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Discussion : Orientation Sexuelle

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bonheur

le vendredi 21 septembre 2018 à 20h17

Importuné dans un café poly... dans ce cas, quelque soit ton orientation, il faut revoir l'organisation et surtout la motivation des participants... je crois. Un badge n'aura pas d'effet à mon avis.

En tout cas, je dirais, ne te laisse pas importunée et annonce la couleur dès le départ.

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Discussion : De la psychanalyse à l'amour pluriel, ou la différence sexuelle revisitée

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bonheur

le jeudi 20 septembre 2018 à 20h42

bidi....
Je pense que c'est encore hors sujet, tu as toujours mon mail si tu veux en parler :)

De belles discussions en perspective... ce soir je suis off, mais oui, en effet, on peut discuter par mail, sans alourdir ici.

alinea7
Pour moi bonheur ce que tu décris est une attirance. Et je le place dans la catégorie du désir (même si non sexuel), du ressenti, pas du sentiment. Parce que ce n'est pas construit, ça ne se nourrit pas d'une relation, d'une connaissance de la personne réelle derrière le personnage qu'on rencontre.
C'est brut et irrationnel.

entièrement d'accord avec toi, sauf pour la catégorie. Une attirance et un "magnétisme d'attraction", est-ce pareil ? Sauf qu'il y a l'émotion.

La colère survient brute et irrationnelle. La joie survient brute et irrationnelle. La peur survient brute et irrationnelle. La tristesse survient brute et irrationnelle... Toutes ces émotions créent des réactions physiologiques, plus ou moins "contenues" (j'oserai dire "contenables"). Ce que je ressens dans ces cas est une émotion avec les mêmes conséquences. L'attraction sert à indiquer : je veux encore cette émotion. A moins que ce magnétisme soit naturel et un effet lié à l'émotion (comme le bafouillage, les pupilles qui se dilatent, le teint plus "rosé", le sourire idiot et béat aux lèvres et autre perturbations particulières, qui sont des symptômes liés). Sauf que le déclencheur est bel et bien pour moi une émotion, et non un désir.

Qu'est-ce qu'un désir, si ce n'est une volonté. La volonté c'est donné un courrier, donné son téléphone, ça oui. Mais l'émotion n'est pas un désir.

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Discussion : POLYPERPLEXE ... peut-être une occasion ratée

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bonheur

le jeudi 20 septembre 2018 à 15h27

oscarp
Libre-poly ... pourquoi pas, mais ça demande au moins à celle/celui qui "ne raconte pas" de ne pas mentir.
Je peux parfaitement vivre le fait qu'elle me dise "je rentrerai tard parce que je ois quelqu'un/une" sans donner plus de précision mais pas question de m'entendre dire "j'ai une réunion qui va se terminer tard".

C'est tout à fait ce que je voulais exprimer. Plus de mensonges et une expression à l'autre qui convient à soi-même.

Moi, je pense que c'est tout à fait viable.

Contre le passé... il n'y a rien à faire !

Bel avenir :-D (+)

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Discussion : De la psychanalyse à l'amour pluriel, ou la différence sexuelle revisitée

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bonheur

le jeudi 20 septembre 2018 à 15h19

heureuse de t'amuser. Pour moi un psy qui étudie les structures humaines est un scientifique. Mais bon, je suis de la génération IRM, plus que Freud.

En quoi un sociologue est-il un scientifique ? C'est un observateur, ça oui, mais un scientifique ? Les sociologue sont intégrés à une université des sciences OU des lettres (c'est une question, pas une affirmation).

Un mathématicien est un scientifique, ça aucun doute possible (un magicien aussi, pour moi) et donc un joueur de carte également.

bidi...
Après, Alberoni parle du sentiment amoureux, principalement, quand là tu nous parles de désir, ce qui n'a donc pas grand chose à voir.

Je ne parle pas de désir. Qu'appelles-tu désires ? Je n'ai pas envie de ces personnes (en tout cas pas sexuellement, si c'est ton propos). Tu mélanges relations, consécutive éventuellement à une émotion amoureuse et ce qu'il entraine physiologiquement ET l'émotion elle-même et ses conséquences (aussi sur la mémoire, certainement, moi qui n'en n'est pas d'une manière générale, là j'en ai une surboostée).

