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Aina

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Discussion : Organisation compliquée

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Aina

le jeudi 08 août 2019 à 17h17

Bien sûr que c’est imagé :-)
Et bien sûr que ça dérange :-)
En général d’ailleurs les histoires des sages dérangent car elles sont conçues pour offrir matière à réflexion, pas pour asséner des vérités, car les sages savent bien qu’il n’y a pas UNE vérité...
J’ai pensé à cette histoire en lisant Aurore car il me semble qu’elle met le doigt sur un point important qui est qu’une relation se construit pas à pas, petit à petit, qu’un socle solide est nécessaire avant de franchir le pas suivant. Que bien souvent dans notre monde, dans nos relations ou dans d’autres domaines, on va trop vite...
Souvent par peur de perdre...
Ce qui est peut-être la première chose à regarder: quelles sont les peurs qui m’agissent... comment je peux évincer ces peurs pour éviter de retomber toujours ds le même écueil...
Se sacrifier parce qu’on a peur de perdre, c’est peut-être prendre le problème à l’envers...
D’abord ôter cette peur de perdre, puis regarder ce qu’on est capable de donner...
C’est une suggestion, je suis en plein dedans aussi, donc... :-)

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Organisation compliquée

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Aina

le jeudi 08 août 2019 à 13h59

Je suis d’accord avec tout ce qui a été dit au-dessus.
Tu connais l’histoire de la plante verte?
C’est un conseil de Je ne sais plus quel sage à qui qqn est venu demander de l’aide car il vit échec sur échec dans ses relations amoureuses.
Le sage dit:
Occupe-toi d’abord d’une plante verte. Choisis-la, bichonne-la, arrose-la, donne-lui de la lumière, parle lui avec amour, ne la délaisse pas. Quand tu dois partir sans elle, assure-toi qu’elle ait tout ce qu’il faut jusqu’à ton retour.
Si au bout d’un an la plante verte est florissante, pleine de vitalité et a bien grandi, alors prends un animal de compagnie.
Nourris-le, caresse-le, joue avec lui, respecte ses besoins, apprends lui à respecter les tiens, établis un lien d’amitié et de confiance.
Si au bout d’un an une grande complicité s’est établie entre vous, alors ton cœur est prêt à accueillir un/une partenaire dans ta vie.

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Discussion : Organisation compliquée

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Aina

le mercredi 07 août 2019 à 21h04

Bienvenue :-)
Au moins on est deux

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Discussion : Organisation compliquée

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Aina

le mercredi 07 août 2019 à 15h37

Bien sûr, j’ai bien compris ta démarche, que je salue.
Mais ce que j’ai compris en deux ans (!), c’est qu’il ne sert à rien (pour moi en tout cas) d’etre dans une forme de «  sacrifice » pour son bonheur car ainsi je mets en péril notre relation (ce qu’il ne souhaite surtout pas). Nous avons pris l’option d’assurer notre sécurité affective l’un l’autre et ses autres relations ne sont pas à ma connaissance en demande de davantage de temps pour le moment.
Chaque relation poly est différente mais j’ai pris l’habitude ici de plutôt donner des réponses permettant une «  mise en regard » par rapport à ma situation car je ne peux pas vraiment parler d’autre chose que de ma propre expérience et mon propre ressenti.
Je comprends bien que ta situation est différente et que peut-être c’est très bien deux jours par semaine, si ça ne te fait pas violence, à toi :-)

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Discussion : Comment j'ai planté mon couple. Et après ?

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Aina

le mercredi 07 août 2019 à 12h04

Je parle de te faire aider sur tes problématiques personnelles, d’enfance notamment, pas sur tes projections...:-)
Et il n’y pas que les «  psy » pour travailler sur soi, loin de là ! Le développement personnel, c’est vaste. Perso je me suis trouvée une kinesiologue formidable, sans aucun jugement, et qui me fait faire des pas de géant (mais j’y suis allée tous les mois, c’est un travail «  de fond », ça sert pas à grand chose de «  butiner » les thérapeutes, à mon sens, mieux vaut en trouver un avec qui «  ça colle » et aller au bout de la démarche).
C’est mon avis!
Le polyamour est à mon sens dans l’absolu et dans sa version «  idéale » une forme d’évolution vers des sentiments plus élevés, mais je pense qu’il ne sert à rien de brûler les étapes. Si on n’a pas bossé ses blessures, je pense que mono ou poly, le relationnel les fera juste ressortir +++
Alors à nous de faire les choix les plus élevés !

