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Siestacorta

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Discussion : Polyamour = besoin de contrôle ?

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Siestacorta

le jeudi 27 juillet 2017 à 18h43

J'insiste, des gens qui ont un fort besoin de contrôle, j'en ai déjà vu chez les poly. C'est pas un signe distinctif, mais ça arrive. Et disons que c'est pas plus grave que chez les monos... et que ça l'est encore moins si on prend conscience de soi pour trouver quand on peut lâcher prise et quand prendre les décisions qui nous conviennent aux bons moments.

A mon sens, on peut avoir comme attente en polyamour un fort contrôle, et que tout l'intérêt soit de ne pas vraiment l'obtenir, d'être amené à faire avec nos vies, nos libertés, nos contraintes.

LNJ

Comme quoi, on peut évoluer en 24 heures !

En tout cas, on peut faire des bonds de compréhension (boiiiing).
Mais je tiens à dire que c'est, en partie, ton travail par dialogues successifs qui amène ça : ya la psy qui met le doigt sur une truc, toi que ça gratte assez pour venir en parler ici avec une certaine émotion, les réactions au fil des échanges... Tu en tireras peut-être ni les même conclusions que ta psy ni les même que ceux à qui tu as proposé le débat, mais la réflexion en valait de toute façon la peine.

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Discussion : Polyamour, Troubles psychologique ou psychique ou encore physique ?

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Siestacorta

le jeudi 27 juillet 2017 à 16h17

QuickSilver

Vous savez le but ce n'est de prendre ce que j'ai pu dire qui vous vexe et l'utiliser pour éviter l'acheminement d'un bon nombre de question

Non, c'est toi qui utilises une opinion personnelle sur le polyamour pour t'éviter de voir que des questions, ça fait des centaines et des centaines de pages de forum qu'on s'en pose. Documente-toi, vraiment.

Sinon, allons-y pour un rappel pourtant déjà fait dans le FAQ.

La polygamie, déjà, en général, c'est un partenaire qui a la possibilité d'avoir plusieurs conjointes, mais celles-ci n'ont pas ce même droit (la polygamie la plus répandue étant la polygynie).

A la différence du polyamour, qui peut concerner plusieurs formes de relations, la polygamie implique nécessairement des mariages. C'est une structure sociale traditionnelle... voire réactionnaire.

Sachant que de l'autre côté, on s'entend dire que les polys sont consuméristes et/ou libertins, crétinisés par la modernité... on est les méchants dans les deux cas, soit des autoritaires soit des gens qui se foutent de leurs partenaires.
La possibilité qu'on fasse seulement un choix qui nous convient avec des personnes à qui on donne cette même liberté, on peut peut-être l'explorer ?

On enjolive que dalle. Le polyamour c'est un cadre de relations (il y a plusieurs façons de les vivre en étant poly, d'ailleurs), avec des bénéfices et des difficultés. Ya des gens qui vont aimer ça, d'autres non.

Parler de polygamie ou de maladie mentale, c'est pas poser des questions, en tout cas pas des questions auxquelles on peut répondre quoi que ce soit d'intéressant.

On peut concevoir d'aimer plusieurs personnes. De plusieurs manières. En même temps.
Certains ne peuvent pas.
Plusieurs amis, ils peuvent, plusieurs enfants, ils peuvent, plusieurs amants, parfois ils peuvent (parfois ils peuvent l'avouer), mais non, plusieurs relations, c'est forcément impossible, la preuve : eux, ils peuvent pas.
Et si on veut quelque chose en plus de ce qu'on a, c'est forcément que ce qu'on a est pas bien, ou qu'on ne sait pas être satisfait.

Pourquoi ne serait-il pas possible, sans être "malade" d'être satisfait différemment ? De plusieurs manières ?
Si t'aimes les animaux et pas moi, lequel des deux à un problème ? Et si c'était aucun ?
Et sinon, qu'est-ce qui fait qu'attendre la satisfaction d'une seule relation serait forcément la seule option "saine" ? Ca peut être tyrannique, aussi : "satisfais-moi complètement, oui, c'est à toi que revient cette responsabilité, je t'aime donc tu dois me rendre heureux".

Bref. Bon, j'arrête sur ce fil, je t'ai donné des liens qui peuvent te parler, tu as plein de matière sur le forum, si tu en restes à cette façon d'aborder les choses, c'est que tu le veux, hein.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Polyamour = besoin de contrôle ?

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Siestacorta

le jeudi 27 juillet 2017 à 14h04

LNJ
en gros, en m'entourant de plein de mecs, je me rassure sur le fait qu'il en restera au moins un quand je serai vieille (et décrépite).
Par ailleurs, je serais dans la toute puissance en ayant le contrôle sur un pool de mec que je peux sonner quand ça me chante, et ma toute puissance me rassurerait également.

