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Discussion : Besoin d'avis de polyamoureux.

bonheur
le dimanche 11 novembre 2018 à 12h39
Là tu abordes un sujet qui m'interpelle. Souvent on considère que la frontière entre amour et amitié est le sexe.
Ben ben alors là, je remet en question. Déjà, si c'était le cas, il n'existerai pas de sexfriend. Ce serait un non sens. Egalement, les personnes qui libertine pour la sexualité ne considèrent pas leurs partenaires comme amoureux. Aussi, les "coups d'un soir" ou autres sexualité en non lien avec l'amour émotionnel et sentimental.
Egalement, les personnes asexuelles, sont-elles incapables d'aimer ?
Et l'amour, qu'est-ce que c'est ? De la pulsion sexuelle ou une émotion... Bon là où ça se complique, c'est quand les deux s'entremêlent pour se définir comme... le commun de l'amour : affectif + sexualité
Parfois, et c'est mon cas, l'affectif se vit sans sexualité. Je ne suis pas asexuelle sauf que je ne ressens pas toujours (pas souvent) l'envie de sexualité dans mes relations affectives amoureuses. Egalement, je ne peux pas avoir de relations sexuelles rapprochées avec des partenaires différents, ou alors je devrai imposer à ces personnes un espace-temps long qui me serait indispensable. Comme j'ai toujours eu une sexualité belle avec mon chéri de vie, je privilégie cette sexualité, et donc je suis sexuellement qu'avec lui.
Pour moi, l'amour est avant tout affectif. Le fait est que mes autres amoureux ont la vie sexuelle qu'ils désirent, mais sans moi. Je peux avoir avec eux un lien de complicité sur la sexualité en général (avec mes amis aussi, et comme ce n'est pas tabou, avec quiconque). Je peux être à l'écoute et réagir suivant leur demande. Récemment, j'ai demandé des renseignements à une personne proche sur la sexualité entre femmes (en terme de protection IST) afin de savoir.
Donc, parfois, la frontière entre amour et amitié parait floue... parfois non... parfois, il faut du temps, de l'apprivoisement, faire perdurer le lien pour définir avec certitudes. Mais l'amitié amoureuse est une notion toute personnelle. Moi, y compris lorsqu'il n'y a pas de sexe, et si j'ai la certitude de ce que je ressens, ben perso, c'est de l'amour amoureux aussi.
Discussion : Une petite clef?

bonheur
le samedi 10 novembre 2018 à 18h53
primevère
oui en fait je me pose très sérieusement la question de trouver un autre avec qui partager. Mais comme je le disais, je ne veux pas combler un manque et être dans la recherche à tout prix. Les gens qui m'ont touché dans la vie (amitié-amour-peut importe), je ne les ai pas cherché, nos routes se sont simplement croisées.
Et être dans la recherche implique pour moi quelque chose d'assez artificielle.
D'ailleurs quand mon conjoint me parle (peu) de son histoire, il me dit que c'est une chance, un coup du destin car il ne cherchait absolument rien étant bien dans notre couple.
Qu'elle magnifique description de la vie et des rencontres !
Le fait est toutefois, que si on reste dans un coin reculé en ne voyant jamais personne... le "destin" restera absent.
Comme ton conjoint (moi j'aime le terme chéri de vie), primevère, j'ai un jour eu un énorme pouf. Qu'est-ce que je nomme pouf ? bon ben tu mets tes mains devant toi comme si elles enlaçaient un ballon gonflable (tu sais comme pour les anniv) et soudain le ballon se gonfle et POUF, tes mains s'écartent pour laisser le ballon prendre la volume indispensable à ce nouvel espace qui l'empli. Tu n'y peux rien, tu n'as rien demandé, tu n'as surtout pas "cherché", et c'est arrivé. Une émotion nouvelle venue s'ancrer en toi, irrémédiablement. Et impossible à ignorer ou à faire l'impasse sur ce ressenti soudain et intense.
Aujourd'hui, je suis ouverte à l'amour, enfin aux poufs. Disons que j'y suis plus sensible dans le sens que depuis, je me suis pleinement réveillée et plus jamais je ne me rendormirais, plus jamais je mettrai des oeillères et je suis sensible à mon environnement. J'ai même adaptée ma vie à la "rencontre". Je fais un métier de contacts humains. Je désire aujourd'hui me tourner vers les autres. Je souhaite m'enrichir de nouvelles personnes et les faire découvrir à mon entourage proche, celui qui m'accepte ainsi en tout cas (les autres personnes ne peuvent faire partie de mon entourage) et je m'ouvre, je m'épanouis, je vis et il arrive que je pouf.
En tout cas, merci pour cette description de cette non recherche et qui confirme ce que j'indique depuis déjà un certain temps : il ne faut pas chercher l'amour, c'est lui qui nous trouve et comme l'exprime Julien Clerc dans sa chanson "le grand amour"... ça ne se trouve pas au coin du moindre instant. Parce que le grand amour, c'est en premier lieu, un instant. C'est en tout cas ma vision de la vie amoureuse ! Un pouf ET un pouf, ben c'est possible (et même parfois d'une façon rapprochée)
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Avouer son polyamour

