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Siestacorta

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Discussion : Polyamoureuse en couple avec un mono

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Siestacorta

le mercredi 07 juillet 2010 à 14h16

peche

Mais là j'ai une question : je me suis mariée à l'église et à l'époque c'était assez important pour moi... aujourd'hui que ma conception du couple a changé, je ne suis pas très à l'aise avec le fait d'avoir juré fidélité (qui sous entends bien sûr exclusivité pour l'église)... comment ceux de vous qui sont mariés, s'arrangent-ils avec ce problème ?? ?

C'est autant la promesse que le sacrement au complet qui semblent t'interroger. Tu dis l'église, je suppose que tu es catholique. Je pense que tu devrais voir un prêtre, le moins con que tu puisses trouver (va falloir sans doute chercher un peu), pour parler de cette question de la fidélité et te confesser.
Je veux dire : le sens de la promesse, c'est à toi de voir. Si tu penses que ton changement justifie que tu ne l'aies pas tenue, si tu as parlé avec mari et autres concernés... C'est une question de conscience, c'est le commun du poly.

Mais pour le côté sacré du truc, tant que tu as la Foi, faut que tu travailles sur ta religion.
Je précise : je suis agnostique, je trouve le corps moral du catholicisme aujourd'hui plus problématique que constructif, et j'y connais que d'chi sur les rites...
Mais pour toi, ça reste des références. Tu as changé de vie amoureuse, mais ta vie spirituelle a gardé son cap.

Puisque tu n'es pas docteur en théologie, tu fais avec ta foi de charbonnière. Tu demandes quel est le pêché, trahir ta parole ou vivre en dehors du mariage aujourd'hui, tu te fais préciser leur gravité, ce que tu peux faire pour avoir le pardon (puisque c'est possible de l'avoir), tu te repens si tu regrettes d'avoir attristé le bon Dieu, tu te repens pas si au final Son point de vue là-dessus te sembles archaïque, et éventuellement tu te confesses.

Je dis ça très sérieusement : si tu as un problème avec l'Eglise, règle le avec elle, à sa manière.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Solitude

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Siestacorta

le mercredi 07 juillet 2010 à 13h17

choupette
Je sait tres bien que tout ne tourne pas autour de lui mais quand il est pas la il y a un vide .
Ce vide n'est pas si grand avec les autres.
Meme moi j'ai du mal a comprendre ca.

Avec des sentiments amoureux, c'est normal de réagir à l'absence de quelqu'un. Mais au moment où cette absence est un mal-être, le processus se passe en toi, pas dans la relation : l'absence ne fait rien, n'exprime rien. Bond'accord, si quelqu'un prend ses valises et te donne plus de nouvelles, oui, ça un sens assez précis. Mais le reste du temps, le sentiment que tu as pendant l'absence de quelqu'un, le manque que tu éprouve, le "vide" c'est quelque chose qui se passe en toi.

C'est donc ton regard sur l'absence qui en fait quelque chose de bon ou de mauvais. C'est un des radotages de Titane auxquels j'adhère...

C'est pour ça que je crois beaucoup à une capacité à être seul, pour être bien en polyamour... Pour revenir au sujet du fil !

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Discussion : Comment, lors d'une première rencontre, aborder le poly, de façon limpide mais sans effrayer?

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Siestacorta

le mercredi 07 juillet 2010 à 13h05

Le type est pas finaud, mais tu ne sembles pas super simple à dialoguer non plus !

Toi, tu faisais ce séjour pour essayer de mettre votre relation sur un mode honnête, où vous auriez parlé de polyamour.
Mais lui, il partait pour ça ? Il savait que c'était cette question là le centre du plan camping ? L'enjeu de chacun change la donne...

Il évitait de répondre à tes questions, c'est clair. Mais son comportement tendu n'est pas "que" puéril. T'envoyer un texto, être affecté parce qu'à ton arrivée tardive au lit il n'a pas de bisou, être énervé de pas te trouver... C'est pas le meilleur biais, c'est maladroit, mais c'est quand même de l'affection.

