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Discussion : Je suis polyamoureuse mais je ne veux pas l'être

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bonheur

le mercredi 28 avril 2021 à 12h18

Je te répondrai volontiers ici, sauf qu'un forum n'est pas fait pour les discussions personnelles entre deux personnes. En réponse "générale", je dis souvent qu'une transition prend le temps nécessaire. Que ce soit d'ordre sociétal version coming out, que ce soit professionnel... Il faut laisser le temps au temps. Je doute qu'il y ai des bons moments et sache que je suis désolée que ta compagne n'est pas fait preuve de franchise dès le départ. Oui, on peut ne pas dire par crainte (peur même) de la réaction d'autrui, peur de perdre... Je suppose qu'anonyme en est à ce stade.

Bravo d'avoir écouter, réfléchi. Je crois que personnellement je t'admire, car pour moi la non communication, la non honnêteté est impardonnable. J'aspire que mon chéri de vie et mes amoureux me disent. Je peux, je crois, tout accueillir comme propos. Je me sens suffisamment déconstruite et ouverte. Sauf le mensonge. Il faut du courage pour exprimer, il faut aussi du courage pour entendre. La vie n'est pas un long fleuve tranquille et aucune route est toute droite, toute tracée, bien définie. C'est mon point de vue en tout cas. Les virages obligent à ralentir, les orages et tempêtes occasionnent une mauvaise visibilité. Parfois, la route est coupée et on prend un chemin de traverse (de travers, parfois, aussi :-D ).

Tu as encore besoin de "cases". Un jour, il te sautera peut-être aux yeux que certaines personnes sont à elles seules une case unique. De formes bizarroïdes, ces personnes ont été obligées, parfois à leurs dépens, de s'adapter. Cela devient une seconde nature et c'est dommage, car elles deviennent des chamallows. Elles sont malaxées en permanence, déformées, pour entrer dans des cases où elles ne se sentent pas bien. Seul un coming out total permet finalement de ne plus se laisser contraindre. Et cela ne se fait pas du jour au lendemain. Surtout, il faut que l'entourage proche ne déserte pas. En cela, je te dis bravo d'être dans la volonté d'accompagnement.

En revanche, tu ne dois pas penser que le polyamour fera aussi ton bonheur. Mon chéri de vie (l'exemple que je connais le mieux) n'a jamais désiré devenir poly. Il a gagné en liberté intérieure et en individualité. Il ne sent plus obligé de rien. Sauf qu'il vivrait mal des amours plurielles, y compris uniquement affectifs et tendres comme je le vis. Contrairement à ta compagne, je ne mêle pas sexualité et amour. La sexualité n'entre pas dans ma définition hors dictionnaire du mot amour. J'ai d'ailleurs parfois ressenti du désir sexuel pour des personnes que je n'aimais pas d'amour.

Un jour, en café poly, une participante que nous avions côtoyés et qui nous connaissait quelque peu a dit (mots exacts ?) : Si un jour bonheur se jette en Saône (rivière locale), son chéri n'ira pas la secourir. En revanche, il serait capable de boire toute l'eau pour qu'elle boive seulement la tasse. Autrement dit, se jeter aussi à l'eau et prendre le risque d'une double noyade... Il vaut mieux être présent et accompagner afin que l'autre ne se noie pas. On ne peut pas empêcher la chute, on peut adoucir les conséquences. Souvent, une présence, une écoute, des bras accueillants suffisent. Et ça tombe bien, car quand on prend une personne dans ses bras, cette personne peut aussi nous envelopper des siens :-) <3 .

bonheur : née femme, se sent genderfluid plutôt mec, relativement déconstruite et enfin elle-même. Accompagne volontiers tout humain désireux de déconstruire. :-D :-D :-D

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Discussion : Je suis polyamoureuse mais je ne veux pas l'être

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bonheur

le mercredi 28 avril 2021 à 10h49

FraisDoux
... mettre des mots est beaucoup plus important qu'on ne croit...

