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Rennes (France)

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Discussion : Existe-t-il une prédisposition pour les relations intimes ?

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artichaut

le jeudi 14 février 2019 à 11h20

bidibidibidi
Si je prends ton polybéral, dans la définition que tu en as donné, donc plutôt symptomatique d'un fonctionnement relationnel problématique, qu'est-ce-qui, pour toi, l'a amené à agir ainsi dans ses relations ?

Construction sociale.
Comme tu dis "on n'enseigne pas ça sur les bancs de l'école".
Quoique en un sens, si on te l'enseigne. On t'enseigne que ça relève du domaine privé (comme le consentement et tous ces trucs là), que "ben, démerdes toi comme tu peux" (et c'est pas grave si tu foire), que ce qui compte vraiment c'est trouver un job, et travailler à la croissance du pays, etc.
On t'enseignes que l'économie est la valeur suprème pour analyser toutes les relations (transactions, pardon) donc amoureuses, idem.

Et selon si t'es un homme, une femme, un enfant de pauvre, un enfant de riche, un noir, etc, on t'enseigne qu'elle est ta place.
Tu rajoutes un petit parcours de vie perso à ça. Qui fait que par exemple tu va devenir poly (ta petite originalité à toi), mais t'y va avec les valeurs monos qu'on t'as (non)enseigné sur les bancs de l'école et dans les films hollywoodiens. Et on n'est plus très loin du compte.

Pourquoi t'enseigner + ou autrement à relationner, puisque t'es censé avoir une seule relation, qui restera du domaine du privé ?
Le "fonctionnement relationnel problématique" est généralisé me semble t-il.
C'est plutôt pour ne pas être (po)lybéral qu'il faut avoir des "prédispositions" (parcours de vie chaotique).

Si je voulais être caricatural, je dirais que tu naît avec plein de belles choses en toi (poly, bi, empathie, instinct relationnel…), que la société, les bancs de l'école et les films hollywoodiens t'enseignent à abandonner ces belles choses, contre une norme qui varie avec les époques, mais qui tend à n'envisager les relations que sous des formes de dominations diverses et variées, avec une place attitrée pour chacun.e.

Et qu'à partir de là, ton parcours de vie va un peu changer des choses, mais pour celles et ceux qui deviennent poly, on sera encore nimbé de cette construction sociale, et on va galérer, et +ou- réussir à faire autre chose.

Je dirais que dans le monde poly, on est plutôt moins enclin à avoir un "fonctionnement relationnel problématique" (parce que arriver là, dénote un parcours de vie atypique, parce que le poly justement réfléchis et invente sur les relations affectives), et que celles et ceux qui gardent le plus de MonoNorme (avec et sans jeu de mot !) seront plus enclin à être polybéral.

Ceci étant vrai jusqu'à présent. Mais avec l'inclusion du polyamour dans les mass-médias, la part de lybéral tend à augmenter dans le poly (si je puis m'exprimer ainsi).

Plus besoin de "parcours de vie chaotique". On peut débouler dans le poly par hasard, ou par effet de mode. Ce qui n'est pas grave en soi, mais on ramène + de MonoNorme avec soi.

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Discussion : Existe-t-il une prédisposition pour les relations intimes ?

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artichaut

le jeudi 14 février 2019 à 10h40

bidibidibidi
Des exercices de care, d'utilisation de son intuition, voire la présentation de quelques théories (5 langages de l'amour, attachement) en restant assez clair sur le fait que ce sont des grilles de lecture et pas des lois universelles...
Je pense qu'on pourrait éviter le dogmatique.

Ah oui y'a moyen, je dis pas (et ça se fait dans certains milieux).
Mais disons, que j'ai pas du tout confiance que ce serait comme ça (y'a qu'à voir comment on enseigne l'Histoire).

bidibidibidi
En fait, je vois même pas comment on pourrait faire plus dogmatique que les 50 dernières années de production hollywoodienne.

Ah ça… c'est pas moi qui dirais le contraire.

