Participation aux discussions
Discussion : Dieu est polyamour

bonheur
le mercredi 05 décembre 2018 à 10h29
Prière, as-tu pris connaissance de la rubrique Poly-Quoi ? ?
N'as tu aucune réaction suivant les extraits que j'ai cité ?
Qu'est-ce qui t'amène ici ? L'humain ?
Discussion : Dieu est polyamour

bonheur
le mardi 04 décembre 2018 à 17h05
Le respect de la condition humaine et le bien être n'est pas affaire de religion. Mais oui, je suppose que dans ce milieu il existe des personnes respectueuses et bienfaisantes. Moi je garde un mauvais souvenir, mais ce n'est que moi !
Discussion : Un peu, beaucoup perdu... Ma femme veut une relation poly

bonheur
le mardi 04 décembre 2018 à 14h37
C'est juste quelqu'un de malheureux, je pense (et qui boit pour noyer son chagrin)
Discussion : Des poly amoureux/ses en Suisse?

bonheur
le mardi 04 décembre 2018 à 14h32
CabotineDA
je vous embrasse (Siestacorta, Bonheur, Bouquetfleuri et tou-te-s les autres qui trainent ici).
:-D je reçois avec bonheur :-D
Discussion : Un peu, beaucoup perdu... Ma femme veut une relation poly

bonheur
le dimanche 02 décembre 2018 à 19h29
Bonjour Hoggarpomarya,
Déjà associer le polyamour à de l'adultère et de la manipulation ? J'ignore qu'elles sont tes sources d'informations, mais elles sont mauvaises.
Ensuite, je serai la première à t'indiquer que tout le monde doit s'extraire d'une relation considérée comme toxique. Et oui, avec la fermeté nécessaire, pour soi en particulier.
L'espionnage et la manipulation : ça va de paire, je pense.
Hoggarpomarya
— message modéré —
Toutes émotions doivent s'exprimer. toutefois exprimer n'impliquent pas jeter à la figure mais au contraire, extraire cet émotionnel difficile pour l'étudier et le soulager, ou faute de ne pas y arriver, lui offrir la place qui lui revient, à ces douleurs, souffrances et désarrois. Et puis, dans un dialogue on exprime et on écoute aussi. C'est important d'avoir les idées lucides et claires pour recevoir le message d'autrui. Donc en matière de dialogue, la lucidité et l'écoute se veut réciproque.
Je te souhaite de réussir à déverser ce trop plein que je ressens en te lisant et ceci sans dégâts ni dommages collatéraux. Courage à toi !
Discussion : Projets d'amoureux lorsqu'on est poly ?

bonheur
le dimanche 02 décembre 2018 à 15h19
L'amour est une émotion, un sentiment. Faire des projets, on peut le faire avec une simple complicité, sauf que celle-ci serait liée au projet, et ne serait pas construit avec l'amour comme "support".
Mais tu sais calinou696, tu es entièrement libre de vivre ta vie. Personne n'oblige à prendre pour argent comptant ce qui se dit ici (et ce que je dis ne concerne que moi) :-D
Par contre, ce que je peux dire, c'est que le capotage d'un projet entre amoureux, mène à une fragilisation du lien. Enfin, ce que j'en dis... qui n'est que ce que je pense et ressens
Discussion : Dieu est polyamour

bonheur
le dimanche 02 décembre 2018 à 15h15
Tout ça pour indiquer que certains hommes d'église sincère reconnaissent que l'amour existe sans exclusivité et qu'il ne se vit pas facilement.
Ils voient l'amour entre humains comme un bienfait individuel et une ouverture sur les autres.
Voici la table des matières :
Avant propos (p 7)
Vie spirituelle et sentiments (p11)
La jalousie (p 31)
L'amour insatisfait (p 51)
L'agressivité (p 79)
La pudeur (p 95)
Le vide et la fragilité (p 117)
Perso, à part le chapitre sur la pudeur, qui se veut à l'extrême (personne n'est parfait), j'ai apprécié le discours de cet auteur, bien qu'homme d'église.
D'ailleurs, dans un passage qui m'avait marqué, il explique que sa chambre est modeste mais toutefois raisonnable et que s'il devait y faire entrer toutes les femmes dont il était tombé amoureux au cours de sa vie, elle serait trop petite. J'avais adoré :-D (+)
Discussion : Dieu est polyamour

