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Discussion : L'effet domino (ou la réaction en chaîne, ou les ruptures en cascade, … )

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bonheur

le mardi 27 décembre 2022 à 13h59

jeanluc66
Alors que la solidarité alimente la compersion de chacun.

Oui, je le crois également. Sauf quand il y a dans l'équation du refus de la compersion (et refus du polyamour en général). Parfois, la solidarité ne peut être vécu. Même si on offre de sa solidarité, l'autre, les autres ne sont pas obligé.s de la recevoir, de faire bon accueil. Facteur aggravant, l'élément central qui se désintéresse de maintenir un équilibre opportun.

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Discussion : Ruptures. Amour ou reconnaissance

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bonheur

le mardi 27 décembre 2022 à 13h55

Extrait d'un ancien post de ma part :
"Donc, oui, communiquer pour rompre, et au moins ne pas en vouloir à l'autre. Valoriser ce qui a été vécu au lieu de négativer. S'il y a eu quelque chose un jour, s'il y a eu lien, c'est que l'on s'y sentait bien et que l'on a partager du bonheur. Se foutre ensuite sur la gueule, c'est un peu détruire ce que l'on a vécu. Après, cela ne veut pas dire que l'on doit toujours tout pardonner. Aussi, il ne faut pas mélanger le bonheur d'avant rupture et la rupture elle-même. Au moins pour soi-même, pour continuer une vie amoureuse heureuse."

Je confirme aujourd'hui que la rupture peut revenir à entrer en conflit intérieur entre ce que l'on croit avoir vécu de beau et le réel de ce que l'on a vécu. Qu'est-ce qui fait que l'on perde la beauté de l'avant ? Ma réponse est l'illusion que cet avant était sain et beau. Aussi, cette désagréable sensation de ne pas avoir été aimer, mais utiliser par l'autre afin de ne pas sombrer. Ce soutien que l'on offre à la personne, qui finalement créé un attachement réciproque. Finalement, si l'amour nait d'un sentiment de "reconnaissance" (aide), tout le reste est faux et tronqué.
Dans ce cas, qui m'a touché récemment, il est nécessaire de faire le lien entre la rupture et la nature de ce que l'on a vécu d'avant rupture.

Je me suis faite avoir et c'est pathétique.

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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bonheur

le vendredi 23 décembre 2022 à 11h12

Alabama
...ce sont des devoirs envers des personnes qui nous entourent.

Pourrais tu préciser, stp ?

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Discussion : C'est la panique !

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bonheur

le mercredi 21 décembre 2022 à 14h43

NikoS
...Et pour moi, c'est pas un feu rouge, mais un camion

Pardon de demander, le camion, c'est concret ou en "si" imaginaire ? :-(
(mp répondu)

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Consentement en polyamour : stop à l'usage du mot pour des situations qui n'en sont pas

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bonheur

le mardi 20 décembre 2022 à 19h13

Je remets aujourd'hui en question le polyamour. Il n'est pas viable dans le monde actuel, sauf en refaisant un monde où il est viable, et que toute la chaine des personnes concernées fassent de même. Autrement dit, ce n'est pas viable.

Pourquoi ? L'amour a d'après moi besoin de plus que d'être ressenti. Il faut lui offrir sa légitimité (donc sans aucune dissimulation), sa constance (donc ne pas toujours tout remettre en question à la première occasion), de stabilité dans le temps (donc entretenir le lien quoi qu'il arrive), d'apprivoisement (donc de laisser le temps au temps)... C'est ma réflexion actuelle et oui, ça relève d'injonctions, qui ne sont même pas "gage de réussite".

Je ne crois pas au polyamour en l'état de notre société. Je crois en l'avenir et l'évolution des mentalités. Je me tourne donc afin d'œuvrer en ce sens. Au final, je délaisse mon présent pour me tourner vers les autres. Les futures générations qui profiteront de mes propos et de mes actions. Et ce n'est pas ici que ça se passe, car c'est trop virtuel et trop intellectuel (même si j'aime bien les débats). Tout ça n'est qu'une base.

