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Discussion : Polyamoureuse en couple avec un mono

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 19h45
Hé, j'ai bloqué sur "à l'église", moi. Pffff. Tu m'étonnes que je te fasse marrer, si tu dis pas tout ! Nan, pas vexé, ça m'a permis de dire des trucs respectueux sur le religion dans ce forum où le scepticisme est plutôt majoritaire. Comme à d'autres moment je me moque joyeusement de certaines sorties un peu béates, j'entretiens le hiatus.
Tant mieux si ça t'a aidé à préciser la nature de ta gêne.
Donc, c'est t'être marié face à la communauté et être différente aujourd'hui, qui passe pas.
C'est plus compliqué qu'avec la religion, ça, pour moi...
Parce que mon fonctionnement moral est très indépendant de ce qu'attend mon entourage. Ils m'apprécient sans toujours bien me comprendre.
La plupart me connaissent, je cache pas grand chose. Ce qui fait parfois partie du problème...
Mais est-ce que c'est les trahir d'avoir changé ? Ou est-ce que les trahir, ce serait de ne pas dire qu'on a changé ?
Est-ce qu'ils sont capables d'entendre ?
(si ça se trouve, eux, ils ont une éducation religieuse... quelle vérité ne mettrait pas leurs sentiments pour nous en porte-à-faux avec leurs principes ?
Discussion : Est-ce possible qu'un polyamoureux soit jaloux

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 19h22
madeline
mais je pense que c'est plus complexe que vous pouviez l'imaginer je dois me raisonner...
TOUTES les difficultés amoureuses sont complexes. Et ce sont des polyamoureux qui te parlent, on connait au moins cet aspect là...
Ce qui est pourtant très clair :
- Il a plusieurs amantes, et il ment à certaines depuis longtemps. Ca, c'est pas polyamoureux du tout.
- il te menace (de te quitter ?) si tu avais, comme lui, d'autres partenaires
- il te fait des scènes si tu parles de sortir avec des AMIS.
Alors, cet homme a peut-être des qualités, je le connais pas.
Et il te donne peut-être une place spéciale en étant plus chiant qu'avec les autres.
Mais néanmoins, il a une attitude de merde, et, d'expérience, une attitude de merde en entraine d'autres. Ca s'arrête pas juste avec de la compréhension de ta part. Soit tu demandes qu'il te respecte un peu plus, soit tu arrêtes les frais... soit tu vas continuer à avaler des couleuvres.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Forum polyamour & média