Le fait de bafouiller, de dire des bêtises, de ne plus savoir où on en est (tout juste comment je m'appelle), de faire tout et n'importe quoi. Si tu as regardé dernièrement les petites histoires de France (à la TV). Il y a un sketch qui met en scène un gérant de taverne, son épouse et une cliente. La gérante dit à la cliente que son mari est amoureux d'elle. La cliente demande ce qui lui fait penser cela. La gérante lui demande de poser une question à son mari, n'importe quoi. La cliente demande au gérant "comment allez-vous ce matin ?". Le gérant répond "tomber de cheval". Bon ben voilà ! C'est ça mes coups de foudre. Je ne suis pas du tout en crise de libido du style, je le veux là tout de suite, oh oui, prend moi.

Cet état je l'ai connu en milieu libertin, car la sensualité me fait cela, parfois (ça m'est arrivé avec les partenaires sexuels que j'ai eu et un amoureux sans sexe). Mais rien à voir avec un coup de foudre où comme je le dis plus concrètement une personne qui me chamboule, me fait perdre toute perception normale. Pas un ressenti de sexe intense, de l'émotion intense.

Je sais que tu ne peux même pas imaginer, car quand on a jamais ressenti cela, on n'imagine pas. C'est très particulier, et chez moi, aucune (sauf dans un cas) envie de sexe, mais de tendresse, d'attention, un rapprochement autre que celui communément imaginé.

Jusqu'à ce que je me penche sur le sujet, je pensais que tout le monde avait ce type d'émotions et ressentis. Je m'aperçois que non, depuis quelques années.

Je compartimente peut-être ? En tout cas, je distingue parfaitement l'un et l'autre.

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Discussion : De la psychanalyse à l'amour pluriel, ou la différence sexuelle revisitée

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bonheur

le jeudi 20 septembre 2018 à 14h04

Petite confidence : je suis en phase avec le SM. Dans la vie courante, je suis souvent celle qui décide dans notre couple... par contre, il m'a dit une fois "fais de moi ce que tu veux, je suis ton esclave" et là j'ai perdu tout (l'envie en particulier)... sauf que j'adore recevoir les fessées, je m'en délecte, j'adore ça. Et mon mari, qui est plutôt introverti et donc effacé dans la vie, se délecte et donne de merveilleuses fessées.

Je ne suis pas sexuellement refoulée, contrairement au propos qui m'ont été tenu en mp et auxquels je préfère ne pas répondre. De toute façon, je n'y connais rien en psy machin truc chose. Après, je sais parfaitement qui je suis et n'ai aucun problème identitaire. Je n'ai pas non plus de "névroses" ou autres comportements que l'on pourrait juger malsain.

Evidemment que parfois une femme peut avoir besoin d'une douche froide !

J'ai regardé hier soir l'émission "la grande librairie". L'invité était John Irving (pour son roman "le monde selon Garp", entre autres). Je crois que cet écrivain, tout comme d'autres invités (Janine Mossuz Lavau, par exemple) ont plus compris sur l'évolution de la société et sur l'émergence du polyamour.

Les scientifiques n'arriveront à rien, car ils considèrent l'humain comme un robot avec une constitution unique. On a plus ou moins de ceci, plus ou moins de cela... Pitié ! L'évolution, et ce débat le démontre, est sociologique et non dans une quelconque transformation scientifique de l'humain. Ou alors la science façon Max Bird :-D .

Personnellement, je considère que passer de Freud aux amours multiples (qui sont plus anciens que Freud et ont toujours existé), est impossible. Freud fut ok, un précurseur de son temps et oui il a mis le doigt sur certaines choses. Mais l'émotion amoureuse ET l'émotion amoureuse, Freud n'aborde pas cela. Il se cantonne à la sexualité reproductive car c'est celle qui était à son époque reconnue. Quand à la polysexualité, elle n'est pas nouvelle. Le sexe reproductif à la maison, le sexe plaisir en dehors (suivant l'époque), souvent au pluriel.

J'invite à lire "amours" de Jacques Attali ou les ouvrages d'autres sociologues, comme Serge Chaumier. Ce sont des universitaires ou chercheurs, qui ne réduisent pas l'humain à ses hormones, à son conscient ou à son subconscient.

