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Discussion : Il est poly, je suis sa NRE / Mono
Siestacorta
le samedi 13 août 2022 à 16h37
la méta stressée
"j'espère que tu as suffisamment d'éthique pour fuir"
J'interprète ça comme : "si tu te définis comme mono, que tu es très amoureuse, et que tu sais qu'il y a une situation compliquée, j'ai peur que la passion te mène à considérer l'ouverture et les seules affirmations de notre amoureux comme une opportunité à mes dépens, quitte à vouloir sans le dire commencer dans un triangle amoureux puisqu'il est là mais viser l'exclusivité ensuite".
Ça parlerait, dans ce cas, plus de ses peurs à elle que de toi.
Mais vu le comportement de votre amoureux, ces peurs ne sont pas basées sur rien, et toute maladroite qu'elle soit, c'est plutôt honnête, même si formulé rudement.
Le fait qu'elle prenne contact de façon si "lourde" et projette ses peurs sur toi me semble pouvoir signifier qu'elle ne croit pas que discuter avec seulement son amoureux sera suffisant. Donc elle tente de faire passer le sujet par un bout où elle croit ça possible.
Par ailleurs, oui, tu as été autant que possible, respectueuse.
Mais pour donner un autre angle de vue, il faut dire qu'un dialogue entre les personnes concernées d'une relation poly est souvent souhaitable : puisque ce que chacun peut avoir un impact sur tous, autant que chacun puisse dire à tous à la fois ce qu'il vit et ce qu'il veut, plutôt que de croire que cette charge relatinnelle peut forcément se traiter juste chacun dzns son coin et couple par couple.
Des poly un peu expérimentés ne trouvent pas ça anormal, de se parler.
Là où c'est brutal, c'est d'aller si vite, alors que la veille tu ne savais pas ce qui en étais.
C'est brutal de sa part à elle ; mais faut être juste, ça l'est aussi en réponse au mensonge très conséquent de votre amoureux. Pour ses besoins personnels, mais aussi par nécessité, elle fait une révélation. C'est un effet de choc, mais encore une fois, c'est vrai qu'on t'avait caché beaucoup : elle aurait pris contact alors que tu aurais connu son existence, ç'aurait été toujours maladroit et invasif, mais moins indispensable à ce stade.
Normalement, c'est à charge de la personne pivot d'informer sur les demandes et le statut, de répondre aux questions tant que les autres n'ont pas l'occasion de le faire par elles-mêmes. C'est d'ailleurs plutôt une convention liée à la norme mono qu'une question de naturel. Dans une société où le poly serait courant, il n'y aurait pas un poids de se présenter aussi lourd.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Il est poly, je suis sa NRE / Mono
Siestacorta
le samedi 13 août 2022 à 16h22
Bonjour Camille.
Assez d'accord avec ce qu'a dit @Topper plus haut : ne pas se déclarer en relation et non-monogame sur vette durée est un très mauvais signal.
Le coup des photos est assez bizarre aussi, ça dépend un peu de comment c'est dit, mais au premier échange...
Je pense, à partir du peu qu'on peut savoir, que les réactions de l'autre amoureuse s'inscrivent dans une tension globale par rapport à un mec qui déconne d'ordinaire, et une tension plus "simple " de débuts de nouvelle relation.
Elle est peut-être jalouse, et a peut-être d'autres défauts, mais au moins sa réaction de stress et d'être menacée, moins par toi que dans ce contexte, ça me semble pas étonnant.
C'est difficile de préjuger, mais pour toi qui ne connaît pas ce cadre de relations, ça me paraît pas une bonne façon de l'aborder.
Ton cœur peut avoir raison de vouloir te faire vivre des choses ; mais au-delà de ça, ne pas tenir compte des informations etdes problèmes évidents, c'est imaginer que l'amour vaut toutes les peines. C'est faux, surtout si on définit l'amour aussi comme ce qui se passe vraiment dans l'histoire d'une relation. Et l'état de NRE n'est pas une excuse, juste un contexte.
Pour le dire comme ça : la NRE, c'est une forme d'ivresse. L'ivresse c'est très agréable, mais pour autant c'est évident qu'il ne faut pas conduire bourré.
Discussion : Mise en Garde à propos du polyamour
Siestacorta
le mardi 02 août 2022 à 13h01
@Carinette
La discussion avec le frère date d'il y a un an, si j'ai compris, la thérapie est plus récente.