Oui, je crois aussi qu'il faut savoir mettre des mots sur ses émotions. Faire attention de ne pas qualifier les émotions des autres. C'est ce point que je voulais énoncé.

Il a déjà été ici question du sens du mot amour, à maintes reprises. Et oui, il a un sens différent à chaque fois qu'on le ressent. Pour moi, l'amour ne revêt jamais la même forme. Chaque instant est différent. Dans mes "constantes" il y a la finalité d'une évidence. Cette société judéo-chrétienne justement, avait réussi à me faire avoir des œillères, celle du mariage. Et un jour, parce que ce jour devait arrivé (mon passé avait des prémices), j'ai été dans cette situation de cette évidence que j'étais amoureuse d'un tiers, tout en étant toujours amoureuse à n'en pas douter, de mon mari (que je nomme aujourd'hui "chéri de vie").

Ce tiers a rejeté mon amour et j'en ai affreusement souffert. D'où ma compréhension des propos de @anonyme123456789. Moi qui avait mis en péril ma relation historique, juste pour lui dire mon amour, me retrouvait dans cette souffrance du rejet. L'amour non partagé est une souffrance et en plus si des petits cons de service découvrent les faits, la femme que je suis à endosser le rôle de la salope et a été montrée du doigt. A 40 ans, j'en ai un peu eu rien à foutre de cela, mais c'est venu malgré tout accentuer la souffrance du rejet.

J'ignore s'il a voulu fuir une situation compliquée ou alors s'il ne m'aimait pas, alors que nous étions extrêmement proche auparavant. La question n'est pas là, la souffrance était en moi et j'étais désemparée. J'ai ce bonheur d'avoir un chéri de vie merveilleux. Il a très mal accusé le coup, lui aussi, pourtant il a compris ma souffrance et a été présent pour moi, malgré ce qu'il vivait. Il faut dire j'étais aussi là pour lui, bien que j'étais très mal et que j'étais à l'origine de ce que l'on aurait pu qualifier sur l'instant de gâchis.

C'était en 2007, et aujourd'hui je sais qu'au contraire ce fut la meilleure des décisions de ma vie. J'ai tombé les œillères. Le mot mariage n'a plus de sens, en tout cas pas celui (mot du dictionnaire et de la législation) de la société française, et ni lui ni moi ne portons désormais d'alliances. Seul l'amour nous offre, et non les dictats. On peut s'en défaire, avec le temps.

fredou
... tu es attiré et obsédé par lui.

L'attraction survient d'elle-même. Je doute qu'elle soit voulue. Quelque soit le rapprochement, il existe. Rien de malsain que deux individus se rapprochent, bien au contraire. L'obsession vient peut-être du fait que l'incompréhension existe. Etre rejeté est une chose, ne pas savoir pourquoi en est une autre. L'absence de communication est vraiment invivable, surtout si l'on désire comprendre, savoir. Je ne dis pas que c'est le cas d'anonyme. Si c'est le cas, je comprends sa réaction. Moi, j'ai fait mon deuil, après coup, de ce que je ne vivrai jamais avec cet homme. Si je pense à lui, aujourd'hui je souris, face finalement ce merveilleux que j'ai partagé avec lui. Je conserve cet amour, cette tendresse, la beauté des souvenirs. Je prends cette "mésaventure" comme un cadeau de la vie. Je suis sortie des stéréotypes et suis enfin moi. Une libération, dans la douleur initiale, avec cette chance d'en sortir grandie et mon chéri aussi.

La souffrance n'est pas négative. Elle engendre des émotions qui sont à vivre. Là encore, c'est la société qui qualifie les émotions de "positives" ou "négatives". Une émotion est... à vivre !
C'est ma philosophie en tout cas. Une émotion est fluctuante. Elle peut revenir, régulièrement parfois. Une émotion qui s'installe n'est plus une émotion. On en revient à l'obsession.

