Polyamour.info

Loou

Loou

()

Participation aux discussions

Discussion : [En ligne] Café poly racisé

Profil

Loou

le jeudi 16 avril 2020 à 21h02

Eh bien, contrairement à @coquelicot, c'est ce genre de réaction à toute tentative de politiser ne serait-ce qu'un peu les débats qui me fait m'éloigner de ce forum et ne pas vouloir me définir en tant que poly. Vous croyez vraiment que l'amour est ce truc si magique qui plane au-dessus tout, que dès qu'on passe au registre amoureux toutes les différences, racisme, sexisme et compagnie s'estompent ? Vraiment ?

Si vous êtes si réfractaires que ça à tout étiquette et discussion ciblée sur un vécu commun pourquoi avoir créé/participer à ce forum ? Pourquoi pas un forum amour.info pour parler Amour avec un grand A entre polys, exclusifs, adultères, polygames ?

Voir dans le contexte

Discussion : Polys renommé.e.s, personnalités célèbres, etc

Profil

Loou

le samedi 23 novembre 2019 à 21h18

J'étais en train de lire la page wiki sur Alan Moore, l'écrivain et scénariste BD (de V pour Vendetta et Watchmen) quand je tombe sur ça : "Dans la seconde moitié des années 1980, Alan et sa femme ont une troisième partenaire, Deborah Delano. En 1990, le mariage de Moore avec Phyllis prend fin. Celle-ci déménage dans le nord du Royaume-Uni avec Deborah et emmène leurs deux enfants, Leah et Amber".

Voir dans le contexte

Discussion : Sécurité/insécurité en présence/abscence de son/sa/ses partenaires

Profil

Loou

le lundi 11 novembre 2019 à 20h39

artichaut
Moi j'avais plutôt compris que la théorie de l'attachement retenait que l'on appartenait à un certain type, que certes ce type pouvait changer au cours du temps (notamment en y travaillant) mais pas que l'on puisse être sécure dans une relation, évitant avec une autre, anxieux avec une troisième, et encore moins anxieux en la présence d'une personne et sécure en l'absence de cette même personne.
Ou alors c'est cela le type "désorganisé" ??

Tu as peut-être raison. Mais dans mes lectures sur le sujet j'ai souvent vu des gens faire la différence entre l'attachement qu'illes ont avec la famille, les ami.e.s et les partenaires amoureux... Donc c'est peut-être possible ? Ou alors c'est pas tant qu'on change de style mais que dans l'interaction de chaque style avec les autres il y a des dynamiques différentes ? C'est très visible pour une personne de style désorganisé qui en face d'une personne anxieuse va agir en tant qu'évitante et en relation avec une évitante va devenir anxieuse... Pareil pour l'anxieux qui l'est tant qu'il y a indisponibilité (donc en relation avec des évitants ou désorganisés) mais dès qu'ille est en relation avec une personne disponible perd l'intérêt.

artichaut
J'ai l'impression aussi que l'insécurité dont je veux parler n'est pas que de la peur (l'autre m'aime t-il ? va-t-il me quitter ?), mais est aussi lié au doute (as-t-on raison d'être ensemble ?, suis-je amoureux ?).
Peut-être qu'en plus de la question de l'estime de soi, il y a celle de l'estime de l'autre, je ne sais pas…
Et peut-être qu'il y a quelque chose à chercher de ce côté là : selon si l'estime de soi ou l'estime de l'autre prend le dessus, ce pourrait faire que l'on soit +confiant en son absence ou en sa présence… et cela pourrait en effet varier d'une relation à l'autre…

Oui, regarde le lien que j'ai posté dans ton autre fil sur les styles d'attachement. Il y a normalement deux graphiques pour penser l'attachement. 1) Le croisement de l'axe évitement avec l'axe anxiété et 2) Axes estime de soi et estime des autres.

Peut-être réfléchir aussi aux langages de l'amour ? L'insécurité/sécurité peut peut-être venir des (in)compatibilités là dessus aussi ?

Voir dans le contexte

Discussion : [Outil] Théorie de l'attachement chez l'adulte

Profil

Loou

le lundi 11 novembre 2019 à 20h27

J'aime beaucoup l'article ci-dessous aussi si tu veux l'ajouter à ta liste @artichaut. Il ajoute une dimension que je trouve importante pour mieux comprendre, avec les axes de l'image qu'on a de soi et des autres.

www.sfms.fr/prod/system/main/index.asp?page=/prod/...

