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Siestacorta

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Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

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Siestacorta

le samedi 04 décembre 2010 à 02h25

Tentacara : pas la première fois... C'est pour ça que le reste du temps je surcompense un peu en essais de gentillesse.

Gin : je sais que je suis limité... Je sais bien. Mais c'est un des éléments de cette caricature caricature : je trouve que ce schmilblick là n'avance pas, ou ne donne pas à ceux qui ne le partagent pas le moyen de le faire. Je caricature aussi cette immobilité, pour qu'on me réponde quelque chose.

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Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

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Siestacorta

le vendredi 03 décembre 2010 à 16h45

Ben c'est aussi bien que certaines idées avec lesquelles on pense être d'accord puissent aussi nous irriter. Ca prouve qu'il ne s'agit pas de propos génériques, comme ces horoscopes où on ne peut pas ne pas se reconnaître :
- ah, alors ce mois ci, vous aurez des bons moments mais quelques mauvais aussi.
- ah, l'amour c'est quand il y a de la confiance, pas de la haine.
Certes.

Ou quand un masseur te dit "ah, je sens de la tension là". C'est nécessairement vrai, s'il n'y a pas du tout de tension dans ton corps, c'est que t'es mort.

Pour revenir à l'intérêt d'un contrat :, c'est qu'on peut revenir dessus, et le rompre.

Ma chère Tite-Anne (oui, pour l'exemple, on va imaginer que j'ai une relation avec une fille qui fonctionne selon les principes que Titane décrit par-ci par là).

Tite-Anne, donc... Tu dis que t'as pas besoin qu'on discute, ni qu'on soit particulièrement honnête, puisque l'amour est confiance.
Ma confiance n'est pas gagnée d'avance. Elle dure ce qu'elle dure, elle dépend de ce qu'on fait ensemble, de ce qu'on se fait l'un à l'autre. Pourquoi je te ferai confiance tout le temps ? Ou t'as vu que ça se passait tout le temps bien, la vie ?
Tu as de bonnes intentions ? Mais qui tu es pour les juger bonnes pour moi ? Je veux qu'on se mette d'accord sur "bonnes".
Ah, tu veux pas me prouver tes bonnes intentions, parce que les preuves, c'est nul, c'est de la peur cachée.
Comme tu es tout amour pour moi, tu es abondance de bienfaits ?
Mais j'aime pas n'importe quel bienfait, machonner de l'herbe en pensant à toi c'est pas pareil que d'aller ensemble dans un resto gastronomique.
Dans l'absolu, si ? Heu, t'as jamais goûté de homard, toi, je me trompe ?
Ah, alors je mange le homard en ton absence, je pense à toi et c'est comme le partager, parce que le manque c'est la présence mentale.
Oki. Donc si je masturbe mais que je te fais plus l'amour parce que je suis trop fatigué (et parce que je fais ça bien), au fond je t'aime pareil, si tu manques de quelque chose de toute façon t'es libre de partir, c'est ça ?
Ah, tu peux partir. Mais on le dit pas, parce que ce serait un contrat, le contrat la contrainte, il faut pas se donner de limites, non ?
On doit donc pas dire les choses même si on les vit ? Tu sais ce que c'est, le principe de la novlangue, si, si, c'est lié, attend.
La novlangue, c'est dans ce roman, 1984. L'Etat fait la guerre. Mais comme la guerre a pas bonne presse, ils rééditent les dictionnaires, et après, on n'écrit plus jamais guerre, on écrit "maintien de la paix". Du coup ça passe. Alors bon, on écrit plus manque, on écrit "je pense à toi".
Comment, ça n'a rien à voir ? Je ressens l'amour, donc tout va bien ? Heu... Non. Soit l'amour est une émotion, et ça bouge tout le temps, et autant qu'on sache un peu comment chacun de nous bouge, soit c'est un concept et t'as pas besoin de moi pour vivre un concept.
Mais justement, t'as pas besoin de moi ?
Ah. Bien. Je veux dire au départ, tant mieux, hein, je préfère que tu saches manger seule. Au moins à court terme. Mais pas besoin de moi... heu... jamais ?
Envie.
Comme une envie de fraises, alors ? Oui, t'es libre de bouffer toutes les fraises que tu veux, c'est sûr. Mais tu veux dire que ton amour, c'est la liberté d'avoir des envies de fraises, ou j'ai rien compris ?
Je fais semblant de vouloir comprendre avec de vraies-fausses questions ?
C'est pas faux.
Mais toi, tu fais semblant de pas être attachée, Tite-Anne. Ca te rassure peut-être de penser que tu dépends de rien et donc pas de moi. Mais c'est pas vrai. Je t'ai vue faire ta petite abondante, là, avec moi, au lit, quand tu me fais des cadeaux, quand tu m'écoutes révolutionner l'ontologie sans Sartre et sans les mains. T'es amoureuse, sisi. J'en suis pas fier, mais je crois que c'est parce que je suis un type bien. Tu me fais confiance pas parce que tu m'aimes, mais parce que tu peux.
Oh, si je te cognais, tu resterais peut-être aussi, les amoureux c'est pas très raisonnable. Mais tu me ferais pas confiance. Des fois, je te ferai peur. Et entre nous, ce serait pas le bel amour dont tu parles.
Fais pas chier à rien vouloir comprendre de moi, et à ne pas vouloir mettre des formes, des gestes, à faire semblant d'ignorer les preuves et les compréhensions. A ce jeux-là, tu risques de gagner, donc, de me perdre.
Tu t'en fous, puisqu'on peut tout perdre demain ?
Okay. Tu as truqué ta carte d'identité, et t'as juste 13 ans en fait, non ?Nan mais sans dec, informe moi parce que je suis assez sensible, sur les liens entre liberté et responsabilité.
La responsabilité te fait chier ?
Moi aussi. C'est pour ça que je veux connaître celles que je choisis et celles que j'écarte.
T'en veux aucune, la Liberté toujours ?
Ah mais parfaitement d'accord. Arrête de me barrir ça dans l'oreille, c'est pas une manif, je suis pas CRS, on prend juste un café.
Donc mais t'as besoin de quel espace, pour être libre ? Parce que moi je veux plus te lâcher, là. Oké, tu peux aller aux toilettes seules, mais je veux regarder.
Ma liberté et la tienne sont pas d'accord ?
On fait un contrat, alors, comme ça on sait si...
Non ?
T'es pas nettement plus chiante que moi, en fait, avec tes grands mots ?

