Polyamour.info

La question que je me pose : pourquoi toujours partir d'une situation d'adultère. C'est le cas dans "les infidèles" (une des histoires en particulier) ; "garde alternée"... Comme si c'était indispensable à une évolution. En plus, d'après la présentation, percevoir le polyamour comme un truc à la mode pour rafistoler un couple (je passe sur l'histoire de l'héritage). Je ne dis pas que la pièce est mal, je ne l'ai pas vue MAIS déjà avec la situation de départ annoncée, j'ai du mal. Pourtant Camille Saferis semble informé, au moins dans ce qui ressort de l'émission sur RTL. Je ne comprend pas un tel "décalage".

En complément de l'émission de RTL, voici ce que j'ai trouvé

https://www.bienpublic.com/pour-sortir/loisirs/Spe...

J'ai réécouté ce matin l'émission de RTL. C'est marrant, car Flavie Flamant désigne également le fait de tomber amoureux par un "pouf" :-D . Ca m'a amusé !!!

Je n'ai jamais connu cela, et je tiendrai un "discours" plus général.

Sentiment, émotion... Combattre si qui est ancré au fond de nous n'aurait aucun sens. Par contre, il faut je pense différencier vivre l'émotion ou le sentiment (démarche intérieure) et vivre ce que l'on considère comme des conséquences.

Accepter que l'on ressente est déjà une fin en soi. On assume son ressenti. Tu peux même lui donner un petit nom ou un surnom, ce qui peut t'aider lui offrir une place en toi. Ainsi, tu pourras dialoguer avec ton ressenti "tiens y a Miss Envie qui revient" "Dis donc Miss Envie, tu sais que tu me pourri un peu la vie, ne m'en veut pas si je te balance une pichnette" (ce sont des exemples parmi tant d'autres). Ainsi, il y aura communication entre toi et toi. Essaie, tu verras bien :-) mais surtout amuse toi de toi-même, c'est important.

et je pense que tu as raison.

Je remercie Always d'avoir rappeler ce jour le lien à l'émission de RTL. Tu peux t'en inspirer pour créer un débat privé, éventuellement

/discussion/-bQH-/Polyamour-sur-C8/

Tu es... dans une situation à la fois géniale (remercie la vie pour ce cadeau :-) ) et à la fois chamboulant dans un sens qui oblige à nager à contre-courant. Et tu remets en question Et tu vas devoir composer. Je souhaite que le polyamour puisse devenir une libération, tôt ou tard.

Ne pas mentir, ça ne se passera pas facilement (ça peut, mais je suppose que c'est rare).

Du courage, du bonheur et un avenir proche avec le soutien possible, ici et dans ton entourage... c'est je crois ce que je peux te souhaiter :-)

Peut-être regarder l'émission sur RTL mis en évidence par Always ce jour sur ce fil de discussion
/discussion/-bQH-/Polyamour-sur-C8/

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

Voici le lien, retrouvé finalement facilement et rapidement

/discussion/-bBv-/-RTLfr-Polyamour-la-fin-du-coupl...

Merci pour ce rappel Always. Perso j'avais trouvé, à part les appels extérieurs, que les intervenants et la présentatrice étaient vraiment attentif au sujet, ne le transformait pas. Je crois que l'on en avait déjà parlé ici.

nous sommes déjà un petit groupe :-D

Dernière ligne droite cette semaine pour vos inscriptions

Il faut laisser le temps au temps... il fait son œuvre indépendamment de nous et de notre "volonté".

Je te souhaite un avenir plus explicite et sans mauvaise surprise. Cette forme de culpabilité, je crois que tu devrais en parler avec ton compagnon de vie. Déjà, ça t'aiderait à faire le point avec toi-même et aussi il comprendrait que tu es désolée qu'il l'ai mal vécu alors que tu pensais le contraire. Par contre, le reproche est l'ennemi de la communication saine. Ton compagnon n'est pas à l'origine d'une interprétation de ses propos. Car vraisemblablement, il y a eu mauvaise interprétation. Sa phrase que tu as considéré comme acquise était peut être une façon de clore un débat "dérangeant". Sauf que c'est dans le dérangeant, que l'on évolue, pas dans l'entendu.

Il y a d'ailleurs une différence d'interprétation entre : "fais comme tu veux" et "j'accepte que tu sois poly". Dans la première phrase, la responsabilité de l'acte et ses conséquences reposent sur l'individu tu (donc pas sur soi) et dans le deuxième cas, "je" affirme être lié et consent. D'ailleurs, perso, dans la première phrase, je perçois une certaine envie de se débarrasser du sujet et de l'objet de la décision, surtout si c'est suivi de "je ne veux rien savoir" (ou quelque chose du genre).

Un sujet de discussion délicat comme celui-ci demande une réelle approbation, ou au moins une discussion importante et sur la durée, avec réflexion et temps de pause et de digestion liés.

Message modéré pour la raison suivante : A la demande de l'auteur du message cité.

Prend soin de toi. Tu auras besoin d'énergie !

