'inventer, de la tracer, en même temps qu'on y va.
Que c'est à la fois ce qui est beau et compliqué.

Et donc par exemple "coucher avec", la "sexualité", tout ça n'existe pas.

Revenir au début du début. Revenir donc aussi a ce qu'est réellement le consentement (et idéalement pas avec ce mot-là).

*
Et du coup, oui, c'est sans doute différent @Tiao88 de ce que tu évoques de
relationner avec une personne en tant que relation amicale tout en ayant des relations sensuelles ou sexuelles avec
…qui est un brouillage de carte, un effacement du contour des cases, à la fois plus simple à opérer, mais peut-être plus risqué aussi, car les scripts et les quiproquos rôdent juste à côté.

Dans ce que tu décris @Tiao88 je vois le fait d'ajouter de la liberté, et de s'enlever de la pression sur le respect des cases à cocher.
Le risque étant de se faire utiliser, ou de se retrouver malgré soi dans des scripts non voulus, car le flou (généré par la liberté), amène un manque de clarté, donc de l'insécurité potentielle.

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Discussion : [Outil] Escalator relationnel

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artichaut

le mercredi 12 février 2025 à 20h29

La NRE mono c'est sauter dans le vide, parce que faudrait pas risquer passer à côté de sa life.
La NRE poly, c'est la même chose, en —théoriquement— un peu moins de tout pour le tout. Même s'il reste parfois beaucoup de traces de la monogamie dans la NRE poly. C'est même parfois le retour en force de la monogamie au sein d'une constellation poly : être monobnubilé par la nouvelle relation au point de déprécier toutes les autres.

Le toboggan c'est bien souvent se servir d'une relation nouvelle pour quitter une relation en place. Même si ça revient à quitter (une partie du) shème monogame, et donc retrouver sa liberté, ça reste bien souvent sauter dans le vide. Et en ce sens ça reste pour moi, de nature monogamique. Je ne sais pas où je fonce (dans le mur ou vers ma liberté), mais je fonce. Et qu'importe les dégâts alentour.

Faut-il quitter la monogamie de manière monogamique ? Là est peut-être la question… Peut-on la quitter autrement ? En douceur, avec soin…

Répondre à ça, c'est aussi, vieux-de-la-vielle-du-milieu-poly, accepter de regarder en face, par où nous sommes nous-même passés…

Perso, j'en ai blessé des gens pour arriver là où je suis. Sans doute ai-je plus blessé quand j'étais mono-de-fait (car mes ruptures étaient alors radicales et définitives), mais même depuis le virage non-exclusif, il y a de ça bien longtemps, il y a eu beaucoup de dégâts.
Donc je peux critiquer théoriquement la NRE, mais je me trouve bien mal placé, pour jeter la pierre et critiquer le toboggan (autrement que sur un plan théorique).

Par contre, je n'en ferait certes pas l'apologie. Passer par là est une chose, en faire un mode de vie assumé et décomplexé en est une autre.
Et il est vrai qu'autant le toboggan, on en est rarement fièr·e·s, autant la NRE se revendique et s'étale en norme induscutable, même au sein des milieux poly.

Et c'est une norme qui s'autoalimente et fait des petits, tel le polybéralisme le plus décomplexé.

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Discussion : [Outil] Escalator relationnel

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artichaut

le mercredi 12 février 2025 à 00h43

J'ai proposé ici un nouveau concept : le toboggan.

J'y disais :

Le toboggan : la pente glissante, "l'escalator glissant" (ou escalator à l'envers), qui à partir de manipulation (consiente ou inconsciente) d'un tiers, et d'un déni (inconscient donc) de soi-même, s'enclenche une route droite vers le mur (une séparation), tout en s'imaginant aller vers un genre de paradis.
Le moteur du toboggan étant je veux vivre ça. Ce vouloir, ce désir est tellement fort, qu'il emporte tout.
Je ne critique pas ici le désir, mais je critique le déni, et la manipulation qui le provoque.

Le toboggan, c'est un peu le contraire de l'escalator relationnel, c'est la rampe de sortie, c'est le toboggan d'évacuation des avions, c'est quitter l'inexorabilité des marches métaliques en mouvement, et se laisser glisser en sens inverse sur la rampe de l'escalator.