bonheur
le dimanche 02 décembre 2018 à 15h08
Je crois que oui. Ca rejoint le polyamour que de dire que l'on peut "aimer" Dieu (tant que l'on ne m'oblige pas) et aimer DES humains.
Je ne pense pas que la religion soit anti-amour(s) humains. D'ailleurs.
Un autre passage en lien avec certaines de nos discussions ici. Je cite donc encore :
"La question qu'il convient de poser ici est la suivante : "faut-il parler de son sentiment à la personne dont on est amoureux ?" Un prêtre ou une religieuse, un mari ou quelqu'un d'autre, qui ne peut envisager une union stable et qui pourtant tombe amoureux, doit-il(elle) le dire à la personne concernée ?
Il faut discerner. Je le répète, je ne suis pas partisan des thèses prétendant qu'il faut toujours ou jamais le dire. Peut-être. La personne concernée a peut-être le droit de savoir. Un tel aveu pourrait la valoriser : "quelqu'un est capable de tomber amoureux de moi, je ne suis donc pas si nul..." Le chemin menant d'un sentiment amoureux à une aventure est long...
...
Une relation de simple échange ou d'amitié avec la personne dont on tombe amoureux est très difficile et exige une grande maturité des deux côtés. C'est probablement une des formes de l'amour les plus difficiles qui existent sur terre. C'est un certain paradoxe car dans le sentiment amoureux, on tient très souvent à dire à l'autre : "je t'aime" ; cependant, à cette étape, c'est le moment le moins opportun. Le plus difficile est d'aimer l'homme ou la femme dont on est amoureux et avec lequel-laquelle on ne peut pas former de lien exclusif. C'est le plus difficile des amours...."
Discussion : Dieu est polyamour

bonheur
le dimanche 02 décembre 2018 à 14h54
J'invite à lire "dépasser nos émotions désagréables (quelques réflexions sur la colère, la honte, la jalousie, la timidité...)" écrit par le père Christophe Grzywocz qui enseigne la théologie de la spiritualité en Pologne. Il collabore avec un centre de retraites à Cracovie où il donne des sessions de formation. (ISBN 9 782840 244042) pour 12,50€ aux éditions des béatitudes - mai 2011
Quatrième de couverture : "Les sentiments font partie intégrante de notre existence. Ils expriment nos émotions, nos impressions, nos sensations, stimulent notre réflexion et notre volonté et provoquent nos réactions. Parfois, ils accentuent nos désirs et motivent nos actions, à d'autres moments, il provoquent une résistance et nous font renoncer à agir.
Il y a en nous des sentiments que nous ne parvenons ni à aimer ni à accepter. Il en est d'autres que nous cachons, ou même que nous essayons de refouler et qui peuvent devenir des ennemis. Nous prêts d'emblée à les juger "mauvais".
Pourtant, aucun sentiment qui naît en nous n'est en lui-même bon ou mauvais. Même les plus nobles ne décident pas de notre sainteté et les plus désagréables ne remettent pas notre morale en question. Tous peuvent devenir précieux dans notre développement psychique, moral et spirituel. C'est ce que montre ce petit livre qui veut aider chacun à prêter une attention positive aux sentiments qui l'habitent, à en devenir responsable et à s'en servir comme levier pour progresser tant au niveau humain que spirituel de sa vie."
Je cite des passages, en espérant ne pas le sortir de son contexte (ça fait tellement longtemps que je n'ai lu ce livre, mais je l'avais entouré, bien que je n'aime pas "gribouiller" les livres :
"Soulignons la thèse la plus importante soulignée jusqu'ici : le sentiment amoureux peut être satisfait - et dans un lien exclusif, et sans lien exclusif. C'est un sentiment dramatique, comme tout sentiment, qu'on peut bien vivre bien ou détruire. On peut le vivre dans une relation exclusive et le réaliser tout aussi bien sans ce lien exclusif.
...
Ceux qui ne sont jamais tombés amoureux peuvent souvent être froids, austères, renfermés, voir psychopathes. Ils peuvent être à ce point imperméables qu'aucun ange des sentiments n'en viendrait à bout. Ce prêtre ne sera jamais amoureux et il s'en vante, mais ces paroissiens souffrent d'avoir un tel pasteur.
Le sentiment amoureux est une grâce particulière dans la vie des personnes consacrées, grâce pour laquelle il faut remercier Dieu, tout en le priant de pouvoir bien la vivre et d'avoir un bon directeur spirituel qui aidera à surmonter paisiblement l'expérience. Le prêtre ou la religieuse qui a bien vécu un sentiment amoureux, qui n'a pas fui dans l'isolement ou dans une aventure, qui vit cette expérience comme une ouverture à l'amour, à l'autre, devient plus doux, plus tendre, quitte son masque de fonctionnaire austère ; ...
...
L'amour est le courage de recevoir et de donner. Malheur à celui qui porte atteinte à cet équilibre. Le sentiment amoureux le prend alors en pitié et lui montre toute la naïveté de ses principes. Moi aussi, j'ai besoin d'intimité, de compliments, de sollicitude et de tendresse. J'en aurai besoin jusqu'à la fin de ma vie.
...
Pourquoi faudrait-il "toujours" se punir d'être tombé amoureux ?
..."
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Dieu est polyamour