Ca peut te laisser froide, évidemment ! Tu as tout à fait le droit d'avoir le feeling pour une façon de réagir ou l'autre, et rien que ça suffit à dire que "boarf, on va arrêter les frais".

Ceci dit, je pense que son comportement ne se lit pas bien en utilisant seulement la grille de lecture "est-ce un mec poly-apte"... Parce que ce n'est pas la question qu'il se posait lui. En se demandant ce qu'il ressent, on peut interpréter ses réactions comme du désir et de l'envie d'être avec toi.

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Discussion : Est-ce possible qu'un polyamoureux soit jaloux

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Siestacorta

le mercredi 07 juillet 2010 à 10h26

Heu...
Je vérifie, là : il t'a clairement parlé de polyamour au sens "équitable" du terme ? Que tu sois monogame, c'est une chose. Mais est-ce qu'il t'a clairement signifié que tu avais exactement le même droit que lui ?

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Discussion : Forum polyamour & média

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Siestacorta

le mercredi 07 juillet 2010 à 10h20

subimago
et cette présence quasi systématique (si j'ai bien compris) de journalistes ne vous interpelle pas ? vous trouvez ça normal ?

Quelque fois je trouve ça bien que les médias parlent de polyamour, ça propose une possibilité à une partie du public, ça transmet occasionnellement un antidote au préjugé... au pire ça passe pour un marronnier du gros bois "les français et le sexe".
Ca ne m'interpelle pas particulièrement que les journalistes viennent voir ce qui se passent, parce que n'importe quel sujet spécialisé... est un sujet média, une occasion de vendre un peu de papier.
Oui, dans polyamour, il y a le soufre de la différence morale et du sexe, ça prête le flanc à des motivations journalistiques moins brillantes que d'autres. Mais finalement, comme on insiste assez sur les conditions dans lesquelles on est prêt à témoigner, on aboutit pas beaucoup dans le trash.

subimago
vous n'avez pas l'impression qu'en jouant ce jeu là (vous savez pourtant pertinemment que ces interviews tronquées font plus de mal que de bien) vous desservez l'image du poly ?

Non...
D'abord parce que la notion d'information incomplète change de portée selon le sujet abordé.
Une information incomplète sur les méfaits d'une politique punitive de la délinquance dans un état de droit est plus problématique qu'une information incomplète sur les comportements amoureux dans un même état de droit.
Et l'expérience montre que ce qui est publié est généralement positif. Ca amène des gens et du débat. C'est jamais parfait, mais l'esprit du message passe.

subimago

il serait bon, je pense, à chaque fois qu'une rencontre est prévue, d'avertir les lecteurs que des journalistes sont régulièrement présents. j'ai failli venir, et je n'aurais pas apprécié. vraiment pas.

Il y a eu plusieurs fois des journalistes. Mais ce n'est pas régulier.
On peut indiquer la présence du journaliste si il s'est annoncé... S'il ne l'a pas fait, il se fera jeter. Mais c'est vrai que ça peut s'ajouter dans le résumé de l'évènement.

Le protocole "de fait'", c'est qu'ils annoncent qu'ils viennent dans le fil concerné, pour quel média ils bossent, leur angle.
On leur dit clairement que s'ils viennent c'est pour prendre contact avec des individus, pas rencontrer le groupe. Les interviews peuvent se faire en marge de la rencontre, à sa périphérie, la rencontre ne tournera pas autour de l'activité du journaliste (pas de "déplacez-vous tous pour que je mette le projo" " vous pouvez répéter ce que vous venez de dire à vos amis ?" "ayez l'air plu gaie, mademoiselle").
Les propos ne doivent pas être saisis à la volée, mais échangés avec des poly volontaires pour être questionnés.