Voir dans le contexte

Discussion : [Outil] Théorie de l'attachement chez l'adulte

Profil

Loou

le lundi 11 novembre 2019 à 20h18

artichaut
..........II.2.2. insecure évitant / « craintif-évitant » ou « anxieux-évitant » ou « évitant-craintif » (fearful avoidant) = conscience de l'envie de proximité, mais celle ci est perçue comme menaçante, engendrant le comportement d'évitement dès qu'elle devient trop grande.
II.3.insecure 
désorganisé (ou « préoccupé/fuyant») = comme son nom l'indique, c'est le chaos, un genre de mix des deux...

J'ai jamais vu cette distinction ! Pour moi c'est la même chose.

Voir dans le contexte

Discussion : Sécurité/insécurité en présence/abscence de son/sa/ses partenaires

Profil

Loou

le dimanche 10 novembre 2019 à 21h08

artichaut
Alors ça me donne envie de creuser, de comprendre… et aussi de voir si le contexte poly peut en partie provoquer ces sentiments, ou au contraire si le contexte poly peut les atténuer et/ou permettre de travailler dessus.

Alors, moi je crois que j'étais beaucoup plus insécure en monogamie et j'avoue qu'au départ l'ouverture de mon ancien couple c'était surtout une tentative de bosser là-dessus. Donc je crois que ç'a marché ?! Pour moi cette question est liée à plein d'autres éléments : l'estime qu'on a de soi, notre vision de l'amour/des relations, la place qu'on accorde aux relations amoureuses, notre réseau de soutien (amies, famille, etc). Au moins pour moi, c'est ce qui a marché pour me sentir plus en sécurité, en gros de ne pas concentrer tout mon besoin d'amour/d'appartenance/de validation sur une seule personne ou sur un seul type de relation. (Je dis ça mais j'ai encore du travail à faire là-dessus hein).

Voir dans le contexte

Discussion : Sécurité/insécurité en présence/abscence de son/sa/ses partenaires

Profil

Loou

le dimanche 10 novembre 2019 à 21h00

artichaut
Et ce qui est troublant c'est que ce n'est pas toujours de la même manière (= parfois c'est l'absence qui me rend sécure ou insécure, parfois la présence) donc ce n'est pas que je suis plutôt-ci ou plutôt-ça (comme pour la théorie de l'attachement par exemple).

Mais pour la théorie de l'attachement rien n'est figé non plus, la personne que tu as en face peut changer les dynamiques...

Sinon pour ma part, je suis une grande insécure mais j'y travaille... En règle général je ressens de l'insécurité surtout en l'absence de la personne mais je peux être très sensible à tout signe d'indisponibilité en présence de la personne aussi. Mais je crois que ça va de pair pour moi... Un partenaire pas très rassurant, qui me met en insécurité quand il est absent va activer mon insécurité si je le sens distant quand on est ensemble (le genre qui n'arrête pas de checker son portable/son ordi par exemple quand on a rdv). Alors que si je me sens en sécurité ça va pas trop me gêner qu'il fasse ça. Mais je crois que l'insécurité est plutôt en moi en général et que c'est à moi de bosser là-dessus pour me sentir mieux (même si oui, bien sûr, on peut - doit? - travailler à deux pour construire de la sécurité dans la relation, c'est juste que j'étais dans une insécurité un peu extrême).

Voir dans le contexte

Discussion : Le Couple, cette micro-communauté excluante

Profil

Loou

le samedi 02 novembre 2019 à 22h13

Eh bien, cette réflexion me parle beaucoup ! Et je dirais même que pour moi c'est ce que me questionner sur les relations m'a le plus apporté, beaucoup plus que la possibilité d'avoir plusieurs partenaires. (Et c'est d'ailleurs pourquoi je n'aime pas le mot 'polyamour' - coucou @artichaut ;) - parce qu'on se focalise là-dessus, sur cette idée de multiplicité alors que pour moi elle est pas centrale.) Si on ne se questionne pas sur ces histoires de frontières de manière plus globale on ne se rend pas compte que la monogamie structure non seulement les relations amoureuses mais toutes les relations : comment on doit se comporter avec les ami.e.s, avec les inconnu.e.s, ce qui est possible de faire ou pas, quelles sont les limites dans chaque relation. Exemple : là très récemment, lors d'un coup dur, j'ai fait appel à un ex qui n'a jamais été trop regardant sur ces histoires de frontières et donc m'a aidé. Bah, sa copine est venue me rappeler à l'ordre (ils sont mono), comme quoi je ne devrais pas demander sa solidarité à lui parce que c'est "son mec" à elle.

