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Discussion : Comment aider mon amoureux à accepter le polyamour...?!

bonheur
le jeudi 19 juillet 2018 à 11h22
Je confirme, ne surtout pas se sentir désolé pour moi, mais alors pas du tout !
Depuis plus de 10 ans maintenant, et avant de connaitre le mot polyamour, mon mari et moi vivons suivant notre volonté : aimer au pluriel pour moi ; aimer au singulier pour lui.
Par contre, s'il m'annonce être amoureux, je saute de joie. L'amour le rend heureux autant qu'il me rend heureuse... l'amour me rendu heureuse autant qu'il le rend heureux... un effet boule de neige que l'on vit très bien. Bon, oui, il y a les peines de coeur et les difficultés, qui font aussi boule de neige. Alors nous sommes toujours là l'un pour l'autre.
Le fait est qu'il ne désire pas donner corps à l'amour, autre que celui de notre couple. Non pas qu'il soit insensible, mais il ne veut pas se compliqué la vie avec d'autres amours. Mais tout à fait, Gir, un jour peut-être et ce serait merveilleux !!!
A la maison, le polyamour est connu de tous. Mes collègues, enfin ceux qui s'intéressent, mes enfants qui le vivent bien (ils ont dans les 20 ans aujourd'hui), mes parents (qui n'approuvent pas), mes amis qui ne peuvent le devenir que s'ils sont ouverts...
Moi ce qui m'inquiète avec les personnes qui veulent rendre la monnaie de sa pièce (problème de couple) c'est de faire subir à une tierce personne (l'élément choisi en dehors du couple) les conséquences d'un amour qui n'en n'est en fait pas un. Se servir d'un être humain et de ses ressentis pour le manipuler à des fins d'une vengeance personnelle. C'est malsain, je trouve.
Discussion : Le poly comme toute première relation ?

bonheur
le mercredi 18 juillet 2018 à 21h11
si vous pouvez m'aider ?
...et deux trois livres pour pas juger sans connaitre.
Quels livres, si je peux demander ?
Discussion : Le poly comme toute première relation ?

bonheur
le mercredi 18 juillet 2018 à 21h10
Bonjour,
Aider est un bien grand mot. Je ne vais exprimer que ce qui me correspond.
Déjà, j'ai presque 50 ans et aussi loin que je me rappelle, j'ai été amoureuse.En grande section (première année d'école pour moi, on n'y allait pas avant, j'habitais à la campagne) j'étais amoureuse du fils de ma maîtresse qui avait mon âge et était dans ma classe (cours à différents niveaux). Enfin, bref ! Rassure toi, je ne vais pas tout raconter, beaucoup trop long.
Le fait est que l'amour ET l'amour n'ont pour moi jamais été incompatibles. J'ai aimé au fur et à mesure de mes rencontres, celles que la vie m'a offerte. Mon coeur (ou capacité à aimer) est comme les ballons gonflables... il expanse (je sais ce verbe n'existe pas).
Tu l'auras devinée, je suis poly. Ce n'est donc pas moi qui te dirait qu'aimer au pluriel est mauvais. Aussi, je sais qu'aimer est certainement la plus grande source de souffrance que l'on puisse ressentir, certainement au delà de la souffrance physique (pour moi en tout cas, malgré toutes les difficultés médicales et elles ont été nombreuses).
J'ai coutume de dire qu'il n'existe pas d'amouromètre, mais que la souffrance est un bon indicateur. Egalement, je dirais que dans ton cas, il est déjà trop tard. Non ?
Mono ou poly ou trouple ou autres... il faut un début. Et ce début, tu le vis. Il n'y a pas à mon sens de choix en amour, mais des choix de réalisation de sa vie. Que faire de l'amour ? Le seul choix réside, je crois, en cela. L'amour, que tu le veuilles ou non, il est ancré en toi.
A mon âge, je souffre encore parfois. Je ne suis pas à l'abri (actuellement je me fais du soucis pour quelqu'un que j'aime) des angoisses, des peurs, mais aussi des joies, des enthousiasme, des bouleversements, des chamboulements. Je suis un être faite également d'émotions et toi aussi.
On se laisse guider, porter... on résiste, on se fait une raison... on vit, tout simplement.
Notre société ne nous prépare pas, du moins celle de mon éducation et de mon entrée dans ma vie d'adulte, à aimer ET aimer. Elle nous intime de faire des choix. Les polys renoncent à ce choix. C'est une lourde charge de se débarrasser des dictats, alors à 17 ans, il faut avoir les épaules larges et un caractère bien affirmé.
Seul toi ressens si tu as la force, le courage, le tempérament pour aimer une personne poly (tu deviendrais polyacceptante)
Sache que chez les adultes, la transparence n'est pas toujours au rdv et des relations sont cachées. Les adultères (tient, on y retrouve adulte) sont plus fréquents que l'on peut se l'imaginer. Entrer en relation avec une personne poly, ce n'est pas tout accepter de cette personne mais reconnaitre que l'on peut aimer ET aimer sans que ce soit honteux ou une trahison. C'est ainsi que je le conçois.
Evidemment, toute relation amoureuse n'est pas poly ou adultère...
Je te souhaite de trouver ton équilibre et ta vie, quelque soit ta volonté et de connaitre le moins souvent possible cette souffrance que l'on a tous, très certainement, déjà éprouvé. Tu as tellement à vivre, encore... et moi aussi :-D
Discussion : Repas partagé à domicile entre poly

