Participation aux discussions
Discussion : Dévoré par la jalousie

bidibidibidi
le vendredi 14 février 2020 à 11h17
Je ne peux parler que pour moi, mais quand je suis dans ce genre de situation, j'ai besoin de proximité, de temps passé avec ma partenaire. Pas pour parler de ce qui est dur, mais juste pour vivre notre amour, la sentir, la toucher. Ce qui me tue c'est d'avoir des émotions négatives et de la sentir loin, parce qu'on a pas le temps de la discussion par exemple.
Discussion : Démarrage en polyamour ?

bidibidibidi
le vendredi 07 février 2020 à 13h56
libellulle
En ce qui concerne la deuxième partie de votre mail, je suis d'accord bidibidibidi pour dire qu'il a besoin de soutien dans cette perte pour lui. Nous en parlons, il me parle de son manque.
Il est difficile d'accompagner l'autre quand on souffre soit-même. C'était surtout ce que je voulais mettre en avant.
La situation est difficile. D'un côté, monsieur est dans une mauvaise passe, mais ça reste une passe. De l'autre côté, tu as l'obligation de redéfinir une grosse partie de ta vie.
J'aurais envie de te poser la question : Qu'est ce que tu souhaiterais, libellulle ? Tu as l'opportunité de mettre ton couple à plat. Ca peut aussi être l'occasion de te demander ce que toi tu veux.
Discussion : Démarrage en polyamour ?

bidibidibidi
le vendredi 07 février 2020 à 11h57
libellulle
En ce qui concerne ses engagements passés. La seule chose que je lui demande pour l'instant, c'est qu'étant donné que la situation est nouvelle pour nous et afin de nous laisser le temps, à lui comme à moi, de savoir quels sont nos besoins et ce que nous sommes en capacité d'accepter ou non, dans cette phase de transition, et à partir du moment où il ne souhaite pas quitter notre foyer, c'est de respecter mes besoins actuels et notre vie de famille en mettant entre parenthèse sa relation en dehors.
Mettre en parenthèse sa relation.
Moi, ça me fait toujours penser à Friends : "We were on a break!".
Honnêtement, j'ai jamais vraiment vu de relation qui se mettait entre parenthèse, surtout pendant une période de temps non définie. Je ne sais quels sont les désirs de F. mais je la vois difficilement accepter d'attendre sur le côté.
Et je pense que c'est ce qu'il vit et ressent. Il doit avoir peur de perdre son autre amoureuse en mettant sa relation entre parenthèse.
Pour moi, tu ne peux lui demander de casser avec son amoureuse sans lui apporter le soutien nécessaire. Tu lui demandes le premier sacrifice : Celui d'un amour. C'est pas une demande superficielle. Il faut l'accompagner sur ce chemin.
Discussion : Amoureux imaginaire

bidibidibidi
le mardi 04 février 2020 à 18h04
C'est amusant ce que tu dis, parce que la personne dont je parlais plus haut et qui fait des rêves lucides, quoi que totalement mature et adulte, conserve dans le domaine amoureux une naïveté certaine, une vision totalement idyllique des relations et des sentiments.
C'est assez désarmant pour moi qui suis plutôt cynique quant aux relations sentimentales, mais en même temps je trouve que c'est quelque chose à protéger. Du moins, quand elle en parle, c'est beau, juste beau. Donc j'évite de rentrer dans un débat rationnel sur le sujet avec elle :-)
Discussion : Sortir avec quelqu'un d'infidèle?

bidibidibidi
le lundi 03 février 2020 à 17h53
Je pense que tu auras des réponses différentes suivant les gens.
Personnellement, je me moque du fait d'être avec quelqu'un d'infidèle tant que ça n'a pas un impact majeur dans notre relation. S'il faut se cacher mais surtout si on ne peut se voir facilement, je risque de mettre la relation de côté parce que ça ne me conviendra pas.
Après, bien évidemment, je ne suis pas pour l'adultère, et j'irai pas dire que c'est bien. Mais j'estime ne pas avoir à décider de la vie d'autres personnes.
Bon, au final, la probabilité que je rentre avec quelqu'un en couple exclusif est faible. J'évite bien évidemment de me mettre volontairement dans une telle situation. Mais il ne faut pas dire fontaine...
Discussion : Amoureux imaginaire