Et sinon, y a Brigitte Vasallo qui fait des réflexions qui vont dans ce même sens, Siestacorta. J'essaye de traduire quelques extraits (tiré d'ici https://www.pikaramagazine.com/2016/02/abrir-amore... :

"Les couples sont construits de manière identitaire, avec des frontières fermées et hermétiques. On est un couple, on est pas en couple. [...] La peur de la perte ne se résout pas en fermant les frontières pour éviter l'arrivée de cette altérité menaçante, parce que les frontières sont juste des coupe-feu qui ne tiennent jamais longtemps. La peur de la perte se résout quand on éteint le feu. En désactivant la menace. En désactivant l'idée de l'altérité comme menace.

Alors on parle d'amour ou d'état là?

On parle de la vie, de la manière comme on se positionne dans la vie, de la manière comme la pensée monogame, basée dans l'exclusivité et l'exclusion, nous travers entièrement, du privé au collectif, au commun.

La possibilité de nous relationner à partir de dynamiques non-monogames génère la panique de l'altérité. Cette "autre" qui vient nous voler notre tranquillité, notre bien-être, notre quotidien, notre confort, notre sécurité. Qui vient nous concurrencer et nous enlever la centralité. Qui nous met en danger. [...]

Cette autre qui vient nous détruire la vie sont aussi les réfugiées et les migrantes."

Voir dans le contexte

Discussion : Polys renommé.e.s, personnalités célèbres, etc

Profil

Loou

le jeudi 26 septembre 2019 à 15h08

Amanda Palmer et Neil Gaiman <3

Voir dans le contexte

Discussion : Mono en déconstruction

Profil

Loou

le dimanche 14 juillet 2019 à 16h26

Et sinon, plus largement, ce qui m'a beaucoup aidé dans mon cheminement, à l'époque où j'étais en couple, ça été de me considérer comme un être humain à part entière, pas la moitié d'un couple. Ça passe par prendre la responsabilité par mes envies et besoins et par ne pas prendre personnellement la non envie de l'autre. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à faire pour que le désir revienne dans une relation, mais au contraire, y mettre beaucoup d'attentes c'est une bonne façon de repousser l'autre de plus en plus. Ne pas attacher ton désir à elle, essayer de l'assouvir avec d'autres personnes/d'autres façons, te faire du bien, nourrir d'autres liens, chérir ce que tu as avec elle plutôt que de te morfondre pour ce que tu n'as pas... Je sais que c'est dur, au début je le faisais pour distraire ma solitude puis un jour j'ai eu le déclic pour me réapproprier ma vie... Bref, c'est très brouillon ce que je dis...

Voir dans le contexte

Discussion : Mono en déconstruction

Profil

Loou

le dimanche 14 juillet 2019 à 16h18

PointG
Cependant, vendredi dernier ils se sont vus son metamour et elle, le temps de la pause déjeuner, et vu les échanges par textos que j'ai pu voir, la pause devait être bien remplie ... Je dois donc gérer dans un même temps l'attente du retour du désir et la.passion charnelle de l'autre côté ? que c'est dur ... Dur de savoir qu'ils sextotent alors qu'elle se refuse de faire cela avec moi ...
Alors oui je suis jaloux bien évidemment !

PointG
Je viens donc vers vous afin de recueillir des façons de ne plus ressentir de colère, de dégoût, envers ma femme malgré tout ...

Bah, peut-être commencer par arrêter de regarder ses messages à elle pour ne pas te faire du mal ou être tenté de te comparer à son autre partenaire ET aussi pour respecter leur intimité ?

Voir dans le contexte

Discussion : Comment me présenter à vous ?

Profil

Loou

le jeudi 27 juin 2019 à 20h01

bovary3
je suis d'accord avec l'analyse d'intermittent, même si je trouve que sa formulation est abrupte, mais nous les hommes, manquons souvent de délicatesse!