bonheur
le mercredi 18 juillet 2018 à 15h01
Je trouve toujours plus sympa d'aller chez l'habitant que de se retrouver dans un lieu quelconque, bien que pouvant être accueillant. Bravo pour cette initiative. Je serai volontiers venu, toutefois, des complications matérielles m'en empêcheront certainement.
Peut-on se garer facilement à proximité ?
Discussion : Rencontres sur Lyon ?
Discussion : L'amour véritable

bonheur
le lundi 16 juillet 2018 à 16h19
Je pense qu'aimer s'est d'une certaine façon s'abandonner. Etre trop gentil, je fais partie de ces personnes. Je suis certainement repérable à des kilomètres (centaines, milliers).
Je fais par contre confiance à mon instinct, c'est un bon détecteur. Par contre, l'amour a cette vertu d'aveugler. Quand l'instinct se révèle comme perturbateur de l'aveuglement, il faut se poser et s'interroger. La meilleure des interrogations je crois est : cette personne me fait elle du bien ? (je ne dis pas, répondre à mes besoins, c'est différent)
Le monde est fait d'individus... certains "profitent"... et il n'y a pas de paranoïa à le dire et à en faire l'amère constat.
Discussion : Couple gay tombé amoureux partenaire plan à 3
Discussion : Couple gay tombé amoureux partenaire plan à 3

bonheur
le samedi 14 juillet 2018 à 18h07
Une étape non négligeable et bravo à vous trois, sincèrement. Il faut du courage !
Ca ne te rassurera pas, mais après plus de 10 ans "d'expériences" j'en suis au même point que toi. Et ces questions, même si je suis certainement plus à l'aise avec ce type de situations, je me les pose encore.
J'ai depuis peu quelqu'un dans ma vie, à qui j'ai dit que j'avais peur d'être "intrusive". De son côté il comprend que je suis une grande communicante, de mon côté je comprends qu'il ai besoin de leste. Une fois il m'a dit "j'ai bien tous tes messages" en riant. Non que je l'inonde -il a connu pire que moi, nettement pire- mais j'aime l'intégrer à mon quotidien. J'ai ce soucis personnel. Lui m'intègre dans ses pensées mais pas dans une communication aussi quotidienne. Après, il a compris que j'avais besoin de savoir qu'il va bien. Alors il donne des nouvelles. On s'adapte l'un à l'autre.
Je conclurai que votre présence doit être à la fois celle que vous ressentez, à la fois celle qui le satisfera. Un équilibre. Surtout exprimer ce qui vous pousse à agir ainsi. Nos actes, en amour, dépende de nos ressentis. Exprimer l'un sans exprimer l'autre est à mon sens malsain et directif.
Je dirai que vous êtes dans la bonne spirale. Vous avez toute la vie devant vous et lui aussi. Après, j'ai coutume d'indiquer que la vie est à la fois longue et courte. Tenir compte de chacun va être un exercice d'équilibriste. Tomber n'est pas terrible, les autres sont présents et on se relève mieux à plusieurs. Et puis, à plusieurs, on tisse des filets qui permettent de sécuriser les chutes. Je vais avoir 50 ans cette année, et je tombe encore parfois, bien que je sois une casse-cou de la vie. Je me relève toujours, j'ai une amie qui m'a dit récemment que j'avais "un mari en or" et elle a raison. J'ai des amours en or également. Quand on s'entoure de personnes merveilleuses, le risque est minime et la vie est belle, même dans les instants désagréables.
Je souhaite que cette aventure prendra une belle tournure avec cet amour et aussi, qu'elle consolide votre amour à toi et ton compagnon de vie. Une fortification importante. Embellissez vous :-) (+) quoiqu'il arrive !!!
Discussion : Questionnement sur le polyamour