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Discussion : Polybéral #1— le nombre de relation-s (quantité ou qualité)

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artichaut

le jeudi 14 février 2019 à 10h33

bidibidibidi
La relation, c'est ce qui nous nourrit, le lien, ce qui nous unit.

Ça recogite en moi, cette nuance là (relation/lien). Alors j'y reviens. Même si je sais toujours pas quoi en penser exactement.

Brigitte Vasallo dit (en citant en fait La philosophe Marni Garcez)

"On ne doit pas créer des liens entre nous, puisque nous sommes tous liés, mais on doit arrêter d'avoir peur de ce qui nous lie aux autres."

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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artichaut

le jeudi 14 février 2019 à 10h13

mouais…
certes y'a les stratégies inconscientes d'évitements, les actes manqués, et le mensonge à soi-même
mais y'a aussi la mauvaise foi ou le manque patent d'implication (ou le degré zéro de charge mentale et émotionnelle, si on préfère)

oui y'a des choses qui épuisent certains alors que pour d'autres c'est non seulement facile, mais "instinctif" (avec des guillemets)
mais tu peux quand même assumer un peu et dire "j'aime pas /j'ai pas envie d'utiliser ce médium là" ou "j'aime pas /j'ai pas envie de relation à distance", ça me semble +honnête que "quand je pense à toi, ce n'est pas le moment et quand j'aurai le temps, je n'y pense pas" (même si c'est réellement ce qu'il ressent)

si un médium (sms) te convient pas, y'a moyen d'en utiliser d'autres
(ça c'est sûr y'a des incompatibilités de médium)

il avait pas l'air très épris, ton ex
parce que si une chose est vraiment importante pour toi, y'a toujours moyen que, même quand "c'est pas le moment", ce soit un peu (ou parfois) le moment, non ?

ou bien tu te mets des post-it, chais pas

moi si je ne me mets pas des mémos, j'oublie tous les anniversaires (même le mien !), mais j'aime bien fêter les annivs, alors je me mets des mémos
par contre je déteste parler au téléphone, alors j'assume que c'est pas mon médium, et j'accepte que ça m'empêche d'avoir une relation avec telle personne pour qui ce serait inenvisageable, mais j'ai conscience que même si c'est pas "inenvisageable" ça peut être chiant pour l'autre, alors j'essaie de compenser par d'autres choses

c'est à la fois du plaisir (de faire plaisir à l'autre), à la fois du travail (pour construire la relation)

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Discussion : Lexique

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artichaut

le jeudi 14 février 2019 à 01h18

Je suis tombé sur cet article qui utilise le mot "swinger" pour parler de mélangisme.


il y a le terme « swinger », qui désigne les personnes qui, bien qu’elles soient appariées de manière stable, légale et officielle avec une autre personne, ont à leur tour des relations sexuelles avec d’autres couples qui donnent également leur consentement à des échanges ou des rencontres entre eux.

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Discussion : [Outil] Traduction de La Carte des sortes de non-monogamies

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artichaut

le jeudi 14 février 2019 à 00h49

plutôt tu lis les petites phrases, et tu vois celle(s) qui te correspondent… (à toi ou à tes proches)

puis t'en discute avec tes proches

et tu peux te demander si ce que t'obtiens te convient
ou si t'aurais envie d'aller vers un autre endroit…

et peut-être tu peux voir les intersections des "bulles", comme des points de jonctions possibles

c'est un peu comme une carte routière, y'a plein de manière de la lire, ou de l'utiliser

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Discussion : Existe-t-il une prédisposition pour les relations intimes ?

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artichaut

le jeudi 14 février 2019 à 00h42

calinou696
Autant il y a des prédispositions génétiques qui sont favorables pour certains sport (…).

Autant pour l'amour je ne vois pas.

Je partage cet avis.

bidibidibidi
Ce qui est sûr, c'est qu'on n'enseigne pas ça sur les bancs de l'école, et, pour moi, c'est bien dommage.