Non, mais, les nanas on peut être cash aussi hein:

Ce qui me saute aux yeux dans ce fil et dans un autre fil récent c'est qu'à chaque fois les mecs essayent de pousser leurs partenaires vers quelque chose qui elles n'ont pas demandé pour satisfaire leurs fantasmes:

loulouga
En ce temps j'avais le fantasme de candaulisme, voir ma femme prendre du plaisir avec un autre homme. Elle n'a jamais été réceptive à cela

Puis quand ça sort du contrôle, quand elles reprennent en main leur autonomie ça ne leur convient plus comme par hasard... Pour moi il y a un truc égocentrique, et de besoin de contrôle à creuser là. Puis pour moi, la non-monogamie est une affaire personnelle liée à l'autonomie : on peut communiquer notre besoin d'autonomie à l'autre et le laisser libre d'en profiter aussi mais pas les pousser comme ça. En gros, il ne s'est jamais agit de polyamour dans ces cas-là et ça ne m'étonne pas qu'une personne qu'à la base ne voulait pas d'une relation plurielle cherche à retrouver son équilibre d'avant.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : S'il a autant de relations, est-ce parce qu'il le souhaite ou par dépit ?

Profil

Loou

le jeudi 30 mai 2019 à 22h06

Queen77
Après c'est quelqu'un qui est là quand j'ai besoin de lui, qui a été patient avec moi. Tout n'est pas noir. J'aime passer du temps avec lui. J'aime avoir son avis. Mais je ne comprends pas pourquoi perdre son temps avec qqn que l'on n'aime pas? Pourquoi? Et s'il a d'autres relations qui durent depuis plus longtemps et qui sont plus enrichissantes, pourquoi poursuivre avec moi s'il ne m'aime pas? Et s'il sait que moi je suis amoureuse? Encore une fois je me demande ce qu'il ressent...
Et oui je crois que nous avons surement des idées très différentes de l'amour (c'est un sujet que nous avons un peu abordé).

Je crois que chacun a sa façon d'exprimer de l'amour. Moi par exemple je ne suis pas du genre à me déclarer par des mots mais plutôt par des gestes et par le temps passé ensemble. Je ne dis presque jamais "je t'aime", mais ça veut pas dire forcément que je ne le ressens pas. Je fais aussi la différence entre aimer et être amoureuse. Je peux aimer très fort quelqu'un et ne pas ressentir de la passion. Parfois je ne sais pas trop comment je me sens par rapport à quelqu'un... Et personnellement je ne me fie pas trop à l'expression de ce genre de sentiment mais plutôt aux gestes.

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : S'il a autant de relations, est-ce parce qu'il le souhaite ou par dépit ?

Profil

Loou

le lundi 27 mai 2019 à 18h27

bidibidibidi
Pour moi, ce besoin d'être "aimé" est un peu étrange. Pourquoi avoir besoin que l'autre éprouve précisément certaines émotions ? Si quelqu'un est heureux avec moi, je ne vois pas pourquoi j'aurais besoin qu'il soit en plus amoureux.

(+) (+)

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : S'il a autant de relations, est-ce parce qu'il le souhaite ou par dépit ?

Profil

Loou

le samedi 25 mai 2019 à 17h06

"Les mots « polyamour » (souvent d’usage en français) et « polyamorie » – que je lui préfère – sont en réalité deux traductions différentes du même néologisme américain « polyamory » (formé du grec πολύ et du latin amor) qui signifie, non pas le fait d’être amoureux de plusieurs personnes en même temps, mais : la possibiltié de vivre des relations plurielles éthiques dans lesquelles l’amour, s’il se présente, est libre de se développer.
Et la nuance est importante."

Voir dans le contexte

Discussion : S'il a autant de relations, est-ce parce qu'il le souhaite ou par dépit ?

Profil

Loou

le samedi 25 mai 2019 à 15h42

HeavenlyCreature
Tu le décris comme "polyamoureux", or dans ce terme, il y a le mot "amoureux"

Pas du tout d'accord avec ça. Le polyamour c'est la possibilité d'entretenir plusieurs relations, amoureuses ou pas.

Personnellement l'idée d'avoir une relation pas tout à fait symétrique (l'un amoureux/l'autre pas) ne me choque pas, mais à voir comment tout le monde peut y trouver son compte.

