Participation aux discussions
Discussion : Critique des sites de rencontres

artichaut
le mercredi 09 juillet 2025 à 14h54
Positivement je trouve que les sites, qui pourtant accentue certaines dynamiques d'exclusion et de sélection, permettent parfois de dépasser certaines dynamiques sociales de classe, en nous permettant de rencontrer des personnes que l'on n'aurait pas pu rencontrer, ou plus difficilement dans la vie.
En soi le site de "rencontre" n'est qu'un outil. Tout dépend comment on l'utilise.
Mais j'aime bien l'idée de critiquer l'outil, de voir en quoi il nous aide, et en quoi il nous limite.
Discussion : Pourquoi peut-on chercher à faire des rencontres et pour quel type de relation ?

artichaut
le mercredi 09 juillet 2025 à 14h53
Je signale ce fil Critique des sites de rencontres, où j'aborde les choses sous un autre angle.
J'y questionne surtout l'idée d'une recherche — poly ou non — qui serait pré-conçue, par des critères prédéfinis. Y compris par exemple celle-ci :
bidibidibidi
Un site de rencontre, c'est un cadre accepté pour faire des rencontres amoureuses.
Discussion : [Lexique] Exotisation de genre, fétichisation de genre et essentialisation

artichaut
le mercredi 09 juillet 2025 à 14h46
Je signale ce fil : Critique des sites de rencontres, où j'aborde aussi ces sujets-là.
Discussion : Faire des rencontres... mode d'emploi ?

artichaut
le mercredi 09 juillet 2025 à 14h44
Je signale ces deux fils :
- Sites et applis de rencontres polyamoureuses (fil général).
- Critique des sites de rencontres.
Discussion : Et vous, comment faites-vous pour vos nouvelles rencontres ?

artichaut
le mercredi 09 juillet 2025 à 14h42
Je signale ces deux fils (même si pas exactement dans le sujet)
- Sites et applis de rencontres polyamoureuses (fil général).
- Critique des sites de rencontres.
Discussion : Rencontre vs Relation (dynamique de rencontre vs dynamique relationnelle)

artichaut
le mercredi 09 juillet 2025 à 14h37
Je signale ce fil que je viens de lancer : Critique des sites de rencontres qui me semble dans le sujet des réflexions de ce fil.
Discussion : Critique des sites de rencontres