Oui, comme tant d'autres choses fort utile à la vie en société.
Et inversement, c'est bien dommage de passer autant de temps à étudier autant de trucs inutiles.
Le seul intérêt que ce ne soit pas enseigné, c'est que si ça l'étais ce serait hyper dogmatique.
Alors c'est pour éviter le côté secte sans doute.
Mais depuis le temps, que n'a t-on inventé (ou plutôt mis en place) d'autres manières de faire…

Plutôt que prédispositions il y a des constructions sociales (notamment genrées, de classe…), puis il y a les parcours de vie (éducation, personnes ou groupes dont tu croise le chemin, accident de la vie, etc) et puis oui les affinités (la fameuse "compatibilité" de personnes, ou la "Philia") du genre t'es, à mon sens, souvent attiré par des gens qui cherche (consciemment ou inconsciemment) à résoudre les même problèmes que toi (contrairement à l'Eros d'Aristophane qui cherche son exact complémentaire).

Tu connais, je présume, les réflexions sur l'amour d'André Comte-Sponville (Eros, Philia, Agapé).
Comme par exemple cette citation tiré de ce lien

L’amour philia, parce qu’il permet de connaître l’autre tel qu’il est et de l’aimer pour cela, s’oppose ainsi à la séduction, qui ne montre à l’autre qu’une image de soi, dans le but de faire illusion.

Il est certain que selon où t'en es, et ce que tu cherche, tu va pas accrocher avec les même personnes (et réciproquement).

Je sais par exemple, qu'avec plusieurs des personnes avec qui je relationne aujourd'hui, ça n'aurais pas du tout collé, il n'y a encore pas si longtemps.
Du coup, perso, ça me semble assez mouvant, tout ça.

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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artichaut

le jeudi 14 février 2019 à 00h27

Ben c'est pas qu'une histoire de prédispositions quand même la capacité à être attentif…

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Discussion : Polybéral #2— le style d'attachement et les metamours

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artichaut

le mercredi 13 février 2019 à 19h54

bidibidibidi
On a l'habitude des relations monogames, on a pas du tout l'habitude des relations polys, donc on part de ce qu'on connaît pour construire ce qu'on connaît pas. Ca prend du temps...

C'est certain que c'est plus difficile quand y'a si peu de référentiel.
Enfin, heureusement, y'en a de +en+.

bidibidibidi
Ca me fait penser au comportement des adolescents (ou jeunes adultes) quand ils découvrent les relations sentimentales. Beaucoup de ces comportements sont en fait hyper violents (notamment vis-à-vis du consentement et du care).

Là encore je pense pas que ce soit tant une question d'âge.
J'apprends encore à mon âge sur le consentement et le care.
Le risque du passage à l'âge adulte, ça peut aussi être de croire que ça y est, c'est bon, on sait faire.
Moi je me suis grave planté sur ce terrain là.

bidibidibidi
En fait, tes messages me donnent l'impression d'une forte dichotomie entre ton esprit et tes tripes, entre ce à quoi tu aspires et conscientises et ce que tu vis et ressens.

Hum, je ne sais pas. Je ne dirais pas ça. Mais bon.

bidibidibidi
En fait, ça peut te paraître stupide, mais je t'encouragerai à trouver quelqu'un à qui tu peux parler de ça. Je ne sais si tu as déjà cette personne (mais le fait que tu le postes sur le forum me fait douter de la chose). Je sens un questionnement intérieur qui tourne en rond.

J'ai pas du tout l'impression de tourner en rond. Bien au contraire.
Mais oui, j'aime bien gratter, pour aller chercher toujours plus loin.
Et le forum est une de mes ressources parmi d'autres. J'aime bien justement multiplier les sources et (re)questionner sans cesse ce que je vis.

bidibidibidi

alinea7
On peut m'opposer qu'étant mono je ne sais pas de quoi je parle, mais pour moi on peut avoir ce type de personnalité et être exclusif.

Je suis totalement d'accord. La définition du polybéral ressemble à la définition de l'égoïste. Celui qui consomme et jouit de la relation sans chercher à la nourrir.