bonheur
le samedi 10 novembre 2018 à 17h26
Bonjour Ziwa,
Ziwa
Cela fait 10 mois que j'essaye de comprendre ses sentiments mais que je fais face à de long silence ou à de longs monologues qui ne font que m'embrouiller. Pourquoi est-ce qu'il ne parvient pas à me dire clairement ses sentiments? Par exemple lorsque je lui ai demandé s'il était amoureux d'elle il a laissé passer un long silence, puis a répondu oui, puis non puis que tout dépend de la définition. En fait je crois qu'il ne veut pas m'avouer ou s'avouer qu'il est polyamoureux.
10 mois, ça commence à faire long, en effet. Mais pas tant que ça. C'est dans ces cas là que l'on comprend que le temps passe vite (on ne voit pas les jours passés) et lentement, quand on tourne une situation en boucle.
Le silence exprime et on fait parfois une mauvaise interprétation de cette expression. L'amour et sa définition : tout un débat. Par exemple, pour moi, c'est essentiellement en lien avec ce qui se passe en moi. Perturbations, chamboulements intérieurs...
Après si on place derrière l'amour, une vie commune, des enfants, des projets commun à long terme, etc... ben dans ce cas, c'est différent.
Donc, lorsque j'ai un coup de foudre, oui, je suis amoureuse et oui, j'aime. Après, si cette personne désire placer autre chose que le fait de l'émotion elle-même, ben alors, je ne peux être aimée ainsi (éventuellement du projet à court terme comme un we ou des vacances ensemble - tous ensemble en général)
Ziwa
Cette histoire me ronge. J'ai le sentiment de vivre dans un château de carte. En général il se couche après moi et reste sur son ordinateur. Du coup tous les jours j'me réveille en me disant qu'il va peut-être faire ses valises et la rejoindre parce que leur conversations de la veille aura eu une issue heureuse. Est-ce que je devrais simplement accepter de ne pas savoir?
Qu'il parte : c'est un danger, enfin une possibilité. Et la peur n'évite jamais le danger. Au contraire parfois, la peur augmente le danger. Mais je peux te dire que l'on se fait tous des films. Notre imaginaire fait toujours des siens. Je t'invite à inventer des histoires plus surprenantes, en t'endormant. Par exemple que elle et toi vous entendez bien et que vous arrivez à avoir une certaine complicité. Ce que je peux te dire de mon expérience, c'est que quand j'ai un amoureux et que mon mari et lui commencent à se liguer pour me charier gentiment, ben j'adore... je me dis que à travers cela, il forme un bloc et donc une entente. C'est une forme de "complicité" et je me moque d'être l'objet de leur délire, ils auront cela en commun !
Ce qu'ils se disent, sur ordinateur, est l'évolution de leur propre complicité. Et dans tout lien, il faut cette complicité, il faut qu'ils se considèrent dans ce duo.
Moi aussi, je me couche après mon mari (il est mono, bien que polyacceptant, on va dire à 95%) et je discute parfois longuement sur skype. Le fait est, que mon mari et moi, nous nous rechoisissons chaque jour. Nous avons réinventer notre couple, etc... et même adapter la maison pour recevoir (pas seulement mes amoureux) et souvent ce sont des polyamoureux.
Le fait de s'entourer de personnes poly a ce don de démystifier. en cela, les évènements poly peuvent apporter. Et puis, les polys, souvent, ont fait un gros travail de connaissance de soi, et ils orientent autrui sur des opportunités de se découvrir. Au delà d'une philosophie amoureuse différente, le polyamour enrichi l'ensemble des liens humains de la vie. On s'offre alors, une philosophie de vie possible, et pas que la personne poly, mais aussi son entourage.
Accepter de ne pas savoir : je trouve que tu sais déjà beaucoup. Il y a une, peut être mauvaise communication, mais il y a une base suffisante pour évoluer dans une dynamique commune. Une dynamique commune ne signifie pas de la même façon, mais ensemble (en harmonie avec l'autre), tout en gardant son individualité.
Discussion : Besoin d'avis de polyamoureux.