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Organisation compliquée

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Aina

le mercredi 07 août 2019 à 12h01

J’ai aussi compris que mon souci N’ETAIT PAS la jalousie. Je t’invite effectivement à lire le livre d’Hypatia, ça m’a bien éclairée.

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Discussion : Organisation compliquée

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Aina

le mercredi 07 août 2019 à 11h58

Coucou Aurore
Deux jours par semaine d’entrée? J’ai déjà du mal avec deux par mois...
Es-tu prête émotionnellement ? Car pour moi c’est ça le challenge : je suis prête intellectuellement mais je prends le temps de laisser maturer l’émotionnel tranquillement. J’ouvre la porte à des petites organisations : si ça se passe bien, s’il n’y a pas d’abus et que le temps passé avec moi est de qualité (j’attends plus la qualité que la quantité), alors il peut sans problème prendre plus de temps pour ses autres relations. Seulement, c’est loin d’etre le cas, donc soit il tient à moi et il va a mon rythme, et prend soin de notre lien soit on passe à un autre type de relation.
Je vise le long terme. Pour moi, il vaut mieux prendre le temps que tout se vive bien pour tout le monde si on veut que ça puisse être durable. Sinon c’est certain que tout part en cacahuète rapidement. En tout cas c’est moins point de vue et il est conforté par tout ce que je lis ici.
Peut-être que vous pouvez prévoir une période test: on essaie comme ça un mois (ou 15j) et si ça va pas on recule d’un pas.
Peut-être aussi que tu peux demander des soirées privilégiées pour vous deux uniquement (encore une fois: qualité plutôt que quantité, c’est mon avis).
Allez, courage, la compersion n’arrive que dans la sécurité, alors privilégie ta sécurité affective.
Je t’envoie tout mon soutien.

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Discussion : Comment j'ai planté mon couple. Et après ?

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Aina

le dimanche 04 août 2019 à 13h10

Merci Leolu pour les liens.
J’ai posté «  quelle est ta demande ? », Telemaque, car je ressens à travers ton histoire une grande confusion qui me rappelle celle de mon compagnon actuel. Il en est un poil plus loin que toi, c’est à dire qu’après 15 ans de couple mono avec la mère de ses enfants, couple qui a rompu suite à son comportement avec les autres femmes (pas que, sans doute, mais vu ce que je vis aujourd’hui, je suis certaine que ça a pesé lourd dans la balance), il est en «  couple en chemin vers le polyamour » avec moi.
Mais ça ne suffit pas de trouver qqn qui soit «  ouvert », tant que ta demande est confuse.
Sa demande à lui est très confuse, et si tu pouvais sortir de la tienne de confusion AVANT de te remettre en relation, tu gagneras bcp de temps et d’energie. Et comme dit Bonheur, il est probablement pertinent de te donner le temps du deuil avant quoi que ce soit. Encore une fois, on gagne énormément de temps en se faisant aider, même si je sais bien que bcp d’hommes ont du mal avec cette démarche.
Les lectures proposées par Leolu sont intéressantes et ouvrent des pistes de réflexion, même si
dans mon cas, ça me parait réducteur. Je pense qu’il y a encore d’autres raisons que celles évoquées.
En tout cas, voilà, personnellement et vue mon histoire, je te conseillerais de d’abord travailler un peu sur toi pour clarifier ta propre demande AVANT de vouloir te lancer ds une relation

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Comment j'ai planté mon couple. Et après ?

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Aina

le samedi 03 août 2019 à 08h55

Bonjour
Quelle est ta demande ?

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Discussion : Faut-il et comment lui dire ?

