Participation aux discussions
Discussion : Mise en Garde à propos du polyamour

Siestacorta
le lundi 01 août 2022 à 21h26
Merci pour ce feedback.
Merci d'avoir fait du tri dans tes sentiments et expériences.
Exclusivité ou non, on doit en vouloir dans sa vie...
C'est vrai que quand c'est une condition pour poursuivre la relation commencée sous un autre régime, ça devient un rapport de forces, où le choix personnel est... biaisé.
Je ne peux pas juger des relations poly qui commencent par un adultère.
Un mensonge biaise beaucoup de choses...
J'ai tendance à croire que puisque tout cela est une question de choix intime, ce qui compte c'est que qu'on fait après est un choix désirable, et que ça compte pour chacun que cela soit le cas, pas "seulement" le choix qui fait qu'on arrète pas la relation.
Je pose ça en sachant que c'est même pas la seule question, mais elle compte un peu.
Une question : est-ce que la difficulté d'en parler à ton frère n'était pas aussi de devoir dire "mon mec m'a menti et ce que j'ai décidé ensuite me donne le sentiment de valider son choix" ?
Enfin, oui, un ou des textes de prévention de risques, qui tire parti de ton type d'expérience, ce serait utile. Ça doit exister, je suppose, au moins partiellement...
Discussion : Amour de vacances

Siestacorta
le vendredi 29 juillet 2022 à 22h56
Cendre
Il est tard,
Ma réflexion n'est pas encore au point, mais je sens que je tiens un truc, là.
D'ailleurs, ça reprend le premier point soulevé par @Siesta :
le contexte poly (assumé et aguerri) qui ouvre à plus d'émotions possibles.
(je m'autocongratule d'avoir projeté ça avec un indice mineur !)
Et ton récit conte de fée fusion/ expérience / refusion est effectivement un temps assez charmant en soi pour qu'on puisse en regretter la perte, d'autant qu'elle a été précipitée. Après, comme tu l'évoques, c'est peut-être un truc de burn. C'est à dire que la connexion aurait été sans doute chouette ailleurs, mais là t'as eu un tel exhausteur d'intensité que le sevrage ne peut qu'être assez brutal.
Discussion : D'amant satellite à amant socle

Siestacorta
le vendredi 29 juillet 2022 à 16h13
Peu de temps, mais le mot hiérarchie est repoussoir, je le préfère au non-dit toutefois.
Et c'est moi qui ai digressé sur l'anarchie relationnelle, en contrepoint de ce que je dis de questions de hiérarchie...
Donc t'inquiète, j'avais pas lu une promo d'un cadre qui, anyway, m'intéresse aussi.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : D'amant satellite à amant socle

Siestacorta
le vendredi 29 juillet 2022 à 13h51
On peut aborder la chose comme une sorte d'émulation mais est-ce que ça ne revient pas un peu (quand même?) à objectifier la relation tierce par rapport au couple?
"Mais ce dernier, suite à la révélation d'un autre, d'une compétition, se réveille et redevient présent et aimant."
C'est indéniable que ça peut avoir cette "vertu" (de nombreuses personnes l'évoquent, ici-même). Mais dans cette logique, un.e amant.e "en dehors du couple" sert en quelque sorte à dynamiser une vie de couple qui a des difficultés en soi. La relation se transforme en moyen et non plus en fin, on ne la vit plus directement pour ce qu'elle est mais plutôt toujours en regard de celle de couple "historique".
Je suis d'accord sur ce dernier point : ça garde finalement la primauté du couple normé, c'est dans la logique d'une hiérarchisation plutôt prescriptive.
Comme je crois que l'anarchie relationnelle est proposée dans un monde amatonormatif, elle passera pas forcément moins de temps que d'autres non-exclusivités à ramer...
Du coup, je la prends comme point de repère, comme recherche, mais pas comme système "meilleur" ni concrètement plus efficient qu'on peut mettre en place sans au moins autant d'efforts qe des relations PA plus normées (normées... bon tout est relatif). Dès lors, des PA où on conserve une hiérarchie par honneteté envers l'histoire déjà passée et par besoin de trouvere des (premiers ?) repères, ça me semble pas mauvaiscen soi. Et toujours préférable à des promesses et déclarations d'égalité qu'on ne pourra pas tenir, même quand pourtant les sentiments sont sincèrement pas hiérarchisés.
Bref. Il y a des aspects moins troublants à ce qu'un tiers entraine une émulation. C'est peut-être un moyen, mais ça ne le réduit pas à ça. D'autant que c'est de toute façon normal que de nouvelles rencontres puissent nous aider à devenir un peu moins cons. C'est même ce qui rend pour moi l'exclusivité amoureuse un peu étrange : selon cette norme, l'amour serait le seul domaine social où on ne pourrait pas envisager que l'arrivée de nouvelles personnes puisse être plus bénéfiques que l'entre-soi. Bref, je veux dire qu'on utilise pas tout à fait le tiers, il a cet effet de toutes façons.
Je vois donc l'émulation comme un bon effet secondaire plutôt que comme un moyen.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Amour de vacances