bonheur
le samedi 14 juillet 2018 à 11h38
Bonjour Ethaaan :-)
Ce qui caractérise le plus l'amour, pour moi, ce sont en effet les certitudes. J'aurai donc tendance à t'accueillir par un beau "bienvenu au club !"
En 4ème... et tu es en combien aujourd'hui (c'est une blague :-D ) ?
Tu penses toujours à lui ET à elle, tu es certains de les aimer, encore aujourd'hui. Disons que tu es certainement polyaffectif (poly d'une façon affective, délaissons le sexe pour l'instant, si tu le veux bien).
Je t'invite à lire ce lien : amours.pl/
Egalement celui-ci : /discussion/-bc-/definitions-du-polyamour/page-5/
J'ajoute ce lien : /discussion/-q-/Lexique/page-1/
Ca ne t'est jamais arrivé depuis... Comme le dit Julien Clerc dans sa chanson "le grand amour" : "le grand amour c'est pas souvent, ça ne se croise pas au coin du moindre instant". Tu imagines ta chance de l'avoir croisé au plurielle et jeune en plus (+) .
Ca fait peur... la question est pourquoi aimer fait peur. Il y a les raisons internes et les raisons externes.
Aimer fait peur, ça peut être ainsi. Tout simplement parce qu'aimer c'est s'abandonner, ne rien contrôler de ce qui se passe intérieurement. Aimer fait peur, car malgré nos certitudes intérieures, on ne ressentir l'intérieur d'autrui. Il est naturel d'avoir "peur" d'aimer. Aimer, c'est se lancer dans une aventure incertaine. Alors aimer au pluriel, il faut être téméraire !
Aimer répond à une attitude sociétale : vie commune à deux, enfants, la maison et le chien. Le polyamour ne peut répondre à l'attente que la société attend de nous, donc le polyamour implique une posture courageuse vis-à-vis d'autrui. heureusement, c'est de moins en moins vrai et pertinent. L'engagement amoureux ne correspond plus au mariage à deux personnes de sexe opposés pour une vie de couple recluse sur elle-même (en matière d'amour).
Les livres d'Yves Alexandre Thalmann "vertus du polyamour - la magie des amours multiples" ainsi que "les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple" peuvent t'apporter des débuts de réponses ainsi que l'excellent ouvrage d'Hypatia From Space "compersion : transcender la jalousie dans le polyamour"
Nous sommes en juillet et les membres savourent leurs vacances. J'espère que tu auras toutefois d'autres réactions, différentes j'espère.
En toutes circonstances, être soi !
Discussion : Couple gay tombé amoureux partenaire plan à 3