bonheur
le samedi 10 novembre 2018 à 16h39
Bonjour orangedelespace,
Déjà, moi l'espace, c'est mon élément ! J'adore voler et prendre de la hauteur (pas facile, quand on mesure 1m50 :-D )... Les oranges, c'est boooonnnn !!!
Irisbubulle a très bien ressenti et je confirme. Tu as toutes les qualités de coeur pour devenir non pas obligatoirement polyamoureuse (ça ne convient pas à tout le monde) mais polyacceptante. Tu fais preuve, semble-t-il de ce que l'on appelle ici la compersion... en tout cas, tu as l'empathie innée nécessaire. tu veux le bonheur des personnes que tu aimes, et du sien en particulier. Ton amour repose là-dessus, et ça c'est essentiel, je pense, dans une relation mono-poly.
La communication permet de se tenir informé des états d'âmes d'autrui, en dehors du ressenti non verbal, évidemment. Vous avez un atout dans votre poche, et il est hyper important : vous ne vous posséder pas ET vous êtes à l'écoute (bon ben ça fait deux, en fait :-D ).
Et surtout, vous vous aimez en dehors des exigences que beaucoup de personnes placent derrière la phrase "je t'aime".
Personnellement, d'après ce que je lis, vous devriez arriver à trouver votre bonheur, l'une comme l'autre !
Discussion : Passer au polyamour ?

bonheur
le jeudi 08 novembre 2018 à 19h33
Si je recommande également de lire "les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple" ainsi "garder intact le plaisir d'être ensemble", c'est justement parce qu'ils ne sont pas en lien avec le polyamour, mais avec l'amour. Ils complètent les ouvrages liés directement aux polyamour et s'adressent à TOUT public. Mais bon, admettons que ce soit plus ou moins intéressants, comme tout livre sur tout sujet, en fait.
Discussion : Passer au polyamour ?

bonheur
le mercredi 07 novembre 2018 à 09h31
Bonjour Lurana,
Toutes tes questions, personne n'en n'a la réponse. Par contre, si tu lis, je peux te conseiller quelques livres sur les relations amoureuses et sur le polyamour en particulier :
- Vertus du polyamour - la magie des amours multiples
- les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple
- garder intact le plaisir d'être ensemble - prévenir le désamour
Ces trois livres sont de Yves-Alexandre Thalmann et se complètent (idéalement dans votre situation ; vous pourriez les lire tous les trois et en discuter à trois)
Egalement, le merveilleux livre d'Hypatia From Space :
- compersion : transcender la jalousie dans le polyamour
Je vous souhaite une bonne lecture, si vous lisez, évidemment.
Discussion : [Le site] Bientôt 10 ans
Discussion : Faut-il tout dire à ses enfants et ses amis?

bonheur
le mardi 06 novembre 2018 à 09h04
@OKYouWin : Qu'est-ce qui t'amène à un tel questionnement aujourd'hui ?
Discussion : Faut-il tout dire à ses enfants et ses amis?