Siestacorta
le vendredi 29 juillet 2022 à 12h10
Une bonne solution serait peut-être de te mettre volontairement dans ce que ton article appelle un état de famine : privé de signes de l'objet d'attirance, on se désintoxique.
En pratique, si je faisais quelque chose dans ce genre, ce serait bloquer et filtrer la personne sur les réseaux sociaux et messageries et l'en prévenir. En laissant éventuellement le canal mail ouvert pour se laisser une option de recevoir un "maintenant je suis dispo".
Prévenir la personne, comme on ferait une rupture - même si ça semble trop, ça ne l'est pas dans nos sentiments. Lui dire qu'on s'est amouraché, que ça va on gère mais qu'on se donne les moyens de la détox en filtrant.
Ça a le mérite de pouvoir dire clairement ce qu'on ressent, et de ne pas faire porter la "responsabilité" d'être obsédant à l'autre.
(et etre ferme dans sa décision, le risque que ce geste un peu formel débouche sur des échanges addictifs existe, comme dans certaines "vraies" ruptures").
Discussion : Amour de vacances

Siestacorta
le vendredi 29 juillet 2022 à 01h45
Non ! 😜
- tu sembles t'encourager toi-même à y sentir aussi du beau et du sens
- et je crois au côté nécessaire et constructif de l'illusion amoureuse. On s'appuie dessus pour aller vers des moments réels. Et si on constate qu'il n'y avait en fait pas tant de quoi s'appuyer, on a vécu quand même, c'était donc assez bon pour arriver là.
Discussion : Aimer à en mourir ?

Siestacorta
le jeudi 28 juillet 2022 à 21h53
Tu as fait de ton mieux dans les circonstances.
L'amour c'est pas une truc juste...
Quoi qu'il advienne, tu es en route pour aller mieux. T'es passée par un sale moment, et maintenant que tu sais où ça fait mal, que tu as su demander de l'aide, tu peux commencer à te soigner. C'est vraiment la bonne direction.
Discussion : Aimer à en mourir ?

Siestacorta
le jeudi 28 juillet 2022 à 18h58
Moi
Mon mari a voulu envoyer un message via whatsapp à mon deuxième chéri et on s’est rendu compte qu’il l’avait bloqué.
C’est terminé, je n’ai plus qu’à tourner la page et avancer, mais par contre je vais lui ramener les affaires qu’il avait laissé chez nous
Désolé de lire cela.
Bon.
Peut-être que ce blocage est compréhensible de son point de vue, mais je trouve spuvent que ce genre de décision a quelque chose de trop brutal, surtout quand c'est sans temps d'explication avant.
Je suggère quand même de glisser ta lettre, ou une version de celle-ci, avec les affaires (et peut etre en garantissant que tu le stalkeras pas après avoir déposé les affaires... )
Après tu pourras commencer un deuil de relation, en essayant d'être plus heureuse d'avoir vécu quelque chose que triste que ça ait eu une fin.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Amour de vacances

Siestacorta
le jeudi 28 juillet 2022 à 18h19
La cristallisation, c'est un concept proposé par Stendhal (passe l'intro en italique, et quand tu vois un trèfle en début de paragraphe tu peux t'arrêter).
C'est pas scientifique, mais c'est très parlant pour certains esprits actifs et sensibles.
L'objet d'amour dans le texte de Stendhal est féminin, mais je vois pas le phénomène comme particulièrement genré 😏
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : D'amant satellite à amant socle

