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Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 15h42
bon, au cas où c'est nécessaire je peux supporter les réacs, hein. J'en ai dans ma famille, et ça va.
CErtains sujets peuvent devenir tendus, en fonction de l'humeur on les aborde ou pas.
Mais j'aime bien avoir le droit de balancer mes piques, en estimant qu'ils ont le même.
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 15h35
déplacé dans le fil
/discussion/-gi-/Accepter-la-monogamie/page-4/
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : L'écologie de l'amour ou aimer écologiquement
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 15h07
titane
L'amour n'est pas basé sur un besoin à satisfaire mais sur un désir illimité (d'où l'amour pluriel ou le polytruc! sinon autant avoué que nous sommes tous des frustrés du sexe chez nous!)...
en contrepoint :
/discussion/-gn-/Accepter-que-certaines-personnes-...
Pour rester dans la métaphore écologique, pour moi l'amour n'est pas une énergie illimité, je n'en ai pas une quantité illimitée sur moi en permanence, en revanche c'est une énergie renouvelable.
Discussion : Le polyamour est-il une forme de libertinage ?
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 15h02
Paul-Eaglott
J'en profite pour soulever un point : la question de l'existence de sentiments ne me semble pas LE critère qui distingue le polyamour d'autre chose. Quelqu'un qui vit en couple et qui parle franchement à son conjoint de ses désirs purement sexuels à l'égard d'une tierce personne, et qui cherche à trouver par le dialogue un mode de réalisation de ces désirs sexuels qui convienne à tous les partenaires, ça me semble absolument polyamoureux, comme approche. Même s'il ne s'agit pas de non-exclusivité fondée sur les sentiments.
Vi et non...
Je crois que pour parler polyamour, on part du principe qu'il y a du sentiment (je préfère l'indéterminé, là :-) ) dans au moins une des relation. On peut ensuite ne chercher une non-exclusivité qui ne soit que sexuelle, et oui, c'est tout à fait poly puisqu'on en parle ouvertement.
Mais ça se distingue de vouloir avoir plusieurs amants avec qui il n'y a pas ou peu de sentiments, situation qui n'a pas vraiment besoin du polyamour pour être définie. C'est de la non-exclusivité "avec rien de plus".
Bon, ça reste très théorique,...
Discussion : L'amour et la façon d'aimer sont-ils ou doivent-ils être pragmatiques ?
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 14h50
titane
Ainsi, si je te suis bien, juger ce qui est le plus "pragmatique" ou pas, reste un un jugement de valeur hâtif si ce n'est par l'intéressé(e) lui/elle-même...
de même pour ce qui serait de juger de quel "niveau" (spirituel, philosophique, psychique ou physique) la solution pragmatique pourrait surgir...
C'est justement pour s'écarter du jugement de valeur qu'on doit être prudent sur le fond et la forme du conseil.
Donc questionner beaucoup sur la situation de la personne qui exprime,.
Ensuite, qu'on conseille un grand saut, un petit pas ou une toute autre direction, le faire en restant le plus proche possible de la préoccupation de celui qu'on souhaite conseiller.
Quand on te demande une info sur la direction pour aller au sacré-coeur, vérifie bien si le demandeur est en bagnole ou à pied, si c'est un touriste ou un mec aux ras plein de lourds colis... Ta réponse sera différente, même si le sacré-coeur, globalement, c'est par-là.
titane
Beaucoup d'incapacités d'aimer surgissent d'une contradiction d'ordre spirituelle, philosophique ou psychique...
Oui, mais les trois ne s'équivalent pas, et chaque contradiction sera toute personnelle, basée sur des tensions entre des valeurs différentes pour chaque cas.
Autrement dit, exposer la même solution morale à toutes ces contradictions n'est pas pragmatique, même si ça a une utilité "comparative".
C'est un peu comme dire, à chaque conflit social, qu'il faut savoir que ça s'inscrit dans la lutte des classes et que la Révolution ça résoudrait le problème.
C'est un argument qui a son utilité, mais ne donner que ce dernier n'est pas pragmatique si je veux vraiment empêcher les licenciements dans telle entreprise particulière à tel moment.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Dire "non" - pas si facile!
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 14h20
The yes needs the no to win against the no.
(c'était le moment de la sortir, même si ça n'a rien à faire là)
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 14h18
Bon, là c'est à moi de m'excuser, j'ai mélangé une réflexion théorique/personnelle avec un cas particulier...
J'espère que personne n'a pris ça trop personnellement.
SInon, pour exprimer un discours critique sur un discours militant, en plus des vannes, c'est pas mal de sortir un peu d'argumentaire, merci d'avoir apporté quelques données là dessus.
Enfin, même si ces groupes de pression ulra réacs ont un certain poids, et sont relativement dangereux, j'avoue avoir des réflexes militants, hm... fatigués.