Je crois, mais ce n'est que ma réflexion avec le peu de mots d'anonyme, que la souffrance vient aussi de la difficulté d'aborder le polyamour avec son compagnon de vie. Car la situation, et je crois que anonyme en est consciente, resurgira. Le passé, le présent et l'avenir. Si elle doit prendre un nouveau départ avec son compagnon, la franchise, l'honnêteté, la sincérité et l'authentique de ce qu'elle ressent intérieurement (polyamour) est soit discuté, soit dissimulé pour toujours. La question, flou peut-être, est-elle dois-je caché ou exprimé ?

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Discussion : Je suis polyamoureuse mais je ne veux pas l'être

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bonheur

le mardi 27 avril 2021 à 15h02

Bonjour @anonyme123456789,

L'amour est une émotion, un ressenti et seule la personne qui éprouve sait. En revanche, le polyamour se "débarrasse" des cachoteries, secrets... Et c'est sans doute ce qui te mine (peut-être ?).

Ton amour non "officiel" est ce qu'il est. Je ne pense pas que l'amour offre uniquement du bonheur. On peut souffrir, affreusement, par amour. Je dirai surtout si l'amour est présent. Pour moi, et je peux me tromper, la souffrance engendrée par l'amour est un excellent baromètre sentimental. Après, il y a le système cognitif et il peut se nourrir de ce que l'on n'a pas. D'ailleurs, avec ton premier amour vous avez fait une pause, le mot séparation est même indiqué. Pour ma part, dans les épreuves, j'ai encore plus besoin de mes amours, de leur soutien. Autrement dit, si on part du principe que l'amour n'est que facilité, alors tu n'aimes ni l'un ni l'autre.

Ceci dit, ne laisse personne supposé de ce que tu éprouves. Qui es-tu @fredou, pour mettre l'étiquette amour, là où toi tu l'impose ? Les sentiments sont une succession d'émotions et varient, tous comme les émotions. Dans le cas où un amoureux me place dans une situation où je me sens dans un état qualifié de négatif, alors je cesse de l'aimer ? J'invite à la réflexion.

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Discussion : Devenir polyamoureux ou la fin de l'amour

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bonheur

le samedi 24 avril 2021 à 18h54

@Monosaccharide.

Je ne pense pas avoir pris ta sincérité pour de l'ironie et merci de me le préciser. Sache que je me moque de l'identité de telle ou telle personne. Nous sommes tous des humains et faisons de notre mieux pour vivre, dans une société comme la nôtre.

On ne peut se forcer, en matière de polyamour. La relation de couple ? Qu'entendre par là ? On peut aimer sans se sentir en couple. Le dégoût est une émotion, un ressenti extrêmement intense. Cesse de t'obliger. Vis ce que tu vis bien et délaisse ce que tu vis mal. Parfois, les "contradictions" surviennent et en matière d'amour(s) elles sont fréquentes. Parfois on peut passer outre, mais si ce n'est pas le cas, il faut tirer à soi l'enseignement de l'expérience vécue et quitter.

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Discussion : Devenir polyamoureux ou la fin de l'amour

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bonheur

le samedi 24 avril 2021 à 09h25

@Monosaccharide.

Je prend pour principe que l'on ne connait jamais personne vraiment. D'ailleurs, on ne se connait pas soi-même vraiment. Autant je considère que chaque individu a un socle de personnalité intrinsèque qui lui est propre, autant nos réactions et attitudes ne sont que le fruit de convergences. Il y a ce socle, il y a l'état (fatigue, angoisses, santé à la fois physique et morale), il y a les circonstances, il y a tellement de facteurs différents. Il faut aussi tenir compte de cette variabilité chez l'entourage, qui y est sujet également. Tout ceci mène à la construction de situations et de réactions aux situations unique. C'est cela vivre en interaction avec autrui.

Je t'invite à lire le petit livre illustré (un peu comme une BD et avec de l'humour) "Cessez d'être gentil, soyez vrai !" de Thomas ANSEMBOURG. Je t'invite à cela pour que tu te fasses ton opinion. Tout ce qu'indique autrui, ici, tes amis, des psy... sont des regards extérieurs avec un avis, une méthode (les analystes) et autres. En revanche, ils ne peuvent percevoir à travers toi. Personne n'est en toi et personne ne peut comprendre. D'ailleurs même toi tu es paumé et sache que c'est une bonne chose, enfin d'après moi.