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 19h07
subimago
j'ai demandé à ce qu'à chaque rencontre il soit précisé que les rencontres publiques peuvent attirer des journalistes qui n'auront peut-être pas la politesse (celle-là non plus) de s'annoncer. (...)
Bon, je te répond pas sur le fond moral du truc, le contenu des articles (j'ai pas forcément lu les plus lourds, mais tu m'étonnes, sur le côté voyeur...). J'ai donné mon avis et je le partage.
Mais sur le fonctionnement local, je crois que je peux apporter de la précision.
Alors... Oui, sur une réunion publique dans un lieu public, annoncée sans liste d'invités restrictive, il peut y avoir des journalistes, des voyeurs, et même des agents des illuminati (c'est même certain, ça, parce que personne n'a avoué en être. CQFD.).
Il peut effectivement y avoir n'importe qui, comme dans toute réunion publique. On peut rappeler le principe de ce qu'est une réunion publique quelque part sur le site, mais bon.
subimago
ce procédé est manipulatoire.
et sachant qu'il se répète régulièrement, vous vous rendez complices de cette manipulation si vous ne la dénoncez pas (...)
ce n'est pas normal de se pointer dans un groupe qui se réunit dans un but précis, en ayant pour objectif de l'espionner (c'est comme ça que ça s'appelle quand on n'est pas autorisé à être là) et de divulguer les informations recueillies ensuite dans un journal.
Oulah, complices. Je me sens pousser un masque de Rapetout sur le nez ? Non ? ouf.
Bon.
1) Jusqu'ici, il n'y a pas eu de journaliste qui se pointe sans prévenir. Je te dirais bien jamais, car c'est ce qu'il me semble en lisant les retours. Je suis là depuis les premiers mois du site, mais j'étais pas là à chaque fois. La venue masquée d'un journaliste n'est en tous cas pas un truc qui se "répète régulièrement", ça, j'en suis certain.
2) A chaque fois qu'il y a eu des journalistes, il y a eu un échange public avant, ils se sont annoncés. On a toujours pu savoir qui-pourquoi-comment ; c'est dit dans le fil, discuté.
Il est arrivé plusieurs fois que l'accueil sur le forum soit méfiant. C'est d'ailleurs pour ça que LittleJohn a fait le fil.
Je suis bien placé pour savoir que ces annonces et pattes blanches sont nécessaires, et qu'il y a plein de gens soucieux ici de faire respecter leur droit à l'intimité....
Quand un journaliste fonce tête baissée, en estimant super naturel qu'on l'accueille sans qu'il se présente un peu, explique sa démarche, il est mal reçu. C'est arrivé, c'est tout à fait normal.
.
.
Maintenant, causons responsabilités.
Ce n'est pas si facile à poser, puisque le fonctionnement de ces réunions est celui d'un groupe d'affinités... Quelque chose d'informel. Pas de statut légal de la réunion, pas de représentant désignés ou élu.
Mais ça nous empêche pas de bien faire.
Donc, je peux t'assurer (chuis confiant) que si un journaliste se pointe "masqué", et cherche à exposer des paroles sans demander l'autorisation à personne, il va se faire virer. Si il s'annonce dans le fil, je sais qu'on lui demande les bases : dire qui il est, et n'enregistrer que des gens qui ont donné leur accord.
C'est du bon sens, et ça suit la logique du droit au respect de la vie privée.
Ce qu'on na pas encore fait "explicitement" et qu'on peut faire, c'est, en cas de présence de journaliste à une prochaine rencontre, annoncer cela dans "l'énoncé" du rendez-vous, et préciser le cadre (quel média, quel type de présence, engagement au respect de la vie privée.).
Mais je répète : jusqu'ici, on a obtenu ce respect sans dire autant, va pas croire qu'on aie lâché ce morceau-là.
Généralement, les poly sont assez concernés par la question de l'intimité pour bien gérer ça...
Discussion : Est-ce possible qu'un polyamoureux soit jaloux

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 17h56
madeline59
Mais dès que je lui parle de sorties entre ami(e)s, il m'y interdit presque (disont il menace)..
Est ce de la jalousie ? ? ou a t'il peur de me perdre ?
¨
C'est de la jalousie. Pur jus, bien grasse. Et c'est peut-être par peur de te perdre, mais ça ne justifie pas de te menacer, ou de menacer de te quitter. Surtout s'il se réserve le droit de faire ce que tu ne fais pas.
Je ne connais pas toute l'histoire, mais pour l'instant, ce mec a l'air très con. Barre-toi, ya facilement mieux ailleurs.
Discussion : Est-ce possible qu'un polyamoureux soit jaloux

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 17h52
madeline59
Donc tu penses que ce n'est pas du polyamour, mais simplement un homme a 4 femmes ? ?
pourtant il me dit qu'il nous aiment toutes les quatres ? pas au meme degrés, mais qu'il nous aiment.
Le coeur de la définition du polyamour, c'est l'honnêteté, le fait que tous les amants concernés sont informés sur la situation et consentants.
Techniquement, si cet homme a précisé son fonctionnement à toutes ses amantes, même si celles-ci ne prennent pas d'amants elles-mêmes, c'est une situation polyamoureuse.
Mais ça n'est vrai que dans le cas précis où chaque amante a décidé d'être exclusive. Tant que tu décides seule si tu entames d'autres relations ou non, la définition tient. Mais ce n'est plus valable une fois que cette homme pose ton exclusivité comme condition pour que votre relation continue. Sa relation à toi n'est plus polyamoureuse, c'est plutôt un embryon de polygamie...
Comme le soulignent un peu les termes que tu emploies "prendre une cinquième femme".
Discussion : [Texte] Polyamour dans Libération du 5 juillet : "Poly, polissons" Par Anne-Claire Genthialon — juill. 2010