J'ai imprimé hier l'article en question, à partir du lien (et non de l'envoi initial qui est incomplet) et le relirai probablement. Je doute qu'une nouvelle lecture m'éclaire.

Par contre, si un scientifique (ou autres) a une réponse à la question : pourquoi je deviens une personne qui est physiologiquement chamboulée systématiquement en présence de toujours les mêmes personnes (je travaille dans la grande distribution et fais de nombreuses rencontres quotidiennement et retrouve aussi souvent les mêmes personnes). Un soir, je suis allée à une soirée de lancement et là, un homme que j'ai vu 5 mn, m'a chamboulé au point que je me souvienne encore aujourd'hui, et certainement à vie, de lui, de son sourire, de sa voix, de son aura (ou magnétisme), de tellement de petites choses que l'on ne perçoit pas habituellement. J'ai eu un coup de foudre, ben oui. 5 mn et je peux dire que je l'aime, qu'il n'en sait rien, et que je ne le reverrai jamais. Pourquoi lui, sur le nombre de personnes que je côtoie ? Pourquoi une influence tellement intense et unique, qui ne s'estompe pour ainsi dire pas avec le temps ? Quel est le déclencheur amoureux ? (Alberoni ne répond pas à cette question précise)

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Discussion : Rencontre "comme à la maison" - proche Dijon

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bonheur

le mercredi 19 septembre 2018 à 16h18

C'est en effet, ce que j'avais compris, Merlyn. Ce n'est que partie remise, dans le cadre d'une rencontre ou en solo :-)

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Discussion : Rencontre "comme à la maison" - proche Dijon

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bonheur

le mercredi 19 septembre 2018 à 11h07

Je viens de lancer officiellement cette nouvelle rencontre. J'ai la possibilité de loger si nécessaire. Je dispose d'une chambre d'amis avec un couchage de 140.

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Discussion : De la psychanalyse à l'amour pluriel, ou la différence sexuelle revisitée

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bonheur

le mercredi 19 septembre 2018 à 10h29

Oui, cet article est basé sur Freud et sur une erreur qu'il aurait commis. Bon perso, Freud... mouaif !

L'histoire du sphinctère, par contre, explique ce que je nomme le champ morphique. L'universalité (pas seulement l'homme) du donner-recevoir. Enfin, je l'ai perçu ainsi. J'ai peut être tort.

Après, je ne comprend pas comment on passe de l'erreur de Freud au polyamour.

J'ai certainement un niveau de compréhension réduit. Je n'ai pas le niveau adéquat, ni les connaissances préalables.

Après, je dirai que reprendre Freud, tel quel, c'est forcément aller à l'encontre de l'évolution féminine. Le peu que j'ai lu de la mentalité de l'époque et des pratiques psy d'alors, me laisse... comment dire... indignée.

Je crois que partir de Freud, pour arriver à ce polyamour dans lequel nous nous reconnaissons... exercice délicat (sauf en effet déconstruire Freud, mais alors complètement)

C'est là que l'on voit l'évolution. A une époque on internait comme folle une femme qui avait un ressenti et un plaisir lié à sa sexualité. En cela, merci aux femmes qui fait bougé les choses, et aux hommes qui ont suivi ce courant.

Perso, j'avais fait part de mes remarques directement à l'intéressé

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : POLYPERPLEXE ... peut-être une occasion ratée

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bonheur

le mardi 18 septembre 2018 à 14h19

La femme exclusive qui trompe. Tout comme l'homme exclusif qui trompe.

Moi je trouve, oscarp, que tu as été gentil et conciliant. Je crois que j'aurai été plus radicale que toi et que j'aurai fait mes valises. Là, ça ne reflète que mon tempérament.

Tu ne vas tout de même pas te culpabiliser ?

J'aurai tendance à dire, si elle ne veut pas te parler de sa vie en dehors de votre couple, devenez un couple libre. Vous vous priverez toutefois du dialogue et de ce minimum de transparence, souvent cher aux poly.

Après, si un couple mono-poly peut vivre heureux ; un couple libre-poly le peut peut-être également. Pourquoi pas ?