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Aina

le jeudi 25 juillet 2019 à 21h32

Et entre nous, si tu dégages cette culpabilité omniprésente de ton être, tu vas être un nouvel homme!!! :-)
Quant au «  Comment lui dire », je peux seulement te dire ce qui m’a plus ou moins convenu à moi pour que tu fasses à ta convenance, c’est toi qui connais ta femme et ses réactions,
Cela ne m’a pas convenu qu’il me mente et continue mordicus à me mentir alors que je savais pertinemment qu’il trouvait une énergie nouvelle ailleurs.
Cela m’a convenu qu’il passe du temps avec moi, avec mes enfants, qu’on retrouve une forme de complicité avant de cracher le morceau. J’ai vu qu’il s’investissait et qu’il était heureux d’etre avec nous, ce n’etait pas seulement des mots, je le voyais réellement.
Quand il a fini par me le dire, c’etait pendant une insomnie commune. Impossible de dormir tous les deux, je crois que le moment était juste venu. Il m’a rappelé les choix qu’il avait faits de construire avec moi, a réaffirmé son engagement, puis m’a rappelé les relations passées, ce que ça avait généré entre son ex et lui, entre moi et lui. Puis a exprimé son besoin.
Énergétiquement ça a fait comme un ballon qui se dégonfle et je me suis sentie mieux : je n’etais pas folle, il y avait bel et bien à nouveau d’autres relations en cours. Je me suis sentie mieux en moi. Je lui ai demandé si lui se sentait mieux aussi. Il a dit oui.
On a pris le temps de poser ce qui était acceptable pour moi, et j’ai exprimé mes craintes. En fait perso j’en ai une majeure: être la femme confortable qui s’occupe de la maison et des enfants et que tous les moments chouettes en amoureux ce soit pour les autres!!!!!
Voilà, je crois qu’on a besoin d’energie pour ce genre d’aveu, tous les deux, alors prépare le moment en lui donnant du temps et de l’amour d’abord, pour que votre lien soit fort, votre confiance en la relation à son maximum. Sois honnête, franc, dis la vérité et les émotions qui vont avec. Dis les pourquois. Dis les doutes. Sois humain.

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Discussion : Faut-il et comment lui dire ?

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Aina

le jeudi 25 juillet 2019 à 21h28

Dois-je le dire?
Tu sais très bien que tu dois le dire, non?
La question est peut-être plutôt «  Comment le dire? »
Perso ce que je déteste le plus, plus que le fait que mon homme fréquente d’autres femmes, c’est de passer pour le dindon de la farce.
Je lui en veux dix fois plus de me mentir que d’avoir une autre relation.
Être amoureux d’une autre, qq part, pour moi, il n’y peut rien, il n’a pas choisi, c’est comme ça. Tout au plus peut-il tenir le couvercle sur la marmite qui bout, mais un jour ou l’autre elle explosera de toute façon. On ne peut marcher très longtemps contre son propre courant.
Mais les mensonges, ça, il y peut qqc. Ça demande du courage, certes, je dis pas que c’est facile et je ne minimise pas l’effort que ça lui demande d’etre honnête avec moi, et je ne rentre pas dans un jeu de pouvoir avec ça, simplement, j’ai besoin de me sentir respectée pour laisser l’amour circuler.
Qd il me ment, tous ses gestes, ses mots, ses bouquets de fleurs, sont teintés de culpabilité. Ça transpire. L’amour se met à coller aux parois. Ça circule plus.
Ta deuxième chérie, elle va vouloir du temps, des virées à deux, tu pourras pas toujours lui donner les miettes. Elle aussi a besoin d’etre respectée. Alors va falloir prendre ton courage à deux mains. Aie confiance en votre amour...