bonheur
le vendredi 13 juillet 2018 à 13h33
(+) Oui, souvent on sait... mais on n'y pense pas. J'admire ta façon de décrire l'amour et tes ressentis. Avoir besoin d'entendre et être d'une certaine façon rassuré.
D'où viennent les "déclencheurs"... c'est une grande question dont je n'ai pas la réponse. Je considère personnellement le ressenti amoureux comme, avant toute chose, une émotion primaire. Comme la joie, la colère, la peur, la tristesse et (je ne me rappelle plus de la cinquième), je considère l'amour comme une émotion incontrôlable. Au sujet des émotions, regarder le petit film d'animation vice-versa et la récente chanson de Julien Clerc intitulée "ma colère".
L'impact de l'émotion amoureuse c'est en effet la façon dont celle-ci reste ancrée d'une façon indélébile. Egalement, l'amour entraine un sentiment, lié à l'attachement. Je sais qu'il m'est arrivé que des personnes, par le biais d'une silhouette, d'un regard, d'un sourire... restent ancrées en moi d'une façon indélébile... le vécu d'instants tellement beaux et bouleversants qu'ils seront purement et simplement inoubliables. Et pourtant, ce sont des rencontres furtives, courtes, qui doivent donc se suffire à elles-même. Des personnes dont je ne croiserais plus le chemin, mais gravées dans mon coeur à jamais. Par contre, la réciprocité ?
Et puis, l'humain se met lui-même des barrières. Des amours impossibles à vivre, et impossibles à oublier. Il faut vivre avec nos ressentis sans en vouloir à autrui, élément déclencheur, de l'impossibilité de vivre (quelque soit le motif).
S'abandonner dans ces émotions répétitives, puis à l'attachement, dans un grand oui, demande une posture de courage, du fait qu'il faut s'y abandonner et comme tu l'as compris, ne pas vouloir contrôler. Se laisser porter avec un devenir incertain. Et puis, ne pas nier que l'amour est puissant et quand il fait souffrir, la puissance est là également. Donc, s'abandonner à l'amour induit que l'on s'abandonne à une éventuelle (ou plusieurs) future souffrance.
En cela, le polyamour est à la fois magique, à la fois horrible (parfois). Il faut en avoir conscience. Comprendre donc que l'amour fait peur, pour également toutes ces raisons.
En amour, il y a un effet boule de neige. Celui qui choisi de faire grossir la petite boule existante juste en roulant celle-ci dans la neige fera croître son bonheur naissant sans effort. Celui qui voudra faire grossir la boule de neige en tentant de la forger en rajoutant manuellement de la neige d'une façon statique, obtiendra un édifice à la fois non naturel (avec des joints partout) et à la fois peu solide. Je veux dire par là, les cristaux auront fait l'objet de contraintes, au lieu de s'unir naturellement. Je ne sais pas si je suis claire, je l'espère. Laissons faire la nature sans aller contre. Pour moi le polyamour ressemble à cela. Ne pas fuir, ne pas obligé. Aller vers l'autre (et donc oser) et permettre à autrui de nous rejoindre (sans nous fermer).
Il y aurait encore tellement à dire...
Discussion : Couple gay tombé amoureux partenaire plan à 3

bonheur
le jeudi 12 juillet 2018 à 19h14
En ce qui me concerne, la plus importante conclusion que je fais de ma vie amoureuse, c'est que l'amour embelli, enrichi, provoque, extériorise... mais au final, tout est toujours compliqué.
En matière de polyamour, il y a le statut, la place, la disponibilité, les compatibilités (également des métamours)... on rajoute encore des complications.
Attention, je ne dis pas qu'il faut fuir, surtout pas. Je dis qu'il faut vraiment croire à l'amour, sinon on baisse très vite les bras et on ne vit rien.
Si je considère mon dernier week-end (exemple récent, il y en a eu d'autres), j'ai vécu des instants où j'ai été subjugué de la façon naturel de l'effet boule de neige entre mes amours, avec des discours profonds et empathiques réciproques. Et puis, tout d'un coup, un déclencheur incompris (par moi en tout cas) qui vient tout casser. Du coup, savoir que l'effet magique peut exister, mais qu'il peut ne pas perdurer. Je me trompe peut-être, mais je me suis soudain retrouvée pour ainsi dire entre deux feux à faire le médiateur inopportun. Evidemment, cette impression peut être fausse (et je ne rajouterai pas à la fatigue que ça m'a apporté de vouloir tout dénoué), sauf que je l'ai vécu ainsi. Trop de passion d'un côté (peut être), une peur qui surgit de l'autre (peut être).
Il faut tenir compte de tous et surtout de soi. Là je digère, heureuse des instants de liesses générales et tirant amèrement la leçon de ce que je considère comme de futures difficultés. L'un n'altère pas l'autre. Ce n'est pas parce que le ciel se couvre que le soleil ne brillait pas avant et que ce dernier ne brillera plus.
Discussion : Couple gay tombé amoureux partenaire plan à 3