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

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Siestacorta

le vendredi 03 décembre 2010 à 16h39

Mon amour c'est moi.
Pas toi. Je n'ai besoin de l'amour de personne, puisque je suis l'amour. Je n'ai pas besoin qu'on me parle, qu'on me caresse, qu'on me comprenne, qu'on m'écoute. Je n'ai besoin de rien.
Mon amour c'est moi, le monde est illusoire, il suffit de dire "j'aime" et abracadrabra, tout est beau. Oui, même quand tu me boudes, quand je rentre tard, quand je te réponds pas : c'est beau, c'est libre, c'est gratuit, je suis spontané, je suis amour.
C'est l'amour, c'est bon parce que je l'ai décidé, si tu ne ressens pas ça c'est que tu choisis de te tromper.
L'amour, c'est moi.

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Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

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Siestacorta

le vendredi 03 décembre 2010 à 13h30

mon amour, c'est moi...

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Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

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Siestacorta

le jeudi 02 décembre 2010 à 23h12

Rho, que de crispation sur un mot, "contrat"... un vrai-faux débat.... les mots ne sont pas importants... il faut revenir à l'essentiel... le sens... l'amour est l'éther de l'humanité, partout.... Mais on ne le voit pas avec les yeux de l'âme.... ooooommmm... regardez et voyez....

(pardon... )

Disons qu'ici, un contrat n'est pas pas dans le sens legislatif et répressif du terme. Dans une vision plus éthique et sociale, c'est juste l'ensemble des choses sur lesquelles on s'est compris, entendu, tacitement ou explicitement.
C'est pas des commandements, un truc qui trace des frontières sans retour. C'est plus les habitudes qu'on prend, montre, accepte de l'autre sur le long terme.
Enfin, le contrat, c'est un outil de libre-association, on le fait ou défait selon la continuité de son intérêt.

Moi j'ai besoin de verbaliser, de dire pourquoi certains trucs peuvent me faire réagir, parce que je ne crois pas qu'il y ait d'universalité dans les réactions humaines (les gens ont une personnalité, souvent), et que je n'ai aucun talent télépathique.
Mais d'autre ont un sens de l'harmonie plus spontané. Peut-être une écoute... Mais même si je tombais sur quelqu'un comme ça, je sais que si on ne me dit pas qu'on m'a compris et que si on ne m'explique pas les choses, je vire aigre.

