Polyamour.info

Ouep, mp, message privé. Ce n'est pas une abréviation, c'est un acronyme, et tout de suite, ça a plus de classe...

Moi non plus, ton message ne m'avait pas paru illisible, ni charcuté, comme ça arrive souvent. Mais c'est plus agréable pour moi les mots en entier, j'ai l'impression qu'on prend son temps pour écrire. Comme justement on a comme principe de faire attention à ce qu'on communique, on garde le langage dans tout sa complexité... En essayant de faire du spontané constructible, avec notre langage commun.

Clem> C'est dans "le grand méchant loup".

Moi, j'ai ça, qui insiste sur la polysémie du mot amour...

Entre l'amour et l'amitié,
Il n'y a qu'un lit de différence,
Un simple pageot, un pucier
Où deux animaux se dépensent,
Et quand s'installe la tendresse
Entre nos corps qui s'apprivoisent,
Que platoniquement je caresse
De mes yeux ta bouche framboise,
Alors l'amour et l'amitié
N'est-ce pas la même romance ?
Entre l'amour et l'amitié
Dites-moi donc la différence...

Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie...

Entre l'amour et l'amitié,
Ils ont barbelé des frontières,
Nos sentiments étiquetés,
Et si on aime trop sa mère
Ou bien son pote ou bien son chien,
Il paraît qu'on est en eau trouble,
Qu'on est cliniquement freudien
Ou inverti, ou agent double,
Alors qu'l'amour et l'amitié
Ont la mêm'e gueule d'innocence.
Entre l'amour et l'amitié,
Dites-moi donc la différence...

Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie...

Entre l'amour et l'amitié,
La pudeur a forgé sa chaîne
A la barbe du Monde entier
Et de ses gros rires gras de haine.
Bon an, mal an les deux compagnes
Se dédoublent où bien s'entremêlent
Comme, sur la haute montagne,
Le ciel et la neige éternelle.
Entre l'amour et l'amitié
Se cache un petit bout d'enfance.
Entre l'amour et l'amitié
Il n'y a qu'un lit de différence...

Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie !

[Henri Tachan]

Jo, il ne s'agit pas seulement de "dire la vérité". C'est déjà bien, et ce sera déjà compliqué, certes... Mais est-ce qu'en fait, tu as encore envie d'être avec ta femme ? Est-ce que tu crois que votre histoire puisse encore évoluer positivement, et que par le polyamour (ou sans...) tu pourrais encore trouver de l'épanouissement avec elle ?
Sinon, être dans le polyamour "par défaut" ne me semblerait pas mauvais, c'est un choix moins triste que l'adultère connu mais occulté, mais dans ce cas, il faudrait que ce soit clair dans ta tête que c'est à ça que tu veux arriver, et que c'est peut-être ça que tu vas proposer.

Disons que dans ta démarche vers ta femme, ce que tu vis avec les autres est secondaire. C'est de vos besoins à chacun qu'il s'agit, pas seulement de ce qui s'est passé. Il s'agit de projeter, pas de faire accepter.... Même si cette acceptation est souvent la partie la plus rude du chemin, c'est pas le but. Or en te lisant, on peut craindre que tu fasses la confusion.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

Bon, faudrait que le Jo vienne répondre lui-même.

Mais bon, pour l'instant, je peux laisser le bénéfice du doute, et comprendre ça dans un parcours poly ; de la solitude révèle dle ces besoins, agir révèle amour ce qu'on veut vraiment.
DIsons que si la démarche c'est : je tente le poly, ou j'arrête tout avec ma femme, ça me gêne pas tant que ça. SI le polyamour est quelque chose de "normal", il peut s'inscrire à n'importe quel moment d'un parcours amoureux, sans qu'il y ait jugement sur le pourquoi. Tant que c'est une recherche sincère de bien être pour tous.
C'est effectivement si c'est juste une façon de dire "bon, vous êtes deux, toi t'es à la cuisine et l'autre c'est ma récré" que ça préoccupe, mais c'est qu'en fait, les deux partenaires ne seraient pas aimées, ou considérées dans leurs sentiments....

Oui... choisir ses mots, pas la peine d'en créer.

Effectivement, être polyamoureux ne s'avoue pas. On demande, on propose le polyamour. On peut être amoureux de plusieurs personne, mais on ne dit pas "je suis polyamoureux mais mon partenaire primaire ne le sait pas". Faut admettre que ça passe mal.

J'aurai peut-être dû le dire en préambule, dans mes posts là-bas... Bah, ça répond pas alors...

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

J'accompagnerai la première partie de la tournée, jusque 18-19h.

Ce fil me fait me sentir bisounours, je kiffe. Je devrai peut-être le relire, tiens.