Les journalistes ne sont pas une sale race dont le seul but dans la vie est de dire le contraire de ce que tu leur a dis.
Et puis même si je n'aime pas qu'on déforme ce que je dis, je considère pas ce qui sort de ma bouche comme les tables de la loi, ou toute autre prose exceptionnelle au point que sa reprise mériterait d'être sanctionnée par mon propre bureau de vérification...
Tant qu'on me fait pas dire le contraire de ce que j'ai exprimé, ou des trucs sans rapports, je m'en fous si c'est un peu déformé, adapté, reformulé.
Il y a un respect tacite. S'il s'avère qu'il n'est pas mutuel, qu'on a abusé de cette confiance pour me faire dire des trucs que je ne pense pas, c'est après coup que je m'énerve, pas avant.
Mais je vais pas mordre pour une virgule, un synonyme ou une reformulation. En en faisant une question de principe, on pourrait créer plus de problèmes qu'on en résout en pratique.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Solitude

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Siestacorta

le mardi 06 juillet 2010 à 13h39

Oh... alors je te dirais : "est-ce que lui est réparé" ? Tant que vous n'en parlez pas, c'est pas ton problème, occupe toi de toi...

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Discussion : Solitude

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Siestacorta

le mardi 06 juillet 2010 à 11h15

choupette

Es que lui est réparé ?

Ben c'est aussi à lui de savoir se servir de sa solitude. Si il peu en profiter pour avancer, digérer les expériences, renouveler son regard sur une situation, se mettre à penser à autre chose, avoir un temps de repos et de silence affectif (la Récupération de Temps de Couple, comme ils en parlaient dans un article de libé que j'avais linké), oui il peut se réparer, et le laisser seul peut l'aider.

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Discussion : Comment, lors d'une première rencontre, aborder le poly, de façon limpide mais sans effrayer?

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Siestacorta

le mardi 06 juillet 2010 à 01h45

subimago
tu n'avais pas le droit d'écourter... ! O_O

nan mais sérieux, les gens, elle avait le droit ou pas ?
elle avait pas le droit, vous êtes d'accord ?

votons !
qui pense qu'elle avait le droit ?
(si y'en a un qui lève le doigt... ! )

(j'adore jouer les tyrans ! :D

Ben... là elle est discrète sur ce qui c'est passé. Si le mec a commencé à lui parler de l'intérêt pour elle de se mettre une ceinture de chasteté....

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Discussion : Comment je suis devenu frustré, haineux et chaste

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Siestacorta

le lundi 05 juillet 2010 à 21h53

nan mais l'autofiction, tout n'est pas à jeter... Faut juste que l'auteur aient pas oublié l'essentiel de "fiction" dans le truc.

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Discussion : Comment je suis devenu frustré, haineux et chaste

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Siestacorta

le lundi 05 juillet 2010 à 20h28

L'autocritique c'est une étape utile, mais ça aussi ça peut être une facilité.
Je suis le méchant, ça suppose que dans une relation amoureuse, il y a un méchant et un gentil.

Ca marche pas comme ça. Chacun fait avec l'autre, et, quand il y a de l'amour, ça veut dire qu'on comprend ou qu'on essaye de comprendre.

Sur un truc aussi fondamental, tu n'aurais sans doute jamais pu assez "t'adapter". Au mieux, il y aurait eu un truc à inventer, un fonctionnement qui elle ne l'agresse pas et toi te donne un peu de liberté. Mais même pour arriver à un accord perso comme ça, qui n'oblige aucun des deux à être ce qu'il n'est pas, il faut du boulot, une possibilité de dialogue... Des deux côtés.

Tu n'aurais pas pu t'adapter, au sens qu'elle donne à ça. Pas plus qu'un homo peut vivre en hétéro pour convenir à l'autre, pas plus qu'un animiste peut se mettre à ne croire qu'en la sainte Trinité parce qu'on lui dit de le faire.
Ca marche pas comme ça. On change parce qu'on en ressent en soi la capacité, parce qu'on tend vers ce changement. Pas pour s'adapter.

C'est un peu pour ça qu'on se définit comme polyamoureux, aussi : parce que la monogamie n'est pas une évidence.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : [Texte] Polyamour dans Libération du 5 juillet : "Poly, polissons" Par Anne-Claire Genthialon — juill. 2010

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Siestacorta

le lundi 05 juillet 2010 à 16h46

Ah, non, j'ai lu en diag, Bohwaz a bien écrit demain.