Discussion : L'amour et la façon d'aimer sont-ils ou doivent-ils être pragmatiques ?
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 14h06
titane
il y auarit deux approche possibles en gros pour ceux qui voudraient changer... changer à petit pas ou faire le grand saut... si on veut simplifier...
Où se situerait le "pragmatisme" ?...en tant "qu'accompagnant" dois-je faire preuve de "pragmatisme" dans des "petits pas" ou dans la construction du courage à "faire le grand saut" ?
Je radote : ça dépend de ce que tu sais le mieux présenter (au sens "à quelle fréquence tu réussis à faire du bien avec telle solution") et de qui tu as en face, de sa capacité supposée à retomber sur ses pattes après avoir avancé ou sauté.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : L'amour et la façon d'aimer sont-ils ou doivent-ils être pragmatiques ?
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 12h36
He ben tu vois que tu as pas assez préparé tes interventions !
(icône du mec qui énonce froidement une grosse connerie)
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 12h34
Clementine
Je préfère l'éthique perso, et la mienne c'est de veiller au grain pour ne pas laisser la morale, de groupe-société-culture déborder l'intimité éthique; ou même morale (de groupe, culture, société) pour décréter que si l'on est tous égaux devant la connerie, y'en a qui sont vachement plus égaux que d'autres.
Oui.
D'acc.
Mais si tu veilles au grain, tu regardes aussi le bon grain, pour le séparer de l'Ivraie...
Et en trouvant une quantité raisonnable de bons grains d'une récolte, tu peux à la louche te dire que bon, la récolte est pas mauvaise en soi et que les grains pas parfaits ne feront qu'apporte un goût plus particulier au pain.
(pfou... moi aussi je vais aller donner un peu de foin à rossinante, j'ai la métaphore qui pèse)
Discussion : L'amour et la façon d'aimer sont-ils ou doivent-ils être pragmatiques ?
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 12h21
Je raque rien du tout, je suis déjà en train de descendre de mon sommet de sagesse ultime pour t'offrir gratos une leçon d'amélioration personnelle.
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 12h17
Clementine
Tendresses de la vie sociale... viens sur mon blog ces prochains jours, j'ai justement une belle page en prépa sur les délices de la solitude bien pensée. :-)
Non mais là, c'est ma face sympa qui répond.
Ma face pas sympa, qui s'exprime plus rarement, elle dira carrément "tous des cons incurables, je vais rester seul avec mes bouquins et mon lecteur de DVD".
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 12h16
Clementine
Un blague d'apparence raciste, mais dûment testée sur des aigles de couleur et des niaquoués de mon voisinage, et dans un contexte où ce sont les aigles et les nias eux-mêmes qui commencent, donnant clairement le ton, ah bien oui on sait où on fout les pieds, le contexte est clair.
Là, en l'occurrence, pas.
Pour moi, l'identitaire est une question psychologique qui se croit morale.
On revendique sa sexualité, ses origines, son club de foot... Et tarsagueule qui va contre.
J'essaie de le prendre avec recul, en me disant que "c'est important pour lui, mais ça l'est pas tant dans l'absolu".
Donc la revendication identitaire devient, pour moi, une possibilité ludique.
Certes, avec des niakoués qui vont rire parce qu'ils se rendent bien compte que je n'ai rien contre eux.
Mais aussi avec que des originaires du pays des camemberts et des caniches, parce que je me sens d'accord sur les limites du jeu identitaire.
Là, quand on balance trois conneries sur des partisans de l'exclusivité, j'ai pas l'impression de mépriser les exclusifs, mais de dire que les exclusifs peuvent avoir des défauts ou des signes reconnaissaibles, dont on parle peu. En plaisanter ici, c'est pas un mal, c'est même un des endroits où ça peut se faire.
C'est plus gênant, évidemment, quand la plaisanterie est liée directement à un "ben quand même, le poly, c'est plus naturel, plus sain, plus moral, plus beau et si je pouvais, je rendrais ça obligatoire dès la puberté."
Mais si il m'arrive aussi de sentir ce genre de fond là, je crois qu'ici, on pouvait dire que c'était pas le cas.
L'échange a lieu entre personnes qui rament, qui se posent des questions...
Ces doutes sont pour moi un grand panneau d'autorisation de dire aussi quelques conneries.
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 12h06
Clementine
Oh, parce qu'il y a des médailles à distribuer en amour pour différencier les Oscars des Framboises, maintenant...
Ce pasage, là, je suis pas ?
A qui je distribue des médailles ?
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 12h05
Clementine
J'aimerais bien connaître le barème qui permet de différencier le gras dénigrant du troisième degré éclairé, danger de se la péter grave...
Non, il n'y a pas de barême, évidemment !
Justement, c'est pour ça qu'il n'y a pas un moment évident et clair où telle blague est bête, et telle blague super marrante. C'est essentiellement une question de connivence, de bonne entente, de confiance.