17h, j'aime bien. Faudra sans doute matraquer un peu, mais bon... moi de toute façon, même si c'est que quelques uns qui se pointent plus tôt et une majorité qui attend que les bars soient pleins pour y entrer, ça me va... C'est l'aspect personnel qui m'intéresse !

Guilain >
Je peux. En journée et en semaine.
J'ai aussi une autre proposition, du côté de Ledru Rollin. L'endroit m'avait plu, mais je sais pas si il ya des configurations intéressantes.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

lolino, cherche aussi à rentrer en contact avec la mail list de polyamour.fr , je crois qu'il y a quelques polyfamilles aussi de ce côté là.

Ben que pull flippe un peu, ça me parait bien compréhensible, non ? C'est débordant, plusieurs relations, alors on tente d'influer le fonctionnement.

Quand à rencontre organisée ou fortuite... Disons que le naturel du fortuit a le désavantage de rarement tomber à un moment où on a l'esprit sur le sens d'une telle rencontre. Pas qu'il puisse arriver quelque chose de mauvais, mais qu'on puisse finalement pas répondre aux questions qui peuvent suivre, ni même les poser à la bonne personne... ni, c'est ce qui m'intéresse dans ce truc là, éprouver les limites de ce qu'on peut finalement imposer aux autres membres du réseau affectif.

En y allant, on s'oblige à voir que l'autre existe, à le considérer... A voir que ce n'est pas le sieur Pull, en l'occurrence, qui doit gérer les demandes de toutes, mais que le polyamour nous pousse finalement à avoir une éthique de l'intime renouvelée, une compréhension de ce qu'on côtoie. Un peu comme on devrait un peu connaître un voisin pour mieux relativiser les moments où il nous gêne sans qu'on ait pour autant quelque chose à lui dire... Et savoir les moments où c'est notre besoin qui prévaut.

Prévost.
Prévaille.
Moué.

Sinon, je suis allé papoter là bas. Sais pas si ça donnera grand chose, menfin, c'est fait.
Pour l'instant, j'ai évité le rentrage dans le lard que certains intervenants pratiquent, mais je me réserve ce plaisir pour la suite.

A voir, le Sir Winston

Le mieux du mieux c'est, dans ce cas là, de tomber sur un gérant de lieu qui est dans le sujet débattu chez lui... Qui y croit bien, qui met du sien pour soutenir le machin.

(heu, rien à reprocher au taulier de l'Assassin, sympa et tout, si lui ou ses connaissances s'intéressaient au fil.... Je souhaite optimiser, mais pas critiquer ce qu'on nous prête, qui est très bien !)

polyrateau

Par contre dans un premier temps, à mon avis évite d'être trop direct sur tes expériences passées, ça pourrait quand même vous conduire au divorce, le polyamour est une idée qui demande du temps pour être apprivoisé.

je plussoie...
LE risque est gros, dans la situation de changement de configuration du couple, que l'autre confonde ton "besoin de plusieurs" et la proposition poly... Fais ça délicatement, quitte à mentir encore.
Pas sur le présent, mais... sur la teneur du passé. C'est son passé que ta femme va regarder d'un coup, sa vision de votre vie. Elle va devoir se souvenir de choses, et tu vas lui demander de projeter à partir de passé qu'elle doit remettre en cause. Même si on ne souhaite que ce soit que partiellement.
Donc... mollo sur la lourdeur du passé.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

françoise
mais pourquoi est-ce vous qui prenez l'initiative et cherchez à les faire se rencontrer? Vous ne les croyez pas assez grandes pour s'appeler si elles le souhaitent, sans que vous interveniez?

Et puis, même si la questions s'adressait pas à moi... C'est une façon de répondre "par le réel" à des questions qui peuvent rester très abstraites autrement.
Je ne pense pas non plus que ce soit une étape obligatoire, ça dépend des situations, des gens, des besoins. Etre poly à Paris n'a pas tout à fait les mêmes conséquences pratiques qu'à Tarascon. Si on veut assumer, la sphère intime change beaucoup selon les cas, donc notre manière de la délimiter aussi.

(n'empêche, ça me ferait bien marrer que d'un coup, des polyfamilles aient le droit à des tarifs réduits, j'imagine la tête des familles trads à la Duquesnoy...)

(ça a encore que très lointainement à voir, mais je me demande parfois si y a pas moyen de confronter le PA à la polygamie traditionnelle. A mon avis, ça part mal, puisque souvent les femmes découvrant leur droit (ou leurs filles) ont plutôt hâte de se précipiter dans les joies de la monogamie choisie et les boutiques de robes de mariées débordantes de chantilly tissée. Mais ce serait bien d'avoir un flanc à prêter à ça, non ? Puisqu'on a l'espoir que les femmes changent le monde... Autant qu'elles aient des outils à jour. Non ? Bon.)