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Discussion : Apprivoisement et anarchie

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bonheur

le lundi 19 décembre 2022 à 06h50

Je reviens ici, pour ne pas détourner un fil potentiellement en cours, non initié par moi.

L'inconfort du polyamour vient il des autres ou de soi. Je m'explique : mon polyamour est dissimulé et du coup, dans mes relations, j'affiche un lien officiel et tous les autres liens sont dans la confusion de l'anonymat.

Que l'on souhaite une anarchie relationnelle ou non, tant que l'on ne s'affiche pas poly ouvertement, il existera systématiquement une hiérarchie. Pas celle du coeur, celle du mode de vie.

En fait, c'est aussi cela qui pourri l'existence. Si untel est caché, alors untel est sur un siège éjectable permanent.

L'amour est confiné dans cette dissimulation. Ok, par dissimulé aux autres amours. Dissimulé tout de même. Ce qui n'a pas de légitimité, n'a finalement aucune valeur. C'est comme posséder un tableau de maître illégalement, acheté au marché noir. Est-ce qu'un peintre réalise son œuvre dans cet objectif ? Le propriétaire tombe dans le délire de cette possession, impartageable. Au final, soit une forme d'obsession prend le dessus et c'est malsain (à mon avis). Soit l'œuvre tombera dans l'oubli et l'abandon. Le propriétaire s'offrira finalement une œuvre publique. La métaphore est sans doute maladroite puisque je n'y connais rien en art. Et l'œuvre, dans tout ça ?

Est-ce que l'amour souffre de cette forme de malveillance, d'enfermement réducteur, comme si l'amour devait porter le poids de la honte, de l'illégitimité ?

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Discussion : C'est la panique !

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bonheur

le dimanche 18 décembre 2022 à 12h23

@NikoS. J'ai déjà organisé des cafés poly (ou assimilés) aux environs de Dijon. Je fuis la ville en général, alors Paris... ne me tente pas. Tu découvriras ici les suggestions en cours /evenements/

J'échange volontiers en messages personnels. Il suffit de m'en faire la demande. La ménopause... à ma façon, je connais. Moi je l'attendais avec impatience, histoire d'être débarrassé du SOPK. Je me retrouve avec un diabète de type 2 à la place. Bon après, passer de "cul gelé" à l'état de "chaudière permanente", c'est sympa tout de même.

Une personne qui est "poly de nature" peut se voir contraindre, contorsionner, pour vivre suivant les cases, les vétos. Je crois que tôt ou tard, cela devient intenable. Aucun discours ne peut faire office de vérité, alors je livre juste ma pensée. Actuellement, elle n'est d'ailleurs pas en faveur du polyamour. Celui-ci, en marge de la société, est malmené en général, et moi avec. Je ne serai donc pas en phase de 100% j'y crois dans mon discours. Je demeure poly, mais me sent nettement moins poly que j'aurai pu l'être il y a encore quelques semaines.

Je t'indique cela, @NikoS pour que tu saches que ton amoureuse se confronte à des difficultés. Et sa source de soutien, ce sera toi. Ca peut paraitre difficile à comprendre, sauf que, sans endosser ses choix de vie, elle va avoir besoin d'attention. Beaucoup, énormément. Entrer dans une dynamique, demande, nécessite, un avenir commun. Sauf si celui-ci se développe dans l'individualisme au sein du couple. Elle vit ce qu'elle a vivre et tu idem de ton côté. Est-ce que c'est du polyamour ? Actuellement, je ne me prononce plus sur rien.

Le simple fait que tu viennes communiquer ici à ce sujet, indique que tu souhaites rester en connexion avec ce qu'elle vit. C'est votre force !

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Discussion : Pourquoi rencontrer les métamours ?