Se rassurer narcissiquement avec l'amour des autres, ou se sécuriser, ça se travaille pour pas que ça empêche de bien vivre, mais c'est aussi des besoins naturels, accentués d'une manière ou d'une autre par ton parcours antérieur.
Par ailleurs, tu n'exercerais pas vraiment une toute-puissance, tu mettrais un fantasme de toute-puissance à l'épreuve du réel. C'est quand même moins culpabilisant !
Etre en thérapie te donne l'occasion de te regarder vivre avec le recul en plus, pour pouvoir questionner ce qui se passe et en vivre des options nouvelles, qu'on ne voit pas forcément en ayant la tête dans le guidon du seul ressenti.

LNJ

Au fond, qu'est-ce qu'on cherche en multipliant les relations ? Une vie intéressante, excitante, ou bien surtout se rassurer sur ce que l'on vaut ? J'ai l'impression que les deux objectifs se côtoient chez moi et que la frontière est parfois assez ténue...

Ben tu peux avoir, dans ton questionnement sur ta façon d'aimer, une démarche de découverte de soi, chercher les occasions de vivre tout en essayant de se donner les meilleures conditions possibles.

Le poly peut être une façon de le faire ; et en communiquant beaucoup sur les évènements avec les partenaires, ils sont ainsi parti-prenantes, ont leurs propres attentes en jeu... Donc plein d'occasions de pas être isolée avec notre ego, et de trouver plus que ce que l'on cherche.
La non-exclusivité offre une possibilité de sortir des boucles de monogamie en série, où l'obligation de rompre pour avoir d'autres expériences dramatise beaucoup notre évolution.

Ya pas de mal à essayer d'apprendre... Ca ne peut que nous donner un supplément de sécurité, qui nous fera peut-être lâcher la partie du contrôle qui pèserait de trop.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Polyamour = besoin de contrôle ?

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Siestacorta

le jeudi 27 juillet 2017 à 12h43

Je vais pas répondre pareil : oui, cette névrose peut agir dans un choix poly, mais elle peut aussi agir dans le cadre du mariage (contractualiser la fidélité dans le même but). Il y a des polys qui ont ça dans leur psychologie, d'autres pas.

Et même des gens qui ne sont ni poly ni mariés peuvent avoir un désir contrôle qui motive leur situation (si je reste célibataire, pas de soucis relationnel, par exmeple). Chacun sa solution, adapte comme il peut.
Les névroses nous font souffrir, mais elles sont aussi des moyens que notre esprit a trouvé pour se construire, elles peuvent être parfois considérées comme "saines" si, acceptées, elles sont juste un moyen de pas devenir / être devenu pire.

Donc, ce que dit la psy ne fait pas de tout le cadre polyamoureux un problème, ni ne fait de ton éventuel désir de contrôle un aspect de toi à totalement supprimer, ça peut être pris comme l'occasion de travailler sur ce que toi tu amènes dans tes relations, pour justement identifier tes vrais besoins, comment tu vas trouver le moyen de t'équilibrer, comment tu peux y être aidée si besoin... Tout en restant poly, et pourquoi pas très épanouissante pour tes partenaires.
Après, c'est à toi de voir si son avis est pertinent est fait écho au reste de ta personnalité.

Par ailleurs, on peut avoir un désir de liberté et un désir de contrôle en même temps, l'un n'est pas le masque de l'autre, c'est juste une tension interne.

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Discussion : Polyamour, Troubles psychologique ou psychique ou encore physique ?

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Siestacorta

le jeudi 27 juillet 2017 à 11h21

QuickSilver
Si considérer le polyamour comme étant une pathologie vous vexe je m'excuse mais c'est le fond de ma pensée et je le crois jusqu'à ce que je puisse poser une signification valable sur cela.
Je ne suis pas une personne bornée, je suis très ouvert psychologique à psychiques mais je ne me fais vraiment pas à l'idée que tomber amoureux de plusieurs vous apparaissent comme tout à fait normal.

Désolé, mais comme je suis un malade, je sais dès le départ que ce qui est "normal", et ce qui va être un argument "valable", ça ne dépendra pas de mon objectivité, puisque dès le départ on prend mon jugement comme troublé.

Tu nous demande s'il y a " une façon de traiter ce trouble", alors que tout le site est là pour parler de comment vivre dans ce que nous considérons comme un choix de vie.
Puis tu nous sommes d'être "convaincants" pour te montrer que nous avons des motivations valables , après nous avoir d'emblée classé comme "troublés" ? C'est pas seulement blessant, c'est juste pas cohérent : "je vous crois pas capable de penser correctement, je vous montre pas mes critères de validation, mais faites-moi un raisonnement pour voir ?"

Oui, comme le rappelle Toinou, tu inverses la charge de la preuve : demander de prouver qu'il n'y a pas un problème, c'est déjà affirmer l'existence du problème, sans se donner la peine de le prouver soi-même.