Si tu es venu ici, c'est que tu désires mettre de l'ordre dans tout cela. Tout ce confus et comme tu l'indiques, cela t'a retourné le crâne. Retrace l'histoire du point de vue que pouvait être le sien. Tu ne pourras pas te mettre à sa place, personne ne le peut. Mais imagine être elle et comment vis tu cette histoire ? Si cela peut t'aider, relis vos échanges, etc... Tente de ne pas vouloir l'intégrer dans un moule ou une pathologie quelconque, juste un vécu.

Et puis, une personne froide peut être une personne qui met une cuirasse. Elle n'est pas obligatoirement sans sensibilité, bien au contraire. Elle vit intérieurement cette sensibilité, sauf que rien ne transparait extérieurement. Cela arrive lorsque les personnes très sensibles n'apprécient pas que l'on lisent en elles comme facilement. Elles se sentent à la merci des autres qui pourraient les utiliser. A force d'être froide extérieurement, elle le devienne aussi intérieurement, malgré elles. Par moment, elles laissent entrer en elles quelqu'un et tombent un peu la cuirasse. Sauf que c'est universel, et elles se rendent de nouveau vulnérables. Ce doit être très difficile à vivre et l'entourage pense que la personne sujette à cela est inconstante, sauf que non.

Nous sommes je crois tous un peu sujet à cela. Nous sommes tous avec des instants plus ouverts que d'autres. Chez certaines personnes la différence est flagrante, chez d'autres tout juste perceptible. Mais inconstant, je suis persuadée que nous le sommes tous.

D'ailleurs, si ma mémoire est exacte (???) vous êtes à distance. Elle le vit peut-être mal et comme c'est de son fait, s'en veut. Qui dit qu'elle vit bien tout ceci et que ce n'est pas simplement un réflexe d'auto-défense.

Tu ne me dérange pas avec ton histoire. Simplement il est vrai que l'antipathie se ressent aussi à distance, dans des mots. Et ton incompréhension étant rejeté sur le polyamour, comment en tant que poly ne pas se sentir au moins "malmené". Difficile d'être bienveillant envers une personne agressive. Tu es malheureux, ça aussi c'était perceptible. Je ne cherche jamais à persuader que le polyamour (ou polyaffectivité dans mon cas) est bien ou mal. Sache seulement que les polyamoureux peuvent être de grands sentimentaux et que mener plusieurs vies sentimentales intenses simultanément n'est pas de tout repos. Cela amène à vivre des instants wahoo et aussi se faire "caillasser" (au sens figuré) par le reste de la société. Alors se faire malmener par des professionnels comme des psy, qui au contraire devrait être dans la compréhension humaine (et l'amour c'est humain) et non dans la stigmatisation systémique.

Il y encore pas si longtemps, une femme qui avait une vie sexuelle épanouie était une hystérique et pouvait, au bon vouloir de l'homme se faire enfermée. Alors, pour ma part, la psy... je la fuis et je me fais mon opinion sur l'humain sans croire à des analyses trop bien construites.

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Discussion : Attendre quelqu'un, aimer en parallèle

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bonheur

le lundi 19 avril 2021 à 14h17

Bonjour @Alternative,

Les ex, de l'expérience que j'en ai, sont des ex. En cela, je veux dire que les incompatibilités (et les démons intérieurs en font partie, pour moi), demeurent. C'est l'expérience que j'en ai.

On évolue, sauf que ce qui a fait défaut est souvent travesti derrière des considérations idéologiques. Une personne qui n'a pas affronté la réalité pour donner "substance" à l'amour, n'affrontera pas d'autres situations, aussi réelles et aussi différentes soient-elles. J'ai été trop longtemps confrontée à cela. Aujourd'hui, je fais le deuil à chaque fois que nécessaire. Je ne laisse plus revenir dans ma vie, du moins pas avec l'amour et finalement l'amitié ne pouvant être belle si j'aime... L'attentisme comme base d'avancement ? Pourquoi pas ? Moi ça me laisse perplexe, sauf que tout à chacun-e n'est pas moi.