artichaut
le mercredi 09 juillet 2025 à 13h10
Je trouve déjà que les sites les plus mainstream participent à une marchandisation des corps et des êtres, un capitalisme relationnel, une fétichisation normées des caractéristiques physiques, etc. Rares sont les sites à dimension un peu humaine. Mais comme j'ai envie de porter ma critique sur tous les sites, je ne vais pas trier les 'bons' des 'mauvais'.
Globalement je trouve que ces sites portent mal leur nom. Il ne s'agit pas tant de site de rencontre que de site de recherche et de rencard (dating). C'est en tout cas ce que l'application me semble proposer, et la manière dont beaucoup s'en emparent (j'ai moi-même commencé comme ça). Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas rencontrer via ces sites (heureusement) mais ils me semblent finalement assez peu fait pour ça.
Bien sûr le mot rencontre est polysémique et ne dit rien du temps pris pour la rencontre, ni du réel intérêt pour l'autre. Et la notion de rencontre sur ces sites est en fait le plus souvent réduit à un rencard en vue de la construction d'une relation (le plus souvent normée, de type amoureuse et sexuelle) ou d'un plan cul. À savoir qu'il y a un but sous-jacent, plus ou moins explicite, avec toutes sortes de gens qui profitent de l'ambiguïté, ou en font un terrain de chasse. Comme dans la vie bien sûr, même si de manière parfois pire. Et qui dit but, dit souvent attentes préconcues, recherche précise, hiérachisation a priori des types de relations, etc. Et je trouve que les sites, plus encore que dans la vie, nous incite à aller vers ça. Il s'agit bien plus de se vendre et de pécho, que de réellement rencontrer d'autres personnes (sans idées préconcues).
Le marché du coeur et du cul, la misère affective de ce monde capitaliste, l'apologie idéalisée de certains corps ou de certaines relations, l'exacerbation de la frustration par la publicité et le cinéma, participe évidemment grandement à tout ça.
Le caractère 'hétéro patriarcal' de ce monde finit de miner le tout par le fait qu'en tant que mec on ne nous apprend pas à rencontrer, mais à conquérir (et à comparer nos conquètes à celles de nos voisins). Bien triste monde.
Et je trouve que les sites de rencontres non content de participer à ces dynamiques, en exacerbent certaines, et notamment cette notion de recherche, de quête d'un idéal, le plus souvent pré-conçu. Et encourage aussi la plainte, de tous ceux qui tiennent pour acquis que le monde et les autres leur sont dus, que leur recherche devrait nécessairement aboutir.
Je trouve que ça nous incite bien peu à se remettre en question, et encore moins à remettre en question la démarche en elle-même.
Au contraire je trouve que ça cautionne toujours plus nos choix électifs, nos attirances sélectives, nos exotisations et nos rejets de principe.
Et le monde poly (qui se croit souvent plus intelligent et mieux déconstruit que les autres) n'est pas épargné. Chacun y va de sa recherche de licorne, de sa recherche de relation(s) secondaire(s) au sein d'un couple poly hiérarchique, ou encore d'une énième étoile à sa constellation (car l'hebre est toujours plus verte ailleurs).
Même juste, chercher spécifiquement 'un homme' ou 'une femme' (sans même parler des autres caractéristiques : âge, physique…) me semble aujourd'hui relever d'une essentialisation des corps et des êtres.
De même que chercher spécifiquement une relation 'amoureuse' ou spécifiquement une relation 'sexuelle' (ou les deux ensemble) me semble empêcher la possibilité même d'une dynamique de rencontre, me semble figer les choses, avant même qu'elles n'aient commencées.
Encore une fois les sites "de rencontres" ne sont pas seuls responsables, mais je trouve qu'ils sur-valident cette forme d'interactions entre humains.
Discussion : Critique des sites de rencontres

artichaut
le mercredi 09 juillet 2025 à 13h10
Voici quelques discussions du forum que je trouve intéressantes comme point de départ :
- Faire des rencontres... mode d'emploi ?, par @Anab0u, août 2022
- Pourquoi peut-on chercher à faire des rencontres et pour quel type de relation ?, par @Caoline, août 2022
- Rencontre vs Relation (dynamique de rencontre vs dynamique relationnelle), par moi-même, mars 2025
- Exotisation de genre, fétichisation de genre et essentialisation, par moi-même, juillet 2025
Et le fil général : Sites et applis de rencontres polyamoureuses.
Discussion : Critique des sites de rencontres

artichaut
le mercredi 09 juillet 2025 à 13h10
J'aimerais ouvrir une discussion critique sur les sites de rencontres.
Critique ne veut pas forcément dire que négatif, mais critique signifie non complaisant.
Je suis moi-même utilisateur de sites de rencontres depuis une quinzaine d'années environ, bien qu'ayant longtemps été réfractaire à leur utilisation. Le principal site que j'utilise est OkCupid, même si j'en ai essayé plusieurs autres.
Globalement et positivement je trouve que les sites de rencontres sont complémentaires de la vie réelle. Ils m'ont perso permis de rencontrer des personnes que je n'aurais pas rencontrées dans la vie réelle (car réseaux et milieu différents, car habitant loin de chez moi, ou car personne très introvertie). Et j'y ai fait de très belles rencontres.
Discussion : [Lexique] Exotisation de genre, fétichisation de genre et essentialisation