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bonheur

le dimanche 18 décembre 2022 à 12h00

Je n'étais pas présente hier. Je m'attache à m'ouvrir d'autres horizons :-D (+) . On départage 50/50

@Siestacorta a raison ET @artichaut a raison. Je suis souvent qualifiée de bisounours, sauf quand mon côté "scorpion ascendant scorpion" prend le dessus. Il le fait et je le laisse faire. Je suis comme je suis. Et je me fiche de connaitre les jugements qui ne manquent pas de surgir. Un jugement appartient à la personne qui le formule. Ma vision actuelle de l'intégration dans un univers de poly (ou qui se disent poly) m'appartient.

Je ne vois où est la difficulté de dire que je n'arrive pas à admettre certaines choses. Et oui ? Après tout, pourquoi s'encombrer de personnes qui ne se donne pas la peine.

Hier, j'ai découvert de nombreuses personnes. L'une d'elle s'inquiétait de savoir si elle pouvait me tutoyer ? Comme si le respect et la considération passaient par le vouvoiement. Nous avons alors débattu de l'intention et de la politesse.

L'intégration d'une personne au sein d'une configuration poly doit-elle se faire à grand renfort de "vouvoiement" ? Tenter que ça se passe dans le respect et la considération revient à minima à... (quoi ? là est le sujet). Quand le champ des possibles se ferment, il vaut mieux s'extraire. Et à force de s'extraire, penser que c'est mieux de ne pas vouloir vivre encore des extractions...

artichaut
Alors @bonheur ?!

Mark
Ça en fait un.e bonne ou mauvais.e poly AOC?

Il faut croire que le sarcasme (ou autres) soit dans "l'air du temps" :-D

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Discussion : Comment savoir si notre metamour est vraiment poly ?

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bonheur

le dimanche 18 décembre 2022 à 11h44

Ayna
Je commençais sérieusement à douter du terme…
Ma metamour n’est pas « poly » mais je la trouve plus poly que bien des polys ;-))
Elle est juste dans l’accueil de ce qui est et dans l’amour de celui qui partage ma vie et que j’aime moi aussi.
Comment savoir si l’autre est poly? On ne peut pas savoir. Mais sentir qu’il/elle est dans l’amour, personnellement je le ressens au retour de mon chéri. Son attitude, son énergie, sa vibration, tout me dit qu’elle ne m’est pas hostile et qu’il ne vit aucun conflit d’intérêt entre elle et moi.

Oui, renvoyer dos à dos poly et non poly, ne devrait même être suggéré. Je le vis au quotidien avec mon chéri de vie.

Il n'est toutefois pas possible d'ignorer la réaction, l'attitude des autres, envers soi. Tant que l'amour d'autrui n'impacte pas la relation existante, tout se passe bien. C'est la volonté que tout le monde vive bien, qui complexifie. Cela nécessite que la nouvelle personne s'intègre (ou j'en reviens à ce mot). S'intégrer demande une posture individuelle envers un collectif. Quand il y a rejet du collectif, il n'existe pas d'intégration. Il n'existe plus de possibilités, sauf celle de faire un strike et éjecter les quilles, devenues des intrus. Se retirer du "jeu" avant de prendre la boule en pleine poire, est une option viable.

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Discussion : Pourquoi rencontrer les métamours ?

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bonheur

le samedi 17 décembre 2022 à 09h34

Oui, on peut en avoir rien à foutre. On peut laisser faire. On peut... tous les champs des possibles.
Perso, je crois que désormais les amoureux, je les quitterai aussitôt qu'ils m'annoncent avoir quelqu'un d'autre. Je n'endosserai ainsi que ma part de responsabilités. Et s'il y a déjà quelqu'un existant, et bien je ne relationne pas. Je me barre et basta.
Parce que oui, les dépendances aux dépendances... :-/

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Discussion : Pourquoi rencontrer les métamours ?

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bonheur

le vendredi 16 décembre 2022 à 19h08

@Alabama. Je vais essayer car je suis actuellement très "remontée" sur ce sujet.