Ce sont mes peurs qui se manifestent, le manque de confiance quand l'amour est au dessus de ça, à plusieurs encablées stellaires, rejoignant par là le Grand Bol de Soupe Universel (TM) ?
Yep. J'ai des peurs. O surprise, je suis humain, dis donc.
J'ai donc tendance à prendre ceci en compte dès le départ : dans une relation, on devra faire avec les peurs de l'autre, on ne vivra pas un perpétuel enchantement d'harmonies et de licornes zen. Oké. Alors autant que ce soit avec un peu de civilité, d'échange. Le contrat social, donc, plus que le contrat de mariage.

Si de temps en temps, on fait sans, que la confiance seule suffit, tant mieux. Mais si c'est un idéal après lequel courir, ce n'est qu'une "méta narration émancipatoire" de plus (je viens d'apprendre l'expression, je vous la balance donc...) : "crois en X, tu atteindras l'Eden". X peut être Dieu, l'amour qui sauve, le communisme, le couple mono, l'Union Liiiiibre, l'égalitarisme... Pour moi, c'est trop abstrait pour aider à vivre le mélange passionnel et social des relations amoureuses. Au moins, ce qu'on a dit, on peut revenir dessus.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

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Siestacorta

le jeudi 02 décembre 2010 à 09h53

titane
Oui... En parler... En "discuter" ?

Idéalement oui bien sur... Mais pas forcément comme une "obligation", même camouflée sous "c'est la moindre des choses, non?"

c'est tout...

Ben, Rosalie parle de discussions, mais c'est pas tellement sur les annonces, c'est sur l'ensemble des accrocs qu'on peut rencontrer. Et le contexte donne autant au mot le sens "négociation" que celui d' "explication". Sa demande est assez ferme, mais elle ne part pas avec le but à priori de changer les options dont on va lui parler.

Tentacara, quand elle relève sa difficulté, ne dit pas "discuter".
Son "a minima" est plus dans la mention de l'information significative...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

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Siestacorta

le mercredi 01 décembre 2010 à 13h02

Le seuil d'exigence de Tenta me semble le bon : on doit en parler s'il s'agit d'un fait qui va changer quelque chose.
Même si en parler ne changera rien au fait lui-même ("je vais partir à l'étranger", "j'ai un nouvel amant avec qui je vais habiter"), ça changera bien sûr les conséquences, ça donne de la liberté d'action et de réaction à l'autre.

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Discussion : Pluralité complexe

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Siestacorta

le lundi 29 novembre 2010 à 15h20

Sûr... Mais si toutes les crises donnent une chance de se construire et de mûrir, toutes les crises de "couple mono" ou même (très courant par ici) de couple 1 poly + 1 mono n'ouvrent pas sur un épanouissement de type polyamoureux. C'est une voie, c'est bien de la voir, mais elle ne garantit aucun mieux être à quelqu'un qui n'a pas envie de l'emprunter.

Il s'agit pas forcément de la peur de passer à autre chose. Ce n'est pas parce qu'une possibilité est "nouvelle" pour soi que ne pas la choisir c'est résister au changement, nager à contre-courant. On peut simplement préférer son désir original, et ne pas avoir envie/besoin d'en changer.

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Discussion : Pluralité complexe

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Siestacorta

le dimanche 28 novembre 2010 à 22h36

Lune, je lis un peu la même chose que Françoise dans tes réponses : tu voudrais pouvoir faire avec le comportement polyamoureux de ton amant, mais tu ne désires pas vraiment le mode de vie que ça engendrerait. C'est pas sûr que tu sois vraiment faite pour ça...

J'ajouterai que, même dans l'hypothèse où tu serais si ouverte aux suggestions poly que tu en arriverais à finalement ne plus craindre les autres amours de ton amant, ça ne ferait pas que votre relation serait plus importante pour lui que les autres...
Il serait heureux d'être compris et aimé, mais il ne déciderait pas plus de ses sentiments.

Je ne te dis pas du tout que c'est trop difficile d'être poly, que c'est réservé à une élite psychiquement avancée... Simplement que si tu n'aimerais pas l'être, tu n'as aucune raison de t'y obliger.

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Discussion : L'amour c'est simple, l'amour c'est beau !

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Siestacorta

le dimanche 21 novembre 2010 à 00h39

Gin
je crois que l'amour existe avant la rencontre, tout comme l'énergie existe ou le charbon.... après rencontrer un poêle où le faire bruler c'est une autre histoire.