Donc, dans un groupe social, le moment où ça passe ou pas, c'est assez subtil et personnel.
Te fâchouille pas parce que je t'apporte de la contradiction, enfin...
Je fais ça dans un bon esprit (je crois), et je cherche à savoir si, ici, ton ethique a un rasoir d'Ockham, ou si elle est ouverte aux tendresses de la vie sociale.
Discussion : L'amour et la façon d'aimer sont-ils ou doivent-ils être pragmatiques ?
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 11h57
Si. Mais tu peux faire encore mieux. Encore plus organisé. Plus exhaustif. Plus proche direct vers l'usager. Plus parfait. Encore plus documentaliste, en somme.
Allez.
Au boulot, je veux pas entendre une plainte.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 11h55
Clementine
il fallait que je le dise: si je ne peux pas dénier son droit de parole à quelqu'un que je considère comme un foutriquet, ce serait superbement non-éthique de me retenir de dire que je ressens le même malaise diffus devant certains propos, tenus par des personnes dont je me sens parfois proche à fraternité.
Oui ! Evidemment. Tu me connais, je trouve aussi important de trouver la petite bête avant qu'elle devienne plus grosse.
Mais une fois ce malaise nommé, la position prise... Je crois qu'on peut aussi se permettre d'être humble/ indulgent /simple face à des écarts éthiques qu'on commet soi-même.
Se permettre ces petites facilités, c'est comme... Faire une blague qui peut sonner raciste, ou homophobe, dans un entre-soi où on connait déjà bien la valeur morale de son interlocuteur. On sait que la connerie a un troisième degré, et que se permettre de la balancer quitte à passer pour plus con qu'on est en réalité, c'est aussi un défi moral.
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 11h50
hm, c'est pas mal vu.
Je suis d'accord, le "principe" est pas gégène en soi. Et justement, avec assez de vigilance, je crois que le reconnaître est suffisant pour pas plonger dans la connerie grasse.
Mais je crois, pour ma part, que c'est pas pareil, vraiment, quand on est minoritaire ou majoritaire. Ca n'a pas le même sens, pas les mêmes effets. ET, malgré les effets négatifs que tu cites, les effets positifs psychologiquement existe.
Autrement dit : "frimer, ça fait du bien".
Se reconnaître le droit de frimer, c'est aussi reconnaître ce droit aux autres, et par là, prendre la connerie superficielle avec assez de connivence et de finesse pour savoir la reconnaître de la connerie profonde.
Je dis ça.
Discussion : L'amour et la façon d'aimer sont-ils ou doivent-ils être pragmatiques ?
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 11h45
Hm...
Voyons...
Dans ton caaaas...
Je dirai : il faudrait que tu travailles taréserve de doc pour avoir la possibilité de répondre avec des hyper-ressources, pourvues de citations et de commentaires dument signalés comme personnels ?
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Siestacorta
le jeudi 04 février 2010 à 10h50
Clem : >Bon, au cas où tu passerais pas sur l'autre fil que tu zappes, vile isolationniste que tu es :
Je voudrais rebondir sur ce que tu dis quelque part.
Tu parlais d'un complexe de supériorité qu'on pourrait exprimer en tant que PA, en se disant qu'on est trop fort et que les autres comprennent rien.
En soit, t'as raison... On est pas supérieur.
Mais on peut avoir envie quand même de jouer de notre altérité, de l'affirmer, d'en découdre pour nous payer le plaisir compensateur de la bonne vanne, face aux difficultés qu'on a face au regard des autres, face à nos propres "crampes psychiques".
Tu as raison aussi, quand tu dis (je sais plus où, ou si j'interprète un passage, mais je crois que je suis dans le vrai sur ta position ) que c'est un phénomène de groupe, on exclue en se moquant de ce qui n'est pas nous (il y avait une intervenante passagère qui parlait de ça quand on marquait la différence avec les échangistes).
C'est un comportement identitaire, et donc à surveiller.
Mais pas forcément à complètement dénigrer. C'est un peu too much de comparer ceux qui ont ce comportement identitaire poly avec Le Pen, dans le sens où ce comportement ne peut se retourner que contre une majorité forte, pas des minorités faibles.
Donc, bon, se moquer des monos de temps en temps, c'est pas ce qu'on fait de plus intelligent.
Mais : -ça peut servir un peu (à sentir qu'on est pas un malade, mais quelqu'un qui choisit et vit un certain comportement, comme des tas d'autres, qui revendiquent leur différence),
- ça fait pas de mal à grand monde,
- et au mieux ça peut obliger ces débiles congénitaux de monos à se secouer un peu les neurone une seule petite fois dans leur vie de merde, pour se dire que sur l'intolérance, ils se posent là aussi, ces nazes.