Alors que
- prouver que l'exclusivité amoureuse est le produit d'une bonne santé mentale est pas plus facile
- si tu mets de la bonne volonté, tu trouveras matière à réflexion partout sur le site.
- si tu avais voulu juste t'informer, la question ne serait pas "montrez-moi que vous n'êtes pas atteints de troubles psys" mais "parlez-moi de ce qui vous motive dans le polyamour et ne vous convient pas dans la monogamie" ; tu aurais sans doute eu des réponses plus amènes. Là, tu passes direct à la mise en accusation, donc assez logiquement tu obtiens une réaction de dérision et de rejet, et le conflit montre bien qu'il n'y a pas moyen de discuter... quand la discussion était d'emblée empêchée par la façon de la commencer.

- bonjour monsieur, on se connait pas, je passe dans votre quartier et je ne l'aime pas, montrez-moi que vous êtes une bonne personne. Bah pourquoi vous me regardez de travers, je fais que discuter ?
Ca prouve bien que vous êtes pas très clair dans votre tête....

Voilà. Encore une fois, si tu veux des infos, tu as le FAQ dont je t'ai donné le lien plus haut, et pleins d'articles et de débats pour te montrer qu'il s'agit pas de "pulsions" mais de relations. Si tu tiens à des points psycho, ya cet article, aussi.

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Discussion : Polyamour, Troubles psychologique ou psychique ou encore physique ?

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Siestacorta

le mercredi 26 juillet 2017 à 23h21

QuickSilver

Mais j'aimerais que vous m'expliquiez le phénomène du polyamour sans prendre position à défendre votre choix de vie.

C'est super difficile de pas prendre position quand le titre que t'as donné à ton fil psychiatrise d'emblée les modes de vie poly...
Si on va par là, la monogamie est une perversion qui fétichise le partenaire comme "centre du monde affectif" et comme chose sur la quelle on a un droit de propriété sentimentale ou sexuelle ; ou l'amour monogame une régression infantile vers l'omnipotence du lien parent-enfant ... Bref.

Ceci dit, si tu veux les bases, c'est pas compliqué, c'est dans le FAQ du site.

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Discussion : Polyamour, Troubles psychologique ou psychique ou encore physique ?

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Siestacorta

le mercredi 26 juillet 2017 à 11h45

J'ajouterai qu'au quotidien, le but du polyamour, dès le réveil, est de faire l'amour à plusieurs partenaires dans le même lit.
Ce qui se passe après, on s'en fout.
C'est juste une stratégie différente de la monogamie, dont on imagine bien que la vraie motivation, c'est d'être sûr de pouvoir faire l'amour à une personne.
Ce qui se comprend tout à fait.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Polyamour, Troubles psychologique ou psychique ou encore physique ?

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Siestacorta

le mardi 25 juillet 2017 à 22h24

Ya pas plus de raisons objectives pour le polyamour que pour l'exclusivité. Pas moins, non plus.

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Discussion : Polyamour irréversible

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Siestacorta

le lundi 24 juillet 2017 à 14h31

Wolxed
Je posais des questions effectivement pour savoir si être polyamoureux était un fait ou un choix que tout le monde peut prendre.

Au moment où l'autre te dit "j'ai du mal à être exclusif", alors c'est ça, le "fait".
C'est pas une question de nature, de gènes, c'est que c'est dit, et qu'à partir de là, tu as toi un choix à faire.
Etre mono peut être "ta nature", commencer une relation avec quelqu'un de non-exclusif reste un choix que tu peux faire, qui pourrait ou pas changer ta façon de voir.

Autre point : l'arrangement "au début on commencerait en couple exclusif et puis après on verra", si elle t'a d'emblée parlé de son penchant, c'est pas une bonne idée, je pense. Parce que tu aurais toujours peur du jour où le changement viendrait, que elle sachant que ça te stresse pourrait se remettre à mentir plutôt que de faire tout le (gros) boulot dans la relation contre tes penchants à toi, plutôt que de faire avec toi dès le début le chemin de découvrir ce que ce serait, une relation ouverte où yaurait plus à parler qu'à cacher.

Enfin, tu en dis peu sur elle, son âge et sa situation, mais il se peut bien qu'elle soit aussi mono mais pas dans une période de vie où ça compte pour elle de s'engager, elle peut avoir besoin de mouvements plus que de stabilité pour l'instant, indépendamment de ses sentiments lors d'une rencontre amoureuse.
Il s'agirait pas, dans cette logique, d'être seulement "le bon" plutôt qu'un "pas bon", mais en plus d'être le bon au bon moment...
Comment savoir ? Autant t'en tenir à ce qu'elle t'a déjà expliqué, telle qu'elle se connait en ce moment, elle ne reste pas dans les limites du couple exclusif. A toi de voir ce que tu peux faire ou pas faire avec ça.

