Participation aux discussions
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?
Siestacorta
le mardi 19 janvier 2010 à 20h34
Clown_Triste
Et dans ce contexte, l'exclusivité rassure, plus ou moins illusoirement [...]
Beaucoup aimé l'ensemble de cette réponse, très claire sur la confusion entre l'exclusivité monogame, l'équivalence d'implication entre chacun, et l'importance de cette équivalence.
(pfou, c'est abstrait, comme je parle, en ce moment)
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le mardi 19 janvier 2010 à 17h52
Je suis pas sûr !
Je dis que le PA n'est pas toujours inconstructible.
Mais parfois, oui, comme dans l'exemple que tu me cites.
Disons qu'il y a des polyamours qui engendrent un mode de vie peu compatible avec l'idée de fonder un foyer. On peut dire qu'il y a une forte inconstructibilité. Ou une constructibilité insuffisante.
(souvent, "construire dans la relation" et investir dans l'immobilier et la couche pampers, c'est lié, dans la tête des gens. Pas toujours, souvent. Je reste dans cette perspective pour cet échange)
Inversement, certains polys aspirent autant que les monos à fonder un foyer.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le mardi 19 janvier 2010 à 13h01
Emma
ça me permet de revenir sur le premier post de Clem. une thérapie? ah oui! bien sûr tu as raison. ça permet justement de se mettre au diapason de ses désirs (d'ailleurs j'en fais une). Et le polyamour n'en fait pas partie pour moi. Je n'ai pu m'empêcher de voir filigrane dans ton conseil amical une vision que je n'avais pas retrouvé chez toi auparavant (mais peut-être que j'ai tout faux) d'une logique de révélation qui irait dans le sens de je fais une thérapie, je découvre mes désirs et donc je deviens polyamoureux.
Pour rebondir sur clem (elle kiffe, je suis sûr), je dirai que parler de ton poly désiré en thérapie, ici, à des potes ou même à un moine shinto de passage en ville, la révélation ne sera pas tellement de devenir poly mais de savoir exactement sur quoi tu flippes et ce que tu désires.
Tu n'as pas forcément à devenir et à "assumer" un relationnel poly parce que ton amant le fait.
Tu peux choisir de lui dire "écoute tu fais ce que tu veux, mais t'en parles le moins possible, et si ça marche entre nous faut savoir qu'à un moment je voudrai une vie commune dans un pavillon à Ivry".
Si lui se met à t'aimer, ce type de construction n'est pas inenvisageable, et ça peut être ça qui te rassurerais (même sans avoir à le déclarer comme intention... savoir ce que tu veux, voilà.)
La liberté du poly, c'est mouvant, mais c'est pas une contrainte d'inconstructibilité (oulah, ça en fait des syllabes).
En travaillant sur toi, donc, tu peux préciser ta peur par rapport à toi et lui, plutôt que par rapport à sa polyamoritude (oué, je suis pas dans un jour de néologismes élégants). Tu pourrais avoir les même peur à comprendre, mettons avec un monogame dont le mode de vie est basé sur les voyages ou l'absence, un pilote d'avion, un gardien de phare intérimaire...
Au final, tu déciderais peut-être de ne pas être avec le monsieur, si c'est le seul moyen concret de ne pas souffrir à cause de la peur que tu ne maîtrises pas (je précise bien qu'il ne s'agit pas de maîtriser sa peur... On ne fait pas ça en le décrétant, évidemment ! Mais l'identifier précisément, c'est connaître sa marge de manoeuvre, son pouvoir dessus).
Ou trouver un consensus.
Ou décider que non, ce bel homme est pour d'autres, et qu'un autre jour ton prince viendra (oui, de la mauvaise foi, encore, mais j'ai le droit parce que le reste du temps c'est de la bonne).
Discussion : Café-Poly - Paris - Samedi 9 janvier 2010
Discussion : [Texte] entrevue avec Dominique Desanti, Causette 2010
Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 15h45
Je veux pas vieillir DU TOUT.
J'ai dix ans, et t'ar'ta gueule...
Ou quatorze ans max, c'est ma vraie nature, conduire une voiture sans toucher au volant, tout ça.
Discussion : Café-Poly - Paris - Samedi 9 janvier 2010
Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 15h06
Hé mais ça a l'air bien.