bidibidibidi
le lundi 03 février 2020 à 13h45
J'ai une copine qui a un monde onirique très développé. Elle rêve presque toutes les nuits, des rêves lucides. Et, entre autre, elle peut, dans ses rêves, avoir des sentiments amoureux pour d'autres personnes. Sentiments qui restent une dizaine de minutes, au réveil.
Ce n'est pas exactement un amoureux imaginaire, mais c'est ce qui me venait à l'esprit en parlant d'aimer quelqu'un qui n'existe pas réellement.
De même, je trouve qu'on peut avoir des amoureux épistolaires, notamment avec la multiplication des sites de rencontre : en commençant à éprouver des sentiments pour la personne avant même la rencontre. Rencontre qui peut d'ailleurs nous faire réaliser qu'en fait, on s'est emballé pour rien.
Donc, je pense que la notion d'amoureux imaginaire n'est qu'une tendance de notre esprit poussée un peu plus loin que la moyenne.
Je trouve dans tous les cas l'idée charmante :-)
Discussion : Aimer son mari et vouloir rejoindre son amour à l'autre bout du monde

bidibidibidi
le mercredi 29 janvier 2020 à 17h59
Je voulais signaler que dans les années 70, certains croyaient encore que les bébés ne souffraient pas.
Qu'en gros, quand on parle de chose comme des perceptions des foetus ou de la conception cérébrale humaine, il vaut mieux éviter de baser ses actions et son jugement sur des connaissances approximatives. C'est tout.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Aimer son mari et vouloir rejoindre son amour à l'autre bout du monde

bidibidibidi
le mercredi 29 janvier 2020 à 17h51
Heu...
Bon, comme quoi, en un message on peut vexer quelqu'un. Et j'ai la sensation que tu ne m'as pas compris...
Discussion : Aimer son mari et vouloir rejoindre son amour à l'autre bout du monde

bidibidibidi
le mercredi 29 janvier 2020 à 17h01
ourscalin
tu ne m'as pas vexé, du tout.
Je suis aussi père !!!
mais est ce que la psychologie de base comme tu dis empêche de dire les choses en face ? Doit on se voiler la face.?
ma phrase n'est pas moralisatrice, je ne suis rien pour me permettre une morale. Juste une prise de conscience qu'un fœtus perçois tout de la mère et de l’extérieure et sa conception cérébrale future dépend aussi de cette période.
Est-ce-que ça te viendrait à l'idée de dire à quelqu'un qu'il est moche ou que son appart est décoré avec une absence évidente de goût ?
La politesse et le respect empêchent de dire toutes les choses en face.
Ensuite, tant que tu fais appel à de la psychologie de base, la probabilité que ton interlocuteur soit au courant est plutôt élevée, donc on ne peut même pas dire que tu l'aides vraiment.
Et puis, quand tu dis qu'un foetus perçoit tout de la mère et que sa conception cérébrale future dépend de cette période, j'espère que tu as lu un sacré paquet d'études pour te renseigner sur le sujet. Parce que si tu me sors ça, tu risques de te faire envoyer dans les cordes sans toucher 20 000 francs. Dois-je te rappeler que les bébés ne pouvaient pas souffrir il n'y a ne serait-ce que 50 ans ?
PS : On est totalement hors sujet, peut-être vaudrait-il mieux continuer cette conversation en message privé ?
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Aimer son mari et vouloir rejoindre son amour à l'autre bout du monde

bidibidibidi
le mercredi 29 janvier 2020 à 15h30
ourscalin
je ne suis pas hypocrite, mais la santé d'un enfant en devenir et en construction est une priorité au delà de toutes choses ! On s’étonne ensuite d'avoir des problèmes à l'age adulte !!!!!!
Franchement, depuis que je suis père (tout récemment, donc) je réalise la violence des gens envers les parents. Plus souvent les mères, parce qu'on m'en dit beaucoup moins à moi qu'à ma compagne.
Premièrement, la santé d'un enfant est une priorité, mais la santé des parents est aussi primordiale. On ne devient pas des sous humains en devenant parents.
Ensuite, asséner à quelqu'un que le malheur de son enfant est lié à son comportement quand la personne est bien évidemment en train de faire de son mieux, c'est super violent.
Et en quoi les gens ont-ils besoin de la ramener ? Surtout que beaucoup n'ont absolument aucune légitimité dans la chose. La psychologie de base, tout le monde la connaît. Donc ça n'aide personne que de citer Dolto.
D'où ma réaction, un poil épidermique, je te l'accorde.
En espérant ne pas t'avoir vexé :-)
Discussion : Aimer son mari et vouloir rejoindre son amour à l'autre bout du monde

bidibidibidi
le mercredi 29 janvier 2020 à 09h25
ourscalin
Pas étonnant, il ressent tout ton mal être.
Je pense qu'il y a des choses plus aidantes à dire que de stigmatiser Lucie.
Bonne chance Lucie. Je t'espère plein de bonnes choses dans cette épreuve difficile.
Discussion : Les critères de satisfaction dans une (ou plusieurs) relation(s)