Tu n'es pas en phase, encore avec toi même, alors tu t'interroges. Une chose malgré tout, désires-tu faire preuve ou non de transparence à l'avenir avec tes amours ? Si oui, tu as conscience d'un possible retour d'un ex (ou une ?) alors la question serait plutôt : ferai-je preuve de franchise ?

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Discussion : Devenir polyamoureux ou la fin de l'amour

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bonheur

le lundi 19 avril 2021 à 07h30

L'échange est ici possible entre membres.

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Discussion : Devenir polyamoureux ou la fin de l'amour

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bonheur

le dimanche 18 avril 2021 à 20h27

Je suppose que l'on peut expliquer toutes formes d'amour, tant qu'on la vit bien. L'injustice vient bousculer et fait suite à un mal vivre.

L'injustice est-ce un sentiment ? En tout cas, c'est un ressenti et inutile d'avoir un fondement formel pour ressentir. Et puis, la qualité relationnelle ferait que l'on vivra bien une situation ou mal une situation identique. Je suppose que c'est cette qualité qui était insuffisante... à moins que ce soit la situation ou un amalgame. Rien n'est simple et l'humeur est fluctuante... Quelle complexité !

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Discussion : Devenir polyamoureux ou la fin de l'amour

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bonheur

le samedi 17 avril 2021 à 20h31

L'injustice fait partie des mes ressentis les plus profonds. Je pense que justement l'injustice est un des points qui m'a menée à ma polyaffectivité. En quoi aimer est honteux ? En quoi le fait d'aimer devrait annuler, exterminer, un nouvel amour ? Pour moi, ne pas pouvoir aimer alors que je le ressens est injuste. Tout comme l'envie de pleurer et ne pas pleurer est injuste. En quoi le fait que des larmes coulent de mes yeux seraient mauvaises, alors que ça me fait du bien (me libère).

Merci @alinea7 d'aborder la résilience. Les Bisounours en ont besoin, sinon justement, tout devient invivable. Et ce n'est pas une question de HP (I ou E).

Un livre que j'ai particulièrement apprécié, en lien avec la psychologie : "Le psy de poche" de Susanna Mc Mahon. Je le recommande.

Sans généralisé, évidemment, des polyamoureux se trouvent dans le développement personnel. L'amour en point de départ, de déclencheur à un bonheur, enfin des petits bonheurs, inoubliables.

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Discussion : Devenir polyamoureux ou la fin de l'amour

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bonheur

le vendredi 16 avril 2021 à 08h50

Personnellement, je trouve tout ceci très, mais alors très stigmatisant. Des personnes qui se sentent mal, j'en connais un certain nombre parmi des personnes dites en relations "normées". Du coup, je m'interroge.

@Monosaccharide : tu connais désormais ce qui te convient et ce que tu indiques devoir fuir. Agis maintenant !

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Discussion : Mono à poly : comment dépasser ses peurs ?

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bonheur

le vendredi 16 avril 2021 à 08h44

@Poca, merci pour ces précisions. L'amour ne revêt pas une forme précise. Chaque amour est unique et évolue. Ce qui compte c'est ce qui se vit intérieurement et se qui se dégage extérieurement. La communication fait le lien.

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Discussion : Relation-libre imposée = souffrance ?

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bonheur

le mercredi 14 avril 2021 à 13h16

Bonjour Chachaaa,

Je pense que ton amoureux devrait être plus clair sur qui il est. Non pas qu'il ne l'exprime pas ou pas assez tôt, mais la fermeté de qui il est manque un peu. Après, il m'est arrivé d'exprimer et que la personne qui reçoit mon message minimise ou comprenne sans comprendre, parce que la nature du message la dérange.