Visite possible !
Par contre, heu, sur les photos, on voit pas les places assises dans la salle ?
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 15h03
Heu... tu me dis ça à moi ?
Je suis pas si malheureux, hein... Au fond cette insatisfaction me pousse à chercher.
Discussion : [Texte] entrevue avec Dominique Desanti, Causette 2010
Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 15h00
Malgré quelques remâchage théoriques, ils ont leur bons moments, à Causette.
J'y avais lu une interview de Catherine Robbe-Grillet, qui parlait à la fois de SM et de sa liberté amoureuse, et c'était pas mal du tout.
Si ils gardent ça dans leur ligne éditoriale, je vais feuilleter plus régulièrement !
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 14h53
Ca permet, parfois, de décider par quel bout prendre l'expérience !
Mais c'est pas gagné, oui. Comme le constata ton homonyme flaubertienne, c'est pas tout de se la raconter, l'expérience réelle se maîtrise pas.
Et, comme je le chouinais pas plus tard qu'hier, on ne désire pas toujours ce qui nous convient le mieux.
Alors, trouver du désirable convenable, ou convenir à ses désirs ?
(oué, bon, c'est de la réthorique, mais mauvaise foi avouée, moitié raisonnée)
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 13h31
Emma
Cette étiquette "polyamoureux" vous aide à la fois à poser une sorte de "poly pride" que je trouve très chouette et absolument nécessaire à la revendication de vos envies et pratiques. En même temps je me demande toujours si cela ne conduit pas à à terme à enfermer et à limiter en deux sens :
1. Création d'un groupe identifiable et donc marginalisable
2. Normalisation des pratiques à terme dans le groupe afin d'afficher une identité commune nécessaire à la constitution du groupe. et du coup difficulté à terme pour les individus de poser des visions différenciées du polyamour.
Enfin ce sont des problématiques qui se sont retrouvées dans beaucoup de mouvements (black panthers, mouvement gay et lesbien, mouvement féministe). Je suis curieuse de voir comment cela va évoluer ici.
Si tu parcours les fils, tu verras que cette notion d'identité commune est... pas gagnée.
On se prend gentilment le chou sur des trucs plus ou moins important.
Il y a un côté parcours personnel dans le choix poly qui donne à pas mal d'entre nous un caractère un peu douillet sur les bannières et les mots d'ordre.
Ce qui peut arriver, c'est que lle polyamour, de choix individuel, devienne une communauté, une société, et ait, à terme, plusieurs branches... J'espère que non : je trouve plus stimulante la phase actuelle, avec une revendication commune et des comportement différents, avec le rôle de réforme de la notion de couple (pub : lisez Serge Chaumier)
Et, pour l'instant, une grande partie du forum est sur un mode témoignage/réflexion, plus que réflexion/rassemblement.
J'espère que ça va durer...
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 13h05
Ca ne sera sans doute pas facile, mais j'espère que tu finiras par trouver ce qui te convient.
Bravo encore pour ta recherche "à haute voix", en tout cas.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 11h09
Heu... Po compris.
"pourquoi j'aurais vraiment dû y renoncer", ou "j'ai vraiment bien fait ?"
Discussion : Polyamoureux, et quoi d'autre?
Siestacorta
le dimanche 17 janvier 2010 à 21h38
Ah nan mais si on prend en compte ce qu'on dit de nous, maintenant...
Non, non, le PA est buté comme une âne (mais pas monté, à son grand dam) et n'en fait qu'à sa tête (mais il le fait bien)
(oui, bon, un peu d'autocirage ne nuit pas)
Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??
Siestacorta
le dimanche 17 janvier 2010 à 21h35
C'est l'idée, sauf que je ne considère pas qu'il ait un seul "vrai" amour...
Et, perso, perso, perso, je ne vois pas de forme d'amour qui ne se nourrisse pas d'un peu ou de beaucoup d'illusion.
Je ne crois pas manquer de confiance en moi, là-dessus.
Au contraire, j'estime que je peux faire de bons choix malgré la présence d'illusion dans l'équation. Je suis limite mégalo !
Discussion : Droit de veto d'un partenaire?
Siestacorta
le dimanche 17 janvier 2010 à 21h24
Ca doit dépendre des configurations.