On peut imaginer que si la rupture est proche dans le temps de la conversation avec le frère, le temps de désamour a commencé il y a déjà pas mal plus de temps.
Cyr a réagi à un post parlant d'idées suicidaires, et son post dit en creux que beaucoup de choses se sont mal passées.
Dès lors, on peut imaginer que le besoin de mettre au passé l'histoire soit un effort important (et en train de se faire, puisqu'il y a ce témoignage, et pas facile, puisqu'il a besoin de thérapie).
J'espère toujours aussi qu'un lien fort et des sentiments ne disparaissent pas totalement.
Mais quand on a eu vraiment mal, je trouve ça compréhensible et possiblement sain de plus vouloir conjuguer aimer au présent, ni de considérer qu'il y a toujours plus de sens dans le travail sur la relation passé que dans une construction d'autre chose. Ici cette reconstruction est accompagnée, par une professionnelle et par l'entourage... donc j'imagine pas un changement au gré du premier vent.
Enfin, il ya dans le temoignage un équilibre entre un regard critique sur le comportement de l'ex (évoqué en creux) et un autre regard sur ses propres choix. J'imagine mal que l'attention n'ait pas été donnée, surtout de la part d'une mono qui a tenté de croire au PA au point de venir régulièrement lire le forum. L'attention peut simplement ne pas pouvoir suffire.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Mise en Garde à propos du polyamour
Siestacorta
le lundi 01 août 2022 à 21h26
Merci pour ce feedback.
Merci d'avoir fait du tri dans tes sentiments et expériences.
Exclusivité ou non, on doit en vouloir dans sa vie...
C'est vrai que quand c'est une condition pour poursuivre la relation commencée sous un autre régime, ça devient un rapport de forces, où le choix personnel est... biaisé.
Je ne peux pas juger des relations poly qui commencent par un adultère.
Un mensonge biaise beaucoup de choses...
J'ai tendance à croire que puisque tout cela est une question de choix intime, ce qui compte c'est que qu'on fait après est un choix désirable, et que ça compte pour chacun que cela soit le cas, pas "seulement" le choix qui fait qu'on arrète pas la relation.
Je pose ça en sachant que c'est même pas la seule question, mais elle compte un peu.
Une question : est-ce que la difficulté d'en parler à ton frère n'était pas aussi de devoir dire "mon mec m'a menti et ce que j'ai décidé ensuite me donne le sentiment de valider son choix" ?
Enfin, oui, un ou des textes de prévention de risques, qui tire parti de ton type d'expérience, ce serait utile. Ça doit exister, je suppose, au moins partiellement...
Discussion : Amour de vacances
Siestacorta
le vendredi 29 juillet 2022 à 22h56
Cendre
Il est tard,
Ma réflexion n'est pas encore au point, mais je sens que je tiens un truc, là.
D'ailleurs, ça reprend le premier point soulevé par @Siesta :
le contexte poly (assumé et aguerri) qui ouvre à plus d'émotions possibles.
(je m'autocongratule d'avoir projeté ça avec un indice mineur !)
Et ton récit conte de fée fusion/ expérience / refusion est effectivement un temps assez charmant en soi pour qu'on puisse en regretter la perte, d'autant qu'elle a été précipitée. Après, comme tu l'évoques, c'est peut-être un truc de burn. C'est à dire que la connexion aurait été sans doute chouette ailleurs, mais là t'as eu un tel exhausteur d'intensité que le sevrage ne peut qu'être assez brutal.
Discussion : D'amant satellite à amant socle
Siestacorta
le vendredi 29 juillet 2022 à 16h13
Peu de temps, mais le mot hiérarchie est repoussoir, je le préfère au non-dit toutefois.
Et c'est moi qui ai digressé sur l'anarchie relationnelle, en contrepoint de ce que je dis de questions de hiérarchie...
Donc t'inquiète, j'avais pas lu une promo d'un cadre qui, anyway, m'intéresse aussi.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : D'amant satellite à amant socle
Siestacorta
le vendredi 29 juillet 2022 à 13h51
On peut aborder la chose comme une sorte d'émulation mais est-ce que ça ne revient pas un peu (quand même?) à objectifier la relation tierce par rapport au couple?
"Mais ce dernier, suite à la révélation d'un autre, d'une compétition, se réveille et redevient présent et aimant."