Nan mais je veux pas trop forcer le truc parce que je suis vraiment pas scientifique (c'est pour ça que je cite Matrix plus que mon cours de science-nat), mais charbon et énergie, c'est pas pareil.
Le charbon, c'est ce qui brûle, le combustible. Mais ça brûle pas par soi-même, mais parce que ça été soumis à la chaleur.
L'énergie, c'est un évènement (la montée de la chaleur), pas un objet, pas un stock.

le rapport avec l'amour, oui, donc... (je n'ai pas de dealer, ça va pas être facile...) : à la rigueur, l'amour, c'est plus la combustion que l'énergie. Ca dure pas éternellement, ça dépend de ce qu'on brûle et comment.

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Discussion : L'amour c'est simple, l'amour c'est beau !

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Siestacorta

le samedi 20 novembre 2010 à 21h26

Gin
Siesta, juste pour vérifier d'où tu pars, peux-tu répondre à cette question stp :
est-ce qu'on a de l'énergie ?

- beh oui ? Notre corps en produit. Dans Matrix, on utilise les corps humains comme piles. CQFD, quel brio.

Gin
si, si, [l'amour] est une matière première... non ? !
et le charbon n'existe pas en dehors du con qui creuse dans la mine... ? !

Oui le charbon existe avant la mine.
L'amour n'existe pas avant la rencontre. Il peut arriver, comme la combustion du charbon, si on veut continuer l'analogie chimique.

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Discussion : L'amour c'est simple, l'amour c'est beau !

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Siestacorta

le samedi 20 novembre 2010 à 13h39

C'est vrai que techniquement, on "a" pas d'amour. C'est pas une matière première, l'amour n'existe pas indépendamment des personnes qui l'expriment.

C'est sans doute ce qui rend la citation intéressante, si ce n'est juste : "aimer", comme verbe d'action, comme ressenti, concernant un sujet et un objet, c'est pas "l'amour".

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : L'amour, c'est compliqué.

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Siestacorta

le mardi 16 novembre 2010 à 12h54

Very très juste tout à fait d'accord je plussoie je (+) et je toutafaitise :

RIP
[Vouloir n'avoir que de l'amour dans sa vie c'est ] Une vision réduite de la vie affective, focalisée sur l'amour au point que tout autre affect puisse représenter une menace bien que le plus souvent cela se limite à peu d'intérêt pour les autres affects. Inévitablement, cela conduit à se manquer affectivement. Se manquer au sens d'un besoin de se connecter affectivement à l'autre. Se manquer au sens, au sens de se rater, de ne pas arriver à se situer, de ne pas savoir où en est l'autre, voire tout simplement soi. Comme n'importe quelle situation, une situation amoureuse en fait voir de toutes les couleurs et pour peu que ce ne soit pas celle de l'amour, facile d'avoir l'impression de ne pas aimer ou de ne pas être aimé, de culpabiliser et de faire culpabiliser...
(...)
Globalement, il y a un caractère obsessionnel à l'amour qui me pose sérieusement question. Un caractère obsessionnel qui rend aveugle sur un large spectre de la vie affective. Cela me pose d'autant plus question que je me demande comment est-ce possible dans ces conditions d'entretenir des relations affectives équilibrées, soit une relation qui prennent réellement en compte ce que chaque personne éprouve réellement.
juste la manière de s'y rapporter.

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Discussion : Amour au naturel ?

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Siestacorta

le mercredi 10 novembre 2010 à 18h52

Le bois-vert, c'est pas grave, c'est juste la forme. Tu peux pas demander le débat et mal prendre une contradiction virulente ou un désaccord. Ca, ce serait injustifié... Les conflits sont un fonctionnement naturel, du reste, non ? Hem.

Bon, aux arguments, maintenant.

- Curieux de vouloir démontrer la nature.... Mais bref.
La logique n'est pas déterminante quand au polyamour, ni l'etat de conscience. Nous ne commençons pas avec la même expérience, selon la société (la famille, l'époque de l'Histoire...) dans laquelle on naît. L'addition des expériences ne sera donc jamais la même pour tous. L'amour n'est pas le même pour tous, tout le temps. C'est pas une seule expérience, l'amour. La preuve : on est pas d'accord sur ses modalités, pourtant, chacun de nous a aimé.