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Polyamour imposé

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Aina

le jeudi 25 juillet 2019 à 20h27

Aurore, je suis ds la compassion avec toi.
Je voudrais souligner deux choses qui pour moi sont les points sur lesquels tu peux réfléchir ds l’état émotionnel actuel (qui ne permet pas de réfléchir de manière très constructive crois-moi... mais on est bien obligé de faire avec).
1) «  Je l’aime à en mourir »
Non. On n’aime pas qqn à en mourir. C’est l’énergie du manque. La dépendance affective. Qui te font dire ça. J’ai très très bien connu/expérimenté ça. Je t’assure que tu peux le perdre sans en mourir. Oui. Tu peux exister sans lui. Très bien même. Et cette peur de le perdre te conduit exactement à ce que tu crains: il dit être à 4000 km du bonheur (alors que tu veux son bonheur) et il va avoir envie de s’enfuir (de cette situation inconfortable). Alors qu’il t’aime. Quel paradoxe.
2) «  je la diabolise »
Le mental est un coquin. Il entre par toutes nos failles pour enclencher son cinoche. Elle n’est pas plus mauvaise que toi. L’ «  autre ». Elle est amoureuse. Et si l’homme que tu aimes l’aime, c’est qu’elle a des qualités que tu pourras voir toi aussi une fois la tempête passée entre vous. As-tu suffisamment confiance en toi? Elle n’est pas «  mieux » que toi. Elle est «  autre », différente, elle a des parties d’elle plus intéressantes, d’autres moins, elle a ses richesses et ses défauts comme tout le monde. Concentre-toi sur ta relation et défocalise d’elle. Faites-vous plaisir et arrête de t’accrocher à ta souffrance pour avoir l’illusion d’exister. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais chaque pas dans cette direction apporte bcp de soulagement. Il aurait pu être malade, ton homme, un truc terrible, obligé de tout repenser votre existence, non, il est juste amoureux, et son amour pour elle n’enlève rien à son amour pour toi, en plus. Tu ne vis pas le désamour!!! Il t’aime! Prends du recul, et oui, il t’a menti, mais c’est tellement dur à dire parfois, justement parce qu’on n’a pas envie de voir l’autre souffrir...
Sors du mental qui te fait tourner en bourrique. Plonge ds les bras de ton chéri et profite de l’amour qu’il te donne. Vous reparlerez de tout ça plus tard. Break. Trois jours sans parler d’elle.
Love

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Discussion : Poly et mono, cela marche-t-il vraiment ?

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Aina

le mercredi 24 juillet 2019 à 16h09

Bonjour Ginger
Je vis depuis deux ans avec un homme qui a depuis bien avant moi trois grands amours. Trois femmes qu’il voit de temps en temps, plutôt rarement, mais avec qui chaque fois c’est très fusionnel et intime. Deux d’entre elles sont célibataires, la troisième en couple apparemment libre.
Personnellement je ne suis pour le moment pas câblée pour être polyamoureuse moi-même mais je sens que c’est un conditionnement très fort ds mon cerveau ?. Je n’ai aucun désir pour les autres hommes que mon chéri. J’aimerais bien que ça m’arrive, mais pour l’instant ça n’est pas arrivé ?
Je ne connaissais pas du tout le polyamour avant de le rencontrer et c’est moi qui lui donne petit à petit la possibilité de vivre ce qu’il est. C’etait mon grand credo : je t’aime tel que tu es. La vie m’a dit: ah bon? Alors prouve-le ! Et m’a envoyé cette petite épreuve sympathique. ?
Car c’en est une, crois-moi, mais je préfère vivre ça qu’une maladie par exemple ?. J’en bave grave avec ma jalousie que je découvre, avec le ping-pong attachement-détachement, et lui il en bave avec le fait de ne pas (trop) me mentir car auparavant il ne fonctionnait qu’au mensonge, terrorisé par les réactions de l’autre. Leur couple n’y a pas résisté d’ailleurs. C’est pourquoi je l’encourage à me dire en gros où il en est et à ne pas me mentir. C’est chaud. Son conditionnement est aussi fort que le mien.
Moi c’est ça qui m’intéresse dans l’affaire : évoluer, déconstruire les barrières psychiques, se déconditionner en douceur (sans se reconditionner avec d’autres barrières ! ?)
J’y trouve mon compte car mon chéri redouble d’efforts pour que je sois heureuse avec lui (ça c’est trop bien même si c’est encore teinté de culpabilité ? ça changera j’en suis sûre) et que finalement entre les moments de panique il y a chez moi une certaine excitation à l’imaginer avec ses autres chéries (ben oui ?).
Nous avons décidé de ne plus remettre en question notre couple à chaque crise, quand on crise, ben on traverse, mais personne ne menace ou sous-entend de quitter l’autre. La base de la pyramide: se sentir en sécurité ! ?
Ça demande un travail de dingue. Je ne le nie pas. Même si j’arrive à en parler avec une certaine légèreté. Parce que j’ai acquis une maturité émotionnelle suffisante pour ne pas me sentir détruite à chaque difficulté. Cet homme avec son polyamour, m’a fait davantage entrer dans l’amour inconditionnel (même s’il y a encore du boulot, mais je sens l’évolution dans mon énergie d’amour, et ça c’est bon). En fait, je crois que je suis amoureuse de l’amour ?
Je ne sais pas si ça t’aide, mon témoignage, mais je voudrais que tu comprennes que rien n’est figé, et que si tout le monde accepte que tout est tout le temps en mouvement, on peut, oui je suis sûre qu’on peut, danser ensemble. Poly et mono y compris.