L'amour commun doit présenter, décrire, exprimer... ce qu'il ressent aussi pour d'autres personnes. Il doit présenter et cette présentation est essentielle (sinon, on ne relationne plus en milieu poly). Il doit faire une présentation commune, c'est à dire entendable pour tout le monde. La communication et l'évolution que prend la nouvelle relation doit être faite par la personne au centre de l'équation. Donner les coordonnées de l'autre personne et partir du principe que les métamours vont se débrouiller avec ça... revient à se planter, d'après moi.

La notion d'intégration est acquise, je crois, pour les personnes poly, donc les relations existantes. Intégrer ça veut dire accompagner, se préoccuper... Ce n'est pas aux métamours à faire le travail. Et encore moins à une métamour existante à prendre en charge l'intégration de la nouvelle métamour (ça marche aussi au masculin, juste je m'appuie sur mon récent vécu). Et puis, apprendre à connaitre, ça veut dire quoi ? Surtout quand on n'a rien à se dire, à part des banalités affligeantes.

Par exemple, une métamour m'indiquant qu'elle veut comprendre le polyamour et qui me dit "j'ai lu ceci sur le sujet, qu'en penses tu ?" me placera en situation délicate, car elle n'est pas moi. Ca a le mérite tout de même de créer un débat. Une métamour qui dit blanc sur sa volonté de comprendre le polyamour et qui considère ne pas y arriver, n'ouvre aucun débat. Se voir considérer comme l'empêcheuse du bonheur des autres, ferme toutes les portes. En tout cas, ferme toutes mes portes. J'y ajoute les fenêtres et je largue les amarres, provoquant même un fort courant contraire.

Intégrer dans un commun, relève du commun. Donc, on nage dans le même sens et sans être sur la même embarcation, on navigue à vue, mais dans la même direction. Si la personne au centre de l'équation finalement, reste à quai, ou navigue pour traverser d'une rive à l'autre, en pensant que le commun n'a plus besoin de lui... stagne. A moins que la rive soit choisie et que le débarquement est eu lieu, utilisant un porte-voix histoire de rester vaguement audible, le temps de...

L'élève qui débarque dans une nouvelle classe en cours d'année réussira son intégration grâce à de nombreux acteurs. Les enseignants, la direction de l'établissement, les autres élèves, l'environnement de cet élève en particulier, et la liste est longue. Donc, l'intégration se fait car elle peut se faire (les conditions sont réunies) ou elle ne se fait pas parce que le collectif regarde ailleurs.

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Discussion : Le polyamour est-il objectivement viable ?

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bonheur

le vendredi 16 décembre 2022 à 16h03

Le polyamour est viable dans l'environnement que l'on créé pour qu'il le soit. Autrement dit la question serait plutôt "Dans cette France des années 2020 à 2030...". A échelle réduite à soi, la réponse est oui, si la volonté des amours est présente et non puisque rien n'abonde dans ce sens.

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Discussion : Le polyamour implique t il des relations moins fortes ?

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bonheur

le vendredi 16 décembre 2022 à 13h30

Neels
Aime-t-on plus un de nos enfants que l'autre ?

Ma réponse est absolument. La question n'est d'ailleurs pas que ce soit ou non mes enfants. Ce sont des individus et je peux ou non avoir un lien heureux et pérenne avec eux. Sur trois (aujourd'hui adultes), j'ai foutu l'un à la porte et je me moque de ce qui lui arrive. Je l'ai évacuer de ma vie. Ce n'est pas parce que je l'ai mis au monde que je dois tout accepter et tout supporter. Le lien familial traditionnel biaise complètement la donne.
Il en va de même pour les personnes dont je tombe amoureuse. J'ai connu un homme avec qui je ressentais quelque chose d'extrêmement intense, vraiment. Cet homme a à mes yeux une philosophie de vie complètement merdique, qui va à l'encontre de tout ce que je peux entrevoir comme admissible. Je l'ai évacuer de ma vie. Il faut savoir se préserver.