C'est indéniable que ça peut avoir cette "vertu" (de nombreuses personnes l'évoquent, ici-même). Mais dans cette logique, un.e amant.e "en dehors du couple" sert en quelque sorte à dynamiser une vie de couple qui a des difficultés en soi. La relation se transforme en moyen et non plus en fin, on ne la vit plus directement pour ce qu'elle est mais plutôt toujours en regard de celle de couple "historique".
Je suis d'accord sur ce dernier point : ça garde finalement la primauté du couple normé, c'est dans la logique d'une hiérarchisation plutôt prescriptive.
Comme je crois que l'anarchie relationnelle est proposée dans un monde amatonormatif, elle passera pas forcément moins de temps que d'autres non-exclusivités à ramer...
Du coup, je la prends comme point de repère, comme recherche, mais pas comme système "meilleur" ni concrètement plus efficient qu'on peut mettre en place sans au moins autant d'efforts qe des relations PA plus normées (normées... bon tout est relatif). Dès lors, des PA où on conserve une hiérarchie par honneteté envers l'histoire déjà passée et par besoin de trouvere des (premiers ?) repères, ça me semble pas mauvaiscen soi. Et toujours préférable à des promesses et déclarations d'égalité qu'on ne pourra pas tenir, même quand pourtant les sentiments sont sincèrement pas hiérarchisés.
Bref. Il y a des aspects moins troublants à ce qu'un tiers entraine une émulation. C'est peut-être un moyen, mais ça ne le réduit pas à ça. D'autant que c'est de toute façon normal que de nouvelles rencontres puissent nous aider à devenir un peu moins cons. C'est même ce qui rend pour moi l'exclusivité amoureuse un peu étrange : selon cette norme, l'amour serait le seul domaine social où on ne pourrait pas envisager que l'arrivée de nouvelles personnes puisse être plus bénéfiques que l'entre-soi. Bref, je veux dire qu'on utilise pas tout à fait le tiers, il a cet effet de toutes façons.
Je vois donc l'émulation comme un bon effet secondaire plutôt que comme un moyen.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Amour de vacances
Siestacorta
le vendredi 29 juillet 2022 à 12h10
Une bonne solution serait peut-être de te mettre volontairement dans ce que ton article appelle un état de famine : privé de signes de l'objet d'attirance, on se désintoxique.
En pratique, si je faisais quelque chose dans ce genre, ce serait bloquer et filtrer la personne sur les réseaux sociaux et messageries et l'en prévenir. En laissant éventuellement le canal mail ouvert pour se laisser une option de recevoir un "maintenant je suis dispo".
Prévenir la personne, comme on ferait une rupture - même si ça semble trop, ça ne l'est pas dans nos sentiments. Lui dire qu'on s'est amouraché, que ça va on gère mais qu'on se donne les moyens de la détox en filtrant.
Ça a le mérite de pouvoir dire clairement ce qu'on ressent, et de ne pas faire porter la "responsabilité" d'être obsédant à l'autre.
(et etre ferme dans sa décision, le risque que ce geste un peu formel débouche sur des échanges addictifs existe, comme dans certaines "vraies" ruptures").
Discussion : Amour de vacances
Siestacorta
le vendredi 29 juillet 2022 à 01h45
Non ! 😜
- tu sembles t'encourager toi-même à y sentir aussi du beau et du sens
- et je crois au côté nécessaire et constructif de l'illusion amoureuse. On s'appuie dessus pour aller vers des moments réels. Et si on constate qu'il n'y avait en fait pas tant de quoi s'appuyer, on a vécu quand même, c'était donc assez bon pour arriver là.
Discussion : Aimer à en mourir ?
Siestacorta
le jeudi 28 juillet 2022 à 21h53
Tu as fait de ton mieux dans les circonstances.
L'amour c'est pas une truc juste...
Quoi qu'il advienne, tu es en route pour aller mieux. T'es passée par un sale moment, et maintenant que tu sais où ça fait mal, que tu as su demander de l'aide, tu peux commencer à te soigner. C'est vraiment la bonne direction.
Discussion : Aimer à en mourir ?
Siestacorta
le jeudi 28 juillet 2022 à 18h58
Moi
Mon mari a voulu envoyer un message via whatsapp à mon deuxième chéri et on s’est rendu compte qu’il l’avait bloqué.