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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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Aina

le mardi 04 décembre 2018 à 11h21

Eh ben, je réfléchis à tout ça et me sens un peu... perdue dans toutes vos réflexions ! Très intéressantes d’ailleurs.
Je ne me sens pas capable de débattre vraiment sur les points abordés.
Fondamentalement et malgré toutes les considérations «  ratiocinantes » que j’ai pu lire et que je comprends, je continue à ressentir à l’intérieur de moi que «  la liberté EST ».
Si on se place sur le plan des relations sociales on dit souvent que notre propre liberté s’arrête là où commence celle de l’autre.
Mais si on se place sur le plan de l’être, et là on plonge dans mon système de croyances j’en suis bien consciente, il n’y a pas de liberté à donner ou à prendre. Je n’ai aucun contrôle sur l’autre et l’autre n’a aucun contrôle sur moi. Je suis libre de rester, de partir, de choisir la communication, de choisir de cacher, de choisir de faire souffrir ou de souffrir, etc.
Si je m’identifie à une idéologie ou à un clan, je vais avoir «  ma » définition de la liberté, et dans notre thème de la liberté sexuelle de mon «  partenaire », mais si je ne m’identifie à rien, mon partenaire est libre de toute façon.
Quand j’ai pété un plomb dernièrement, une colère est sortie de moi et j’ai eu l’impression qu’elle venait du fond des âges... j’ai regardé en moi ce qu’il se passait et aucune parcelle de mon être n’était en colère contre LUI... Au contraire, je crois que qqc en moi était content qu’il ait fait ça pour qu’enfin cette colère puisse sortir de moi!
Je ne veux pas de liberté conditionnelle dans notre relation. Il est libre inconditionnellement et s’il ne respecte pas une parole qu’on s’était dite, soit je découvre a posteriori que ça m’a permis de libérer qqc en moi, de grandir, et je reste, soit je ressens que rester relève de l’autodestruction et je prends la liberté de partir.
Toute cette communication que génère le polyamour dans la relation me semble à la fois géniale et piégeante. Quand tout est dit et que l’honnétêté est à son maximum, je me sens parfois prise au piège (et donc pas libre sur le plan des relations sociales/amoureuses ) car «  puisqu’il est honnête », je m’interdis d’avoir certaines émotions. Ce n’est pas forcément conscient, là est toute la difficulté. Aujourd’hui, ma liberté consiste à ne plus rien enfermer dans des cadres. Les cadres existent (l’anarchie génère pour moi trop de confusion pour être constructive et génératrice d’évolution), mais personne n’est contraint de rester dedans. Ni lui, ni moi. Ce sont des rails, qui nous conduisent dans une direction qu’on a choisie, mais on a le droit de dérailler. Et quand je déraille (ou lui), je me pose, j’observe si le déraillement a pété une structure psy qui me contraignait, si c’est le cas, c’etait un déraillement bénéfique. Mais tout ce que je raconte là est lié à ma vision du monde, dans laquelle le «  monde extérieur » n’est que la manifestation de ce qu’il se passe à l’intérieur.
Ça n’a pas trop de sens dans une vision dualiste, je le conçois... mais bon, c’est le but des échanges de confronter des points de vue... chacun est libre d’y voir qqc d’enrichissant ou non.
Belles pensées pour vous tous!

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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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Aina

le mercredi 28 novembre 2018 à 17h27

alinea7

Mais peut-être que justement les personnes qui acceptent plus facilement qu'un partenaire ait des relations sexuelles sont celles qui déconnectent bien le sexe et le relationnel.