Neels
Allumer une bougie avec une autre bougie fait-il diminuer la taille de la flamme de la première ?

Souffler sur la flamme et l'éteindre. Ca soulage parfois. Mais oui, chaque bougie demande que l'on entretienne la flamme. Le tout étant de ne pas entretenir, pour le principe d'entretenir, mais parce que l'on prend plaisir à regarder la flamme et que cette flamme est belle, qu'elle nous veut du bien.

@Neels. Je rebondis sur tes propos car ils m'ont interpellé et ont suscité ma réaction. Ca va dans le bon sens (+)

Neels
On peut être poly dans sa tête et ne pas le pratiquer, je veux dire par là aimer une personne sans sortir avec et être heureux, non jaloux(se) de ses amours sans souffrir et en tout compersion... on peut aussi être non exclusif sans être poly... Personnellement ce qui m'a fait réaliser que polyaimer est possible, c'est de réaliser la complémentarité de mes 2 chéries et la compersion ressentie.
Donc c'est possible ! C'est JUSTE le fruit d'un gros travail sur soir et à mon avis seule le vivre nous convaint que cela peut exister.

(+) Oui, polyaimer est possible (et simple). Le polyamour rend tout compliqué.

@NorahSpinozi
Se poser des questions c'est bien. Bloquer sa vie pour répondre aux questions ? Je suis mitigée. Poser sa vie, la construire autour d'une vue intellectuelle de "réussite" est à mon avis la meilleure solution pour ne pas y arriver. L'amour n'est pas un concept et bien vivre son ou ses amours n'a rien d'une formule stratégique.

Par exemple : il est commun de se rapprocher des personnes avec lesquelles on a en commun. Du coup, mon chéri de vie et moi, qui n'avons rien en commun (ni intellectuellement, ni en activités...) devrions avoir rompu depuis très longtemps. Ce qui nous alimente, c'est justement nos différences et notre capacité à nous nourrir de celles de l'autre. Nous nous sommes connus, j'avais 5 ans et lui 8. Nous vivons ensemble depuis 1988. Je ne suis pas en faveur de maintenir un couple juste pour une le maintenir. Je n'aspire à aucune réussite de longévité. Juste nous vivons vraiment bien ensemble.

Il faut faire la différence entre demander la permission, et exprimer un souhait pour en examiner les possibilités. Pour remédier à cela, j'ai mis en place pour le foyer (donc 4 personnes qui vivent sous le même toit) un tableau de communication. Nous inscrivons nos absences et chacun des autres membres de la maisonnée en prend connaissance. Si c'est acté, on discute de l'acte. Si c'est de l'ordre de la proposition, il suffit de mettre un point d'interrogation et tout le monde sait qu'il peut y avoir un débat général, aussi sur le fondement même de l'acte. Par exemple, une invitation à la maison, doit être soumis à l'accord général avant que l'invitation soit actée.

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Discussion : Le polyamour est-il objectivement viable ?

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bonheur

le vendredi 16 décembre 2022 à 12h52

Les sites de rencontres :-/ . Pas moi qui ferait une quelconque promotion ! Ce type (pas une femme, j'en doute) a d'énormes stéréotypes et ne lit que ce qui l'arrange.

Tu as raison @Aki. Après "tomber dans le panneau" ? Quel panneau ?

Cette intervention n'est qu'une de plus dont plus personne ne se rappellera (je l'avais déjà oubliée) d'ici quoi, quelques heures !

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Discussion : C'est la panique !

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bonheur

le vendredi 16 décembre 2022 à 12h33

Bonjour @NikoS,

Un point m'a interpellé : un incident de santé est à l'origine de son polyamour ?
Le déclencheur est toujours important, car il impacte à vie. Je t'invite à t'interroger sur ce point que tu as stipulé alors qu'au final, tu ne l'as pas développé.