Bon comme notre docu-mentaliste Clémentine (suisse) est une méchante qui fait pas de lien alors que c'est pas difficile, mais ça fait frime, je vous la fait courte : Kubler Rosse est une psy (suisse) qui a bossé sur les réactions (des suisses ?) face aux annonces traumatisantes. Elle arrive à distinguer les étapes de ces réactions, vu qu'on en a pas qu'une, dans le temps.

La référence tend à montrer qu'annoncer le PA est une mauvaise nouvelle, ou une nouvelle traumatisante.
Bon, ça peut perturber. Mais pas que, pas que... Et puis tiens, ce serait marrant de schématiser l'entrée en PA par l'acte ou par la parole, en actif ou en passif.
Ca existe pas ça chez les zotres, mère Docu ?

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

Sinon, même si on fait pas une date fête (je remet en avant la valentin des lutins, parce que je lâche pas une idée qui me plait), une rencontre annuelle NATIONALE ET OBLIGATOIRE ET EN SHORT (heu...), bref, un petit-gros évènement que ça vaut la peine que même les gens loin réservent des trains à l'avance, ce serait pas mal.

Ouaiche.

Je n'ai pas pu rester, des copains m'attendaient ailleurs pour que j'applaudisse leur braillements de roquefort. Heu... De hard-rock.

J'étais content de voir le Bohwaz.
ET le jeune homme qui ressemblait un peu au Dr Mac Coy dans Star Trek.
Et un mec sympa en face de moi.
Et notre hippie fondateur.
Je serai curieux de savoir qui était là, sinon.

J'aurai bien aimé parler à plein d'autre gens.
Malheureusement, j'étais d'humeur un peu... chiffonnée, et j'ai pas réussi à rentrer dans l'ambiance. Trouver un plan à la fois plus intime et plus "rencontre de communauté" me manque.

C'était sûrement mon fait de pas réussir à suivre, ou partager, ou écouter. Mais... je me demande si les conditions "bar/19h/samedi" sont idéales. On en a parlé, ici, déjà... Tout ça est pratique, je sais bien. Je trouve ça en partie... Pas adapté.
Si je suis seul à râler, tanpix, hein.
Sinon, on peut se creuser, la tête, un peu.

(commence, toi, gros malin)
(GFU)

Ben déjà, moi je verrai un lieu, ou une configuration de lieu plus "ouverte", ou on peut facilement voir la plupart des gens... Ou aller les voir. J'ai pas d'adresse, mais je veux bien chercher, ou aider à chercher.
Et sinon, 19h, un samedi soir, ben... Ca m'oblige souvent à choisir entre les PA et des plans de samedis soir.
Next time, je proposerai sans doute d'arriver plus tôt, pour ceux que ça intéresserait... Je suis plus facilement à l'aise avec les gens en dehors du contexte "sortie du samedi soir".

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

Hop, les marronniers poussent un peu avant les sapins.

Je ne crois pas à Noël, ni à l'esprit de noël, dans le sens où comme par hasard, la bonté et la bonne humeur se réveilleraient exprès ce jour là.
Pas plus que dans une prévision d'horoscope, quoi.

Mais je suis sensible à mon environnement, à ses bons côtés. Je suis sensible aux guirlandes, à la bonne nourriture bien grasse, aux emballages cadeaux, aux couleurs, aux cartes dessinées, au chaud des maisons contre le froid du dehors, à l'alcool... et aux contes, aux histoires de pères noël, de Saint-Nicolas. Je suis un pur ravi de la crèche, dans certains coins de ma tête.

Autrement dit, je ne boude pas mon plaisir. Le monde de la conso a cet avantage un peu pervers d'être un self-service. Alors j'y prend ce que je veux, j'en fais mon truc, avec la naïveté volontaire que ça suppose. Le tout est d'y mettre de la sincérité, que ce soit à une date juste pour soi et les siens, ou lorsque tout le monde est devant le bêtisier de Canal +...
Si une année, Noël venait à pas me tenter (parce que je suis énervé par la colère ou parce que merde, cette année, je veux pas me bouger je suis pauvre l'an dernier Tata m'a gâvé de parler comme ça de cousin machin), pour autant, je ferai pas la grimace à la boulangère qui auraient eu le culot de me souhaiter de joyeuses fêtes, et je vais pas lui réciter mon abécédaire de l'anticonformiste. Que celui qui n'a jamais été content pour des conneries lui jette la première bûche.

(Et un réveillon poly ? Non ? Ce serait une partouze ? Bon. Et pour les rois ?)