artichaut
le mercredi 09 juillet 2025 à 12h56
J'aimerais proposer un nouveau concept, mais j'hésite comment le nommer : exotisation de genre, fétichisation de genre…
Il y a — dont on parle déjà un peu — la fétichisation et sexualisation des corps et des identités transgenres (que d'aucun nomment simplement attirance). J'aimerais étendre le sujet.
Préliminaire : je suis de ceux qui considère que l'on naît tous et toutes bi, non-exclusif et non-binaire, et que notre chemin de vie (souvent précocement, et très influencé par les normes sociales) nous fait réduire cette ouverture. On devient par exemple monogame, hétéro, homo, femme, homme… (et parfois on le vit bien, là n'est pas le problème). L'hétérosexualité (ou l'homosexualité) me semble donc en soi une fétichisation de genre. Mais je souhaiterais d'abord réduire le champ, et l'étudier au sein même des marges, pour mieux visibiliser le mécanisme.
.
Mettons que je me considère ou me ressent comme bi ou pan, ou disons attiré par une mutiplicité de genres. Et que je poste une recherche d'un genre en particulier. Ex : "Couple cherche femme" ou "Homme bi cherche femme".
Que penser d'une telle recherche ?
Comme le dit @Caellan, j'y verrais là une demande franchement essentialisante. Je recherche non pas une personne, mais une identité de genre spécifique. La personne derrière l'identité étant donc secondaire.
Une telle objectification, outre qu'elle puisse ne pas du tout faire envie, m'allume perso des warnings. Que va devenir la personne qui a ainsi été sélectionnée pour son identité de genre ? Encore plus s'il devait y avoir choix de l'exclusivité.
J'ai le sentiment que dès le départ il y a quelque chose de déshumanisant (le genre est-il en soi déshumanisant ?) qui va induire, ou du moins inciter au non respect de l'autre, à son exploitation, voire à son asservissement. Il suffirait que l'on vive dans un monde patriarcal pour que les violences conjugales ne soient pas très loin.
Il en va évidemment de même pour la recherche d'une "licorne" au sein d'un couple hétéro. Appuyé par l'énorme biais de pouvoir que constitue les privilèges de couple.
.
Mon propos n'est pas ici de stigmatiser les bi. Le raisonnement précédent s'applique identiquement, et de façon encore plus unilatéralle aux attirances hétéro et homo, même si celles-ci sont tellement devenues une norme qu'elles ont du mal à être questionnées en tant que telles.
Loin de moi l'idée de stigmatiser nos attirances (amoureuse et sexuelle). On est pétri de ce qu'on est (quelqu'en soient les causes) et il est déjà bien difficile de s'orienter dans les marécages de misère affective ambiantes. Chacun·e deale comme il peut avec ses désirs.
Mais ça me questionne quand on en fait un sujet de recherche conscient et décomplexé.
Finalement la question n'est pas tant celle de nos attirances mais plutôt de ce qu'on en fait. À quoi donne t-on de l'importance ? Que fait-on exister en priorité ? Est-ce que je cherche à rencontrer des personnes, ou des identités, des caractéristiques ? Et pourquoi ? Qu'est-ce qui m'agit et qu'est-ce que je laisse agir en moi, ou par moi ?
Suis-je moi-même au prise d'une exotisation de genre, d'une fétichisation de genre, d'une essentialisation des corps et des êtres ?
Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 2/2

artichaut
le samedi 05 juillet 2025 à 01h19
« Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel.
Ce texte a déjà 5 ans. Et personne ici n'en a publié un autre depuis…
Je trouve ça dommage.
Discussion : De la dépendance affective

artichaut
le vendredi 04 juillet 2025 à 23h26
Et vous, avez-vous le sentiment de vivre de la dépendance affective ? Vous la vivez bien ? mal ? Vous faites la différence avec le besoin affectif ? Et dans ce cas, à quel moment besoin devient dépendance ?
Qui dit dépendance dit addiction ? Gère t-on la dépendance affective comme on gère une addiction ?
La travaille t-on comme d'aucun parle de travailler la jalousie ?
Est-ce comme le désir, quelque chose qui nous agit, sur lequel on n'a pas trop prise ?
Ou il y a t-il une dimension de choix dans la manière de la vivre ?
Discussion : De la dépendance affective