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Discussion : Normes ....

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bonheur

le mardi 18 septembre 2018 à 14h07

Pour reprendre le propos de l'agression. Je pense que c'est plus vis-à-vis des personnes que l'on aime. On est broyé, mutilé, souvent parce que la personne que l'on aime ne peut nous accepter. Faire son deuil d'amour qui parfois sont impossible, juste pour une question de différences.

En ce sens, il faudrait qu'un poly ne tombe amoureux que de poly... sauf que le coeur n'entre pas dans ces considérations intellectuelles.

Je me suis sentie parfois mal, d'aimer des personnes à qui je devais chambouler la vie, dans un sens où des résistances étaient engagées. Celles-ci étaient purement idéologique. La culpabilité, la peur... Dans ce registre, je pense que dès que l'on sort justement de la norme, que l'on y entraine d'autres personnes (par ricochet), on subit ce que ces personnes subissent également. Suivant les caractères, certaines personnes auront réponse à tous les affronts (parfois avec justesse et humour), d'autres s'en moqueront mais parfois, ça devient délicat à digérer.

Je crois que dans la vie, oui il faut faire des choix. Quand on sort de la norme, il faut assumer et s'entourer des personnes appropriées. Ce que je nomme faire le tri dans ses relations.

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Discussion : Normes ....

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bonheur

le mardi 18 septembre 2018 à 13h58

Développer quoi ? Désolée je ne comprend pas ta demande ! :-/

Je parle de mon cas perso, d'un exemple concret. Si c'est ça que tu demandes.

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Discussion : Je découvre le polyamour, et j'ai peur.

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bonheur

le mardi 18 septembre 2018 à 13h55

Idem pour moi. Je n'ai jamais compris que l'on me dise qu'aimer est un verbe d'action. Je considère aimer comme une émotion. Après oui, il y a des signes concrets, physiologique notamment (enfin chez moi, je perds beaucoup mes moyens).

Ne pas confondre "faire l'amour" et "aimer"

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Discussion : Normes ....

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bonheur

le mardi 18 septembre 2018 à 07h02

Merlyn, tu vis pour toi, pas pour les autres et encore moins pour les structures imposées... qui en fait ne le sont pas. D'ailleurs, la fin du 20ème siècle, avec tous ces éclatements familiaux, indiquent bien la limite de ces normes. Les normatifs bien comme il faut, remettent eux-mêmes en question ce modèle d'amour à vie.

Après, oui, tenir compte de l'existence et de la situation initiale de chacun-e. Perso, je ne foutrais pas en l'air un foyer (bien que les enfants soient désormais majeurs), alors que mon mari est mon moteur et mon parachute. Toujours présent, en toute circonstances.

D'ailleurs, confondre aimer et vivre ensemble ?

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Discussion : Nouvelle dans la communauté

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bonheur

le mardi 18 septembre 2018 à 06h56

Oui, l'effet ricochet, l'effet boule de neige. Vous allez évoluer, c'est évident. Je met justement l'accent sur le fait de le faire en concertation, ce qui n'implique pas de la même façon.

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Discussion : Salutation belle compagnie :)

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bonheur

le mardi 18 septembre 2018 à 06h51

Je ne vois pas non plus d'insultes ou autres comportements indésirables, Merlyn. La vie n'est pas toujours aisée, même au pays des Bisounours :-) .

Je te souhaite sincèrement d'évoluer suivant tes aspirations.

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Discussion : Nouvelle rencontre "comme à la maison" (proche Dijon)

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bonheur

le mardi 18 septembre 2018 à 06h47

Oui, d'ailleurs les personnes locales sont prises. Je pense désormais plus faire des invitations perso que de vouloir réunir simultanément.

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Discussion : Je découvre le polyamour, et j'ai peur.

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bonheur

le lundi 17 septembre 2018 à 11h08

bidi... a posté simultanément. Je confirme son discours, toujours intéressant (+) .

Personne différente, angle de vue différent :-D

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Discussion : Je découvre le polyamour, et j'ai peur.