bonheur
le mardi 06 novembre 2018 à 09h03
Elfi
Les enfants sentent si on leur cache des choses et ca plombe encore plus les relations que si on dit les choses et que les avis divergent
Il se trouve que j'ai été enfant (si si !). J'ai été éduqué dans une famille où les non-dits, les dissimulations (pas en amour, enfin pas à ma connaissance) étaient quotidiennes. J'ai détesté cela. Les secrets dans une famille, grrr !
On veut protéger, mais en fait on crée un autre trouble. Juste on se donne bonne conscience soi, en se taisant. C'est mon opinion en tout cas.
Discussion : Faut-il tout dire à ses enfants et ses amis?

bonheur
le mardi 06 novembre 2018 à 08h59
Intermittent
Tu as pourtant écrit que tu n'avais plus de relation avec l'ainé en raison de ce polyamour.
Euh non ! Je n'ai pas pu écrire cela, car c'est inexact.
Mon fils était parti de la maison avant que son père et moi ne disions pour ma polyaffectivité. Mes parents, oui, je m'en suis éloignée à cause de ça... mais pour mon fils, le clash a eu lieu SANS cela. Et finalement, celui-là, ce qu'il pense de moi et du polyamour, ben je m'en fous royalement. Cet individu, redevenu un être humain qui ne m'est plus proche du tout, pense ce qu'il veut. Il est en lien avec le reste de la famille mais plus du tout avec moi. Il s'est marié sans moi (par exemple). Il a la vision qu'il désire.
Donc oui, je n'ai plus de lien avec lui ET ma polyaffectivité n'en n'est nullement le motif. C'est pour rétablir ce qui a été mal compris ou mal interprété.
Discussion : Faut-il tout dire à ses enfants et ses amis?

bonheur
le lundi 05 novembre 2018 à 14h58
Nous avons dit aux enfants en 2012. Actuellement ils sont jeunes adultes et savent qu'il existe de nombreuses façon d'aimer, y compris au pluriel. Ils ont rencontrés bcp de polys (rencontres à la maison ou à l'extérieur - on reçoit également souvent). Les "enfants" comprennent très bien.
Mes parents, les amis... ben du coup, le tri c'est fait de lui-même. Nous avons désormais un nouveau cercle formant notre entourage (pas tous polys) et c'est parfait ainsi.
Au boulot, ben on sait. J'ai d'ailleurs constitué un dossier que mes collègues (et mes patrons, supérieurs hiérarchiques) peuvent lire à tour de rôle. Lisent ceux qui veulent et là aussi, ceux-celles qui sont proches de moi, le sont et les autres, ben bonjour aurevoir. Mes voisins, ben comme c'est de toute façon bonjour aurevoir... même s'ils peuvent m'apercevoir dans le jardin l'été dans des bras tendres autres que ceux de mon mari (aussi dans ceux de mon mari).
En gros, désormais, m'en fout des pensées et des cancans (je ne pense pas qu'il y en ai bcp). Je vis pour moi !
Discussion : Difficultés à être secondaire
Discussion : Créer un café poly à Limoges ?

bonheur
le dimanche 04 novembre 2018 à 15h43
Je me mêle de ce qui ne me regarde pas, sauf que chez l'un-e ou l'autre, avec accord pour venir avec les enfants (en mode privé évidemment) et vos problèmes sont résolus.
Accepter de recevoir chez soi. C'est ce que j'ai toujours fait et c'est une belle expérience.
Discussion : Une polymaison, et à propos du film « L'amour flou », pas directement polypouet, mais de la tendresse et des enfants