C'est reprendre sa liberté, et parfois retrouver le goût de vivre.

Parfois on sait, le corps sait qu'on doit quitter une situation, alors on pose le pied, et on plonge (aussi vite peut-être que l'on a plongé en amour) vers une autre inexorabilité : celle de fuir ce qui nous oppresse, donc bien souvent vers une rupture à venir.

Ça peut être foncer droit dans le mur (et provoquer des dommages collatéraux pour les personnes qui nous entouraient), ça peut être aussi se sauver lorsqu'on n'a pas les mots pour le dire, ni la force d'argumenter.
Ça peut donc s'accompagner de déni. Et seul le recul sur soi, pourra dire plus tard ce qu'il en était réellement.

Fuir la monogamie, ça peut prendre toute sorte de formes. Et c'est pas toujours aussi joli joli qu'on le voudrait, ou qu'on veut bien se le raconter sur le moment.

La violence du toboggan (pour soi ou pour les autres) est à l'image de la violence de l'escalator relationnel.

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Discussion : Éteindre une attirance dans une amitié

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artichaut

le mercredi 12 février 2025 à 00h17

Anita
et ça sera bien de le faire entourée de mes ami-es.

Ah, voilà une phrase que j'aime lire !

Et qui contraste avec le titre de ce fil Éteindre une attirance dans une amitié (et que je n'aime pas du tout, même si je ne l'ai pas dit).
L'amitié vaut bien plus que d'être le réceptacle de nos amours râtées.

L'amitié telle que tu as cru pouvoir le vivre avec cet "ami", cette amitié-là existe. T'es juste tombé sur un mauvais.
(J'aime bien détouner l'expression « c'est que tu n'as pas encore trouvé le bon », car des "bons" il y en a plein, même s'il y a aussi quelques "mauvais".)

Réactiver l'amitié à partir des liens déjà éprouvés. Voilà un beau programme.

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Discussion : Éteindre une attirance dans une amitié

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artichaut

le mardi 11 février 2025 à 11h03

Anita
Je suis interpellée par le fait que vous soyez plusieurs personnes à considérer mon ami comme manipulateur.
[…] je serai curieuse de vos retours ?

On ne peut se baser que sur ce que tu nous en dis (donc ce que tu vois assez pour les nommer, sans forcément savoir les interpréter quand tu les vis).

Je vais donc reprendre tes mots.
Commençons par le début (de ton histoire, de ton récit ici).

Pouvoir "montrer beaucoup d'affection (câlins, bisous"), sans que ça n'implique rien d'autre ? Perso, j'aimerais que ce soit le monde normal.
Il dit que c'est "sa façon habituelle de relationner et qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir."
ok super, ça donne envie de lui faire confiance.

Qu'il écrive énormément, pour moi c'est déjà plus louche (ça ressemble à un crush amoureux), mais soite encore, on peut avoir des crushs amicaux.

Juste les deux ensemble (tactile + communication intense) ça fait déjà beaucoup. Logique que ton conjoint se pose des questions.

Il faut beaucoup de confiance, je trouve, pour déjà là ne pas se dire au minimum qu'il se ment à lui-même (ou te ment déjà sciemment à toi).
Bref déjà là moi j'aurais de gros warning, mais — comme toi — envie de faire confiance.
Enfin peut-être je me renseignerait un peu sur le gars, comment il est avec ses autres relations, comment il s'est précédemment séparé, etc. Histoire de savoir à quelle sauce je risque d'être mangé·e.

Et vu ce que ça t'apportes ("ça m'apportait quelque chose. Ayant vécu des abus par le passé j'ai tendance à fuir les relations physiques, et le fait de pouvoir vivre ça avec lui, avec un niveau de communication élevé m'intéressait "), tu a envie d'y croire (logique). Mais déjà ça te rend vulnérable.
Et ça peut être chouette de se rendre vulnérable en amour ou en amitié. Mais là c'est peut-être rapide. En tout cas, c'est un gros pari de confiance.
Donc y aller, ok, mais avec beaucoup de prudence.