Bon.

Ok.

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Discussion : [Texte] Polyamour dans Libération du 5 juillet : "Poly, polissons" Par Anne-Claire Genthialon — juill. 2010

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Siestacorta

le lundi 05 juillet 2010 à 16h44

Sinon, la version online de l'article de Libé est réservé aux abonnés.

Je vais devoir sortir de chez moi...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : [Texte] Polyamour dans Libération du 5 juillet : "Poly, polissons" Par Anne-Claire Genthialon — juill. 2010

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Siestacorta

le lundi 05 juillet 2010 à 16h43

Allez, juste pour rire...

Sociologiquement, ces phénomènes sont bien connus : ils manifestent une forme de délire orientée sur des croyances propres à des rapports sociaux archaïques, où l'autre est vécu comme un sujet impur.

Le christianisme et le plus moderne catholicisme confortent et enracinent des tendances qui sont pourtant à la source de troubles cliniquement diagnostiqués dans le DSM IV.

Bon, ça, c'est fait...

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Discussion : Comment je suis devenu frustré, haineux et chaste

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Siestacorta

le lundi 05 juillet 2010 à 15h48

Ben je te suggère pas de devenir un Don Juan spécialiste en mensonge... mais une toute autre transformation. Le PA fonctionne sur l'honnêteté. Mais pour être honnête avec les autres, il faut encore l'être avec soi-même, avoir regardé bien en face qui on est.

Notre éducation et notre société nous déterminent, mais une fois que tu as reconnu leurs influence, le seul élement que tu peux influencer assez pour faire quelque chose de ta vie, c'est toi-même... pardon pour la lapalissade.

Ce sur quoi j'insiste, c'est sur le fait que tu viens parler à des polyamoureux de ton désir de laisser tomber les relations amoureuses... Le paradoxe est là ! Tu viens pour contredire une voix, et être contredit. Je l'ai fait.
Mais au lieu de te donner ces règles qui ne te conviennent pas
- l'absolue légèreté quand tu as des besoins plus profonds
- la monogamie quand elle t'enferme
- la fin des relation quand tous tes mots parlent du besoin d'être aimé,
tu devrais essayer de te comprendre et t'accepter un peu...

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Discussion : Comment je suis devenu frustré, haineux et chaste

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Siestacorta

le lundi 05 juillet 2010 à 12h54

Ben tiens.

Je comprend que cette relation t'aie fait du bien, t'aie aidé à recadrer. Mais en rejetant tout en même temps parce que c'est fini et parce que vous en avez bavé, tu jettes le bébé avec l'eau du bain.
Il n'y a pas de jardin hédoniste, mais quelques étapes y ressemblent, et qui valent le coup d'y passer. On se reposera quand on sera morts.
Il n'y a pas de couple parfait, mais de très belles histoires qui parfois finissent.
Il n'y a pas de "splendid isolation", juste des moments et des périodes où la solitude fait du bien.

C'est FACILE de rentrer dans le radicalisme, dire que c'est la faute aux autres si rien ne va, et jurer qu'on nous y prendra plus.... et puis finalement toujours chuter pour les mêmes conneries.
Trop facile.
Bosse sur toi si tu veux changer quelques chose... Ca, c'est du défi.
Bosse sur pourquoi tu as besoin de venir nous dire ça : si la vérité est simple, si tu est content de vivre avec ta solution, pourquoi perdre une minute de ce bien-être pour venir nous parler des souffrances qui la précédent ?

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Discussion : Comment je suis devenu frustré, haineux et chaste

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Siestacorta

le lundi 05 juillet 2010 à 11h08

Ha.
J'ai eu des passages qui ressemblent à certaines choses que tu décris, mais j'appelais ça de la dépression. Un traitement idoine et quelques séances m'ont ôté mes idées les plus noires...