bidibidibidi
le vendredi 17 janvier 2020 à 13h53
Je t'ai fait lancer le sujet, Artichaut, et je réfléchis à une réponse depuis deux jours.
En fait, un des premiers trucs pour moi, c'est qu'une relation est globalement toujours satisfaisante. Bien évidemment, je vais avoir plus de plaisir avec certaines personnes, moins avec d'autres. Mais au final c'est surtout l'expérience qui me plaît. Rencontrer et découvrir quelqu'un. Une relation est toujours un peu "unique", en cela que l'on ne peut jamais vraiment savoir ce qu'elle peut donner comme fruits.
Ce qui fait qu'il est extrêmement dur pour moi de définir des critères pour juger une relation. En fait, j'ai vécu quelques relations que je qualifierai négativement, mais souvent parce qu'elles se sont mal déroulées, et plutôt sur la fin. Des relations avec du ressentiment, quelque part, des relations qui auraient du s'arrêter plus tôt. Mais au cours d'une relation, je suis en général plutôt content de celle-ci.
Alors, oui, pour qu'une relation soit un minimum satisfaisante, il faut des critères basiques de respect, d'empathie, des sujets de conversation communs, ce genre de choses. Mais c'est valable pour absolument n'importe quelle relation, y compris purement amicale. C'est un peu la base de l'entente entre deux personnes.
J'ai un peu l'impression de botter en touche...
Discussion : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions

bidibidibidi
le jeudi 16 janvier 2020 à 09h25
Et puis, considérant que tu dois vivre l'un à côté de l'autre, que les coûts de deux lieux de vie s'ajoutent au coût d'un enfant, que tu dois dans tous les cas passer les nuits dans le même appart, que tu dois faire finance commune, c'est juste illusoire à mes yeux comme mode de vie. Personnellement, je cherche plutôt des solutions pour avoir plus de deux éducateurs par enfant plutôt que des solutions pour avoir moins d'éducateur par enfant.
Discussion : Bisexuelle très angoissée,pouvez-vous me rassurer un peu ? Help, vraiment...

bidibidibidi
le mercredi 15 janvier 2020 à 16h32
J'ai une copine à qui c'est arrivé. De bisexuelle elle s'est retrouvé à n'avoir presque plus que des relations avec des femmes. Après, elle n'est pas rentré dans les détails du processus qui l'a amenée là. Peut-être peux-tu le décrire ? En quoi est-ce-que ton mec ne t'attire plus ? Est-ce-que c'est que lui ou tous les hommes en général ?
Discussion : Les critères de satisfaction dans une (ou plusieurs) relation(s)

bidibidibidi
le mardi 14 janvier 2020 à 17h53
artichaut
bidibidibidi
Pour moi, le but est d'améliorer la définition d'une relation de l'extérieur.
Ok.
Si je comprends bien, c'est donc plutôt à la question 2 que tu veux répondre = ce que l'on souhaiterais pour nos proches (par exemple pour nos enfants)
…histoire de se placer d'un point de vue extérieur.
(moi la question 1 m'intéresse à fond, mais ok pour répondre à la question 2)
En fait, c'est pas tant pour savoir si mes enfants sont biens dans leurs relations.
Ce serait plus pour répondre à ces deux questions :
- Quand je parle de mes relations, que dois-je mettre en avant pour faire comprendre à quelqu'un en quoi elles me satisfont.
- Quand je cherche une nouvelle relation, quels sont les critères que j'aurais besoin de chercher pour maximiser ma satisfaction future.
Donc c'est pas vraiment un point de vue extérieur, mais c'est pas non plus un point de vue intérieur. C'est un peu entre les deux. Parce que je sais très bien si mes relations me satisfont et pour les relations extérieures j'ai juste envie de poser la question aux premiers concernés qui devraient me donner la meilleure réponse possible (s'ils sont de bonne foi).
Enfin, j'ai un peu l'impression de m’emmêler les pinceaux :-)
Et il est possible que la distinction ne soit pas nécessaire au final (ce qui me satisfait est aussi ce qui paraît satisfaisant pour les personnes extérieures, non ?).
Discussion : Les critères de satisfaction dans une (ou plusieurs) relation(s)

bidibidibidi
le mardi 14 janvier 2020 à 17h21
Quand tu parles de la société, c'est nécessairement vu de l'extérieur. Vu de l'intérieur, la pression de la société peut être gênante, mais rarement au point de ne pas apprécier tes relations.
Par valable, j'entends que si ces critères n'existent pas, tu ne seras pas considéré en relation par les gens. Par exemple, si tu es en trouple, la majorité des gens vont dire que c'est pas sérieux. S'il n'y a pas de sexe, les gens vont parler de colocation.
Par satisfaisant, les critères qui font que les gens vont considérer que ta relation a réussi. Une relation de deux mois sera considérée comme une relation mineure, une relation de vingt ans comme une relation primordiale (parfois même ils diront que c'était la femme/l'homme de ta vie quand bien même tu es séparé).
Pour moi, le but est d'améliorer la définition d'une relation de l'extérieur. Définir la satisfaction d'une relation de l'intérieur me paraîtrait un peu bizarre. Tout le monde est capable de répondre à la question : Es-tu satisfait dans ta relation ? Et ce serait vraiment étrange de dégainer un questionnaire et des critères pour déterminer si quelqu'un est satisfait à son insu dans une relation.
Discussion : Les critères de satisfaction dans une (ou plusieurs) relation(s)