Ton conjoint se sent "anxieux et jaloux". C'est à la fois compréhensible (ce nouvel arrivant ne respecte pas les codes tacites de la monogamie) et relou, pour toi qui veut vivre de nouvelles choses.
Tu dis à la fois "Au fond j'étais d'accord avec mon conjoint que ça n'était pas habituel" et "je ne voyais pas de soucis à vivre cette relation".
Pour moi ton désir de vivre la relation te fait être déjà dans une forme de déni
- de ce que ça peut faire vivre à ton conjoint comme insécurité
- des gros warnings qui sont déjà

Mais soite, jusque là, tout est encore possible. Et on a envie d'y croire (toi surtout).

Anita
Lorsque je m'observais en pensant à cet homme, je reconnaissais beaucoup de passion mais pas d'attirance sexuelle. Je me suis dit que c'était une forme d'amour platonique.

Est-ce que c'était nommé comme tel ? Si oui :
- ça ne fait pas partie du contrat monogame implicite de vivre de l'amour hors du couple, donc insécurité++ pour ton conjoint
- est-ce que ton 'nouvel amoureux' le nomme comme tel ?
Bref est-ce que tout ça est assumé (et vécu avec enthousiasme) par toutes les personnes impliquées (vous trois) ?
Sinon, c'est le toboggan* qui commence.

*je tente un nouveau terme !
Le toboggan : la pente glissante, "l'escalator glissant" (ou escalator à l'envers), qui à partir de manipulation (consiente ou inconsciente) d'un tiers, et d'un déni (inconscient donc) de soi-même, s'enclenche une route droite vers le mur (une séparation), tout en s'imaginant aller vers un genre de paradis.
Le moteur du toboggan étant je veux vivre ça. Ce vouloir, ce désir est tellement fort, qu'il emporte tout.
Je ne critique pas ici le désir, mais je critique le déni, et la manipulation qui le provoque.

À ce stade là, ton rôle aurait pu être d'assumer qu'une relation amoureuse commençait, que ce n'est pas du tout cohérent avec ton 'contrat monogame' et que c'était hyper insécurisant pour ton conjoint.
Assumer signifiant : le nommer clairement, et soit ralentiiiiiiiiir très fort (pour laisser à ton conjoint le temps d'intégrer ça / aller au rythme de la personne la plus lente), soit… le quitter. Pas d'autre alternative (sinon c'est le mur).
Et si en face l'autre (le tiers, le 'nouvel amoureux') était hyper sincère (et ne cherchait nullement à te pécho), alors la responsabilité à ce stade-là n'aurait été que tienne.
Mais on verra plus tard que ça n'était pas le cas. Et qu'au lieu de t'aider (à dégonfler, à ralentir) au contraire il t'entraîne et te tire (à mon avis tout à fait sciemment) vers le mur.

AnitaLors de ce weekend, j'ai découvert une facette de lui que je ne connaissais pas. Il m'a par exemple confié avoir trompé plusieurs fois sa compagne ces derniers mois, sans être trop capable d'expliquer pourquoi.

Là pour moi tu a manqué de jugeotte. BIG BIG WARNING.
Le mec trompe sa femme, il ment. Toute confiance qu'on pouvait avoir à son égard, disparaît. S'il ment à l'une, il ment à l'autre, voire il se ment à lui-même.
Ça ne veut pas dire ne rien vivre avec lui, mais ça veut dire ne pas lui faire confiance, et donc ça remet en cause tout ce qui précède.
Au minimum du minimum, il se ment à lui-même et va t'entraîner droit vers le mur.

AnitaIl m'a également parlé d'une hypersexualité qu'il ne comprenait pas.

La palme !
Le mec se sait hypersexuel, mais par contre quand il te fait câlin et bisous et communication intense, c'est "normal" et "il n'y avait pas d'inquiétude à avoir." !!
Il est débile ou… menteur. T'as le choix.

Et puis la soit-disant "hypersexualité" des mecs qu'ils ne comprennent pas. Pitié.
Fais des efforts, va te soigner. Lis des bouquins. Branles-toi.
Merde. Cesses d'harceller toutes les femmes que tu rencontre.

AnitaDans ce weekend, j'ai commencé à ressentir une attirance mais aussi une perte de confiance envers lui

Tu m'étonnes !
L'attirance il la provoque. Et la confiance en a pris un bon coup.