bonheur
le dimanche 02 décembre 2018 à 14h23
J'ai passé des heures à exprimer l'un de mes amours (on s'aimait, c'était clair) que la religion n'entrait pas en opposition avec le fait d'aimer plusieurs humains... mais apparemment, les principes et les fondements religieux disent et surtout inculquent le contraire.
Je ne lui en veux pas. J'espère qu'il ne m'en veut pas non plus.
Mon expérience montre au contraire une totale incompatibilité dans les faits. Il faut dire que la religion s'inculque par les sentiments négatifs et le premier d'entre eux est la culpabilité.
Le fait est que j'adore le texte de la bible : le cantique des cantiques.
Une fois j'ai assisté via OVS à un atelier consistant à représenter l'amour (dans lequel j'avais intégré à l'époque la famille et l'amour universel... je ne pense pas aujourd'hui donner la même illustration). L'un des participants, très croyant avait voulu compter le nombre de fois où la bible indiquait le mot amour ou aimer... et bien il en avait conclu que la bible n'était pas un assemblage de textes en lien avec l'amour.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

bonheur
le dimanche 02 décembre 2018 à 14h17
alinea7
Je l'ai quitté pour ne pas le contraindre mais d'autres auraient pu essayer d'imposer de revenir au comportement antérieur qui leur paraissait plus acceptable. Par souffrance. Je ne crois pas qu'on contrôle vraiment comment on réagit quand on a peur d'être abandonné. Soit on lâche complètement, soit on s'aggrippe. Je ne suis pas sûre qu'on puisse mettre l'étiquette"dominant" à quelqu'un qui panique.
C'est ce qui me pousse, lorsqu'une relation ne me convient plus, à rompre en exprimant cette rupture mais en ne désirant plus du tout être en lien avec la personne. Déjà, pour faire mon deuil (sans l'autre justement) et aussi pour trancher et ne pas mettre en panique. L'autre personne doit aussi faire son deuil et rester en lien avec moi n'aboutira qu'à avoir un cul entre deux chaises et rester dans un état d'entre-deux mauvais. Je ne désire pas que l'on s'agrippe à moi, surtout pas.
En général, la communication se veut venir en secours à la relation. Toutefois, souvent autrui s'emploie à rassurer au lieu d'affronter le contenu, on survole le contenant. D'ailleurs, à chaque fois, j'ai voulu aller en profondeur sur le contenu, mais c'était relégué au second plan.
Si mon mari et moi avons pu se sortir ensemble de cette merde qu'était le fait de ma découverte de mon amour pour une tierce personne et que ce n'était pas que dans ma nature et dans un réveil de ma part, c'est parce qu'on a vraiment déballer, mais alors beaucoup, énormément. On a mis sur la table tout ce qui n'allait pas, et pas seulement dans le fait nouveau de ma polyaffectivité, mais aussi, le déballage de 20 ans de vie commune, qui n'était pas en lien direct avec cette nouveauté.
Je crois que faire table rase de toutes les défaillances, y compris celles qui ne relèvent pas de la situation nouvelle, est indispensable afin de se réinventer. On laisse toujours quelques grenades derrière soi, mais dégoupiller ensemble celles qui impactent le plus (et souvent elles sont nombreuses), ça me parait indispensable... et ça ne se fera pas en un jour.
Discussion : Projets d'amoureux lorsqu'on est poly ?

bonheur
le dimanche 02 décembre 2018 à 14h04
alinea7
Et si ça dépendait des personnes ? Des relations ? ^^
Très certainement. Je n'exprime que pour moi et mon vécu personnel... qui m'est personnel.
En tout cas, je ne pense pas que le projet soit gage de "réussite" relationnelle. Au mieux, le projet s'intègre bien et n'entre pas en conflit avec la qualité de la relation, qui ne dépendra pas de la qualité du projet.
Discussion : Projets d'amoureux lorsqu'on est poly ?