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Discussion : Découverte du polyamour et questionnement.

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Siestacorta

le dimanche 16 juillet 2017 à 21h38

Lili Malaya

Ça peut au moins nous éclairer sur ce sur quoi portent les craintes du Jules de la demoiselle.

Je le connais pas, évidemment... Mais

- à la base c'est pas irrationnel pour les gens de stresser à cause des attentes poly d'un partenaire. C'est du changement, souvent important, par rapport à l'histoire qu'ils ont commencé ou par rapport à leurs habitudes, ils ne s'identifient pas aux besoins de leur partenaire quand ils ne les vivent pas de la même façon... bref, c'est de l'inconnu, pas forcément celui qu'ils voulaient explorer, l'inconnu fait peur. Si tu expliques que la nage ça fait plaisir à quelqu'un qui ne sait pas nager, sa peur peut facilement prendre le dessus. Il a d'autres choix, il peut apprendre, mais de son point de vue, ça se comprend qu'il saute pas à l'eau.

- le sexe peut être le prétexte "autorisé" à avoir peur. C'est là où l'intimité de l'autre, qui est déjà une exploration dans le cadre de la relation avec lui, peut devenir encore plus "inaccessible".Au delà de cette limite-là, j'ai raison d'avoir peur, donc quand tu l'évoques, c'est que c'est bien cette limite là le problème. C'est "puisque j'ai peur c'est qu'il y a des raisons d'avoir peur", mais effectivement, la norme sociale a bien aidé à faire croire que c'est logique...

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Discussion : Découverte du polyamour et questionnement.

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Siestacorta

le dimanche 16 juillet 2017 à 00h59

Loki

Après je pense juste que ce ne sont peut être pas les bonnes personnes. Elles sont trop hermétiquement fermées à ce concept. Et pour elles ce n'est rien d'autres qu'un Libertinage cachés. .

Vu que "l'accusation" d'être des libertins qui se cachent nous tombe dessus en permanence, parler de polyamour est vraiment pas un cache-sexe efficace, on serait cons de continuer à l'utiliser depuis si longtemps, le jugement de valeur revenant de toute façon...

Puis, s'il s'agissait vraiment de sexe et seulement de sexe, c'est quand même beaucoup plus pratique de se déclarer libertin que poly, ça fait quand même moins de complications d'aller direct chercher des plans cul. Et quitte à se prendre la tête avec un.e partenaire, déclarer "j'ai besoin de tirer mon coup mais je m'en fous avec qui" peut être finalement plus facile que de dire "je te présente trucmuche, il/elle va faire partie de notre quotidien".
Pourquoi s'emmerder à communiquer autant, si souvent, si entièrement, avec plusieurs partenaires, en créant des accords très différents selon les gens, pour seulement niquer ? C'est à la limite du contre-productif...

Enfin, une dernière preuve qu'il s'agit pas de faire semblant de pas être libertin, c'est que justement chez les libertins on peut trouver des poly mais on trouvera (sans doute plus facilement) plein de gens qui ne voudraient surtout pas de ce mode de relation, justement parce que ça fait poser des questions sur les relations.
L'inverse est vrai : on trouve des polys qui sont libertins et d'autres que ça tente pas du tout du tout... Et même des gens qui se déclarent poly et restent avec zéro ou aucune relation pendant des années.
C'est quand même pas très logique, s'il s'agit que de libidos dévorantes.

Qu'est-ce qui est le plus probable : qu'il y ait d'un côté les libertins et de l'autre côté les monogames, ou qu'il y ait, en amour comme ailleurs, une grande variété de besoins et de comportements possibles ?

Bref, les préjugés...

Après on peut supposer que les gens qui se mettent en couple mono, c'est pour le sexe, en fait l'amour les intéresse pas, c'est juste une hypocrisie pour faire bien en société.
Grumf.

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Discussion : Polyamoureuse à sens unique

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Siestacorta

le vendredi 14 juillet 2017 à 12h53

Ok, tu as posté avant que j'ajoute mes options...
Merci pour la précision.
Je laisse quand même, hein.

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Discussion : Polyamoureuse à sens unique

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Siestacorta

le vendredi 14 juillet 2017 à 12h52

Bon, et sinon, j'en remet une couche sur un point que je soulève plus haut. En admettant qu'il entre dans une aventure extra-conjugale, à quel point il est capable de faire avec tes choix poly ? "il est en couple jeune, instable et fragile".

Ok, mais en couple "depuis trois ans".
Donc, même si votre histoire arrive à un moment où ce couple est de toute façon en question, elle constituera un changement critique, et sur un couple aux engagements exclusifs qui plus est (oué, yen a plein des comme ça, y parait).