Siestacorta
le jeudi 28 juillet 2022 à 13h51
MarieT
Cette inversion primaire/secondaire est plus fréquente que ce que l'on pense, on en parle dans d'autres FIL :
/discussion/-bSg-/Mouvements-au-sein-du-polycule-r...
Certes, mais quand il en parle @artichaut aussi note, dès les premières lignes de sa reponse, que ce changement là n'est pas commun, et imagine que ces changements quand ils arrivent ne se font pas forcément sans "remous".
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Amour de vacances

Siestacorta
le jeudi 28 juillet 2022 à 13h46
Couco @Cendre !
Le titre de ton fil montre déjà une forme de recul que tu essayes de prendre.
J'ai plusieurs remarques.
Ça me paraît intéressant d'interroger le contexte de votre rencontre. Tu dis qu'il connaissait les amours plurielles. J'en déduis que soit tu le connaissais un peu lui, soit vous étiez dans le genre de rencontre de la polysphère qui dope nos envies à coups de champs des possibles.
Par ailleurs, ton départ en catastrophe me laisse penser à un contexte fertile pour ouvrir la porte à tes émotions fortes. Une difficulté ailleurs ? Mais une routine aurait pu aussi bien être un autre contexte preparant la surprise.
Je serai intéressé de savoir si pendant le séjour, quelques mots ont pu être prononcés par lui, laissant rêver à des perspectives, si oui lesquels ?
Je note enfin que la partie la plus intense de l'émotion se déclare pendant et après le "non".
Il y a dans l'ordre une rencontre qui se passe bien, un départ soudain, une attente peut-être un peu excitée, mais c'est surtout pendanr et après le "non" que les émotions montent loin en intensité.
Du coup je me demande si si tu n'as pas fait quelque-chose comme de la réactance + cristallisation.
C'est à dire que l'émotion serait pas seulement la relation (qui n'a pas eu le temps de vivre) mais aussi et surtout le fait que tu sois frustrée de ne pas pouvoir aller plus loin.
Je ne dis pas que la rencontre n'avait pas ses propres intensité et qualités.
Tu te serais peut-être aussi emballée même si ç'avait été un début d'histoire plus ouvert ; mais c'est probable que la fixette soit surtout une réponse à la frustration plutôt qu'une preuve d'un grand amour manqué.
Pour moi il ya donc
- probable contexte qui t'ouvre à plus d'émotions possibles
- bonne rencontre
- depart frustrant qui intensifie
- attente et début de rêverie
- "non"
- réactance et accélération de la cristallisation
- et peut-être peur que le cœur ne retrouve plus d'occasion de vivre intensément.
Bien sûr, comrendre le côté mécanique de cet enchaînement de sentiments (si je vois juste) ne les annule pas.
Ça permet peut-être de sortir d'un sentiment de tragique.
Tu as été surprise par ton cœur. C'est ce que les cœurs font. La bonne nouvelle, c'est que ton cœur semble encore capable de vivre ça !
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Aimer à en mourir ?

Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 17h46
Comme je disais, avoir dit ce que tu ressens est une bonne chose. Bien mieux de donner une chance même incertaine d'être entendue que d'être certaine du contraire.
J'insiste sur l'intérêt pour toi, à un moment, de proposer quelque chose, qui prenne en compte les tensions et explosions passées et ce qui risque de réarriver dans le même genre. En parler serait à la fois honnête et encourageant pour projeter une relation qui serait capable de resister aux difficultés.
Par exemple en te lisant, tu peux imaginer une proposition qui serait un mélange de ton engagement à être suivie et en soins, et un "mode d'emploi" entre vous pour reprendre et garder contact après un passage difficile.
Ainsi, il pourrait lui avoir moins peur d'une détresse sans limites (puisque tu aurais de l'aide ailleurs), et chacun de vous deux, moins peur d'être rejetés.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Aimer à en mourir ?

Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 16h12
Oui.
Même si c'est pas certain d'être efficace, avoir l'occasion de bien dire ce que tu ressens, et éventuellement, proposer quelque chose, c'est important. Ça t'aide au moins toi, à te regarder toi, comme "compréhensible". Ça donne du sens. Après si la reponse ou spn absence ne te convient pas... c'est autre chose, peut-être une question de vie qui peut changer, peut-être après un deuil de relation. C'est plus fertile que de n'avoir rien dit ni écrit.
Et je fais suivre plein de "reconnaissance par procuration " à ton mari, qui srmble te donner un genre d'amour dont beaucoup aurions besoin.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Aimer à en mourir ?

Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 15h40
Moi
et je pense qu’il préfère fuir cette relation qui est toxique au vu de mon état psychologique, je ne lui en veux pas, mais j’avoue qu’un peu de soutien de sa part me ferait le plus grand bien.
Il fera ce qu'il peut.
Si tu constates que la communication n'est pas rompue, vous pourrez peut-être déterminer, pendsnt un certain temps, un minimum d'échange (pas continus ni nombreux mais reguliers, peut-etre plus virtuels que presentiels) qui t'assurerait de son attachement sans que ça soit exigeant au point de vous remettre dans un mauvais cycle.
Mais surtout, mise sur ton travail psy. Apprendre sur ton équilibre personnel de ce côté là sera forcément favorable à garder celui de tes relations.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Aimer à en mourir ?

Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 15h26
Pour la partie "dialogues maladroits", ta confidence me fait penser à celle-ci.
Va voir, tu me diras si ça te parle.
Discussion : Aimer à en mourir ?

Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 15h22
Alors le processus est quand même en marche.
Sa réaction semble plus de fuir, dans ce que tu dis je ne lis pas qu'il t'oublie.
Bravo pour le commencement de psy.
Sois patiente et ne cache rien, laisse-toi raconter toutes tes casseroles. Même si le psy est imparfait, t'entendre toi-même dire ce que tu ressens et a vécu changera ta façon de le vivre.
Ça peut prendre du temps, mais persévérer c'est vraiment te donner des chances de meilleure vie.
Si tu as fait une TS, un psychiatre en plus du psychologue serait pas de trop, pour monter ou baisser le médoc plus finement qu'un généraliste.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Aimer à en mourir ?

Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 14h57
@M, il y a visiblement là des souffrances antérieures à l'éloignement et peut-être à la relation.
Et la souffrance du manque devient juste la voix audible de la souffrance de fond, venue de blessures pas soignées.
(les pétages de plomb isolés, accidentels, sans rapport avec l'ensemble du caractère et de l'histoire personnelle, je crois pas que ça explique vraiment).
Tu voulais mourir et t'allais très mal avant de lui écrire, tu as envie de mourir en sin absence... bref, ça va pas et ça n'est sans doute pas d'hier.
Quelque chose qui peut aider à dépasser des sales periodes et des crises, et amoindrir des ruptures, c'est d'être aidé et accompagné par quelqu'un qui nous fournit un soin psychothérapeutique.
Je ne dis pas qu'il est impossible d'être en relation en ayant des souffrances psychiques antérieures, je dis que pour qu'un partenaire ait une place de partenaire, qu'on puisse faire avec lui le tri de moments où il a une responsabilité et ceux où il n'est pas tant en cause, il faut déjà etre dans une demarche où on se fait aider par quelqu'un dont c'est le vrai rôle, en tout cas deja prendre soin de soi au sens quasi-médical.
Et je parle pas de médocs qu'on prend seulement au pire moment, mais de voir ce professionnel régulièrement, longtemps, jusqu'à ce que ça progresse beaucoup.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : D'amant satellite à amant socle

Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 10h42
La compétition entre soi et un autre partenaire me semble pas inévitable, @PolyPasLeChoix. En revanche, je veux bien reconnaître que la comparaison est très courante.
Il peut y avoir un bon effet de cette inquiétude, tu en parles presque : ce serait de prendre cette comparaison, avec ses critères de performance narcissiques et des hierarchies plus ou moins abstraites, plutôt comme des moments d'émulation dans nos éducations sentimentales.
Voir (croire voir...) l'autre faire "mieux", s'en sentir un peu bêtement vexé, mais effectivement se servir de ça pour s'inspirer ou mettre plus en valeur ses propres moyen de donner de la joie dans la relation.
Là, ce serait apprendre quelque chose de soi et des gens sans avoir à jouer aux Championnats de l'Amour, ni à fantasmer de voir l'un gagner et l'autre perdre.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : D'amant satellite à amant socle