Queen77
En tout cas, je pense que l'essentiel n'est pas le fait qu'il entretienne d'autres relations mais plutôt la relation insatisfaisante que j'entretiens avec lui.

Voilà... Je le pense aussi.

Et je suis d'accord avec HeavenlyCreature sur la nécessité de déconstruire ce schéma de pensée comme quoi tu n'intéresse personne. Je crois que ce genre de croyance peut parfois nous troubler la vue en quelque sorte et nous empêcher d'analyser la réalité... Par exemple, s'il est aussi bien entouré que ça pourquoi il continue à revenir vers toi ? C'est certainement que tu est intéressante pour lui.

Voir dans le contexte

Discussion : Café Poly St Nazaire

Profil

Loou

le vendredi 17 mai 2019 à 19h35

Sur l'annonce la date est le 17 juin ! J'espère que celleux qui voulaient y aller ce soir ont lu le texte de présentation de l'événement avec la bonne date. Et que d'autres ne s'y pointeront pas le 17 juin (pour celleux-là il est encore temps de corriger) xD

Voir dans le contexte

Discussion : [Livre] "Les sentiments du Prince Charles" ? de Liv Strömquist, Rackam 2012

Profil

Loou

le lundi 13 mai 2019 à 16h51

Moi, j'ai juste adoré cette BD. Bon, à la base je ne suis pas une grande lectrice de BD donc la densité ça m'a pas refroidit et le style fanzine, j'aime ça aussi. Tout comme cette démarche de questionnement assez... comment dire... "extrême". Après, je me retrouve davantage dans l'anarchie relationnelle, peut-être que ça aide, pas sûre qu'il y a 3, 4 ans, quand je commençait à me questionner sur les relations, ça m'ait plu. Mais je trouve ça cool que ça dérange en tout cas.

J'ai pas trouvé ça si pessimiste que ça. Elle donne des pistes de réflexion/action quand elle aborde la non exclusivité ou quand elle parle de respecter les rythmes "naturels" des relations par exemple.

Le seul truc dont je me rappelle qui m'a mis un peu mal à l'aise par moments c'est de donner les exemples de couples célèbres. Je comprends la démarche, donner des exemples concrets c'est bien, mieux que de parler de manière abstraite, mais ça me met mal à l'aise de stigmatiser des individus quand en vérité il s'agit d'un problème structurel. Puis pour la précision de certains passages ça m'a mis la pousse à l'oreille. Par exemple, je m'étais intéressée à la chanson de Sting des années avant de lire la BD et mes recherches m'ont donné une autre explication des paroles - c'est pas comme s'il cautionnait les paroles, plutôt le contraire.

Dans tous les cas je conseille cette BD à tout va depuis ma lecture <3

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Polybéral #2— le style d'attachement et les metamours

Profil

Loou

le dimanche 17 février 2019 à 17h47

bonheur
En terme de "relations romantiques" indiques tu les personnes qui ne veulent pas sexualiser leurs relations ?

Non, pas du tout ! :) Bien au contraire même... Je parle des gens qui n'accordent de l'importance qu'aux relations où il y a de la sexualité, notamment.

Pour le reste, ce que j'ai voulu dire ce que le fait de cloisonner les relations ou d'être égoïste n'est pas l’apanage des évitants/polybéraux. J'ai pas voulu dire que cloisonner les relations = être égoïstes. Justement je trouve que c'est aller un peu vite en besogne de les associer, il peut y avoir plein de raisons de le faire.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Polybéral #2— le style d'attachement et les metamours

Profil

Loou

le dimanche 17 février 2019 à 16h29

Ah oui, je voulais ajouter aussi, puisque on parle de style d'attachement, que je crois qu'en termes de reproduction de la norme monogame, je trouve que le style anxieux y est pour beaucoup aussi, si ce n'est plus que l'évitant. Je pense aux stratégies de contrôle du partenaire par exemple ou le fait de mettre les relations romantiques sur un piédestal... Et dans mes expériences personnelles c'est aussi des personnes qui tendent à cloisonner leurs relations, ne pas trop se soucier des ressentis des autres (notamment des métamours). Enfin, une forme d’égoïsme également mais qui s'exprime différemment, en ramenant tout à soi.

Voir dans le contexte

Retour au profil