Ca pose la question : et même s'il voulait rompre avec elle, est-ce qu'il comprendrait que toi, tu ne ferais pas la même chose en parallèle ? Que, potentiellement, il n'y a pas que ton mari et lui qui seraient concernés par ta liberté amoureuse ?
Ce n'est pas parce qu'il tolèrerait ton mari (dont je pars du principe qu'il connait l'existence, lui a peut-être une perception de "risque limité") qu'il comprendrait que, mettons, tu puisses avoir des confidences tendres avec l'ex étudiant.

Plus généralement, donc, la question ce serait pas seulement "que diras-tu à ta compagne", mais "quelles sont tes attentes et tes perspectives, puisque dans nos deux cas, il y en a déjà au niveau amoureux ?"
C'est des questions qu'on pose peu dans les temps préliminaires à l'histoire amoureuse, mais c'est sans doute parce que la norme voudrait qu'on passe proprement d'une relation à l'autre en tournant la page... En réalité, même chez les monos ça se passe pas comme ça, mais bon, du coup ça laisse d'ordinaire un champs de possibles plus ouvert au début que dans une situation où des engagements perdurent.

Voilà, voilà, c'était la deuxième minute pas gaie, j'espère quand même que ça peut aider...

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Polyamoureuse à sens unique

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Siestacorta

le vendredi 14 juillet 2017 à 12h37

Siline
Enfin, Siestacorta, je te remercie particulièrement pour ton analyse très fine et approfondie.

De rien, ou pas grand chose. Je considère les échanges ici, de la part des initiateurs et des membres, comme des tâtonnement bienveillants... Si on trouve des chemins comme ça, tant mieux, quand on en trouve pas, tant mieux aussi, on écarte certaines directions avec plus de conviction.

Siline
J'envisage tout simplement de lui demander (gentiment) à l'occasion d'un prochain échange tendancieux si sa compagne l'approuverait. La conclusion logique sera que je ne peux pas continuer ainsi. (Car non, je ne les emmènerai pas vers une relation polyamoureuse consentie, j'en suis certaine).

"pas continuer ainsi" ? C'est à dire, l'ensemble de l'histoire, ou l'histoire avec sa composante adultère ?
Je veux pas du tout te pousser à une situation où tu serais en contradiction avec ton éthique, mais encore une fois, je met un peu de pragmatisme : le désir est monté fort entre vous, vous êtes tous les deux engagés... La discussion "réaliste douche-froide" peut déboucher sur une relation cachée... Il faut donc que soit dit aussi ce dont toi tu sens capable dans ce cadre : ça peut être de "tout cacher à tous je prend sur moi" comme "j'ai telles limites, quelles sont les tiennes" et "mon mari à moi sera au courant sur le principe"...

Bref, parler des deux positionnements, si possible, pour voir si les "mauvaises idées" qui sortent sont mauvaises à cause du mensonge en soi, ou parce que pour une raison pratique ou une autre le mensonge ne mènerait pas à des possibilités pour vous.

J'insiste, le mensonge, c'est généralement plus une graine de problèmes qu'une solution. Même si la personne qui sera trompée ne dépend pas de toi, puisque les décisions de vie de cet homme ne t'appartiennent pas, sa réaction au mensonge (ignorance, découverte, réponses) aura des conséquences sur quelqu'un que tu aimes, sur ta relation à lui, et peut-être sur toi. C'est "envisageable" (si tu es très au clair sur les limites de cette relation et qu'elle te convient quand même) et à la fois clairement un chemin qui, plus il se prolonge, plus il augment des dangers autant pour ceux qui le prennent que pour ceux qui y seront emmenés après vous.

J'ai pas encore trouvé de formule efficace pour dire que c'est pas une question de morale, dans le sens où la règle monogame organise elle-même le besoin de tricher avant qu'on en ait envie, donc la morale ici ignore le réel, mais une question d'éthique "est-ce que je suis une personne qui peut faire ce genre de choix en minimisant les dommages possibles".
Mais bon, voilà pour mon orientation.

Bon courage pour la prise de parole et ses suites, oui, si tu donnes des nouvelles ça fera plaisir !

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Discussion : Donnons naissance

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Siestacorta

le jeudi 13 juillet 2017 à 19h25

<3 <3 <3 , coupain.

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Discussion : Mon mari a une double vie

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Siestacorta

le jeudi 13 juillet 2017 à 15h16

+1 avec Camille.
Le rapport de force et les stratégies de domination qui semblent avoir été naturelles à vos rapports jusqu'ici me semblent aller dans un sens où ce que tu acceptes aujourd'hui, c'est pas forcément la même chose que ce qui arrivera demain. Sans demande "pratique" de ta part, tu n'auras aucune maîtrise sur la suite (maîtrise de ce qui t'arrive à toi).

Je pense pas que ça prenne une voie polyamoureuse - quand tout le monde est au courant et volontaire pour que les relations soient multiples - mais je pense que tu peux avoir une demande de modus vivendi : rencontrer cette femme et son enfant.