Ah oui tout à fait, mais en étant poly c'est bien pire.
C'est un peu comme si, dans ces cas-là, être poly signifiait être mono+mono+mono (un mono par personne impliquée, amour ou meta). Et tu coup ça peut faire carrément plus de mal.
Être poly c'est (ou ça devrait être) accepter d'avoir beaucoup de responsabilité, et donc être bien +vigilant.e.
Mieux vaut avoir un certain goût pour ça, vu le temps ou l'énergie que ça peut prendre.

bidibidibidi
Je peux pas, par exemple, rentrer chez moi en étant mal sans que ça affecte ma compagne. Et demander à ma compagne de faire du care pour absorber le dommage que me crée une autre relation, c'est pas valable longtemps.
L'autre effet négatif des relations toxiques quand on est poly c'est qu'elles détruisent, potentiellement, plusieurs relations d'un coup. Une rupture, c'est pas drôle. Plusieurs d'un coup, c'est intolérable.

Oui.
Autant le poly peut atténuer des situations difficiles en mono (le care en question, par ex), autant ça peut, par ricochets, les rendre bien pires (effet domino).
Faut trouver le bon dosage et accepter les ricochets.
Mais c'est comme pour toutes les relations au sens large.

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Discussion : Polybéral #2— le style d'attachement et les metamours

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artichaut

le mercredi 13 février 2019 à 17h39

bidibidibidi
Ca m'encourage encore une fois à une sorte de principe de précaution, surtout au début d'une relation. Et ça me force à une vigilance plus importante de l'impact de chacune de mes relations sur moi.

oui, c'est ce genre de vigilance ou principe de précaution que j'inclue dans le prendre soin

je dirais que plus le curseur va vers le polybéral, moins ce genre de vigilance est présente

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Discussion : Polybéral #2— le style d'attachement et les metamours

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artichaut

le mercredi 13 février 2019 à 17h17

bidibidibidi
Ne voudrais-tu pas nous parler de toi ?

Je ne vais pas (ou pas là, pas ici et maintenant) raconter mon histoire, mais disons que :
- d'un côté je constate autour de moi des comportements qui au mieux m'attristent, me semblent peu constructif d'une société "meilleure", me semble reproduire des schémas monogames et normatifs, tout en se revendiquant poly …et que j'ai envie de les cerner et les visibiliser (et pour certains de ces comportements, je les connais bien vu que j'ai moi-même agis de la sorte, donc j'ai une certaine acuité à les repérer), d'éclairer ce que je peux participer à éclairer, et ensemble avancer vers un monde meilleur
- d'un autre côté je n'ai pas du tout envie d'oublier ce que j'ai été, et je n'ai pas envie de stigmatiser aujourd'hui, ce que j'ai pu être jadis (ou alors faut trouver la bonne manière de le faire), voire qui m'anime encore aujourd'hui, et dont je n'ai pas fini de savoir si je veux les déconstruire (car toxique) ou les conserver, ne serait-ce que temporairement (car je n'arrive pas à faire autrement, et/ou parce que que je ne vais pas me faire imploser sous prétexte de recherche de "perfection")

Peut-être c'est du polyfake, comme tu dis, mais dans ce cas il y a beaucoup de polyfakes…
…et pour définir un polyfake, il faut peut-être définir une norme poly non-fake…

Disons que pour moi le polyfake est un menteur (aux autres, plus qu'à soi-même) alors que le polybéral est sincère.
Il peut se mentir à soi-même, mais ça on peut tous et toutes le faire.
Mais il est sincère dans le fait d'être réellement poly, c'est à dire accepter sincèrement que ses partenaires aient d'autres relations.

Par contre là où il peut y avoir divergences entre différentes formes de polyamour, c'est par exemple sur la vraie volonté sincère ou pas, de prendre soin de toutes les personnes impliquées dans les relations que l'on fait exister (voire aussi, d'ailleurs, dans les relations que l'on ne fait pas exister).

Ça ce n'est pas au niveau d'un polyfake ou pas-polyfake que ça se joue, mais au niveau de conceptions différentes (et non forcément définitives, ni inéluctables !) de ce que peut être le polyamour, de ce pourquoi on a envie de le pratiquer, le promouvoir, etc. donc de types de polyamour qu'on peut éventuellement énoncer, auxquels ont peut ou non, s'identifier partiellement, desquels on peut naviguer de l'un à l'autre, etc.