Anitanous avons eu un moment de complicité où nous nous sommes finalement embrassé.

Et voilà.
Le toboggan et l'escalator tactile sont enclenchés.
Plus rien ne les arrêtera.

AnitaOn s'en est tous les deux beaucoup voulus et avons décidé de considérer que ça n'avait pas existé.

Oui autant faire l'autruche.
Ça n'a pas existé ??
Tout est là, tout est dit, mais vous refusez de le voir.

AnitaJ'ai demandé à cet ami de mettre de la distance pour réfléchir. Il l'a vécu comme un rejet de ma part

Une vrai catastrophe ce gars.
Il vient chambouler une relation existante, il se sait "hypersexuel" et n'en touche mot qu'au moment où c'est déjà trop tard, où tu t'est déjà rendue vulnérable, et amène le thème de la sexualité seulement quand l'occasion est trop belle pour la laisser passer (un we sans ton conjoint).
Et quand après tout ça, et après avoir dépassé le cadre posé, et que tu proposes de ralentir, il se sent… rejeté.
Pauvre petit, c'est vraiment dur la vie.
Tu y crois à sa sincérité ? Moi pas du tout.
Ou bien il est vraiment très égoïste et irresponsable.

Et le gars est capable ensuite de te sortir après tout ça "qu'il se fait confiance sur le fait que ça n'arrivera plus".
On croit rêver.

Bon voilà, je pourrais continuer ainsi longtemps, mais
- au mieux ce type est une calamité
- au pire c'est un sadique qui se délecte du trouble dans lequel il met les femmes, qui ne sont pour lui que des moyens de satisfaire ses "besoins"

Et dans tout les cas, qu'il le fasse sciemment ou pas, ce type manipule les autres : sa femme qu'il trompe ouvertement, les autres femmes à qui il ne parle pas de son "hypersexualité" dès le début de la rencontre et à qui au contraire il fait croire qu'il ne cherche pas ça.

Tu as certes ta part de responsabilité dans tout ça (de t'être fait avoir, d'avoir voulu croire à ses beaux discours). Mais c'est lui et lui seul —par ses mensonges multiples et répétés— l'initiateur, l'instigateur de tout ça.

Du reste au début tu ne sentais pas d'attirance sexuelle. C'est lui qui est venu provoquer tout ça, en se servant de tes faiblesses.

Après comme dit @Siestacorta il a en quelque sorte agit comme catalyseur. Et ça t'as permis de voir ce qui ne te convenait pas dans ton couple.

Tu vas peut-être avoir besoin d'un peu de temps pour
- te pardonner à toi-même cette "naïveté" avec ce gars (même si pour moi il t'as clairement manipulée, donc ce n'est pas vraiment de la naïveté, mais plutôt un tempérament qui est tien, de faire confiance à l'humain)
- assumer désormais pleinement tes désirs, et leurs conséquences (quitter les relations toxiques ou insatisfaisantes, arrêter les relations qui ne sont pas vécues avec un consentement enthousiaste)

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Discussion : [Vidéo YouTube] avec Meta Tshiteya le 30 janvier 2025

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artichaut

le samedi 01 février 2025 à 19h29

Merci pour le partage (et pour cette veille que tu opère sur l'internet mondial en venant régulièrement nous partager des liens).

Très chouette podcast/interview/vidéo.

Ça fait du bien d'entendre une poly (assumée) qui reconnaît qu'elle est (aussi) monogame.

Ça change du discours habituel.

Meta, telle en elle-même, toujours aussi passionnée et précise dans ses développements d'idées.

Au passage, elle dit beaucoup de bien de notre cher forum, nottament de ses archives. Car oui, le flux c'est bien, mais je partage son point de vue sur l'importance et le trésor que constitue ces archives.

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Discussion : L'illusion du polyA : La liberté affective qui ne supporte pas le poids de l'engagement

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artichaut

le jeudi 30 janvier 2025 à 18h18

L'illusion de la Monogamie : L'engagement affectif qui ne supporte pas le poids de la liberté

Il y a quinze ans, je suis venu sur ce forum à la recherche de réponses. Je voulais comprendre, explorer, et peut-être même trouver dans la monogamie une nouvelle voie. À l’époque, je me suis promis qu’un jour, lorsque j’aurais trouvé mes propres réponses, je reviendrais faire un retour honnête. Aujourd’hui, après plus de dix ans d’expérience dans la communauté Monogame, je tiens cette promesse.