bonheur
le jeudi 12 juillet 2018 à 16h44
Jusqu'à quel point l'on peut s'imicer dans la vie de quelqu'un envers qui l'on a aucun intérêt commun et aucun lien si ce n'est notre ressenti ? J'en suis là aussi actuellement ! On voudrait arranger les choses, aider mais on ne nous en laisse pas toujours la possibilité, l'opportunité. Certaines personnes font l'autruche dès que la situation se complique. Je te comprend Lysal, l'indécision des autres provoquent chez des personnes décisionnaires un sentiment de malaise vraiment important. Je pense que malheureusement, on doit en effet se mettre au niveau de celui qui a le plus de difficultés et laisser venir. Par contre, il ne faut pas cesser d'y croire !
Discussion : Organiser notre vie à trois

bonheur
le jeudi 12 juillet 2018 à 11h21
J'admire la façon dont tu fais preuve de réalisme et surtout de franchise avec non seulement ton mari (je suis mariée aussi) et également vos enfants (les miens ont la vingtaine d'année, je vais avoir 50 ans).
Ma différence, je conçois la hiérarchisation et tente toujours un équilibre, autant que possible. Le "tous ensemble" n'est réalisable que sur de l'évènement ponctuel et surtout pas dans un objectif de communauté de vie. Autrement dit, mes amours extérieurs à mon couple doivent être auto-suffisant. Cela ne veut pas dire que je ne peux pas être présente... bien au contraire. Je privilégie la qualité des rapports à la quantité. Même si je peux être un peu "pot de colle" parfois (souvent même). Je n'aime pas être dans l'attente.
La notion d'invité me semble, dans mon cas, importante. J'invite mes amours secondaires et si je vais chez eux, je suis invitée. Bon ok, une invité qui saura où se trouve les vers et les couverts... mais malgré tout, je ne suis pas chez moi.
La notion de nid est importante, je crois. Je sais que si mon mari avait un autre amour et qu'il veuille allé vivre une semaine sur deux chez son autre amour, je crois que je prendrai cette décision comme une façon de quitter le nid. Je ne pense pas que je le digérerais aisément. Par contre, je serai la première à vouloir que le lien soit pérenne. Une relation a besoin de moment à soi, de l'intimité (je ne parle pas de sexualité mais bien d'intimité, c'est à dire sans interférence). Il faut savoir où sont les priorités et le nid en est une. L'autre doit le comprendre. Quitter le nid et y revenir (ce que tu nommes faire son sac) souvent... avoir deux nids...
Bon ce n'est que mon opinion, ma perception et mon vécu. Je comprend parfaitement ta volonté. Par contre, ton mari a peut être plus la même perception que moi. C'est peut être cela qui le fait tiquer alors qu'il était ok.
Dans une transition mono-mono (y compris avec des tumultes périodiques) qui évolue en mono-poly, je conseille généralement ces trois livres en complément du récent livre d'Hypatia. Ils sont de Yves Alexandre Thalmann et se complètent :
- vertus du polyamour - la magie des amours multiples
- les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple
- garder intact le plaisir d'être ensemble - prévenir le désamour
Les deux derniers titres ne sont pas des livres parlant de polyamour, ils sont pour les mono, mais ne vont pas dans le sens de l'exclusivité. Il peuvent tous les trois être lus par ton mari, ton amoureux mais aussi par vos jeunes (qui se posent certainement moins de questions que leurs parents)
Discussion : Organiser notre vie à trois