Mais les caractéristiques de ces types ne sont pas non plus exempt d'idéologie, ou de conséquences sur le monde dans lequel on vit (et les personnes qui habitent ce monde), d'où la catégorisation Politique de ces fils que j'ai initié.

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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le mercredi 13 février 2019 à 17h15

quel autre fil ?

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Discussion : Polybéral #2— le style d'attachement et les metamours

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artichaut

le mercredi 13 février 2019 à 16h52

alinea7
Je crois qu'en ce qui me concerne j'aurais tendance à distinguer la façon dont on peut percevoir les comportements du polybéral et ce que perçoit le polybéral. J'ai l'impression que les raisons qui sous-tendent les comportements pourraient amener une toute autre interprétation.

Ça c'est certain.
Et l'empathie, comme capacité à se mettre à la place de l'autre, peut aider à comprendre, mais c'est sûr que faut aussi avoir des clefs pour comprendre les règles qui régissent l'univers de l'autre.

alinea7
Par exemple tout à l'heure le post de @bidibidibidi m'a donné l'impression que pour lui c'est important de ne pas se dévoyer par amour. Ça peut donner l'impression de l'autre côté de la relation qu'il ne serait pas prêt à faire des efforts pour sa partenaire, pour la rassurer éventuellement, pour répondre à un besoin spécifique par des comportements qu'il n'aurait pas spontanément.

Toutafais. C'est bien là le problème.

alinea7
Ça me donne l'impression d'un doute que l'être aimé n'abuse de son statut de façon toxique.

Et ça arrive malheureusement.
D'où une extrême vigilance nécessaire, en effet.

alinea7
Je sais pas si je poste au bon endroit, je peux remettre ça sur l'autre fil si c'est plus adapté ?

Non, non, c'est très bien ici.

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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artichaut

le mercredi 13 février 2019 à 16h47

Minora
Sans que je réussisse jamais à savoir si c'est parce que ces relations avaient stoppé qu'il était redevenu attentif à moi ou si c'est parce qu'il s'est aperçu que j'allais arrêter les frais qu'il a stoppé ses autres relations.

rude dilemme en effet
mais dans les deux cas ça semble dénoter une incapacité à être… poly-attentif

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Discussion : Polybéral #2— le style d'attachement et les metamours

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artichaut

le mercredi 13 février 2019 à 15h41

…c'est marrant que tu dise ça, car au début j'avais mis "espérons tout de même qu'il ne tombe pas dans…" et j'ai changé pour une phrase à double sens (on peut la lire que c'est lui ou moi qui espère) pour laisser le bénéfice du doute.

oui, c'est peut-être une manière délicate de commencer et c'est peut-être un peu le dilemne entre définir un type repoussoir, ou définir un type assez attractif pour qu'on s'en revendique

sans doute que je ne suis pas très au clair, moi-même, avec ça (et que y'a aussi deux moi qui s'affronte à ce sujet)

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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artichaut

le mercredi 13 février 2019 à 15h31

Minora
l'agacement, le manque de patience et la disparition de l'indulgence/bienveillance a mon égard. Et comme il refuse catégoriquement qu'on en parle...

Eh bien, t'en a du courage de supporter tout ça…

Rien que le catégoriquement pour moi serait aujourd'hui, je pense, rédhibitoire (même si pourtant, à une époque, j'ai été cela : quelqu'un qui refuse catégoriquement d'en parler)

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Discussion : Polybéral #2— le style d'attachement et les metamours

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artichaut

le mercredi 13 février 2019 à 14h31

C'est pas vraiment la définition sur cette page, plutôt une tentative de description détaillée (je dis ça juste parce que je me suis demandé si tu parlais de cette page ou de l'intro de l'autre)

C'est sûr que pour définir un "vrai" type sociologique, il faudrais mener une enquête du même nom, choisir un protocole, un échantillon représentatif (comme on dit), fabriquer un questionnaire, etc …et forger les types sociologiques en fonction des réponses. Ça resterai toujours une approximation, mais sans doute un peu moins.