Siestacorta
le mardi 26 juillet 2022 à 15h05
@Francois59 , je crois que dans ton échange avec @GeorgyPorgy vous mettez le doigt sur quelquechose.
Si tu valorises beaucoup la dimension de démonstration physique et la question d'ordinalité de la relation (être premier, deuxième...), c'est en partie pour te rassurer.
C'est en réponse à la situation de cette femme (qui vit avec son mari et leurs enfants) et à votre histoire (dont un épisode de séparation) que tu cherches cette réassurance.
Je peux imaginer des situations de vie où le partenaire historique (avec le passif plutot normé par le modèle mono, la famille...) demeure important sans être le partenaire primaire. A vrai dire, j'en connais une.
Mais ce sont des situations encore moins courantes que le polyamour lui-même... Et le fait que dans votre cas les enfants ne soient pas au courant peut dire que ce chemin particulier n'est pas si avancé.
Je ne dis pas "il ne faut pas", seulement que cette demande précise peut mal corrspondre à cette époque de votre histoire.
Je note par ailleurs que tu parles d' "amant socle". C'est sans doute toi qui tente de décrire ta recherche, mais ton expérience de libertin te fait peut-être manquer une nuance.
J'ai souvent lu ou entendu dans les milieux poly l'expression "relation socle". Et ton expression me fait - à moijesubjectivement çavautpasplus - une double dissonance :
- "amant" a plusieurs sens, n'est pas limité à "partenaire sexuel " ni à "amant caché" ; mais reste marqué (surtout ici où il s'agit de bien cerner des situations atypiques) par ce contenu sexuel. Or vous semblez vouloir être dans une relation plus pleinement amoureuse. Garde tes mots s'ils te parlent, mais dans vos échanges avec elle, hésite pas à chercher des précisions nouvelles...
- ce n'est pas l'amant ou l'amante qui est socle, mais la relation ; c'est pas l'un qui porte l'autre, c'est la relation qui vous porte vous deux.
Ce qui m'amène à une suggestion.
Bien choisie ou non, l'étiquette "amant socle" n'est qu'une étiquette. C'est pas parce qu'on prononce ces mots qu'on crée une realité, c'est pas comme dire "oui, je veux l'épouser " devant un maire ou un curé.
Ce qui change la réalité, c'est ce qui vous avez fait et ce que vous projetez de faire, très concrètement.
Je crois que ce qui pourrait te rassurer, c'est donc pas une compétition relationnelle où les médailles en chocolat fondent trop facilement, mais d'avoir de projets réalisables.
Ça peut aussi bien être un plan de sortie, une activité commune régulière, que de rencontrer des membres de sa famille ou de faire un w-e.
Il s'agit juste de trouver ce que vous pouver envisager de faire ensemble, de ce qui peut être organisé, et de vous y tenir.
Et faire cela, en se différenciant de ce que faisiez comme libertins quand l'occasion se présentait, en dira beaucoup plus sur la profondeur de votre attachement qu'une étiquette.
Enfin, pas tout à fait dans le sujet mais pas si loin, un petit signe de warnings : pour l'instant, l'intensité de vos émotions se confond un peu avec la lutte pour vivre une relation partiellement empéchée.
Peut-être que parler de ces projets, modestes comme plus durables, pourra vous sembler moins... galvanisant. Soyez attentifs à vos émotions mais aussi patients après les avoir ressenties : votre histoire (re)commence à peine à s'écrire, visiblement ya des éléments pour qu'elle continue, laissez venir et entretenez-la, cultivez ce que vous avez plutôt que de le forcer à pousser là où ça prend pas.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : D'amant satellite à amant socle

Siestacorta
le lundi 25 juillet 2022 à 20h11
A propos du libertinage mentionné.
D'un côté j'aurais préféré que le site mette la mention "adulte" sur ce fil.
D'un autre, sur le fond, ça me dérange pas que tu sois sur ce trip et que t'en parles parce que c'est de ta vie que tu parles. A titre perso, je zappe jusqu'à arriver aux confidences plus introspectives parce que les détails Q m'intéressent pas ni ne me servent beaucoup pour capter où tu en es ; mais tant que t'as besoin de te confier sur l'évolution de ta relation, et si ces moments te semblent significatifs de votre relation au-delà d'être agréables à rappeler pour toi, alors ecris-le.
Du moment que c'est juste un élément parmi d'autres d'un ensemble plus riche, pas envahissant et pas le centre des posts, it's ok.
(Va pas croire, certains ici ont leur propres coquineries très assumées, mais c'est évoqué ici, developpé ailleurs).
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.