bonheur
le mercredi 11 juillet 2018 à 22h00
Falbala
Mais elle devient aussi plus intense, plus riche, plus à même de faire briller toutes les facettes de nos êtres complexes :)
Tout à fait. L'amour est compliqué mais il est en effet le plus révélateur de soi et des autres. C'est sa beauté et le terme "riche" exprime magnifiquement (+)
Discussion : Organiser notre vie à trois

bonheur
le mercredi 11 juillet 2018 à 20h37
Désolée, je n'ai pas testé cela (qui me fait pensé au film "garde alternée"). Je suis mariée depuis très longtemps et heureuse dans cette situation. Mes amours sont à la fois extérieurs (rando ensemble, repas, discussions à deux) et aussi dans le "tous ensemble" (week-end, quelques jours de vacances, mon anniversaire, randos, autres).
Ce que j'ai constaté, c'est que comme mes amours sont extrêmement différents, le "tous ensemble" ne doit pas se prolonger dans la durée. Au bout d'un moment, on est trop sollicité pour faire l'arbitre entre les divergences de caractères ou autres.
Il y a le beau livre d'Hypatia from Space qui en parle magnifiquement (compersion : transcender la jalousie dans le polyamour). Ce livre ne parle pas uniquement de jalousie mais également de l'inconfort d'être la pointe du V (ou élément commun) et donc devoir maintenir à la fois les équilibres nécessaires au sein de chaque relation mais aussi, si les métamours se rencontrent, les équilibres entre eux.
Un poly ne se simplifie pas l'existence, en tout cas pas à ma connaissance.
Discussion : Couple gay tombé amoureux partenaire plan à 3

bonheur
le mercredi 11 juillet 2018 à 20h27
Parfois parler polyamour soulage la tierce personne (quand on est en couple et que l'on fait une rencontre). Ca permet une ouverture favorable à de l'amour, juste pour l'amour.
Bon évidemment, dans mon cas, jamais de trio mais plus moi pointe d'un V. J'ai eu l'agréable surprise d'être amoureuse d'un autre homme qui ne voit pas la situation comme un menace ou comme inacceptable. Il faut dire qu'il y a une volonté de sa part de vivre seul, ne pas être "l'un sur l'autre" (je serai presque plus intrusive que lui) et pas de projet d'enfants ou autres communs. Juste la volonté de rester en relation. Bon, c'est tout récent, alors difficile de dire plus.
Peut être le fait qu'il est encore jeune et a eu des expériences désastreuses de la vie monogame et de couple. Comprendre que l'on peut être aimer sans que l'autre dépende de lui dans son confort de vie. Comprendre également que l'autonomie est possible, tout en étant proche et présent l'un pour l'autre.
Curieusement, c'est presque moi qui aurait eu peur de dire mon amour explicitement. Pour moi, ça m'engage émotionnellement et ce n'est pas anodin. Par contre, ces mots permettent de libérer les énergies et l'avancée dans l'exactitude des ressentis.C'est important, vraiment. Et puis, ça élimine le doute, donc l'extrapolation qui peut nuire, je pense.
Je me permets, désolée Merlyn, de ne pas penser que les relations entre personnes homosexuelles soient très différentes (émotionnellement et donc sentimentalement) des hétéros. Peut être parce que je me sens ambigenre et donc, le genre n'a pas de prédominance pour moi, même si j'aime des personnes qui se trouvent de sexes opposés. Mais bon, ça je sais que ça m'est particulier.
Je rejoins Merlyn, sur le moment d'en parler explicitement. Cette personne doit comprendre qu'elle est devenu, involontairement, l'objet d'un amour imprévu. De toute façon, l'amour est-il prévisible ? Je ne le pense pas. Il réuni soudain des personnes que rien ne rassemblerait. L'amour rend l'individu "à part". C'est peut être par là qu'il faut aborder le sujet. Je dirais que c'est cet instant qui définira le type de relation. Parler avec son coeur rajoute de la "pression", ça me parait toutefois indispensable.
Je vous souhaite le courage nécessaire à cet instant et quelque soit la réaction, être dans l'intelligence du coeur et le respect de l'autre.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Salutation belle compagnie :)
Discussion : Rencontre poly "comme à la maison" (proche Dijon)