C’est terminé, je n’ai plus qu’à tourner la page et avancer, mais par contre je vais lui ramener les affaires qu’il avait laissé chez nous
Désolé de lire cela.
Bon.
Peut-être que ce blocage est compréhensible de son point de vue, mais je trouve spuvent que ce genre de décision a quelque chose de trop brutal, surtout quand c'est sans temps d'explication avant.
Je suggère quand même de glisser ta lettre, ou une version de celle-ci, avec les affaires (et peut etre en garantissant que tu le stalkeras pas après avoir déposé les affaires... )
Après tu pourras commencer un deuil de relation, en essayant d'être plus heureuse d'avoir vécu quelque chose que triste que ça ait eu une fin.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Amour de vacances
Siestacorta
le jeudi 28 juillet 2022 à 18h19
La cristallisation, c'est un concept proposé par Stendhal (passe l'intro en italique, et quand tu vois un trèfle en début de paragraphe tu peux t'arrêter).
C'est pas scientifique, mais c'est très parlant pour certains esprits actifs et sensibles.
L'objet d'amour dans le texte de Stendhal est féminin, mais je vois pas le phénomène comme particulièrement genré 😏
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : D'amant satellite à amant socle
Siestacorta
le jeudi 28 juillet 2022 à 13h51
MarieT
Cette inversion primaire/secondaire est plus fréquente que ce que l'on pense, on en parle dans d'autres FIL :
/discussion/-bSg-/Mouvements-au-sein-du-polycule-r...
Certes, mais quand il en parle @artichaut aussi note, dès les premières lignes de sa reponse, que ce changement là n'est pas commun, et imagine que ces changements quand ils arrivent ne se font pas forcément sans "remous".
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Amour de vacances
Siestacorta
le jeudi 28 juillet 2022 à 13h46
Couco @Cendre !
Le titre de ton fil montre déjà une forme de recul que tu essayes de prendre.
J'ai plusieurs remarques.
Ça me paraît intéressant d'interroger le contexte de votre rencontre. Tu dis qu'il connaissait les amours plurielles. J'en déduis que soit tu le connaissais un peu lui, soit vous étiez dans le genre de rencontre de la polysphère qui dope nos envies à coups de champs des possibles.
Par ailleurs, ton départ en catastrophe me laisse penser à un contexte fertile pour ouvrir la porte à tes émotions fortes. Une difficulté ailleurs ? Mais une routine aurait pu aussi bien être un autre contexte preparant la surprise.
Je serai intéressé de savoir si pendant le séjour, quelques mots ont pu être prononcés par lui, laissant rêver à des perspectives, si oui lesquels ?
Je note enfin que la partie la plus intense de l'émotion se déclare pendant et après le "non".
Il y a dans l'ordre une rencontre qui se passe bien, un départ soudain, une attente peut-être un peu excitée, mais c'est surtout pendanr et après le "non" que les émotions montent loin en intensité.
Du coup je me demande si si tu n'as pas fait quelque-chose comme de la réactance + cristallisation.
C'est à dire que l'émotion serait pas seulement la relation (qui n'a pas eu le temps de vivre) mais aussi et surtout le fait que tu sois frustrée de ne pas pouvoir aller plus loin.
Je ne dis pas que la rencontre n'avait pas ses propres intensité et qualités.
Tu te serais peut-être aussi emballée même si ç'avait été un début d'histoire plus ouvert ; mais c'est probable que la fixette soit surtout une réponse à la frustration plutôt qu'une preuve d'un grand amour manqué.
Pour moi il ya donc
- probable contexte qui t'ouvre à plus d'émotions possibles
- bonne rencontre
- depart frustrant qui intensifie
- attente et début de rêverie
- "non"
- réactance et accélération de la cristallisation
- et peut-être peur que le cœur ne retrouve plus d'occasion de vivre intensément.
Bien sûr, comrendre le côté mécanique de cet enchaînement de sentiments (si je vois juste) ne les annule pas.
Ça permet peut-être de sortir d'un sentiment de tragique.
Tu as été surprise par ton cœur. C'est ce que les cœurs font. La bonne nouvelle, c'est que ton cœur semble encore capable de vivre ça !
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Aimer à en mourir ?
Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 17h46
Comme je disais, avoir dit ce que tu ressens est une bonne chose. Bien mieux de donner une chance même incertaine d'être entendue que d'être certaine du contraire.