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 15h47
LuLutine
Pourtant on pourrait en faire des films, avec les histoires des polyamoureux ! ;)
Ca je me suis souvent demandé.
Une fiction, schématiquement, c'est basé sur un enchaînement début- obstacle /péripétie - résolution.
Avec le polyamour, on zappe plusieurs obstacles : la difficulté de faire tenir un mensonge, celle de braver l'interdit... On prive la fiction de plusieurs ressorts.
Bien sûr, la complication, le temps, les sentiments contradictoires... Ca doit valoir son pesant de narratif aussi. Mais obtenir une identification des gens là-dessus, qui ferait accrocher le public, ça doit pas être évident.
Discussion : Polyamoureuse en couple avec un mono

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 15h40
subimago
'il accorde plus d'importance à l'église (institution créée par des hommes qui se sert de la religion pour contrôler des hommes, selon moi) alors que moi je passe direct mes contrats avec dieu.
C'est le catholicisme qui accorde de l'importance à l'institution...
Comme toi, j'ai tendance à penser que la spiritualité peut se passer d'institution. Mais c'est un rapport "panthéiste" au monde, où nous avons accès au spirituel partout, par choix personnel. Faut avoir une façon assez raisonnée de faire ses choix... Et c'est pas si courant, ni accessible ordinairement.
L'institution religieuse a l'avantage de cimenter la communauté (et le défaut d'exclure beaucoup de monde), en servant de vecteur de lien sociaux.
A une certaine échelle, croire "chacun de son côté" peut nous placer dans des situations asociales dangereuses. C'est le problème des sectes du cyperpape en soucoupe, des tétrachiées d'églises américaines isolantes, du délire mystique : si tu n'as pas la référence d'une institution et de sa communauté, il n'y a pas de raison que la foi ne devienne pas une valeur bouffant toute les autres. Tu crois à une vérité tellement énorme que ça passe bien au dessus du rapport aux autres... Tu peux donc tranquillement détruire les gens, parce que Dieu est d'accord, il te parle direct.
Bon, je suppose bien que ce n'est pas ta situation (ni celle de pêche), mais c'est pour dire pourquoi je ne met pas que du négatif dans un rapport aux religieux.
Discussion : Polyamoureuse en couple avec un mono

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 14h16
peche
Mais là j'ai une question : je me suis mariée à l'église et à l'époque c'était assez important pour moi... aujourd'hui que ma conception du couple a changé, je ne suis pas très à l'aise avec le fait d'avoir juré fidélité (qui sous entends bien sûr exclusivité pour l'église)... comment ceux de vous qui sont mariés, s'arrangent-ils avec ce problème ?? ?
C'est autant la promesse que le sacrement au complet qui semblent t'interroger. Tu dis l'église, je suppose que tu es catholique. Je pense que tu devrais voir un prêtre, le moins con que tu puisses trouver (va falloir sans doute chercher un peu), pour parler de cette question de la fidélité et te confesser.
Je veux dire : le sens de la promesse, c'est à toi de voir. Si tu penses que ton changement justifie que tu ne l'aies pas tenue, si tu as parlé avec mari et autres concernés... C'est une question de conscience, c'est le commun du poly.
Mais pour le côté sacré du truc, tant que tu as la Foi, faut que tu travailles sur ta religion.
Je précise : je suis agnostique, je trouve le corps moral du catholicisme aujourd'hui plus problématique que constructif, et j'y connais que d'chi sur les rites...
Mais pour toi, ça reste des références. Tu as changé de vie amoureuse, mais ta vie spirituelle a gardé son cap.
Puisque tu n'es pas docteur en théologie, tu fais avec ta foi de charbonnière. Tu demandes quel est le pêché, trahir ta parole ou vivre en dehors du mariage aujourd'hui, tu te fais préciser leur gravité, ce que tu peux faire pour avoir le pardon (puisque c'est possible de l'avoir), tu te repens si tu regrettes d'avoir attristé le bon Dieu, tu te repens pas si au final Son point de vue là-dessus te sembles archaïque, et éventuellement tu te confesses.
Je dis ça très sérieusement : si tu as un problème avec l'Eglise, règle le avec elle, à sa manière.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Solitude