bonheur
le dimanche 02 décembre 2018 à 14h00
calinou696
Encore une fois on a pas défini "amoureux".
Oui, au même titre que la "notion" de projet n'arrive pas non plus à être définie.
calinou696
Est ce que faire des enfants doit se faire dans le cadre d'une relation amoureuse?
tout à fait. C'est ce que j'ai exprimé en matière de co-parentalité. Toutefois, pour les enfants, le terme de projet me semble indispensable, avec ou sans amour. Le tout étant que le projet se fait d'une façon individuelle (désiré ou non, d'ailleurs, mais c'est un autre débat) en adéquation avec une seconde personne (sauf adoption par une seule personne)
calinou696
Et si une relation amoureuse c'était justement ne pas faire de projet à long terme?
En ce qui me concerne, je dirai qu'être amoureux n'implique pas de se projeter, à la base. Je ne conçois aucun projet (à très court ou long terme) quand je tombe amoureuse... faire le constat de mon état émotionnel, puis sentimental est déjà beaucoup. Exprimer à autrui cet amour et recevoir la réciprocité... et là, les "projets" viennent d'eux-mêmes (mais oui, ils dépendent des décisions individuelles et des compatibilités-possibilités)
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Sortir du secret

bonheur
le samedi 01 décembre 2018 à 17h34
Bonjour AdamNerin,
Tu veux parler de faire un coming out et assumer ouvertement, y compris à la face du monde entier, ce qui vous rend heureux tous les deux ?
Je n'ai pas de conseil, avis ou remarque à faire. C'est une choix personnel, je crois et il vous concerne tous les deux. Ca me parait logique que vous soyez d'accord là-dessus.
Mon expérience ne vaut que pour moi. Je suis polyaffective et mon mari a changé sa perception mais est resté volontairement mono. Le fait est que c'est lui, et non moi, qui en a parlé à nos deux garçons (l'ainé était déjà parti de la maison), ados à l'époque. Du coup, ils ont participé à des évènements poly par la suite, sachant qu'ils avaient le choix de ne pas le faire.
Pour ce qui est des amis, ça permet de faire le tri. J'en ai perdu, et je m'en suis faite de nouveaux. Pour ce qui est de mes parents, ce fut une déconvenue. J'ai depuis, à cause de cela, pris une grande distance avec eux. Voilà un bref résumé.
Au boulot, je fais circuler un petit dossier à lire, sur le poly en général et ma vision de l'amour, en particulier. Là encore, je n'oblige pas, on me le demande. Il y a des propos idiots de personnes ne sachant pas ce qu'elles disent mais apprécient de se rendre intéressantes. Il y a des discussions vraiment intéressantes avec les personnes désireuses de s'ouvrir et curieuse de découvrir.
Discussion : Tomber amoureux de son metamour

bonheur
le samedi 01 décembre 2018 à 16h45
Bonne chance à toi Juliette45 !
Moi, ben j'en reste au ridicule et au bafouillage. Ouin ! Des baffes, je me fouttrais, des baffes !
Discussion : Emotions

bonheur
le samedi 01 décembre 2018 à 16h40
Bon film. Et puis, l'opportunité d'une discussion avec ta fille sur ce que représente les zing pour elle. Occasion de communiquer sur l'amour et la vision qu'elle en a !
Discussion : Projets d'amoureux lorsqu'on est poly ?

bonheur
le samedi 01 décembre 2018 à 08h28
TrioBulle
Je ne suis pas sûre d'être très claire...
Je crois que si !
TrioBulle
Mais bref, je me dis que tant qu'on est à déconstruire le couple traditionnel, on peut aussi déconstruire (et sûrement avec du positif) l'éducation des enfants...
Complètement ! Et puis, des enfants en garde alternée... il suffit de regarder autour de soi. Sauf que là, ce sera décidé ainsi dès le départ. L'enfant ne sera pas construit sur une base de normes pour ensuite s'adapter à autre chose d'improvisé. Bon, ce n'est pas non plus catastrophique dans le deuxième cas, il existe beaucoup d'enfants parfaitement épanouie et heureux aussi dans ce cas là. C'est plus l'ambiance et le climat général qui feront que l'enfant sera bien dans ses bottes que l'évolution de la vie de ses parents. Enfin, je crois.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