J'insiste sur l'intérêt pour toi, à un moment, de proposer quelque chose, qui prenne en compte les tensions et explosions passées et ce qui risque de réarriver dans le même genre. En parler serait à la fois honnête et encourageant pour projeter une relation qui serait capable de resister aux difficultés.
Par exemple en te lisant, tu peux imaginer une proposition qui serait un mélange de ton engagement à être suivie et en soins, et un "mode d'emploi" entre vous pour reprendre et garder contact après un passage difficile.
Ainsi, il pourrait lui avoir moins peur d'une détresse sans limites (puisque tu aurais de l'aide ailleurs), et chacun de vous deux, moins peur d'être rejetés.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Aimer à en mourir ?
Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 16h12
Oui.
Même si c'est pas certain d'être efficace, avoir l'occasion de bien dire ce que tu ressens, et éventuellement, proposer quelque chose, c'est important. Ça t'aide au moins toi, à te regarder toi, comme "compréhensible". Ça donne du sens. Après si la reponse ou spn absence ne te convient pas... c'est autre chose, peut-être une question de vie qui peut changer, peut-être après un deuil de relation. C'est plus fertile que de n'avoir rien dit ni écrit.
Et je fais suivre plein de "reconnaissance par procuration " à ton mari, qui srmble te donner un genre d'amour dont beaucoup aurions besoin.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Aimer à en mourir ?
Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 15h40
Moi
et je pense qu’il préfère fuir cette relation qui est toxique au vu de mon état psychologique, je ne lui en veux pas, mais j’avoue qu’un peu de soutien de sa part me ferait le plus grand bien.
Il fera ce qu'il peut.
Si tu constates que la communication n'est pas rompue, vous pourrez peut-être déterminer, pendsnt un certain temps, un minimum d'échange (pas continus ni nombreux mais reguliers, peut-etre plus virtuels que presentiels) qui t'assurerait de son attachement sans que ça soit exigeant au point de vous remettre dans un mauvais cycle.
Mais surtout, mise sur ton travail psy. Apprendre sur ton équilibre personnel de ce côté là sera forcément favorable à garder celui de tes relations.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Aimer à en mourir ?
Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 15h26
Pour la partie "dialogues maladroits", ta confidence me fait penser à celle-ci.
Va voir, tu me diras si ça te parle.
Discussion : Aimer à en mourir ?
Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 15h22
Alors le processus est quand même en marche.
Sa réaction semble plus de fuir, dans ce que tu dis je ne lis pas qu'il t'oublie.
Bravo pour le commencement de psy.
Sois patiente et ne cache rien, laisse-toi raconter toutes tes casseroles. Même si le psy est imparfait, t'entendre toi-même dire ce que tu ressens et a vécu changera ta façon de le vivre.
Ça peut prendre du temps, mais persévérer c'est vraiment te donner des chances de meilleure vie.
Si tu as fait une TS, un psychiatre en plus du psychologue serait pas de trop, pour monter ou baisser le médoc plus finement qu'un généraliste.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Aimer à en mourir ?
Siestacorta
le mercredi 27 juillet 2022 à 14h57
@M, il y a visiblement là des souffrances antérieures à l'éloignement et peut-être à la relation.
Et la souffrance du manque devient juste la voix audible de la souffrance de fond, venue de blessures pas soignées.
(les pétages de plomb isolés, accidentels, sans rapport avec l'ensemble du caractère et de l'histoire personnelle, je crois pas que ça explique vraiment).
Tu voulais mourir et t'allais très mal avant de lui écrire, tu as envie de mourir en sin absence... bref, ça va pas et ça n'est sans doute pas d'hier.
Quelque chose qui peut aider à dépasser des sales periodes et des crises, et amoindrir des ruptures, c'est d'être aidé et accompagné par quelqu'un qui nous fournit un soin psychothérapeutique.
Je ne dis pas qu'il est impossible d'être en relation en ayant des souffrances psychiques antérieures, je dis que pour qu'un partenaire ait une place de partenaire, qu'on puisse faire avec lui le tri de moments où il a une responsabilité et ceux où il n'est pas tant en cause, il faut déjà etre dans une demarche où on se fait aider par quelqu'un dont c'est le vrai rôle, en tout cas deja prendre soin de soi au sens quasi-médical.
Et je parle pas de médocs qu'on prend seulement au pire moment, mais de voir ce professionnel régulièrement, longtemps, jusqu'à ce que ça progresse beaucoup.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.