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 13h17
choupette
Je sait tres bien que tout ne tourne pas autour de lui mais quand il est pas la il y a un vide .
Ce vide n'est pas si grand avec les autres.
Meme moi j'ai du mal a comprendre ca.
Avec des sentiments amoureux, c'est normal de réagir à l'absence de quelqu'un. Mais au moment où cette absence est un mal-être, le processus se passe en toi, pas dans la relation : l'absence ne fait rien, n'exprime rien. Bond'accord, si quelqu'un prend ses valises et te donne plus de nouvelles, oui, ça un sens assez précis. Mais le reste du temps, le sentiment que tu as pendant l'absence de quelqu'un, le manque que tu éprouve, le "vide" c'est quelque chose qui se passe en toi.
C'est donc ton regard sur l'absence qui en fait quelque chose de bon ou de mauvais. C'est un des radotages de Titane auxquels j'adhère...
C'est pour ça que je crois beaucoup à une capacité à être seul, pour être bien en polyamour... Pour revenir au sujet du fil !
Discussion : Comment, lors d'une première rencontre, aborder le poly, de façon limpide mais sans effrayer?

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 13h05
Le type est pas finaud, mais tu ne sembles pas super simple à dialoguer non plus !
Toi, tu faisais ce séjour pour essayer de mettre votre relation sur un mode honnête, où vous auriez parlé de polyamour.
Mais lui, il partait pour ça ? Il savait que c'était cette question là le centre du plan camping ? L'enjeu de chacun change la donne...
Il évitait de répondre à tes questions, c'est clair. Mais son comportement tendu n'est pas "que" puéril. T'envoyer un texto, être affecté parce qu'à ton arrivée tardive au lit il n'a pas de bisou, être énervé de pas te trouver... C'est pas le meilleur biais, c'est maladroit, mais c'est quand même de l'affection.
Ca peut te laisser froide, évidemment ! Tu as tout à fait le droit d'avoir le feeling pour une façon de réagir ou l'autre, et rien que ça suffit à dire que "boarf, on va arrêter les frais".
Ceci dit, je pense que son comportement ne se lit pas bien en utilisant seulement la grille de lecture "est-ce un mec poly-apte"... Parce que ce n'est pas la question qu'il se posait lui. En se demandant ce qu'il ressent, on peut interpréter ses réactions comme du désir et de l'envie d'être avec toi.
Discussion : Est-ce possible qu'un polyamoureux soit jaloux

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 10h26
Heu...
Je vérifie, là : il t'a clairement parlé de polyamour au sens "équitable" du terme ? Que tu sois monogame, c'est une chose. Mais est-ce qu'il t'a clairement signifié que tu avais exactement le même droit que lui ?
Discussion : Forum polyamour & média