Mes propos ne sont que miens et n'ont surtout pas valeur de vérité (ni absolue, ni relative). Tu prends de mes mots ce qui te convient, tu délaisses le reste et il ne faut te sentir obligé à rien. Il arrive souvent que les personnes qui découvrent le polyamour se sentent submergées de questions. Ne pas avoir les réponses n'a pas vraiment de valeur en soi. L'important sont les questions, et ne pas se focaliser sur l'obtention de certitudes qui n'existent pas. Il arrive que, au bout d'un temps certain, les réponses n'en sont même pas, mais que des évidences soient présentes, comme par "enchantement".

Le coup des règles ? A court terme, ça permet d'y voir clair. A long terme, je suis moins persuadée que cela n'impacte pas davantage dans une forme de contraintes, que dans des limites.
Je ne parlerai pas de sexualité. Chez moi, le sujet n'existe pour ainsi dire pas. Pas davantage de faire l'amour. Le langage du corps, je ne le comprends qu'à travers la tendresse.

J'ai annoncé, comme ta femme, à l'homme qui accompagnait d'une manière heureuse et figée, en mode mono, que j'étais amoureuse aussi d'un autre homme. Cet autre homme m'a tourné le dos, alors que nous étions tout le temps ensemble. Et non, malgré cela, il était inconcevable que je ferme mon coeur. Je m'apercevais que ce dernier était confiné dans cet amour heureux mais restreignant. Ne connaissant pas le polyamour... le système D est venu à notre secours.

Nous avons beaucoup découvert, notamment les deux premières années, mon chéri de vie (je ne supporte plus le mot "mari") et moi. Nous avons fait le deuil de la monogamie, à jamais. Au début c'est une perte. Perte de repères, perte de compréhension de la vie amoureuse... Et parallèlement, nous avons gagné énormément.

Nous sommes tellement proches désormais. Aucun sujet n'est tabou, y compris avec nos jeunes (à l'époque ado, aujourd'hui adultes). Nous avons gagné en déconfinement et en légèreté. Je ne dis pas que tout est simple et facile. Je dis que tout peut le devenir, une fois les limites définies et les rebondissements posés.

/discussion/-cga-/Le-Deuil/
https://www.youtube.com/watch?v=gSATYpNTtn0&list=R...

Je pense que la dynamique commune dans notre couple historique fut d'être là l'un pour l'autre. Comprendre sans juger. Offrir à l'autre de ne pas être démuni, même si cela arrive évidemment. Rétablir les équilibres et offrir de soi la seule chose qui puisse perdurer "je t'aime".

La compersion. Attention à ne pas se dire "je n'en n'ai pas". Tu te sens comment par rapport à ta femme ? Tu lui en veux ? Tu l'envies ? Les mauvais moments prennent-ils le pas sur le reste ? Prend elle soin de toi ?

Prendre le temps de communiquer à coeur ouvert, sans jugement et dans la possible compréhension. J'ai réalisé cet amour pour un autre homme en 2007. Aujourd'hui, cela m'amuse un peu car mon chéri de vie indique qu'il lui a fallu deux ans pour arriver à vivre suffisamment bien "qui je suis". Moi, j'aurai plutôt dit 4 ans, avec une opportunité d'y arriver au bout de deux ans. Comme quoi, au final...

Les enfants ? Dans notre cas, c'est mon chéri de vie qui a abordé le sujet avec nos deux plus jeunes enfants, qui avaient une quinzaine d'années. Nous étions à table, j'ai failli m'étrangler. Parallèlement, je lisais beaucoup sur le sujet de l'amour (pas que du polyamour), du "couple", etc et j'écrivais un essai. J'écris beaucoup, ça m'étais venu naturellement.

Au final, et attention je ne dis pas que ça peut couler de source dans toutes les familles, mais ça a ouvert la porte à de très nombreux sujets de discussion. Si je suis amoureuse, je le dis. Si je reçois un amoureux, je ne masque pas mon lien. Pour participer parfois à des cafés poly, ou des présentations sur le polyamour (je suis parfois sollicitée), ils m'accompagnent par choix et sont confrontés à cette question : qu'est-ce que ça te fait ? Et bien, à part savoir qui est vraiment leur mère, et s'octroyer le droit de parler en famille de tout, ça ne les contraint pas vraiment.