bonheur
le dimanche 04 novembre 2018 à 13h37
Ou alors, quand on a des parents qui auraient dû divorcer depuis longtemps, on aurait eu envie de dire : mais maman, pourquoi tu ne t'es pas barré à l'autre bout de la planète, puisque l'atmosphère du lieu ne te convient pas.
La génération des non-divorcés, c'était pas mieux. Ils insistent par non choix et ça vire à l'ambiance cauchemardesque. sauf qu'eux, bien que tributaires, s'indignent face aux alternatives possibles.
On a tous à se faire pardonner de nos enfants. L'important n'étant pas l'avant, mais le maintenant et l'avenir.
Moi on me dit souvent que j'ai de la chance. N'importe quoi ! Où est la chance dans une prise de conscience ET donner suite à cette prise de conscience en en tenant compte TOUT en tenant compte de l'existant et du bonheur de chacun-e. Où est la chance dans une communication saine ? Sincèrement, la chance, si on ne la provoque pas, on ne l'aura jamais !
Discussion : Une polymaison, et à propos du film « L'amour flou », pas directement polypouet, mais de la tendresse et des enfants

bonheur
le dimanche 04 novembre 2018 à 12h04
Je me permets d'intervenir; bien que non directement concernée. Vous avez raison tous les deux.
Aimer en dehors de son couple (je prends ce qui me concerne et donc ce que je connais), est devenu évident pour moi et je le vis désormais naturellement (pas de quoi en faire un fromage :) ). Toutefois, oui, ça implique, comme dans toutes relations humines qui interagissent les unes les autres ce que HeavenlyCreature indique (et la description est sommaire, on peut étendre très largement).
Moi, je me suis éloignée de mes parents et j'ai fait le tri (enfin le tri c'est fait de lui-même) parmi mon réseau social environnant. J'en ai désormais un nouveau, j'y intègre des personnes qui ne sont pas poly et d'autres qui le sont. L'essentiel étant la non "dénigration" de moi.
Si je reviens sur mon passé. A l'âge de 20 ans, j'ai fait un choix, alors que j'aurai dû faire un au contraire un non choix. Penser que l'on n'a pas le choix est une erreur. Et oui, si 20 ans plus tard, j'ai enfin fait le bon choix de ce non choix, ben je ne peux m'empêcher de penser à cette réalité alternative que j'aurai pu vivre. Pour moi, le présent et mon avenir, ne peut passer que dans l'opportunité d'une évolution des mentalités. Aujourd'hui, à 50 ans, je veux voir ce monde dans lequel j'évolue, intégrer des notions de vie absente il y avait 30 ans. Après oui, j'ai été conne, j'aurai dû suivre mon aspiration. Qu'est-ce qui m'en a empêché ? Question sans réponse et inutile désormais. Par contre, mes enfants, eux (enfin les deux derniers) savent. Et c'est le plus beau cadeau que je puisse leur faire : savoir que maman peut se blottir heureuse dans les bras de personnes qui ne sont pas leur père ET que maman peut se blottir heureuse dans les bras de papa.
Alors oui, que l'on en parle ! Que l'on n'en fasse pas le truc du siècle ou du sensationnel, mais que l'on montre simplement que c'est un champ des possibles, ça oui !
Discussion : Difficultés à être secondaire

bonheur
le dimanche 04 novembre 2018 à 11h04
Après, éventuellement, si j'entame une relation aujourd'hui par exemple, et que dans dix ans elle perdure... mes enfants seront partis de la maison et celle-ci sera non occupée à sa capacité de vie, si tout le monde est ok, pourquoi pas intégrer cette personne à notre quotidien... mais la relation n'aura pas eu vocation à cela au départ. Ce sera plus un confort relationnel qu'autre chose et dans la continuité d'une évolution "naturelle" et pérenne.
Discussion : Difficultés à être secondaire