bidibidibidi
le mardi 14 janvier 2020 à 16h48
Pour reprendre ta liste, je dirais, pour qu'elle soit valable pour la société :
- elle concerne 2 personnes
- elle implique de la sexualité (au minimum à l'origine)
- elle est officialisée
- elle implique de la conjugalité (j'aurais presque tendance à dire que c'est ce qui officialise la relation en général)
Et pour qu'elle soit considérée comme satisfaisante :
- elle connaît la joie d'avoir des enfants
- elle dure longtemps
- elle implique de toujours dormir dans le même lit
- elle est exclusive du point de vue sexuel et amoureux
Je suis donc globalement plutôt d'accord avec toi.
Mais maintenant, comment pourrait-on définir une relation valable et satisfaisante ?
Définir une relation valable me paraît ridicule si on veut vraiment être inclusif. Ca va être un truc du genre : Il faut que les participants soient au courant et consentants et qu'ils se sentent en relation. On va difficilement pouvoir trouver des points communs à tous les types de relation.
C'est plus la partie satisfaisante d'une relation qui me paraît importante... Je réfléchis, et je reviens ici :-)
Discussion : Mécanismes et schémas monogames dans nos relations polys (monogamie résiduelle, monogamie vestigiale.…)

bidibidibidi
le mardi 14 janvier 2020 à 14h36
artichaut
Malheureusement si.
bidibidibidi
Et le temps passé ensemble a un impact positif sur une relation.
Moi je dirais : parfois positif, parfois négatif.
Tu es négatif :-)
artichaut
Pas de réponse toute faite. Mais je dirais que la question est justement passionnante et a explorer.
Et bien, posons là !
Pourquoi ne pas créer un sujet là-dessus ?
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions

bidibidibidi
le mardi 14 janvier 2020 à 12h19
artichaut
faire un enfant étant un engagement long (disons 20 ans), en ce sens oui, on pourrait dire que ça implique hiérarchie, mais… c'est tout de même un engagement beaucoup+ vis-à-vis de l'enfant que vis-à-vis du conjoint
(à titre perso je trouve même préférable de "se séparer", ou du moins quitter la monogamie et la conjugalité-parentale, dès qu'on fait le projet d'un enfant —mais ça c'est très personnel comme vision de la chose)
donc hiérarchie ok, mais vis-à-vis de l'enfant
= la relation a ton enfant passe avant tes autres relations au moins les premières années (y compris d'ailleurs passe avant la relation au conjoint —et ça je pense que c'est très très peu dit aux futurs parents)
Je trouve cette vision idéalisée et fausse (ou dangereuse).
En ayant un enfant, tu as un double engagement :
- Un engagement à l'enfant.
- Un engagement aux autres éducateurs (dans un cadre d'un couple classique, l'autre parent).
Parce que tu peux pas changer d'éducateur pendant les 20 ans d'éducation de ton enfant, tu vas devoir mettre énormément d'énergie et de temps dans ta relation avec eux. Parce que si cette relation périclite, de un, l'enfant va morfler, mais surtout, les éducateurs (toi compris) vont morfler. Tu ne peux pas "rendre l'enfant", il va bien falloir l'élever entièrement. Donc dire que cette relation ne va pas avoir priorité, dans tous les domaines, sur d'autres relations, c'est un rêve.
Discussion : Mécanismes et schémas monogames dans nos relations polys (monogamie résiduelle, monogamie vestigiale.…)

bidibidibidi
le mardi 14 janvier 2020 à 10h58
Pour moi, cette question du temps est plus complexe que ça. Et elle n'est pas reliée qu'aux relations monogames (on parle par exemple d'un ami de 20 ans).
Le temps reste un indicateur positif de relation, quoi qu'on en dise. Les relations non satisfaisantes ne durent pas. Et le temps passé ensemble a un impact positif sur une relation. Maintenant, il n'est pas le seul indicateur possible. Donc une question serait : Comment déterminer la satisfaction retirée d'une relation autrement qu'en se basant sur le temps passé ensemble ou l'âge de celle-ci ? Ca me paraît difficile d'y répondre, mais peut-être as-tu une réponse ?