Je t'invite à écouter attentivement les paroles de la chanson de Julien Clerc "j'ai le coeur trop grand pour moi" (1976). A cette époque, le mot polyamour n'existait pas mais il défini très bien ta situation actuelle. Tu trouveras facilement sur la toile.

J'ai peu de temps malheureusement. En avant-première, je t'invite à réunir ces quelques livres qui pourront éclairer ce qu'est le polyamour et faciliter une transition mono-mono à mono-poly (sans passer par la case prison, ni donner 20 000)

Tout d'abord les trois livres de Yves-Alexandre Thalmann qui se complètent :
- garder intact le plaisir d'être ensemble (prévenir le désamour)
- les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple
- vertus du polyamour - la magie des amours multiples

J'ajoute le livre d'Hypatia From Space : compersion : transcender la jalousie dans le polyamour

Les deux premiers livre de Thalmann sont tout public et n'aborde pas le thème du polyamour

Tu sais, il n'y a pas de bonne méthode ou de solution miracle. Il y a une personne et la situation qu'elle ne peut ignorer. Tu es une personne de sensibilité, d'émotivité, et moi je trouve toujours que c'est beau, une personne qui est ainsi.

Parfois, une situation nous échappe. Parfois on est surpris par les réactions des autres. Il ne faut jamais penser que l'on sait avant que ça n'arrive. Il ne faut jamais dire jamais, ou dire toujours. Il faut rester soi et faire découvrir le meilleur (et aussi le moins bon) de soi aux personnes que l'on aime.

Je crois que je rejoins Caoline sur le fait que des prolongations ne servent qu'à t'auto-détruire et laisser supposer à ta compagne de vie, un imaginaire qui ne correspond peut être pas à ce que tu vis vraiment. C'est à toi de rendre son imaginaire réaliste, que ce soit sur tes émotions, sur tes réactions, sur tes actes, sur tes pensées... Tout ce monde qui est à l'intérieur de toi. Tes conflits internes aussi. Tu aurais tellement à exprimer.

Je dirais que l'on a des prédispositions, certainement. Par contre, ne pas oublier qu'aimer est une chose... être en lien en est une autre. Dans un lien, on est deux. Quand on joue au ping-pong, on joue à deux, mais on est un bon ou un mauvais joueur, soi... quelque soit la personne que l'on a en face de soi (même si le jeu d'autrui impact notre jeu). C'est comme jouer en simple ou en double, finalement. Un sport d'équipe demande une adaptation aux autres joueurs.

Je me dis surtout que tu ne peux continuer ainsi éternellement. La discussion avec ta compagne de vie sera de toute façon productive. Parle lui de polyaffectivité dans un premier temps, au lieu d'amour avec sexualité. Le terme amour-amitié peut convenir aussi et sera plus parlant, même si à mes yeux cela n'a aucun sens, car pour moi l'amour et l'amitié sont deux ressentis différents. Je dirais même que c'est là-dessus que tu devrais communiquer. Sur ce que tu ressens, qui est de l'amour et non de l'amitié. Le mot amitié, si tu le ressens comme un mot détourné, l'utiliser avec précaution. Attention à ne pas insister là-dessus au départ, puis ensuite parler d'amour... car ce serait mentir. L'amour dans le ressenti est aussi beau et légitime que l'amour sexualisé. Peut-être, ta compagne de vie, se sentirait plus à l'aise avec la polyaffectivité qu'avec le polyamour ? Et ton copain aussi !

Imaginer l'autre dans des bras affectueux, ou imaginer l'autre en train de faire l'amour... c'est différent.

Après, c'est à double tranchant, car il faudra respecter cela... mais au moins, vous pourriez libérer cet amour qui est actuellement enfermé et tourne comme un lion dans une cage étroite.

L'amour et les larmes... ça je connais. C'est un moyen de libérer un peu ce trop plein que l'on accumule. Laisse les couler, c'est bénéfique !

Bonne journée

Avec la filmographie et la bibliographie rassemblée par Artichaut, les sources sont nombreuses. Moi je suis trop éloignée géographiquement.
Bon courage et belle initiative (+) :-D .

alinea7
Je trouve risqué de se poser la question : "rationnellement, est-ce que je suis sûr(e) que je l'aime ?" voire carrément "Pourquoi je l'aime ?" Quel meilleur tue l'amour que de l'éclairer sous l'angle de la raison, de l'analyse ?

Analyser les incompatibilités, oui. Analyser l'amour ?

Comme pour toute émotion, on peut analyser les conséquences, définir les causes, mais analyser l'émotion elle-même ? Quand la colère est là, elle est là (par exemple). Après l'émotion amoureuse entraine, via sa répétition le sentiment et l'attachement. Qu'y a-t-il à analyser là-dedans ? C'est une caractéristique humaine, plus ou moins prononcée...

Ecouter ce qui se passe à l'intérieur est important, je trouve. Passer par un filtre tel que le raisonnement pour savoir si on aime... est-ce la bonne solution ? Passer par la raison pour comprendre, je rejoins calinou696 (pour une fois).