artichaut
le vendredi 04 juillet 2025 à 23h22
Et j'ai envie de recopier ici l'extrait d'un échange sur la dépendance affective.
LadyK (compte clôturé)
L'expression du besoin affectif est parfois difficile, je suis d'accord. Les conventions sociales et notre environnement culturel ne l’encouragent pas. On nous présente souvent la dépendance affective comme une maladie et on en a peur, or tout au long de notre vie on a ce besoin affectif.
lisea.a (compte clôturé)
Pour moi, la dépendance affective n'a rien avoir avec le besoin affectif. Oui tout être humain à besoin de se sentir aimé, il y a plein de façon de se sentir aimé, par sa famille, ses amis, par soi même et un ou des amoureux. (…)
La dépendance affective c'est avoir besoin de l'autre pour combler un vide, pour exister, et souvent cela rend la relation insatisfaisante car c'est impossible. L'autre ne peut combler les manques.
Cendre
J'ai connu la dépendance affective. Et je la considère en effet comme une maladie. (…)Je suppose que tu entends une autre forme de dépendance affective. Celle qui nous fait comparer l'amour naissant à de la drogue, lié entre autre aux réactions chimiques induites.
Mais nous ne sommes pas que des animaux, et c'est ce qui me semble motiver ta réflexion sur l'engagement.
Et puis, comme dit Lisea, il y a le besoin affectif, qui est encore autre chose...
(…)
Ne serait-ce parce que le bonheur de l'autre nous est indispensable pour notre propre bonheur.
Discussion : De la dépendance affective

artichaut
le vendredi 04 juillet 2025 à 23h04
Je remonte ce fil que je considère un peu comme le fil de référence du forum sur le sujet de la dépendance affective.
J'ai envie de lister ici quelques liens vers d'autres fils du forum :
- Signes d'engagement, nov 2012
- Comment sortir de la dépendance affective ?, sept 2013
- Dépendance affective ou amie capricieuse ?, juin 2017
- Dépendance affective, retrouver une meilleure estime de moi-même, avril 2020
- Dur chemin que d'être libéré d'une certaine dépendance..., juillet 2021
- Ma dépendance affective et souffrance du metamour., sept 2021
- Dépendance affective et polyamour ?, sept 2021
- Comment réapprendre à vivre pour soi / la dépendance, déc 2021
Et ceux-ci sur la dépendance de l'autre :
- Dépendance affective générant insistance, mai 2015
- Gérer la "dépendance" de l'autre, juin 2012
Et ces deux textes :
- [Texte] Pourquoi la dépendance affective est-elle un poison ? par Stephanie, sept. 2019
- [Texte] L’amour au 21e siècle : Dépendance affective et peur de l’engagement, Gabriel Luneau, 2014
Signalons enfin que le forum propose aussi les termes suivants : dépendance aux relations, dépendance amoureuse, insécurité affective, errance affective, détresse affective.
Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 2/2

artichaut
le jeudi 03 juillet 2025 à 14h45
J'ai l'impression que les problèmes que tu évoque @Tiao88 ne sont pas liés au consentement relationnel (dans les relations non-monogames) qui est le sujet du texte, mais à la question de la dépendance affective (qui concerne aussi les relations monogames) voire une sorte de dépendance sociale (enjeux systémiques, difficulté à renoncer, biais d'engagement, peur de blesser l'autre, etc.)
Avoir acquis un capital affectif et social (par ex. une relation de couple), et ne pas être prêt·e à (risquer de) le perdre. En accord avec l'adage on sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on trouvera.
Le consentement relationnel tel que décrit dans le texte, s'attache plutôt à une dimension éthique des relations (à l'époque j'étais encore imprégné de ça), mais ne creuse guère les dimensions systémiques, psychologiques ou affectives.
J'ai le sentiment que les questions que tu pose soulèvent d'autres problématiques, par exemple :
- comment transformer sa dépendance affective et sociale monogame en dépendance affective puzzle (+autonome, moins centrée sur une personne, etc) ?
- comment poser ses limites dans un couple hétéro ?
- comment accepter les micro-ruptures inhérentes à toute transformation relationnelle ? et comment cesser de redouter la Rupture (avec un grand R) ?
- comment se départir de l'aspect monolithique de ce qu'est censée être une Relation (avec un grand R) ou un couple ?
- comment accepter l'impermanence des relations ?
- etc.
La grille de lecture éthique telle que proposé dans ce texte, peut se penser comme un phare dans la mer ou le marécage des relations, pour y voir un peu plus clair, pour proposer des lignes de réflexions et d'analyses de situations… mais ce n'est qu'une boussole parmi d'autres. À mettre en perspective donc, avec d'autres grilles d'analyses ou d'autres façon de ressentir/vivre les choses.
Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 2/2