Siestacorta
le mercredi 07 juillet 2010 à 10h20
subimago
et cette présence quasi systématique (si j'ai bien compris) de journalistes ne vous interpelle pas ? vous trouvez ça normal ?
Quelque fois je trouve ça bien que les médias parlent de polyamour, ça propose une possibilité à une partie du public, ça transmet occasionnellement un antidote au préjugé... au pire ça passe pour un marronnier du gros bois "les français et le sexe".
Ca ne m'interpelle pas particulièrement que les journalistes viennent voir ce qui se passent, parce que n'importe quel sujet spécialisé... est un sujet média, une occasion de vendre un peu de papier.
Oui, dans polyamour, il y a le soufre de la différence morale et du sexe, ça prête le flanc à des motivations journalistiques moins brillantes que d'autres. Mais finalement, comme on insiste assez sur les conditions dans lesquelles on est prêt à témoigner, on aboutit pas beaucoup dans le trash.
subimago
vous n'avez pas l'impression qu'en jouant ce jeu là (vous savez pourtant pertinemment que ces interviews tronquées font plus de mal que de bien) vous desservez l'image du poly ?
Non...
D'abord parce que la notion d'information incomplète change de portée selon le sujet abordé.
Une information incomplète sur les méfaits d'une politique punitive de la délinquance dans un état de droit est plus problématique qu'une information incomplète sur les comportements amoureux dans un même état de droit.
Et l'expérience montre que ce qui est publié est généralement positif. Ca amène des gens et du débat. C'est jamais parfait, mais l'esprit du message passe.
subimago
il serait bon, je pense, à chaque fois qu'une rencontre est prévue, d'avertir les lecteurs que des journalistes sont régulièrement présents. j'ai failli venir, et je n'aurais pas apprécié. vraiment pas.
Il y a eu plusieurs fois des journalistes. Mais ce n'est pas régulier.
On peut indiquer la présence du journaliste si il s'est annoncé... S'il ne l'a pas fait, il se fera jeter. Mais c'est vrai que ça peut s'ajouter dans le résumé de l'évènement.
Le protocole "de fait'", c'est qu'ils annoncent qu'ils viennent dans le fil concerné, pour quel média ils bossent, leur angle.
On leur dit clairement que s'ils viennent c'est pour prendre contact avec des individus, pas rencontrer le groupe. Les interviews peuvent se faire en marge de la rencontre, à sa périphérie, la rencontre ne tournera pas autour de l'activité du journaliste (pas de "déplacez-vous tous pour que je mette le projo" " vous pouvez répéter ce que vous venez de dire à vos amis ?" "ayez l'air plu gaie, mademoiselle").
Les propos ne doivent pas être saisis à la volée, mais échangés avec des poly volontaires pour être questionnés.
Les journalistes ne sont pas une sale race dont le seul but dans la vie est de dire le contraire de ce que tu leur a dis.
Et puis même si je n'aime pas qu'on déforme ce que je dis, je considère pas ce qui sort de ma bouche comme les tables de la loi, ou toute autre prose exceptionnelle au point que sa reprise mériterait d'être sanctionnée par mon propre bureau de vérification...
Tant qu'on me fait pas dire le contraire de ce que j'ai exprimé, ou des trucs sans rapports, je m'en fous si c'est un peu déformé, adapté, reformulé.
Il y a un respect tacite. S'il s'avère qu'il n'est pas mutuel, qu'on a abusé de cette confiance pour me faire dire des trucs que je ne pense pas, c'est après coup que je m'énerve, pas avant.
Mais je vais pas mordre pour une virgule, un synonyme ou une reformulation. En en faisant une question de principe, on pourrait créer plus de problèmes qu'on en résout en pratique.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Solitude

Siestacorta
le mardi 06 juillet 2010 à 13h39
Oh... alors je te dirais : "est-ce que lui est réparé" ? Tant que vous n'en parlez pas, c'est pas ton problème, occupe toi de toi...
Discussion : Solitude

Siestacorta
le mardi 06 juillet 2010 à 11h15
choupette
Es que lui est réparé ?
Ben c'est aussi à lui de savoir se servir de sa solitude. Si il peu en profiter pour avancer, digérer les expériences, renouveler son regard sur une situation, se mettre à penser à autre chose, avoir un temps de repos et de silence affectif (la Récupération de Temps de Couple, comme ils en parlaient dans un article de libé que j'avais linké), oui il peut se réparer, et le laisser seul peut l'aider.
Discussion : Comment, lors d'une première rencontre, aborder le poly, de façon limpide mais sans effrayer?