A la question : peut-on aimer une personne avec qui aucune forme relationnelle est impossible ? La réponse est oui !

Il est, de ce que j'en conclus, question ici d'incompatibilités. Il t'envoie des informations que tu passes sous silence et que tu interprètes comme potentiellement gérables alors qu'elles ne le sont pas en l'état de non acceptation possible. Je suppose que les informations qu'il t'adresse ne peuvent être décryptée au travers de ton prisme, de ton champ des possibles.

Après, je ne dis pas qu'il n'a pas sa part de responsabilités. Je constate, en lisant ici, que les polyamoureux se préoccupent beaucoup du relationnel et de la communication. Les personnes en relations libres sont plus dans l'optique de faire à leur guise, sans se cacher, dissimuler, et sans non plus se prendre la tête. Je peux me tromper puisque je n'ai que tes quelques mots pour me faire une opinion (ta vision, version). Lui pense faire des efforts en tentant de continuer alors que vit mal la situation (il endosse tes larmes, etc) et toi tu penses faire un effort en tentant des choses inédites pour toi (chercher des infos).

Il ne bénéficie pas, dans votre relation, de la latitude qui lui est indispensable. D'ailleurs, je crois que vivre seul pourrait parfaitement lui convenir. Il prend le large car il se sent étouffé (?). Une vie commune est contraignant et parfois pesant. Il devrait peut-être s'affranchir de cette volonté qui ne lui correspond pas (actuellement). Toi tu as des attentes très classiques. Tu sais que des alternatives existent, sauf que n'est pas à un stade où tu pourrais les vivre sereinement.

Je suppose que ce serait bien que tu continues à lire, chercher, afin de t'ouvrir l'esprit. Apprendre à connaitre tes limites est bénéfique. Fais le pour toi, et non pour sauver quoi que ce soit.

Sache que lire, n'est pas le mode de communication le plus aisé pour certaines personnes. Mon chéri de vie ne lis pas et à travers mes lectures, nous conversons. Je lui lis un passage qui me touche et que je désire partager et nous en discutons ensemble. Mais de son propre chef, il ne lira pas. Et puis, comme l'indique @artichaut, tes mots valent plus que ceux d'autrui.

Si tu as le désir d'être la seule et l'unique, je crois qu'il faut faire une croix sur votre lien. La vie commune, je l'ai déjà abordée.

Concernant les larmes, je suis quelqu'un qui pleure. C'est mon mode d'évacuation naturel. En revanche, je suis partisane de ne pas faire endosser mes larmes par autrui. L'expression émotionnelle n'a pas cela comme vocation. Que peut-il au fait que tu vives mal la situation ? Que peut-il à ce que tu ressens ? Même s'il pleurait avec toi, la situation serait pérenne et renouvelable. On ne peut pas grand chose face à une incompatibilité aussi flagrante. Au mieux, rester amis, si c'est possible. Ainsi, vous gardez une partie du lien. Lui retrouve sa liberté affective-amoureuse et sexuelle. Toi, tu peux reconstruire de ton côté. Là encore, ce n'est pas aisé de transformer.

Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

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Discussion : Tentative d'ouverture et déséquilibre

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bonheur

le dimanche 11 avril 2021 à 20h15

Mon métier fait sans doute que je ne me sens pas du tout isolée. Je peux même dire que je suis en overdose d'humains. Alors je ne me rend pas trop compte :-/ .

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Discussion : Mono à poly : comment dépasser ses peurs ?

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bonheur

le dimanche 11 avril 2021 à 20h13

J'encourage tout à chacun-e à aimer l'amour pour l'amour. La passion amoureuse, pour moi, n'a pas pour objet l'exclusivité pour une personne. Chaque relation est unique évidemment, et la passion s'y invite parfois (avec modération, ça se vit bien).
J'ai déjà connu des personnes qui entretiennent des relations sérieuses et importantes tout en indiquant ne pas aimer. Du coup, voilà, tout est possible. Dans de pareil cas, je suis désarmée car l'origine de mes amours, c'est l'amour. Je sais, ça peut paraitre incompréhensible, mais en fait c'est très clair pour ces personnes. Il y en a une que j'aime et qui ne m'aime pas. C'est difficile les personnes qui n'aiment pas. Pour ma part, en tout cas, l'incompatibilité survient.