La monogamie, se présente comme un idéal d'engagement affectif, d’amour infini et de communication transparente. Une utopie relationnelle où chacun aime sans posséder, où la liberté est une construction sociale qu’on déconstruit patiemment, et où la communication est censée tout résoudre. Mais après plus de dix ans dans la communauté Monogame, une question me hante : pourquoi est-ce que je n’ai jamais vu une seule relation monogame fonctionner comme on nous l’explique ?

Parce que la vérité, c’est que la Monogamie ne résiste pas à la réalité du lien profond. Elle fonctionne tant qu’elle reste en surface. Tant que personne ne s’implique trop, tant que l’on garde une distance émotionnelle, tant qu’aucune responsabilité affective réelle ne vient tout compliquer. Mais dès qu’une relation monogame évolue vers une liberté plus profonde, avec du sérieux, de l’attachement sincère et des attentes légitimes, tout s’effondre.

On nous vend l’idée qu’il suffit de bien communiquer pour éviter les conflits, que tout est une question de travail émotionnel. Mais la réalité, c’est que l’implication, l’investissement, la liberté —les piliers d’une relation durable— sont des forces qui entrent en collision avec la logique même de la Monogamie. Parce que s’impliquer, c’est forcément créer des attentes, et créer des attentes, c’est générer de la frustration, des tensions, des conflits. La seule façon de maintenir la stabilité, c’est de ne jamais s’attacher trop fort. D’avoir des liens légers, modulables, jamais trop contraignants. En d’autres termes, d’avoir des relations qui ne sont ni profondes ni véritablement libres.

Si la communauté monogame assumait pleinement qu’il s’agit d’un modèle basé sur des relations légères et non libre, cela serait une chose. Mais elle prétend promouvoir un amour illimité et un respect profond entre partenaires, alors qu’en réalité, on assiste à une consommation affective effrénée. On multiplie les adultères pour ressentir la montée d’adrénaline et l’euphorie de la NRE, mais dès que cette phase s’essouffle, on se détache rapidement. Certains parviennent tout de même à prolonger artificiellement cette phase en maintenant des relations à distance, où la rareté des rencontres empêche l’usure naturelle du lien. Ce sont ces relations à faible consommation qui semblent durer, mais uniquement parce qu’elles ne sont pas confrontées à la routine et aux contraintes du quotidien.

Cette communauté qui passe son temps à se détacher de l'adultère, affirmant que cela n’a rien à voir, alors qu’au final, les deux modèles se ressemblent bien plus qu’ils ne veulent l’admettre. La Monogamie, dans sa forme réelle, n’est rien de plus qu’un adultère émotionnel où l’on collectionne les relations, sans jamais chercher à les faire durer. Ce décalage entre le discours idéologique et la réalité pratique en fait une illusion séduisante, mais intenable à long terme.

La promesse de la Monogamie, c’est de pouvoir aimer en s'engageant, mais en réalité, cette engagement ne tient qu’à une condition : que l’on ne demande rien. Que l’on accepte l’adultère, la précarité affective, et qu’on se contente de la superficialité d’un lien qui ne s’inscrit jamais dans la compersion. Car dès qu’un lien devient trop fort, trop indispensable, il met en péril l’équilibre fragile de la Monogamie.

Alors, est-ce vraiment un engagement ? Ou juste une prison déguisée ? Une illusion qui permet d’éviter la liberté sous couvert d’ouverture d’esprit ? La Monogamie promet l’amour sans limite, mais dans la pratique, il impose une seule règle implicite : ne jamais trop aimer. Parce qu’aimer vraiment, c’est risquer de perdre. Et la Monogamie, dans sa forme actuelle, ne semble pas conçu pour survivre à cette épreuve.