En pratique, cette femme qui a déjà changé ta vie, tu peux dire "ok, si elle et son enfant sont voués à encore être présents, je dois les rencontrer".
Ca ne t'engage pas à accepter que les choses continuent comme ça après, mais ça crée un rapport où tu es partie-prenante de la situation, où le dialogue, c'est pas juste cet homme qui décide ce qu'il dit au moment où ça l'arrange, et peut ensuite changer malgré les promesses. C'est toi face à ce qui se passe en vrai.

Bon, je parle de rencontrer physiquement, ce qui se fera pas tout seul, mais ça peut aussi commencer par un skype...

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Polyamoureuse à sens unique

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Siestacorta

le jeudi 13 juillet 2017 à 14h46

Siline, merci de ta confidence (très bien écrite et fine), et bravo pour le parcours, l'expérience intégrée jusqu'ici, et les libertés d'action et de dialogue qui se sont déjà développées dans ton mariage. Je pense que ça vous donne une chance de continuer à dépasser intelligemment le stade où la solidité d'une relation au départ monogame est éprouvée par les autres besoins sexuels, affectifs et/ou relationnels.

Je vais te donner une opinion... T'en fais ce que tu veux, si je me plante tu me le dis.

Je soutiens la réponse de gdf. Avec ton collégue, puisqu'il y a flirt, projections dans l'avenir (w-e, escapades), que tu "n'attends que ça", que la limite de la norme morale pour toi a déjà été franchie donc que tu peux essayer ce dont tu as envie, alors parlez-en. Pose les points que tu connais, sur toi, sur lui, propose ce que tu désirerais. Je crois que quand tu dis

Siline
je fais semblant de décider que si on couche ensemble cela ne devra arriver qu'une fois et ensuite on oublie tout

tu sais très bien que ça ne marche pas comme ça, tu dirais pas "faire semblant" sinon.
Par ailleurs, pour comparer deux aventures, c'est pas pareil qu'avec l'ex du passé : cette fois, vous ne vous laisserez sans doute pas l'un l'autre sans besoin de connaitre la suite. Avoir fait l'amour avec ton ex d'études dénouait des choses dans ta liberté à toi, mais avec ton collègue ça n'interviendrait pas au même moment de vos rapports... Donc même si la première expérience t'a donnée une force dans ton parcours, ça n'est pas significatif pour savoir comment tu vivrais les suites ou non-suites d'une expérience de "découchage" totalement différente.

Tel que je le conçois, parler avec ton collègue de bureau c'est une stratégie d'échec bénéfique. Elle peut refroidir pas mal les choses et se heurter aux limites de la situation d'adultère ; mais elle a le mérite de t'amener à garder l'honnêteté envers toi-même et, plutôt que de te laisser embarquer dans une histoire impensée, de plus facilement déboucher sur des possibilités qui n'abîmeront pas ton cœur ni ta relation avec ton mari.

En laissant confondues les émotions du cœur qui se réveille et celles du danger, tu vis intensément, tu te délectes du piment, mais tu te dispenses de choisir ce qui t'arrive "finalement j'ai cédé à la passion torride, nous n'en pouvions plus, on parlera après qu'on ait fait nos choix, ou pas, tant pis, n'y pensons pas".
Or te concernant, c'est pas être "cette fille-là" aux yeux de l'épouse qui fera la suite : pour l'essentiel, le couple de l'autre en danger c'est à ton éventuel amant de s'en charger. Par contre, le moment où tu seras en désaccord avec tes propres principes - tu parles de polyamour et de lectures, je pense que les questions d'histoires pouvant se construire sur la longueur avec du dialogue te touchent - ça, c'est toi qui t'en chargeras. C'est à dire que ce que tu feras, adultère ou non, gagnera beaucoup à ce dialogue de départ pour toutes les personnes concernées, et que sans celui-ci, tu vas devoir prendre beaucoup plus sur toi qu'avant.

Si j'interprète correctement (ça n'est qu'une interprétation) l'arrivée du libertinage dans ton couple, tu as le réflexe de prendre pas mal sur toi... Sauf que comme tu le dis, le comportement de ton mari c'est moins dangereux. Te confronter aux charges suivantes (une histoire amoureuse plutôt qu'une coucherie, de l'adultère avec toutes les complications qui viennent avec) c'est déjà faire beaucoup de choix significatifs, les faire sans les avoir exprimés en amont aux personnes concernées, c'est leur donner un supplément d'instabilité.
Je pense que si ton époux te fait confiance, a bénéficié de ton ouverture jusqu'ici, et écouté tes précédentes aventures, il serait capable de faire le travail de voir qu'une relation sentimentale peut aussi avoir lieu sans détruire votre foyer, du moment que vous vous accompagnez dans le processus.