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Discussion : Mono à poly : comment dépasser ses peurs ?

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bonheur

le dimanche 11 avril 2021 à 12h01

@Poca bonjour,

Je n'ai pas réagi plus tôt car un passage me "dérange" :

Poca
Nous ne sommes pas tombés amoureux et ne vivons pas un amour romantique (comme celui qu’on voit souvent dans les films)

Je dis que si vous n'êtes pas amoureux et que vous ne vous aimez pas, je ne me sens pas en adéquation de réagir, puisque personnellement, c'est l'amour qui m'a conduit au polyamour.

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Discussion : Tentative d'ouverture et déséquilibre

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bonheur

le dimanche 11 avril 2021 à 11h09

@Lineart,

Ton compagnon a besoin d'apprivoiser avant de s'ouvrir ? Personnellement, je demande une période, quelque soit l'émotionnel et son intensité. Je ne supporte pas l'impression qu'on veuille se jeter sur moi, au sens figuré évidemment.

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Discussion : Tentative d'ouverture et déséquilibre

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bonheur

le dimanche 11 avril 2021 à 10h35

alinea7
Simplement si rencontrer quelqu'un sur une App n'est pas naturel ni agréable, si c'est un effort uniquement pour un résultat, je me demande pourquoi se l'infliger. Il y a d'autres façons de rencontrer.

Je suis aussi de cet avis. Internet est un monde à part, qui peut rejoindre le monde du réel (ou pas). Un monde comme un autre finalement, sauf qu'il est utilisé pour ceux et celles qui "chassent". Une appli de rencontres est le milieu rêvé pour ceux et celles qui désirent du sexe. Autrefois les agences matrimoniales qui servaient à trouver le partenaire pour se marier, et j'ignore si on y parlait amour ( :-/ ). Dans ces appli, viennent des personnes en recherche, et pas toujours de la même chose, d'où des critères de "sélection". En fait, on se réduit à un questionnaire. Lorsque l'on est commun, on aura plus que le choix. Lorsque l'on est atypique, on aura... les chasseurs puisque proies en perdition, désœuvrée par le manque d'intérêt suscité. Alors oui, ne pas généraliser. Ne pas penser que si l'on n'est pas intéressant dans la vie réelle, on le sera plus sur la toile, qui ramènera au réel de toute façon.

Et pourquoi s'infliger ce qui ne nous convient pas ? Je suis en faveur de l'optimisme, de la positivité et de croire en ses rêves. Sauf que l'on n'obtient rien en allant dans des tensions inévitables. L'instinct ! Se laisser vivre et guider par sa bonne étoile. En matière de relations, sa bonne étoile est "je suis moi".

Mon amoureux actuel, je l'ai connu sur le net (LinkedIn, nous avons d'abord parlé boulot, puis humain, puis un long temps d'approche, puis l'amour affectif). Nous ne nous sommes pas encore rencontré et c'est vrai que nous avons appris à nous connaitre au plus près du réel. Nous avons fait des visios, par exemple. Il ne cherchait pas et moi non plus. Cela ne nous a pas empêché de nous trouver. Chercher l'amour est vain, c'est l'amour qui nous trouve. Nous avons un potentiel amoureux accru avec internet, puisque nous multiplions les opportunités de rencontres, y compris sur d'autres continents. Et plus nous avons cette ouverture mondiale, plus l'humain est en mal de relationnel. C'est un constat. Un questionnement aussi. Ne serait-ce pas parce que notre coeur est fermé, ou méfiant, ou défiant, ou trop calculateur... Je ne crois pas en l'âme soeur unique et qui comble. Je crois aux âmes qui se reconnaissent et s'apprivoisent, loin des critères et des stéréotypes emprisonnant.