Des années d’observations et de pratique m’ont amené à cette conclusion : la Monogamie telle qu’on nous l’enseigne est une belle théorie, mais une utopie intenable dès qu’on y investit quelque chose de réel. Cependant, cette expérience m’a permis de déconstruire le couple traditionnel et de mieux comprendre mes propres attentes relationnelles. Je me sens aujourd’hui bien plus aligné avec mes valeurs et plus épanoui dans mes relations. J’ai appris à communiquer plus clairement, à poser mes limites et à vivre des liens plus authentiques.
L'engagement que prône la Monogamie n’est pas celle d’aimer pleinement, mais celle de ne jamais être contraint par l’amour. Et ça, ce n’est pas une révolution, c’est juste une autre manière d’éviter la liberté.

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Discussion : Éteindre une attirance dans une amitié

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artichaut

le mercredi 29 janvier 2025 à 13h19

Anita
Je suis heureuse et soulagée de ces départs. Je vais à présent tester le célibat pour le pire mais peut-être pour le meilleur. Je n'ai jamais été seule et espère en apprendre, notamment sur la tristesse que je ne ressens toujours pas aujourd'hui malgrés l'orage qui a brûlé ma maison.

Je comprend que ce ne soit pas la tristesse qui l'emporte.
D'un côté tu avais un compagnon de vie, qui t'emprisonne, et t'empêches d'être réellement toi-même. De l'autre un manipulateur cherchant, par tous les moyens, à te mettre le grapin dessus.
Bonne route dans ta nouvelle vie.
Je te souhaite de bien profiter de cette liberté retrouvée.

Compagnoner avec toi même et être amie avec toi-même, est déjà un bien bel enjeu, pour les temps à venir.

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Discussion : [Musique] Chansons, poèmes, divers poly

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artichaut

le lundi 27 janvier 2025 à 22h15

Oscar les vacances - Poly Polyamour

Et un article associé.

Paroles
J’ai encore oublié mon cellphone
A la baraque à frites
Rappelle-moi c’était où la friendzone
J’ai la mémoire qui pique
Tu m’as dit faisons le Polyamour
A la baraque à frites
C’est cool, c’est libre, ça change tous les jours
J’ai la libido qui pique

[Refrain]
Poly poly poly polyamour
Chez les autres, c’est facile
Chacun chacun chacun chacun son jour

Poly poly poly polyamour
Chez les autres, c’est tactile
Jamais jamais jamais jamais mon tour

Je comprends pas j’ai dit non à personne
Et j’ai du sex-appeal
J’ai un jogging et un fairphone
Et j’ai la peau qui brille
Si j’avais eu de la répartie
J’aurais été dans la compète
Mais j’étais timide et gentil
Et dix amoureuses dans la tête

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Discussion : [Réseau] Forums et discussions sur les relations affectives

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artichaut

le mercredi 22 janvier 2025 à 18h01

J'aimerais recenser ici les endroits où l'on peut discuter des relations affectives en général, dans un contexte inclusif et bienveillant, et donc du polyamour en particulier.


0. Discussions en réel
C'est pas tant le sujet ici, mais on peut les nommer pour rappel.

- il y a bien sûr les Cafés poly et autres événements/rassemblements du genre : voir dans la rubrique événements du site.
- les cercles de paroles, que tout un chacun·e peut organiser


1. Discussions live en ligne

-> un fil général existe déjà sur le sujet : Discussions poly en ligne et en live (Zoom, Discord…)

- Discord (le logiciel)
- Zoom : voir dans les événements ou utiliser le mot clef zoom


2. Discussions sur des forums francophones

- le forum de polyamour.info
- le forum de polyamour.be
- les forums Facebook
- les comptes Instagram
- les forums Reddit (le plus souvent en anglais, mais traduits automatiquement en français)


Vous voyez d'autres choses à citer ?


_________
Voir aussi :
- le fil général sur les : sites et applis de rencontres polyamoureuses (pour la dimension — non pas discussions, mais — rencontres, au sens sexo-affectif du terme).

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Discussion : [Réseau] Reddit et ses forums

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artichaut

le mercredi 22 janvier 2025 à 17h57

Connaissez-vous Reddit ?
Moi pas trop. Mais ça fait un moment que j'ai envie d'y jeter un oeil.
Savoir ce qui s'y passe, comment ça fonctionne, etc.

La langue (anglaise) m'a longtemps arrêté, car la communuaté francophone me semblait restreinte, mais j'ai l'impression que tous les forums sont désormais traduits automatiquement dans la langue de notre choix (en français, donc).