- tu annonces un raisonnement, mais tu fais un sophisme (un faux syllogisme). La conscience ne doit pas être limitée, le choix de la monogamie a des limites, donc être monogame c'est forcément hors conscience.
Les choses rares sont chères, un cheval bon marché est rare, un cheval bon marché est cher.

- l'Etat de nature que tu évoques est un construction culturelle. La monogamie est courante dans la reproduction animale. La polygynie encore plus. C'est la fidélité qui est exceptionnelle dans la nature, pas la monogamie.

Autre détour :

Goffio
La seule frontière de la conscience, c’est son libre-arbitre pour trancher une binarité : 0-1, vrai-faux, proche-loin, grand-petit, plaisir-déplaisir, envie-inhibition, amour-haine, bien-mal, etc.

naturel/culturel, aussi.

L'exposé de la nature, 2ème édition révisée, ne conclut donc pas en faveur du polyamour, puisque ce serait omettre toutes les autres dimensions que les binarités "nature/culture" et "spontané/expérience" t'empêchent de voir.
La monogamie est une des nuances possibles. Pas celle qui nous intéresse, mais de là à vouloir en démontrer l'absurdité...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Souffrez vous d'être polyamoureux ?

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Siestacorta

le mardi 09 novembre 2010 à 17h51

Ah, bien sûr, on choisit pas ses sentiments !
Mais un peu ce qu'on en fait, quand même.

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Discussion : Souffrez vous d'être polyamoureux ?

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Siestacorta

le mardi 09 novembre 2010 à 14h17

"Siège éjectable"... Ca consiste à voir une rupture comme un accident dans la relation, alors que c'est aussi parfois une fin, parfois une étape.
Et puis, siège éjectable, ça suppose aussi qu'on ne pilote pas seul sa vie sentimentale. On en serait que le passager...
Je suis pas le seul à conduire mes relations, mais je me conduis au moins moi-même.
Voir l'amour comme une fatalité, c'est abandonner - nier, parfois - la liberté de choisir nos vies amoureuses.
En vérité, je vous le dis... heu... hum. Désolé.

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Discussion : Ma femme me trompe et a un regard sur le polyamour

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Siestacorta

le mardi 09 novembre 2010 à 10h07

C'est quand même intéressant, cette obsession pour l'aspect pornographique.

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Discussion : Comment vivre libre en ayant tant besoin de contact ?

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Siestacorta

le lundi 08 novembre 2010 à 22h56

mais justement, c'est bien l'idée, c'est que la liberté, c'est aussi celle de faire des conneries. C'est quoi être libre, si on n'a que le choix de faire le bien ?
D'autre part, le "bon chemin" des "besoins naturels" peut tout à fait nuire aux autres, et même à soi.

Se droguer, tuer ou mourir peuvent être perçus comme des nécessités, aussi bien que d'aimer au point de ne pas tenir compte des besoins de l'autre.
Tu tue pour te défendre, tu meurs parce que tu souffres, tu te drogues pour la même raison. Et tu peux demander la liberté de le faire (voir l'obtenir).
Enfin, beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de gens aiment contre la souffrance d'être seul plus que pour le plaisir d'être ; du point de vue du besoin ça se rejoint...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Ma femme me trompe et a un regard sur le polyamour

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Siestacorta

le lundi 08 novembre 2010 à 10h41

Faut remonter à un post à peine plus lisible de la première page, ça décode au moins le fond.

Enfin, les injures homophobes sexuelles, à une telle concentration (six en quatre lignes, record à battre), ça montre sans doute à quel point les moteurs amoureux sont sensibles, encore plus chez les gens qui ne se sentent pas concernés ...

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Discussion : Comment vivre libre en ayant tant besoin de contact ?

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Siestacorta

le lundi 08 novembre 2010 à 01h40

Gin

on peut tout aussi bien considérer que l'on exerce sa liberté en choisissant de ne pas se suicider tout de suite

C'est ce que je disais, même si c'était pas clair.
C'est pas la mort qui rend libre (c'est un métier, d'enfoncer les portes ouvertes), c'est de choisir de vivre ou non.
Nous vivons (ou alors le réseau internet est plus flippant que je ne le croyais), mais l'avoir choisi est une liberté immense.

Soit on vit sans avoir choisi de vivre, comme un animal. Et on meurt animal.
Soit on comprend pourquoi on a choisi de pas mourir, et là, oui, on est dans l'expression de la liberté, puisqu'on avait le choix entre ça et autre chose.

Et puis il y a ça aussi...

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