Dans le réel aussi, l'insatisfaction est au rendez-vous. Les personnes que j'aime, enfin dont je me découvre amoureuse, n'ont pas cette volonté de m'aimer en retour (personne mariée, déjà engagé...). Il ne faut pas en vouloir à ces personnes qui se conforment au monde où elles vivent. Les perles sont celles qui sont rares, avec un éclat atypique, qui accepte de briller, d'offrir, en y mettant le temps et non les formes. Voilà ma conception de la rencontre. Elle est mienne évidemment, et non universelle.

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Discussion : Ma copine m'a quitté car elle ne supporte pas l'idée que je sois mariée

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bonheur

le jeudi 08 avril 2021 à 19h10

@Colors. Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce qui a été dit. Oui, le mariage colle à la peau.

Mon chéri de vie (mari) est mon meilleur parachute lorsque je suis en chute libre, en mode je vais m'écraser. Il est formidable également.

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Discussion : Dessin animé sur le polyamour

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bonheur

le mardi 06 avril 2021 à 18h54

??? pas à ma connaissance. Et puis, chaque situation est unique.

Il existe des livres pour enfants sur la bienveillance et la chaleur humaine. Faire une recherche avec le mot clé "chaudoudoux".

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Discussion : Questionnements par rapport au polyamour

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bonheur

le mardi 06 avril 2021 à 15h45

Pour info, j'ai lu nombres de livres sur le polyamour. Ils sont écrits par des polyamoureux, souvent. Celui dans lequel je me suis le plus reconnue est celui d'Yves-Alexandre Thalmann "vertus du polyamour". Je l'ai associé, parce que l'image d'un couple "classique" de base était mon cas à deux autres ouvrages non destinés au polyamour et qui complètent ce premier livre. Ce sont "les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple" ainsi que "garder intact le plaisir d'être ensemble - prévenir le désamour".

Ensuite, il existe d'autres ouvrages comme "compersion" d'Hypatia From Space et/ou "osez... le polyamour" d'Eve de Candaulie.

Le polyamour mène logiquement à remettre en question nombre de stéréotypes, voir tous les stéréotypes. L'individualisme vient de la recherche de soi. Elle est indispensable et peut se faire sans exclure ou s'isoler à tout prix. J'avoue que la notion d'avoir sa garçonnière de Françoise Simpère m'a fait tiquer. Si tu veux vivre seul, fais le. Le vivre ensemble à temps partiel me laisse interrogative sur le vivre ensemble lui-même. En revanche, savoir vivre pour soi, avec et sans l'autre (ou les autres), là oui.

Le polyamour est pour moi intrinsèquement lié au développement personnel. Je ne conçois pas l'un sans l'autre. Attention, je répète, c'est ma vision et non une généralité qui sert de cause commune. Je me reconnais pas souvent dans les descriptifs des polyamoureux. D'un côté je désire vivre au plus près de tout ce qui me rend heureuse et pour ce faire j'ai déconstruit et envoyé bouler énormément. D'un autre côté j'ai conservé, à ma façon, ma vie de couple et le vivre ensemble. Donc oui, j'accepte une individualité et je me suis désolée que celle-ci ai été perçue déjà comme de l'égoïsme (tant pis). Le fait est que l'harmonie et l'équilibre dépend plus de soi que d'autrui.

Par exemple, pour toi @E-Z, tu sais désormais les souhaits de ta compagne (qui n'est pas du polyamour). Au-delà d'elle, tu te cherches et elle est là, la finalité importante. Tu penses avoir trouvé quelque chose d'important à tes yeux, et bien étudie-le, mais pour toi et seulement pour toi. Elle sort des normes et finalement tu y penses aussi. Continue à penser !

Avec ou sans l'autre parent, tu es un père. Dissocie ce rôle de celui de compagnon amoureux.

Serge Chaumier a écrit deux ouvrages sur ce thème (c'est un sociologue, donc autre angle de vue) "l'amour fissionnel - le nouvel art d'aimer" et "la déliaison amoureuse". Ouvrages hyper intéressants.

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