bonheur
le dimanche 04 novembre 2018 à 10h25
Pandipanda. Autant je suis d'accord avec toi, autant tu dois comprendre que parfois ce soit impossible.
Ce serait faire table rase de la situation de départ. La mienne, par exemple, voudrait que ce soit ou divorce, ou vivre comme tu le dis. Alors que je suis poly parce que ma situation initiale justement, je ne la remet jamais en cause. Mon couple de base n'est pas insécure (je reçois mes amours à la maison, mon mari et moi allons chez eux également).
Toutefois, des enfants nous en avons eu trois et c'est bien suffisant (d'autant que la planète est en surpopulation humaine). A presque 40 ans et avec des personnes pas à l'aise avec le polyamour, je n'allais pas faire des enfants (de toute façon, ligature à ma troisième césarienne). Aussi, notre maison est un projet commun à mon mari et à moi et mon mari (polyacceptant) n'intègrerais personne à ce projet.
Je fais la différence entre aimer (émotions, sentiments) plusieurs personnes et vivre des projets à long terme, en est une autre. J'avais une vie avant et je ne la remet pas en question... d'autant que je la vie bien ainsi.
A l'âge de 20 ans, sans construction ni projection encore, je ne dis pas. Mais là, non, une autre relation recevra mon amour et ce qui va avec. Toutefois, les seuls projets seront : entretenir la relation ; passer des vacances ensemble (éventuellement projet d'écriture ou artistique)
Après, c'est mieux d'annoncer dès le départ.
Discussion : Cinéma : film "Le Jeu" (de Fred Cavayé, 2017)

bonheur
le samedi 03 novembre 2018 à 07h29
Merci pour ce retour Scarlett.
Ca me rebute également personnellement, la tromperie... ce qui fait que je suis poly plutôt que... autre chose.
La question d'appartenir ne me vient même pas à l'esprit. Je ne peux juste pas être autrement et les personnes qui m'aiment ont toujours le choix, parce que justement, pour moi l'obligation n'est pas de rigueur.
Scarlett
Dans ce film, le contrôle justement est ce qui est dénoncé tout comme l’hypocrisie.
C'est déjà positif, mais oui, le polyamour aurait pu être abordé... c'est dommage que ce ne soit pas intégrer comme un champ des possibles (au moins évoquer).
Discussion : Difficultés à être secondaire

bonheur
le vendredi 02 novembre 2018 à 20h33
Pandipanda
Je continue ma réflexion concernant ma relation mais ce qui est certain c'est que j'aurai vraiment appris de tout ça et ça, ça n'a pas de prix!
(+) Bravo pour cette réflexion !
Pandipanda
En tout cas je pense qu'il est vraiment important de parler des attentes de chacun avant de s'engager dans une relation.
Oui, ou alors de dire que ce n'est pas défini... en tout cas envisager l'avenir et communiquer, encore et toujours.
Discussion : Cinéma : film "Le Jeu" (de Fred Cavayé, 2017)

bonheur
le vendredi 02 novembre 2018 à 14h49
Je crois, trioberlue, que l'essentiel n'est pas l'intimité à préserver. N'importe qui dirait que oui, elle est à préservée. Moi non plus, une intrusion me déplairait. Je ne pense pas que ce soit sur le côté intrusif que ce film interroge, mais plutôt sur le côté cachoteries.
Donc, oui, il y a une différence entre transparence et absence d'intimité. Je suis en accord avec cela. Après, il n'y aurait aucun "danger" à ce que mon mari (ou un autre amour) lise, ni même une personne de mon entourage.
Je crois que si ça arrivait, ce ne serait pas moi la plus gênée.
Il m'arrive souvent d'écrire sur mon ordi (ici, mails, skype, rédaction en tout genre - j'écris beaucoup) et mon mari lit parfois par dessus mon épaule. Le côté par dessus mon épaule me dérange, je préfèrerais qu'il demande s'il peut lire, mais le fait qu'il lise, ne me fait rien. Et puis, si ce que j'écris l'interpelle, ça fait un sujet de discussion. Et si ce qu'il lit dérange, ben ça fait aussi un sujet de discussion.
Comme je l'indiquais, je ne veux pas qu'on lise sans mon interprétation à moi. C'est l'élément crucial pour moi, que l'on ne fasse pas une mauvaise interprétation.
Il y a une différence entre une lecture malsaine dans mon dos et une lecture avec mon accord et en ma présence.
Le sujet de film, qu'encore une fois je n'ai pas vu (juste la BA), est dans l'air du temps. Le côté permissif des liens virtuels est d'actualité, aujourd'hui plus que jamais, surtout avec l'essor des sites de rencontres où l'on se permet des discussions coquines, en cachette, pensant que c'est anodin, puisque virtuelles (c'est un exemple)... mais surtout sans que l'être aimé puisse même se douter de quelque chose.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.