Je n'ai ni le temps, ni l'envie, ni sans doute les compétences pour faire ça. Donc oui c'est forcément un peu caricatural. Je ne sais pas encore si ça le restera (caricatural), en tant que type théorique (qui fait tout de même sens pour moi), ou si ce sera possible d'affiner peu à peu. L'avenir le dira (si je poursuis dans cette voie).

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Discussion : [Livre] Untrue - Wednesday Martin

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artichaut

le mercredi 13 février 2019 à 14h23

Bienvenue @zelda et merci pour l'info.

Le livre n'a pas l'air d'être encore traduit en français…


________________
Voir aussi la : Bibliographie commentée sur le polyamour.

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Discussion : [Jeu] Jeu de rôle

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artichaut

le mercredi 13 février 2019 à 13h16

Hippolyte
Pour ceux qui s'intéressent également au jeu de rôle Grandeur Nature, une autrice toulousaine a écrit un GN qui se déroule dans une retraite paisible entre artistes polyamoureux. Nul scénario à suspence ou attaque de zombies dans ce jeu : on joue juste à faire de l'art, à parler de la vie sentimentale de nos personnages, et à être bienveillants les uns avec les autres pendant deux jours.
https://www.electro-gn.com/11259-critique-le-lierr...

Alors pour info j'ai testé pour vous Le Lierre et la Vigne, et j'ai adoré l'expérience.
Comme dit @Siestacorta "c'est Bisounours", mais pas que.

J'ai un peu la flemme de raconter là. Mais si ça vous intéresse, demandez (ça me motivera).

Je m'intéresse aux GNs (jeux de rôles Grandeur Nature) en ce moment, et j'y trouve plein de choses chouettes.

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et (toujours dans mon soucis de recenser rassembler des outils) je regroupe les infos éparses de ce fil :

- Le Lierre et la Vigne, de Lille Clairence
- It’s Complicated, d'Elizabeth Shoemaker
- Friponnes rpg, de Stellamaris

.
et j'ai trouvé ça aussi :
- Les Sept intrépides : le journal d’une septade dans une colonie de l’espace de Evan Torner et Jacqueline Bryk

Ça a l'air un peu ouf !

Je vous mets le pitch :

Les sept survivant-e-s du crash d’un vaisseau colonial forment un monde et bâtissent une société nouvelle en sept jours et autant de scènes. Heureusement ils-elles ont le soutien de leurs époux-épouses : chacun des six autres rescapé-e-s ! À peine sorti-e-s de leur sommeil cryogénique, ils-elles sont en effet tous uni-e-s les uns aux autres dans une relation polyamoureuse à sept – une septade – comme c’est la coutume dans leur société.

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Discussion : [Outil] Le Spectre des relations amoureuse de Kirstin Rohwer, en Français.

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artichaut

le mercredi 13 février 2019 à 12h37

Ça fait longtemps que je tournais autour de ce texte, sans prendre le temps de le lire.
C'est chose faite. Merci pour le lien.

Pour cette idée de classer et expliquer, comme pour pas mal d'autres choses, oui on a besoin d'une chose et de son contraire à la fois. C'est complexe.

Et c'est cette complexité même que les classifications, et autres mythologies, peuvent vouloir annihiler ou au contraire mettre en avant.

On a toutes et tous besoin de cette complexité, comme parfois on a besoin de se poser.

Trop souvent on navigue à vue.
Il y a besoin de balises, de repères dans nos vies tourmentées. Ce peut être des idées, des concepts, comme ce peut être des textes ou même des personnes.

Ce peut-être la discussion-même. Quand celle-ci est assez riche pour nous donner le sentiment de ne pas faire du sur place (ou que ce sur-place est réconfortant).

Lili-Lutine
Enfin c’est juste ma petite contribution rapide à vos passionnantes discussions ici et sur les autres conversations qui s’y rattachent.

Merci @artichaut de nous y emmener (+)

Je vous lis tou.s.tes avec joie et enthousiasme !

Et merci aux personnes qui contribuent aux discussions. Si je monologuait, ce serait nettement moins intéressant.

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