Jamais atteint le dégoût... Mais une telle inadéquation entre ce que je désirais et ce que j'arrivais à faire, ça me laminait. Des rencontres joyeuses et la décision de vivre en PA m'ont beaucoup délivré. Je ne reste pas avec une femme capable de me sortir les discours là, on ne se comprend pas, et pour moi la souffrance ne définit par l'amour qu'on met dans la relation.

Pour le besoin amoureux, après une sale période, ça va ça vient. Plusieurs fois, c'est en ressentant un amour en rêve que je me suis décidé à vivre des sentiments réels. Mais quelque jours de soleil peuvent avoir le même effet.
Pour le désir... J'avoue qu'une ou deux amantes bien expérimentées et patientes m'ont beaucoup beaucoup fait baisser la pression.

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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Siestacorta

le dimanche 04 juillet 2010 à 13h26

Rosalie
Si je résume ce que tu dis Siesta, tu trouves qu'il y a peu de dominatrices pour le nombre de soumis ?

Oui... Enfin, ça, je le dis même pas, c'est un lieu commun dans le milieu. Ce que je dis c'est que, dans mon cas, ce n'est pas seulement une barrière à la réalisation de fantasmes et de désirs, mais carrément à une certain type d'expression affective.

Presque aussi triste, certains soirs, que l'esseulement du célibataire qui n'a personne en vue mais qui aimerait juste un câlin, un partage.

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Discussion : Poly ou pas, l'amour c'est l'amour

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Siestacorta

le vendredi 02 juillet 2010 à 16h19

je sais !
Mais je me dis que parfois, dans cet esprit là, on arrive à faire ça... C'est pas grave, mais ça mérite de se pencher sur notre pensée au cas où.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Poly ou pas, l'amour c'est l'amour

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Siestacorta

le vendredi 02 juillet 2010 à 16h14

Eric 49

Si je pense qu'il ferait mieux de comprendre que c'est à lui de se servir (et pas à nous de le servir), c'est parce que je sais mieux que lui ce qui est bien pour lui.

Lulutine
Pas d'accord. Tu n'as pas compris ma phrase.

Hm... Tiens, pour des raisons peut-être différentes d'Eric, je pense quand même que laisser les autre faire jusqu'à ce qu'ils fassent comme je crois qu'ils devraient, c'est aussi un peu savoir à leur place.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Solitude

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Siestacorta

le vendredi 02 juillet 2010 à 16h09

Eric 49
Par exemple, si je dis que la guerre est une barbarie, je fait de la morale. Il n'y aucun côté objectif dans cette phrase ?

Dans un contexte le notre, braves citoyens tranquilles de sociale -démocratie, dire cela semble objectif.
Mais, mettons que tu aies à considérer les raisons de la Convention de Genève... Ou que tu sois citoyen d'un pays attaqué : n'est-ce pas une question éthique de distinguer pacifisme, antimilitarisme et non-violence ?

Eric 49
le mot "coupé" est excessif. A ce compte là, une maison est un endroit coupé du monde.

Et c'est parfois le cas. Une famille où un membre en brutalise d'autre pendant plusieurs années n'est pas obligée de vivre dans un endroit physiquement isolé. Mais le choix des membres de cette micro-société aura été de ne pas tenir compte des références du monde extérieur.
C'est bien sûr très différents dans les origines et les intentions, mais une notion trop poussée de dedans-dehors, d'autant plus si elle est choisie par les membre du groupe, c'est pour moi un sujet d'inquiétude.

Eric 49
Créer un jardin plus ou moins à l'écart du reste du monde, avec la société actuelle en dehors et une société expérimentale en dedans. Ou l'on expérimenterait des formes moins "froides" de société.

Je vous souhaite que l'expérience se passe bien... vraiment. Moi ça me fera toujours flipper, mais à titre individuel. Je ne pense pas mieux savoir que vous ce qui est bon pour vous... Enfin, si, soyons complexés : je pense le savoir, mais je n'ai aucune légitimité pour dire que votre solution est inacceptable, et que ma façon de voir les relations sociales définit ces relations.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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