bonheur
le vendredi 30 novembre 2018 à 08h37
Pour moi, une "ouverture" ne peut QUE prendre du temps. Ce n'est pas possible de vouloir imposer de but en blanc sans laisser à autrui sa façon de réagir particulière. Parce que, au fond, pour l'individu engagé dans une relation "classique" à la base, dans laquelle il est l'unique acteur et pense qu'il l'est à vie, ça fait évidemment un choc d'apprendre qu'il est peut-être encore au sommet de la pyramide mais que celle-ci va devoir intégrer une personne (ou des) extérieures. J'ai souvent dit que dans une transition il fallait faire le deuil de sa croyance initiale. Un deuil, ça prend du temps !
Et là, on s'aperçoit que de vouloir chasser les émotions, ben on en revient à l'émotionnel. Dans le livre que je lis actuellement, voici ce qui est exprimé sur le deuil (les grandes lignes)
Etape 1 : le déni (ce n'est pas possible ! ce n'est pas vrai !) : le déni est une résistance à la réalité
Etape 2 : la révolte, la colère, la protestation (pourquoi est-ce à moi que ça arrive ? Ce n'est pas juste ! Qu'ai-je fais ? Que n'ai-je pas fait ?)
Etape 3 : la peur (petit à petit, nous intégrons la réalité, nous prenons conscience de la perte et, là, nous pouvons ressentir de la peur, du doute, un sentiment d'incertitude, de l'inquiétude, de la panique même)
Etape 4 : Le marchandage. Il s'agit de transactions internes (Cette étape est donc tout aussi importante que les précédentes. Elle doit être respectée mais non prolongée arbitrairement. Chacun de nous, dans cette phase est vulnérable... Cette phase, si elle n'est pas contrariée, doit naturellement nous amener à l'étape suivante, le moment que nous redoutons depuis le début.
Etape 5 : la tristesse. Cette étape est particulièrement importante car nous sommes au coeur de la douleur et dans la douleur du coeur. Nous avons besoin d'être soutenu, d'avoir quelqu'un à nos côtés, qui prend une juste distance émotionnelle, qui est capable d'écouter notre douleur sans chercher à se l'approprier, d'observer un silence compatissant pour nous faire sentir que; malgré notre souffrance, nous appartenons à la communauté humaine....
Etape 6 : l'acceptation. Quand nous en sommes là, nous arrivons à la phase de maturité. Nous ne nous débattons plus à contre-courant, nous ne nous résignons pas non plus car ce serait un détachement...
...
Encore une fois, ces six étapes sont relatives, en même temps que d'excellents indicateurs pour gérer nos propres deuils.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

bonheur
le vendredi 30 novembre 2018 à 07h23
Alinea7
Bonheur désolée si je t'ai choquée, je me doute bien que tu ne fais pas l'apologie du viol.
Oui, c'est vraiment l'impression que j'ai eu. Du coup, je devais réagir. Tu comprends j'espère !
Alinea7
Si j'ai enchaîné c'était parce que je réfléchissais justement à cette *autre* définition de la liberté dans laquelle les relations n'entrent pas en compte. J'ai eu l'impression que certains pensent que leur droit à disposer de leur corps les autorise à faire comme ils veulent sans tenir compte de la violence que ça peut avoir pour d'autres, au motif qu'ils ne comprennent pas pourquoi ça pose problème et qu'ils ne veulent pas se sentir concernés par ce que ça déclenche.
Oui, moi aussi j'ai souvent lu cette "autre" définition et non, ce discours ne peut pas me convenir. L'empathie sert à prendre conscience du mal vécu d'autrui et si parfois on n'a pas d'autres choix que d'imposer le fait que l'on soit amoureux, on ne peut pas imposer tout sans tenir compte du ressentir des autres. Les personnes malheureuses peuvent l'être pour nous infliger leurs souffrances (une forme de vengeance : en général, ça revient dans ce cas précis à se trouver aussi une autre personne, rendre la pareille) et entrer dans un cercle vicieux. J'ose penser malgré tout que les personnes qui se disent malheureuses, le font parce que tout bêtement elles le sont. Elles expriment leurs souffrances comme les poly expriment leurs ressentis (y compris, s'il y a lieu, celui de la sexualité). Les deux sont à prendre en considération, je dirais.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

bonheur
le jeudi 29 novembre 2018 à 21h01
@alinea7. C'est dommage car j'apprécie tes remarques concernant le discours d'Artichaut. Et oui, il existe ces deux types de poly, parce que nous sommes tous différents. Après, c'est un "choix" je crois qui se fait plus suivant notre nature profonde que suivant une intellectualisation (sauf si l'intellectualisation fait partie de notre nature profonde).
Egalement, quand un couple mono-mono prend la forme au gré des rencontres et des liens à venir en couple mono-poly, être polysocial, me parait la continuité (à court terme en tout cas) la plus certaine vers un avenir de dynamique commune. J'ai déjà exprimé cela assez souvent. D'ailleurs SANS sexualité, ce fut la seule optique initiale qui a permis à mon couple primaire de prendre ce chemin commun.