Quels sous-forums ('subreddits') conseillez-vous ?

j'ai trouvé :
- https://www.reddit.com/r/polyamory/
- https://www.reddit.com/r/queerpolyam/
- https://www.reddit.com/r/nonmonogamy/ (18+)
- https://www.reddit.com/r/EthicalNonMonogamy/
- https://www.reddit.com/r/polyamoryR4R/ (dating)

et aussi :
- https://www.reddit.com/r/SexPositive/
- https://www.reddit.com/r/bdsm/
- https://www.reddit.com/r/Infidelity/
- https://www.reddit.com/r/NVC (CNV)

Avez-vous des conseils d'utilisation autres que ceux mentionnés ici ? :
- Reddit — Mode d’emploi pour Frenchis désespérés


_________
Voir aussi :
- le fil général : Forums et discussions sur les relations affectives

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Discussion : [Réseau] comptes Instagram sur le polyamour

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artichaut

le mercredi 22 janvier 2025 à 17h48

Je plussoie : pourrions nous recenser les principaux comptes insta sur le polyamour, ou plus largement sur les relations affectives ?


_________
Voir aussi :
- le fil général : Forums et discussions sur les relations affectives

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Discussion : [Réseau] Groupe(s) Facebook

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artichaut

le mercredi 22 janvier 2025 à 17h41

Je me demandais, utilisateurs et utilisatrices de Facebook, seriez-vous cap' de recenser ici les principaux groupes (public et privés) existant sur Facebook ?

Merci d'avance.

Je suis en train d'essayer de rassembler sur une page les endroits où l'on peut discuter de relations affectives (donc de polyamour).

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Discussion : [Réseau] Discord (le logiciel)

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artichaut

le mercredi 22 janvier 2025 à 17h34

Le discord suisse francophone de Polyamour Romandie.
Et son Facebook.


_________
Voir aussi :
- le fil général : Forums et discussions sur les relations affectives

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Discussion : [Chantier] Traductions à faire

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artichaut

le mercredi 22 janvier 2025 à 17h13

Non-Escalator Relationship Menu

COMMITMENT
Marriage
Pregnancy / children together
Sharing pet(s)
Having a key
Cohabitation
Home ownership
Prioritization over other partners
Relationship labels
Planning for future
Expectation of long-term involvement
Mutual commitment to working through challenges
Mutual commitment to relationship maintenance
Support through health challenges

AUTONOMY
Balance of time together and time apart
Support to pursue independent interests
Maintaining independent friendships
Maintaining independent romantic relationships
Maintaining independent sexual relationships
Equal distribution of relationship power
Alone time

PHYSICAL INTIMACY
Physical affection
Public displays of affection
Compatible sex drives
Sexual chemistry
Orgasms
Kissing
Oral sex
Manual sex (fingering / hand jobs)
Mutual masturbation
Penetration
Sex toys
Condom / barrier use
Regular STI testing
BDSM
Threesomes / group sex

QUALITY TIME
Regularly scheduled time together
Date nights
Spending the night
Shared hobbies or activities
Vacations together as a couple
Calendar management / scheduling initiation

EMOTIONAL INTIMACY
Expressing happiness and joy
Offering support in hard times
Sharing vulnerable feelings
Saying "I love you"
Sharing stories about past
Sharing hopes for future
Knowing personal likes / dislikes (eg: favorite foods)
Using pet names
Sharing about mental health challenges
Supporting mental health work

COMMUNICATION
Daily or frequent check-ins
Texting
Phone / video calls
Discussing work and hobbies
Discussing family
Discussing partners / relationships
Discussing politics / current events
Ability to express disagreements or hurt feelings
Ability to address and resolve conflict
Radical honesty

SOCIAL INTEGRATION
Meeting metamors
Meeting children
Meeting parents / siblings / extended family
Meeting friends
Spending time as a couple with friends / family
Positive relationships with metamors
Serving as +1 for social events
Presenting as a couple in public settings
Following on social media
Presenting as a couple on social media
Presenting as a couple in professional settings
Joint vacations with family / metamors

FINANCIAL INTIMACY
Shared bank account(s)
Mutual contributions to vacation / activity fund
Financial support
Large gifts
Complete financial integration

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