Siestacorta
le mardi 06 juillet 2010 à 01h45
subimago
tu n'avais pas le droit d'écourter... ! O_O
nan mais sérieux, les gens, elle avait le droit ou pas ?
elle avait pas le droit, vous êtes d'accord ?
votons !
qui pense qu'elle avait le droit ?
(si y'en a un qui lève le doigt... ! )
(j'adore jouer les tyrans ! :D
Ben... là elle est discrète sur ce qui c'est passé. Si le mec a commencé à lui parler de l'intérêt pour elle de se mettre une ceinture de chasteté....
Discussion : Comment je suis devenu frustré, haineux et chaste

Siestacorta
le lundi 05 juillet 2010 à 21h53
nan mais l'autofiction, tout n'est pas à jeter... Faut juste que l'auteur aient pas oublié l'essentiel de "fiction" dans le truc.
Discussion : Comment je suis devenu frustré, haineux et chaste

Siestacorta
le lundi 05 juillet 2010 à 20h28
L'autocritique c'est une étape utile, mais ça aussi ça peut être une facilité.
Je suis le méchant, ça suppose que dans une relation amoureuse, il y a un méchant et un gentil.
Ca marche pas comme ça. Chacun fait avec l'autre, et, quand il y a de l'amour, ça veut dire qu'on comprend ou qu'on essaye de comprendre.
Sur un truc aussi fondamental, tu n'aurais sans doute jamais pu assez "t'adapter". Au mieux, il y aurait eu un truc à inventer, un fonctionnement qui elle ne l'agresse pas et toi te donne un peu de liberté. Mais même pour arriver à un accord perso comme ça, qui n'oblige aucun des deux à être ce qu'il n'est pas, il faut du boulot, une possibilité de dialogue... Des deux côtés.
Tu n'aurais pas pu t'adapter, au sens qu'elle donne à ça. Pas plus qu'un homo peut vivre en hétéro pour convenir à l'autre, pas plus qu'un animiste peut se mettre à ne croire qu'en la sainte Trinité parce qu'on lui dit de le faire.
Ca marche pas comme ça. On change parce qu'on en ressent en soi la capacité, parce qu'on tend vers ce changement. Pas pour s'adapter.
C'est un peu pour ça qu'on se définit comme polyamoureux, aussi : parce que la monogamie n'est pas une évidence.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : [Texte] Polyamour dans Libération du 5 juillet : "Poly, polissons" Par Anne-Claire Genthialon — juill. 2010

Siestacorta
le lundi 05 juillet 2010 à 16h46
Ah, non, j'ai lu en diag, Bohwaz a bien écrit demain.
Bon.
Ok.
Discussion : [Texte] Polyamour dans Libération du 5 juillet : "Poly, polissons" Par Anne-Claire Genthialon — juill. 2010

Siestacorta
le lundi 05 juillet 2010 à 16h44
Sinon, la version online de l'article de Libé est réservé aux abonnés.
Je vais devoir sortir de chez moi...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : [Texte] Polyamour dans Libération du 5 juillet : "Poly, polissons" Par Anne-Claire Genthialon — juill. 2010

Siestacorta
le lundi 05 juillet 2010 à 16h43
Allez, juste pour rire...
Sociologiquement, ces phénomènes sont bien connus : ils manifestent une forme de délire orientée sur des croyances propres à des rapports sociaux archaïques, où l'autre est vécu comme un sujet impur.
Le christianisme et le plus moderne catholicisme confortent et enracinent des tendances qui sont pourtant à la source de troubles cliniquement diagnostiqués dans le DSM IV.
Bon, ça, c'est fait...