bonheur
le mercredi 11 juillet 2018 à 17h03
Ce serait avec plaisir Merlyn.
Ce met venait de bien plus loin, une spécialité locale mais pas dijonnaise. Question fromage, j'avais acheté un Cîteaux, un peu moins atypique. Je suis comme toi, j'aime le fromage de chèvre, quelque soit l'affinage.
Deux personnes avaient fait quelques centaines de kilomètres pour venir et ça fait chaud au coeur de voir cette volonté de rencontre !
Discussion : Organiser notre vie à trois

bonheur
le mercredi 11 juillet 2018 à 10h35
Aucune recette miracle ! Il y a toujours un inconfort quand tout le monde n'est pas acceptant à 100%. Etre au centre n'est pas agréable. Les instants de bonheur viennent "compenser". Le polyamour est beaucoup, je crois, une question d'équilibre autant que de communication. C'est un "travail" important et être poly ne consiste pas à une simplification de la vie. Je dirai plutôt que c'est tout le contraire. Les mots "détermination" et "combat" l'indiquent et sont une réponse à tes interrogations. Attention malgré tout à ne pas trop subir. Le burn out peut arriver. Si tu ressens une fatigue excessive et/ou une forte lassitude, met les pieds dans le plat et dit clairement que tu n'en peux plus... à l'un comme à l'autre. N'oublie pas d'ajouter que tu ne baisses pas les bras malgré tout et que tu les aimes.
Discussion : Célibataire avec plusieurs amants. Comment ça s'appelle?

bonheur
le mercredi 11 juillet 2018 à 10h26
Je dirais que le "à l'aise" il faut l'être avec soi-même pour l'être avec l'autre et les autres.
L'implicite est source de conflit dans une relation amoureuse... sauf que l'on ne peut l'éviter. En effet, toutes les situations ne peuvent être dialoguées au-préalable. Souvent, la situation arrive et n'était pas prévisible. Dans ces cas-là, on "fait au mieux" et ça peut donner des cafouillages.
Je crois que lorsque l'on aime une personne, du moins je suis ainsi, on intègre cette personne à sa vie. Même sans vie commune, l'autre fait partie intégrante de notre univers en général. Donc, oui, qu'il passe des moments aussi avec notre entourage se conçoit. Pour ma part, "réunir tout le monde" a toujours fait partie d'une volonté naturelle de ma part.
Autant je compartimente chaque relation (relation de couple avec mon mari et vie commune - relations différentes en dehors), autant je reçois à la maison mes amours comme je reçois des amis. Je peux d'ailleurs serrés les uns comme les autres dans mes bras (différemment). Evidemment, il faut que tout le monde se sente suffisamment en adéquation avec ceci. C'est à moi, élément commun, à être attentive pour que les instants magiques ne virent pas au fiasco.
Ce n'est pas parce que l'on aime une personne que notre entourage l'aimera également (mes amis pas nécessairement en commun, ma mari, nos enfants encore jeunes adultes...). Une attention et des équilibres... il faut avoir un bon sens de l'observation et détecté les indispositions avant qu'il y ai des clashs. C'est très difficile parce que l'on est dans notre bonheur et non dans une démarche de "est-ce que tout va bien ?" permanente.
Autrement dit, intégrer l'autre à son univers, c'est difficile. Là encore, il faut du dialogue et de la bonne volonté. Réunir des personnes qui ne font pas le choix d'être réunies ! Rajouter la difficulté du statut et du "comment je dois me comporter ?", ne simplifie rien.
J'ai les idées un peu embrouillées, j'espère ne pas être hors sujet.