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bonheur

le lundi 17 septembre 2018 à 11h05

Si tu lis, pour comprendre avec les mots de pro de l'écriture, je peux te recommander :

Yves-Alexandre Thalmann (trois ouvrages qui se complètent) :
-vertus du polyamour - la magie des amours multiples
- les 10 plus gros mensonge sur l'amour et la vie de couple
- garder intact le plaisir d'être ensemble - prévenir le désamour

Egalement le merveilleux livre d'Hypatia From Sapce :
- compersion : transcender la jalousie dans le polyamour

D'une manière générale, tous livres de développement personnel (ou romans comme ceux de Laurent Gounelle) est bon à lire. Pour le choix, suit ton instinct :-)

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Discussion : Je découvre le polyamour, et j'ai peur.

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bonheur

le lundi 17 septembre 2018 à 11h02

En te lisant, je me dis : qu'elle belle auto-analyse !

Je suppose qu'il y a de tout ça, en effet.

Le polyamour ne peut se concevoir que si l'on déconstruit les évidences inculquées justement depuis l'enfance (dans l'éducation classique et normée). Déconstruire n'est pas facile, car il faut remettre en question. Et souvent, une remise en question en amène une autre. Dans la vie, tout est lié. C'est donc un très important travail à entreprendre. Un travail semé de contradiction et d'embuche. Un travail où la tête et les tripes entrent parfois en opposition... car on voit des opposition là où justement il n'y en n'a pas.

Ta comparaison avec le fait de "confier" l'enfant à l'autre parent, me parait pertinente. Evidemment, ce n'est quand même pas pareil... mais oui, il y a de ça, je confirme. On se désolidarise, ce qui ne veut pas dire se désintéresse.

Si tu ne vois pas les autres femmes comme des "rivales", tu leurs confieras l'homme que tu aimes. En ce sens, il peut être intéressant de savoir, de connaitre un minimum la personne à qui tu confies l'homme que tu aimes. Après, il ne faut pas non plus aliéné cet homme... il est grand et autonome.

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Discussion : Je découvre le polyamour, et j'ai peur.

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bonheur

le lundi 17 septembre 2018 à 10h24

Bonjour,

Déjà, la peur n'évite pas le danger ! Tu te ronges en préambule à une situation inexistante. Tu te fais et tu lui fais peser sur les épaules une pression inutile.

S'il désire de la séduction et du sexe, plus que de l'amour affectif,... Sauf que ça me parait prématuré comme affirmation. L'affectif, c'est lui qui vient s'ancrer en nous, sans nécessairement qu'on l'invite à entrer. On s'aperçoit qu'il est là et la personne qui le ressent en est souvent la première surprise.

Pour moi, c'est en ce sens que la monogamie est une aberration. Dire "comme je t'aime, l'amour je le rejette désormais de ma vie". Là je demande "pourquoi ?". Un amour est-il puissant au point d'effacer toute notre possible capacité à aimer à venir ? Car c'est cela que l'on nous inculque : je t'aime donc je n'aimerais plus jamais et je ne serai plus jamais aimé(e). Je parle ici d'affectif, pas de séduction liée à une sexualité nouvelle.

Est-ce le projet de bébé, qui te met en fragilité tout d'un coup ? Le fait de fonder un foyer à vous-deux (et non en famille recomposée).

Je reconnais que ce serait un changement et suivant comment vous avez vécu votre mono-parentalité, ... Peut-être serait-ce autant sur ce sujet que la communication devrait se porter ?

Autre chose également, de ce que j'ai lu, lorsque l'on a des relations d'ordre sexuelles répétées avec un même partenaire, on créé par le biais de nos hormones un attachement. Donc, du sexe sur la durée = lien auquel un affectif se mêle.

Est-ce que ça te rassurerait de connaitre les autres femmes qu'il rencontrerait ? Je pense que toi seule peu répondre à cette interrogation !

Que tu fasses aussi la démarche de devenir poly ? Si ça répond à une aspiration personnelle, oui ! Si c'est juste du mimétisme, non !

S'il voit d'autres femmes ponctuellement, pour la sexualité uniquement, peut-on parler de relations importantes (et même peut-on parler d'amour) qui mettraient en fragilité votre couple. Ce n'est pas cela je pense qui t'effraie. Etre monoaffectif, ça me parait possible mais pas naturel.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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