La peur du jugement de l'entourage est légitime. Moi c'est avec mes parents que ce fut compliqué. Trop coincés pour bien le vivre. Comment dire à la sortie de la messe "aujourd'hui ma fille reçoit un amoureux, un homme bien que l'on a rencontré hier..." :-D LOL

Une intrusion dans la sphère familiale ? J'invite mes amours et ils viennent en qualité d'invité. Mon chez moi est un commun et les invitations sont discutées. Chacun-e fait de son mieux pour qu'un.e invité se sente bien accueilli, bien reçu. D'ailleurs, une chambre libre a été maintenu dans cette fonction : recevoir (pas que mes amours, les amours de nos jeunes également).

La compersion de mon chéri de vie, lorsque je reçois, passe par les repas. Il aime offrir les plats qu'il prépare, à mes amours également. Sa façon d'indiquer "soit le.a bienvenu.e". Aussi lorsque nos jeunes reçoivent.

Avoir aussi des relations extérieures ? Mon chéri de vie a aussi un coeur énorme. Il aurait pu. Il n'en n'a pas envie. L'amour est compliqué (c'est sa conclusion générale), alors le polyamour... Il a rayé cette option de sa vie. Faire à manger, faire son jardin, brasser... sont des passions qui lui apporte du bonheur, du partage et c'est moins contraignant. Bon aussi, il est mon parachute, à chaque fois que je tombe de haut.

NikoS
Mais j'ai eu cette sensation de sauter d'un avion dans le vide sans savoir si mon parachute allait fonctionner.

Pour avoir pratiquer cette discipline, le soin apporter au parachute, au pliage, à la solidité, aux vérifications... permet de sauter avec une sécurité maximale. Aimer sauter dans le vide ne signifie pas être irrationnel et jouer avec sa survie. Donc, si tes règles sont en ce sens, celui d'un avenir rationnel et viable, alors oui. Autrement, je crois que les règles finiront par être transgressées. Je ne sais pas si la comparaison est compréhensible.

Se départir d'un mode que l'on peut valoriser à la sortie de la messe (ma fille est mariée depuis 1989) au profit d'une réalité peu connue, peu considérée et irréaliste pour le commun, c'est une libération quand elle est assumée et une contrainte supplémentaire autrement (un mensonge de plus sur la longue liste de la "bienséance").

Mon chéri de vie, moi, mes jeunes à leur niveau, avons revisité la bienséance, transformée en bienveillance. Mon point d'arrivée de ce message est très éloigné du tracas de départ, le tien @NikoS. C'est vrai. Je crois qu'il est essentiel de pouvoir s'offrir un point d'arrivée (une vague représentation à minima), pour avancer.

Prend soin de toi. Quelques crises parfois, c'est une chose. A toi de savoir ce que tu supportes et si tu te sens écouter, respecter, dans ce que tu vis. Il ne faut pas te détruire.

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Discussion : [Lexique] Définition(s) du polyamour

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bonheur

le vendredi 16 décembre 2022 à 11h41

Peut-être que la perception du polyamour touche davantage à être, aimer, ressentir, que "à faire" ?

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Discussion : Le polyamour est-il objectivement viable ?

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bonheur

le vendredi 16 décembre 2022 à 11h39

De ce que je lis, @Avant_gout veut quoi ? Etudier un sujet pour lequel il a des stéréotypes, sans vouloir remettre en question mais avoir vraiment vécu, sans s'être imprégné alors que c'est complexe et à vivre...
Il faut des années de vécu pour exprimer...
C'est à cause de gens comme lui que je réponds NON à la viabilité du polyamour. Ce n'est pas le polyamour qui est à remettre en question, ce sont les idées reçues et les jugements à la hâte.