Moi je vis dans un fonctionnement assumé mais sans informations qui passent entre mes amantes.
Du coup, il n'y a pas interaction, donc pas de justification du droit de véto...
Ca m'est arrivé dans une période "pré-poly", où je n'avais pas encore appris à expliquer ma situation.
Une amante a appris qu'une autre femme, qu'elle connaissait et sur qui elle pouvait avoir de l'information (la blogosphère, hmmmm... merveilleuse source pour l'apprentissage de ses limites d'intimité) était elle aussi mon amante. Et pouvoir se représenter la personne a vraiment posé problème. Elle aurait voulu que je la quitte.
J'ai refusé, et la suite a été assez chaotique.
C'est pour ça qu'aujourd'hui, bien demander ce qu'une amante veut savoir et lui dire/expliquer au mieux dans les débuts, c'est devenu assez important.
En même temps, comme je suis père et que j'ai un bout de vie "inexpugnable", les personnes avec qui j'entame des relations aujourd'hui ont tendance à être capable de faire l'effort de me laisser mes choix.
Discussion : Vivre en groupe ?
Siestacorta
le dimanche 17 janvier 2010 à 21h05
Oué : un hotel grand, insonorisé, avec chacun sa cuisinette, sa salle de bain et sa porte qui ferme.
La, je veux bien commencer à envisager le communautarisme.
(oué, c'est pas gagné, hein ?)
Discussion : Anecdotes plurielisantes, amoureuses ou amusantes
Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??
Siestacorta
le dimanche 17 janvier 2010 à 21h01
titane
ça ne marche pas... si on ne sait que l'on voit clairement seulement à la fin, alors en fait on ne voit rien avant... la vision c'est voir ce qu'il y a devant soi par derrière !
La vision, oui. Mais la lucidité, c'est non seulement voir, mais bien voir, être conscient. Etre capable de bien voir et comprendre ce qui n'est pas encore arrivé, c'est de l'extralucidité, carrément.
titane
En amour on a intérêt à rester lucide: voir clairement ce que l'on ressent au delà de nos peurs, de notre possessivité, de notre jalousie.... rester conscient de soi (et de ses difficultés et propres contraintes)... ni fou d'amour, ni endormi par les habitudes, croyances pratiques ou les "preuves" faciles?
Merci
Ni par sa confiance, hein :-)
Là, je répond en sortant un peu de notre débat...
Je suis persuadé - mais ça c'est vraiment une lecture personnelle - que l'amour est une illusion autoprojetée, plus ou moins volontairement.
Un peu parce que les qualités les plus importantes pour moi ne me rendent pas forcément amoureux de la personne qui les possède, quand en me rendant bien compte de ce qui m'arrive, je m'éprends de personnes à qui ces qualités manquent, ou qui ont des défauts qui me gênent.
Et puis, il y a ces histoires dont l'un des acteurs se réveille après des années, en se demandant ce qu'il fait là...
J'aimerai parfois rester lucide, mais malgré tout ce que je peux mettre de bonne volonté, d'attention, parfois je ne le peux pas.
Parfois je ne veux pas être lucide, j'aimerai tomber sous le charme, et ça marche pas du tout.
VDM...
Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"
Siestacorta
le dimanche 17 janvier 2010 à 20h40
Le mariage et les enfants, j'avoue que je pensais pas exactement à ça, en parlant de preuves d'amour !
Il y a sûrement moyen, d'en faire des plus, heu, simples...
Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??
Siestacorta
le dimanche 17 janvier 2010 à 17h52
Ben... j'insiste, selon le dico, lucide, c'est quelqu'un qui voit clairement les choses (on dit aussi que quelqu'un est lucide dans le sens où il dispos de sa conscience. C'est à dire qu'il n'est ni fou, ni endormi...)
Comment savoir qu'on voit clairement ? Parce qu'on a pu éprouver son analyse, opinion. C'est après, la situation qu'on se rend compte qu'on l'a été.
Avant, pour être lucide sur une situation, ce que tu peux faire, c'est te concentrer, essayer d'être ouvert d'esprit... Mais tu pourras quand même te gourrer, involontairement, malgré tes efforts. Tu n'auras pas été lucide, mais tu pourras l'être sur autre chose, une prochaine fois.