Une question : le collègue pour qui l'intérêt s'est émoussé et le collègue avec qui tu flirtes, c'est la même personne, ou deux personnes distinctes ?

Autre point : il est possible que si tes émotions se sont plutôt emballées face à la question d'adultère, c'est parce que l'obstacle rend le fantasme "limité" : je sais que c'est dans une bulle (le monde du bureau, le monde de la relation), donc je joue avec un risque en comptant sur le réel pour qu'il limite les dégâts. Laisser ton époux libertiner avec des hommes, avoir une aventure extra-conjugale avec un ex, c'est peut-être aussi des choix où, consciemment ou non, les limites des risques sont identifiables.
Entrer en relation avec un homme adultère peut avoir cette limite, par rapport à une option de "tomber amoureuse directement de quelqu'un qui me demanderait de changer de vie".
Si ce que je dis de ce "risque limité" t'évoque quelque chose, ça peut t'aider à te sentir cohérente d'appliquer la "stratégie d'échec bénéfique" dont je te parle, c'est à dire finalement ne prendre que les risques qui n'impliquent que cette relation, pas les autres personnes.
T'y perdrais pas en sensation de liberté, bien au contraire.

Au passage, quand ce collègue te dit "ça pourrait me donner de mauvaises idées", il n'imagine pas forcément que ça pourrait aussi lui donner la mauvaise idée, à un moment de l'histoire où son projet avec sa compagne serait déclinant, de te proposer de faire une autre vie mono avec toi ; tsais, pour se justifier à ses propres yeux d'avoir gâché une autre histoire.

Vous "jouez avec cette idée" d'aventure... Le démon du jeu, ici, c'est jouer à colin-maillard, tenter le vertige de "on essaie au pif toute les directions en espérant qu'il y a pas d'obstacles en face, et on s'imagine le miracle que ça passe, même dans une forêt plantée bien serrée" plutôt que garder les yeux ouvert pour trouver les vrais passages libres.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Puisqu'il le faut...

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Siestacorta

le samedi 08 juillet 2017 à 13h22

Félicitations d'être sur un chemin qui semble te faire plus de bien...
J'espère que l'ensemble va s'améliorer, pour tout le monde.

Kuoni

Je commence tout doucement a penser à la possibilité de rencontrer quelqu'un de mon côté. Non pas que je cherche, mais simplement je me dis : «   pourquoi pas».
Avant, c'était hors de question.
Si ça devait arriver, je serais très curieux de savoir comment ma petite femme polyamoureuse réagirait. Même si la «   logique» voudrait qu'elle l'accepte avec un grand sourire, je suis presque sûr que la réalité serait très différente !

(...)

Sinon, je me force a exprimer tout ce que je ressens a l'excès. Pour éviter de me taire quand quelque chose ne va pas. C est très efficace.

Hm... Tu te donnes plus de liberté après avoir été excessivement contraint.
Humainement je comprend que le changement du rapport de force te réjouisse !
Mais justement, tout le monde chez vous voit-il qu'il y a un rapport de force vécu et identifié, au moins par toi ?
Cette situation actuelle est certainement rééquilibrée, par rapport à l'antérieure, mais comme toutes les situations, elle évoluera, ainsi que les sentiments qu'elle contient.
Je sens dans tes mots un arrière-goût encore combatif. Ca peut être juste la pulsion qui t'aide à t'affirmer, ça peut aussi être un bout de colère. Si j'ai raison, est-ce que c'est juste un résidu de colère, ou un gisement de colère ? A moyen terme, si je suis dans le vrai encore une fois, dénouer cela serait important. pour pas qu'il y ait de malentendu entre vous ; que ce soit pour construire une vie avec ta femme ou pour changer de vie sans (re) passer par une case de conflit aveugle...

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Messagerie privée..

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Siestacorta

le jeudi 06 juillet 2017 à 19h58

Il n'y a pas vraiment de messagerie au sens habituel, les messages envoyés depuis le forum, tu ne les vois que dans ta boite mail, ils ne sont pas conservés par le site (si j'ai compris).

Par contre, pour leur répondre tu dois, dans l'ordre,
- te connecter au site avec tes identifiants et rester connectée
- aller dans tes mails trouver le message que tu as reçu, cliquer sur le lien,
- et là tu peux envoyer un message réponse

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Faire comprendre le polyamour à une personne désirée en couple exclusif

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Siestacorta

le mercredi 05 juillet 2017 à 19h04

Une interprétation possible pour le comportement de cet homme, c'est qu'il joue avec le feu (lui aussi). Si c'est le cas : il a des envies, il cherche une situation intense où il ne se résistera pas à lui-même et où il pourrait aussi se dire que tu le voulais tellement que "ça n'a pas pu être empêché". Ce serait à la fois une façon d'atténuer la culpabilité par l'intensité et une stratégie d'échec (un adultère probablement voué à être renié).