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Discussion : Pourquoi rencontrer les métamours ?

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bonheur

le vendredi 16 décembre 2022 à 11h34

Je ne sais pas s'il faut aborder le sujet en terme de généralité. Un rapport humain est unique et particulier.

Ce que je retiens de mon vécu, c'est la notion de rejet de moi et la notion de maladresse flagrante -tellement que je m'interroge.

Ce que je retiens, c'est que si la personne au centre de l'équation ne fait pas sa part, ça n'a strictement aucun intérêt. Surtout si l'on se retrouve "entre filles" ou "entre mecs"... alors que de nombreuses femmes ou hommes ne sont pas cis et n'ont donc rien à faire dans une relation cis obligée.

La présentation à l'autre est essentielle. La présentation commune. On en revient à la communication, comme d'habitude.

Soit le ou la métamour est intégré, soit il ou elle ne l'est pas.

Un danger aussi. Une métamour qui vient de demander si elle peut "faire confiance" à son amoureux.se... Une métamour qui me prie de bien vouloir lui dire ce que son amoureux dit sur elle, à moi ? Comment d'un côté entendre "je n'arrive pas à t'accepter dans la vie de mon amoureux" et de l'autre "dis moi s'il m'aime vraiment". Un.e métamour ne doit pas devenir une entremetteuse ou sécurisée l'autre relation. D'après moi, c'est extrêmement nocif. En amitié comme en amour, je n'ai pas à soutenir, à devenir juge ou partie, dans les relations des autres. Que chacun-e assume ce qui lui revient. Me placer en position de "faire et défaire" ? Bon du coup, j'ai défait.

En cela, je suis mitigé sur le lien entre métamour. C'est nouveau pour moi.

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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bonheur

le jeudi 15 décembre 2022 à 12h14

Perso, je vois le monde à travers le prisme du champ morphique. Chacun-e son idéal.

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Discussion : Comment savoir si notre metamour est vraiment poly ?

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bonheur

le jeudi 15 décembre 2022 à 12h13

@Caoline.

Oui, il y a les personnes "poly par nature". Elles sont ainsi et après s'être découverte, savent. C'est fixe et stable. Seule l'évolution, les expérimentations, font un peu bouger les curseurs et les convictions.

Rien ne garanti de tomber amoureux.se d'autres personnes ainsi. Je ne le crois pas. Etre "poly par nature" n'est pas un critère de choix.

Les engagements et les promesses ? Perso, c'est l'inconstance qui me perturbe. C'est le fait de ne rien assumer aussi. Je croyais et finalement, j'ai été abusée. Quand le discours devient moins honnête et clair, je m'interroge et j'interroge. C'est en fait je pense là que tout bascule. On me raconte alors ce que j'aimerais entendre et non la réalité dérangeante. Une personne honnête jusque-là, se met à tergiverser. La communication se perd, n'est plus saine, n'est plus fluide, perd son authenticité. Il y a une dégradation irréversible de la relation. C'est à partir de là que chaque mot compte, que chaque fréquence de communication détériorée prend sens. Et quoi, l'envie n'est plus ? Et bien l'exprimer, dans ce cas. Cesser de vouloir tourner autour du pot pour trouver une "solution" qui n'existe pas. Quand il faut trancher, on tranche.

Quand la dynamique est morte, quand la fougue n'existe plus, quand on ne gère plus, il faut lâcher et ne pas faire sombrer autrui en le mettant en mauvaise situation.

Les signes avant coureur sont là. Qu'une relation se stabilise, devient moins intense afin de se stabiliser, c'est bien. Qu'une relation qui n'en n'ai pas là, devient instable, c'est qu'elle n'a pas vocation à perdurer. D'ailleurs rien n'oblige le partenaire à rajouter de la difficulté. Prendre le temps d'entamer une relation permet d'éviter la superposition. Le temps peut faire son office. Laisser le temps au temps est important. C'est différent de demander du temps. Demander du temps, c'est vouloir choisir (d'après moi).

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