J’ai toujours eu du mal à comprendre ça : le sexe ne serait pas une relation ?

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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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Aina

le mercredi 28 novembre 2018 à 17h26

alinea7
concrètement il n'y a pas de liberté à donner, la liberté est là.

Complètement d’accord :-)

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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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Aina

le mercredi 28 novembre 2018 à 14h00

Ben moi je trouvais intéressant de creuser le «  pourquoi la liberté sexuelle de mon/ma partenaire » peut poser problème, et si elle n’en pose pas «  comment ai-je fait pour qu’elle ne m’en pose pas »
J’avais compris le fil dans ce sens mais c’est peut-être à travers mon prisme du moment :-)

Je persiste à penser qu’il y a plusieurs niveaux de l’être qui sont sollicités selon ce que vit la personne avec laquelle je partage mon corps.

Je parle pour moi, hein. Je rappelle que je n’ai qu’une relation en même temps, jamais testé le polyamour de mon côté.

Premier travail : l’autre est libre d’avoir des sentiments pour une autre. Oui, ça m’a fait mal qu’il lui dise des mots doux. Je me suis habituée. J’ai juste eu quelques petites discussions régulières avec mon ego. Si je devais situer la douleur, ça se passait au niveau du cœur. Si je devais nommer la blessure, je dirais sentiment de trahison.

Deuxième travail: l’autre est libre d’avoir des relations physiques avec une autre femme qu’il aime (désolée mais suis pas du tout prête à accepter des relations physiques sans amour, mais s’il l’aime vraiment alors oui). La reaction est faussée parce qu’il y a eu un manque de respect. Mais quand même, je crois que qqc s’est passé dans mon inconscient, provoqué par l’acte en lui-même. Je situe à douleur à l’arrière de mon crâne et si je devais nommer la blessure, je ne peux pas, je crois que ça se passe au niveau de la sécurité mais genre archetypale (l’homme qui couche ailleurs n’est plus là pour protéger). J’espere Que vous comprenez bien que ce n’est pas ce que je pense, c’est une tentative de compréhension de ce qui peut-être se passe au niveau de mes structures psychiques.
Je crois très sincèrement être capable de m’habituer à ça aussi, mais juste c’est un travail plus profond qui touche des choses dont je n’ai pas encore conscience.
Si c’est la sécurité primordiale qui est en jeu, ça explique pourquoi je suis beaucoup plus ouverte à une relation à trois que deux à deux. Quand elle ou moi on est malade, pas bien, qu’on a besoin de soutien, il serait là. Sinon, comme on est mono toutes les deux, il y en a toujours une des deux qui est seule. Je parle toujours des structures psy. J’ai vécu seule longtemps, ce n’est pas une peur pour moi.

Enfin voilà suis en réflexion métaphysique :-)

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Aimer un histrionique

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Aina

le mercredi 28 novembre 2018 à 13h21

Que me demandes-tu de reproblematiser, artichaut?
Excuse-moi je ne comprends pas ce que tu veux dire...

«   Intéressant cette idée de "sous-personnalités" (malgré le "sous" qui fait péjoratif), même si j'ai l'impression que ce n'est pas la personnalité (dans son ensemble) qui est contenue en nous, mais nous qui serions construit avec une partie de ces différents archétypes. »

«  Sous » veut juste dire qu’elles sont sous-jacentes, derrière la personnalité «  affichée » et peut-être «  dominante » chez soi.

«   Et en effet ce ne sont pas des personnalités étiquettables, ce sont des approximations servant à (essayer de) comprendre, non à stigmatiser, qu'il faut prendre avec beaucoup de pincettes

Personne n'est histrionique en soi. Personne n'est que histrionique. Il y a juste des personnes, qui, entre autre choses, possèdent certaines des caratéristiques que l'on met derrière le mot "histrionique". »

Complètement d’accord avec toi.

«  Et c'est à chacun.e de se définir comme tel (comme tu dis "Nommer pour pouvoir les appeler par leur nom et les accueillir.") ou, si on valide cette pratique, à un professionnel de poser un diagnostique (à condition que ce professionnel ne se contente pas d'étiquetter).