artichaut
le mercredi 02 juillet 2025 à 16h16
Tiao88
Pour le coup, je ne pense pas qu'on "choisisse" la dépendance affective. C'est plus un souci psycho-social qu'un choix
Tu veux dire que tu voudrais la liberté (sortir de la monogamie) mais que ta condition psycho-sociale (dépendance affective) t'en empêche ?
Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 2/2

artichaut
le mercredi 02 juillet 2025 à 13h48
Tiao88
J'ai encore beaucoup de mal à comprendre comment on peut sortir du "ça ou rien"
Le problème du "ça ou rien", selon moi, c'est quand il s'agit plus ou moins explicitement d'imposer quelque chose à l'autre. Au lieu de construire ensemble, au lieu d'assumer la responsabilité de ses choix ou de son évolution de vie.
Si je suis engagé dans un contrat (fut-il implicite ou de fait) et que je veux changer les termes du contrat, c'est à moi d'en prendre la responsabilité.
On pourrait vouloir vivre la vie et les relations comme quelque chose de mouvant, et donner la priorité au changement plutôt qu'à l'inertie des contrats. Mais ce n'est pas la norme, donc il faut être clair dès le départ sur ça.
Et dans ce cas, une séparation aussi, fait partie des changements potentiels, et n'est pas en soi négatif.
J'ai l'impression que allant vers la non-monogamie depuis la monogamie de fait, on peut parfois avoir tendance à vouloir le beurre et l'argent du beurre, le changement et la stabilité. La richesse et la précarité, la dépendance affective et la liberté, les privilèges d'un mode de vie et les privilèges d'un autre, etc.
C'est un peu comme si on voulait toujours plus et jamais moins. C'est ce que j'ai tendance à appeler le libéralisme relationnel.
Je veux devenir poly, mais je ne veux pas renoncer à ma relation monogame, à mes privilèges monogames. Je veux devenir poly mais je ne veut porter aucune charge relationnelle supplémentaire, ni renoncer à rien de ce que j'ai déjà. Je veux les paillettes mais pas le camboui. etc.
Discussion : Politiser la non-monogamie

artichaut
le mercredi 02 juillet 2025 à 12h50
Ben356
c'est mieux que si c'était pire, mais ça reste tout de même assez individualiste et capitaliste comme démarche...
Oui, voilà ce que ça me fait l'idée d'étendre les privilèges de couple, ou de couples mariés, aux polycules…
Discussion : Politiser la non-monogamie

artichaut
le mardi 24 juin 2025 à 14h07
Les personnes en couple et les monogames ont des privilèges.
Faut-il en tant que personne poly ou non-monogame critiquer ces privilèges, et chercher à les atténuer à l'égard de l'ensemble de la société ? Ou faut-il au contraire chercher à obtenir les mêmes privilèges pour notre chapelle ?
Lutter pour que notre communauté aie les mêmes droits que les personnes +normées que nous et qui sur certains plans consituent le haut de la pyramide ? Ou lutter pour que tout le monde ai les même droits ?
Politiser la non-monogamie est-ce chercher à avoir les même droits/privilèges que les monogames, ou chercher à enrayer le système qui fabrique ces droits et ces privilèges ?