Janis33
Il est très ambigu et ça me fait m'arracher les cheveux. Quand je lui ai fait remarquer qu'il ne devait pas avoir les propos qu'il a tenu à midi par respect pour mon propre désir que j'essaie de refouler au mieux et que sans son aide ce serait très difficile. Il m'a répondu que je devais trouver un mec !

Ya deux choses. Effectivement, c'est irrespectueux de ne pas entendre ta demande de "sois clair ou ne reste pas là". D'un autre côté, ce que tu dis, c'est que tu es très tentée, donc le message devient "retiens-moi d'être séduite par toi, c'est toi qui décide"

Je comprend que "l'amour s'est présenté à toi", mais "il est des jours où Cupidon s'en fout", et où il décoche les flèches un peu à côté des cœurs, parfois à un endroit où ça blesse.
C'est souvent rude de décider de ne pas se laisser porter par ses sentiments vers une relation, mais dans certains cas, c'est meilleur pour le cœur.

Alors oui, c'est lui et pas un autre, mais dans ce cas-là le polyamour a peu d'importance dans l'affaire... C'est juste "est-ce que je veux sauter le pas d'un adultère".
Ca peut être un avantage, une sorte de garde-fou pour justement ne plus te retrouver en couple... Mais c'est pas parce que ce sera pas un couple que ça fera pas de complication !

Mon conseil, telle que la situation est présentée, c'est de dire au gars "je vais t'éviter et je te demande de faire de même". Au mieux, ça marche et tu passeras à autre chose (ton cœur s'est rallumé il est probablement prêt à être ému par d'autres), au pire, le mec n'accepte pas et se lance dans une relation. Mais je dis bien "au pire", parce qu'entre la façon de faire du mec et sa situation conjugale, j'imagine la situation adultère qui s'ensuivrait comme frustrante, indépendamment de la souplesse non-jalouse que tu te donnes toi. Entre ne pas avoir de relation avec quelqu'un qu'on désire et en avoir une qui pourrait comporter trop de contraintes difficiles, faut faire un choix très informé.

Je réfléchis en écrivant...
A la rigueur, si tu veux vraiment avoir une relation avec cet homme, qu'aucun obstacle sur la suite ne fait le poids face à ton désir, alors tu lui dis, explicitement, voilà, j'ai envie de toi, faisons quelque chose. Tu sors de l'attente.
Oui, tu risques le rejet.
Et ça te conserve "l'initiative". Ce qui n'est pas forcément qu'une bonne nouvelle, parce que le mec, une fois qu'il n'a pas dit "Non", il pourrait facilement considérer que tu auras voulu toutes les contraintes qui s'ensuivraient.
Je te propose ça parce que ça déplace le problème de "comment on fait pour vouloir tous les deux une poly-histoire" vers "jusqu'où je suis prête à vivre un situation adultère par amour".
Je tente de voir si, ici, ce ne serait pas lui qui hésite à sortir du rang, mais toi qui ne va pas au bout de ta démarche.
C'est pas tellement accepter l'épouse, ça la plupart des maîtresses le font sans évoquer le polyamour, c'est prendre sur toi que, si tu ne souhaites pas éviter les proximités qui t'ont fait cet effet, et que c'est pas juste la tension érotico-émotionnelle par elle-seule qui t'émeut, tu fais toi-même les démarches. C'est pas "lui qui doit se faire à l'idée" qui est important, dans ma grille de lecture, c'est prendre en charge toi la partie du chemin qu'il n'a pas faite. Il se fera à l'idée ou pas, il acceptera ou pas.

Après, je ré-insiste : je suis non-jugeant sur le fait qu'il puisse y avoir un adultère, mais je suis quand même persuadé que même pour les personnes impliquées volontairement, il y a souvent des plumes à perdre, à moins d'être certain qu'on est là que pour des temps récréatifs aléatoire, ou qu'on peut tout endurer (ils refont un bébé, il aura une autre maitresse, pas ce soir finalement ma femme a commandé une pizza, cache-toi voilà une amie de mon couple).
Après à toi de voir si
- le caractère du gars le rend à la fois capable de mentir à son épouse sans créer lui-même les crises éventuelles
- de quel respect minimum tu as besoin dans une relation, et est-ce que le gars serait capable de te le donner dans un cadre adultère
Honnêtement... C'est super difficile. Et ça empire dans le temps, puisque le "c'était juste une fois" ne tiendra plus.
Le choix d'être avec quelqu'un qui va mentir n'est pas un choix "méchant" par lui même, mais il sera toujours une des origines les plus probables des mauvaises conséquences, même en étant un poly super zen avec l'existence d'un autre partenaire.

Désolé pour le pessimisme, mais bon, je t'argumente tout ça en pensant qu'il y a peu d'endroits où tu peux discuter de la situation librement.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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