Sinon c'est juste de la stigmatisation. »

Là par contre je ne crois pas qu’une personne puisse se définir comme telle. Pas tant qu’elle est dans un fonctionnement inconscient en tout cas. Il s’agit d’une faille narcissique importante, et nous sommes là dans des structures inconscientes donc par définition qui ne peuvent pas (encore) être conscientisées.
Loin de moi l’idee de stigmatiser qui que ce soit. Je ne crois pas aux «  personnes » toxiques, tout au plus à une relation qui peut l’être. Et dans «  relation» il y a au moins deux personnes.
J’utilise simplement ce genre de «  diagnostic » pour identifier des fonctionnements (chez l’autre ET chez moi!). Ça m’aide à comprendre et à être dans l’empathie sans entrer dans une relation qui puisse être toxique pour moi. Je vis avec un homme qui remplit très bien la définition de Wikipedia, même si je nuancerais beaucoup de choses, notamment le côté «  superficiel » de ses émotions, c’est beaucoup plus complexe que ça. Et j’aime cet homme de tout mon cœur et sa personnalité atypique m’apporte beaucoup de bonheur. Je l’aime comme ça.

(Désolée j’ai pas réussi à intégrer plusieurs citations du même message)

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Projets d'amoureux lorsqu'on est poly ?

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Aina

le mardi 27 novembre 2018 à 20h58

@bonheur
Elle est amoureuse d’un seul homme, elle n’est pas poly du tout. Elle me voudrait pour co-maman, mais soyons un tout petit peu matures, cette histoire est beaucoup trop jeune pour parler ainsi!!!!! Enfin c’est mon avis...

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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Aina

le mardi 27 novembre 2018 à 20h50

IrisBubulle

Et qu'est-ce qui a dérangé là dedans ? Le fait que les deux aient un enfant ensemble et que tu te retrouve du coup exclue ? Ou bien que tu doive en assumer une partie des responsabilité, voir que ça changerait votre vie de couple initial ?

Perso je pense que tu as eu peur de ça aussi parce que elle veut un enfant, et pas la personne avec qui tu es, donc risque qu'elle cherche à imposer ça d'une manière ou d'une autre non ?

Alors déjà je suis confrontée au polyamour de mon chéri depuis très peu de temps, donc c’est déjà un premier travail d’accepter ça et j’ai besoin d’un peu de temps pour transformer mes conditionnements. J’ai décidé d’être «  polyacceptante » non pas par peur de le perdre mais bien parce que «  philosophiquement » ça me parle. Je ne possède pas l’autre et je l’aime libre.
Ensuite le désir commun était d’être à terme tous les trois, en tout cas de tester si c’etait agréable pour tout le monde (on s’entend très bien elle et moi). Étant donné qu’elle habite loin et qu’ils se connaissent peu, nous avons convenu qu’il serait judicieux qu’ils fassent davantage connaissance déjà tous les deux. Le hic est qu’elle souhaite très fort un enfant et n’a plus beaucoup de temps devant elle. Pour le moment ce n’est pas envisageable ni pour lui ni pour moi. Ma seule demande était donc qu’ils se protègent. Ce qu’ils n’ont pas fait, je vous passe les raisons.
Et LÀ, ça m’a fait vriller. La liberté sexuelle ok, mais dans le respect de tout le monde, et je ne me suis pas sentie respectée.
Alors est-ce que c’est la vraie raison qui m’a fait vriller? Je pense que oui, mais du coup par rapport au thème, je me dis que le sexe, non, ce n’est pas comme la joue ou le pied. Notre inconscient SAIT que l’implication peut être beaucoup plus grande.

Et du coup, quand on parlait de Vie ou de Mort, c’etait d’un point de vue psychanalytique (enfin pour moi en tout cas). Tout ce qui est blessure de rejet, d’abandon, etc est lié à la pulsion de mort, et tout ce qui est désir, procréation, plaisir à la pulsion de vie. L’orgasme étant peut-être entre les deux :-)
Je me disais donc que la sexualité pouvait réveiller malgré nous (entendre «  notre intellect ») des parts inconscientes blessées, ou non d’ailleurs, mais des parts inconscientes quand même, donc des réactions pas très contrôlées.

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