Polyamour.info

Siestacorta

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Discussion : L'amour, c'est compliqué.

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Siestacorta

le mardi 16 novembre 2010 à 12h54

Very très juste tout à fait d'accord je plussoie je (+) et je toutafaitise :

RIP
[Vouloir n'avoir que de l'amour dans sa vie c'est ] Une vision réduite de la vie affective, focalisée sur l'amour au point que tout autre affect puisse représenter une menace bien que le plus souvent cela se limite à peu d'intérêt pour les autres affects. Inévitablement, cela conduit à se manquer affectivement. Se manquer au sens d'un besoin de se connecter affectivement à l'autre. Se manquer au sens, au sens de se rater, de ne pas arriver à se situer, de ne pas savoir où en est l'autre, voire tout simplement soi. Comme n'importe quelle situation, une situation amoureuse en fait voir de toutes les couleurs et pour peu que ce ne soit pas celle de l'amour, facile d'avoir l'impression de ne pas aimer ou de ne pas être aimé, de culpabiliser et de faire culpabiliser...
(...)
Globalement, il y a un caractère obsessionnel à l'amour qui me pose sérieusement question. Un caractère obsessionnel qui rend aveugle sur un large spectre de la vie affective. Cela me pose d'autant plus question que je me demande comment est-ce possible dans ces conditions d'entretenir des relations affectives équilibrées, soit une relation qui prennent réellement en compte ce que chaque personne éprouve réellement.
juste la manière de s'y rapporter.

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Discussion : Amour au naturel ?

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Siestacorta

le mercredi 10 novembre 2010 à 18h52

Le bois-vert, c'est pas grave, c'est juste la forme. Tu peux pas demander le débat et mal prendre une contradiction virulente ou un désaccord. Ca, ce serait injustifié... Les conflits sont un fonctionnement naturel, du reste, non ? Hem.

Bon, aux arguments, maintenant.

- Curieux de vouloir démontrer la nature.... Mais bref.
La logique n'est pas déterminante quand au polyamour, ni l'etat de conscience. Nous ne commençons pas avec la même expérience, selon la société (la famille, l'époque de l'Histoire...) dans laquelle on naît. L'addition des expériences ne sera donc jamais la même pour tous. L'amour n'est pas le même pour tous, tout le temps. C'est pas une seule expérience, l'amour. La preuve : on est pas d'accord sur ses modalités, pourtant, chacun de nous a aimé.

- tu annonces un raisonnement, mais tu fais un sophisme (un faux syllogisme). La conscience ne doit pas être limitée, le choix de la monogamie a des limites, donc être monogame c'est forcément hors conscience.
Les choses rares sont chères, un cheval bon marché est rare, un cheval bon marché est cher.

- l'Etat de nature que tu évoques est un construction culturelle. La monogamie est courante dans la reproduction animale. La polygynie encore plus. C'est la fidélité qui est exceptionnelle dans la nature, pas la monogamie.

Autre détour :

Goffio
La seule frontière de la conscience, c’est son libre-arbitre pour trancher une binarité : 0-1, vrai-faux, proche-loin, grand-petit, plaisir-déplaisir, envie-inhibition, amour-haine, bien-mal, etc.

naturel/culturel, aussi.

L'exposé de la nature, 2ème édition révisée, ne conclut donc pas en faveur du polyamour, puisque ce serait omettre toutes les autres dimensions que les binarités "nature/culture" et "spontané/expérience" t'empêchent de voir.
La monogamie est une des nuances possibles. Pas celle qui nous intéresse, mais de là à vouloir en démontrer l'absurdité...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Souffrez vous d'être polyamoureux ?

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Siestacorta

le mardi 09 novembre 2010 à 17h51

Ah, bien sûr, on choisit pas ses sentiments !
Mais un peu ce qu'on en fait, quand même.

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Discussion : Souffrez vous d'être polyamoureux ?

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Siestacorta

le mardi 09 novembre 2010 à 14h17

"Siège éjectable"... Ca consiste à voir une rupture comme un accident dans la relation, alors que c'est aussi parfois une fin, parfois une étape.
Et puis, siège éjectable, ça suppose aussi qu'on ne pilote pas seul sa vie sentimentale. On en serait que le passager...
Je suis pas le seul à conduire mes relations, mais je me conduis au moins moi-même.
Voir l'amour comme une fatalité, c'est abandonner - nier, parfois - la liberté de choisir nos vies amoureuses.
En vérité, je vous le dis... heu... hum. Désolé.

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Discussion : Ma femme me trompe et a un regard sur le polyamour

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Siestacorta

le mardi 09 novembre 2010 à 10h07

C'est quand même intéressant, cette obsession pour l'aspect pornographique.

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Discussion : Comment vivre libre en ayant tant besoin de contact ?

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Siestacorta

le lundi 08 novembre 2010 à 22h56

mais justement, c'est bien l'idée, c'est que la liberté, c'est aussi celle de faire des conneries. C'est quoi être libre, si on n'a que le choix de faire le bien ?
D'autre part, le "bon chemin" des "besoins naturels" peut tout à fait nuire aux autres, et même à soi.

Se droguer, tuer ou mourir peuvent être perçus comme des nécessités, aussi bien que d'aimer au point de ne pas tenir compte des besoins de l'autre.
Tu tue pour te défendre, tu meurs parce que tu souffres, tu te drogues pour la même raison. Et tu peux demander la liberté de le faire (voir l'obtenir).
Enfin, beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de gens aiment contre la souffrance d'être seul plus que pour le plaisir d'être ; du point de vue du besoin ça se rejoint...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Ma femme me trompe et a un regard sur le polyamour

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Siestacorta

le lundi 08 novembre 2010 à 10h41

Faut remonter à un post à peine plus lisible de la première page, ça décode au moins le fond.

Enfin, les injures homophobes sexuelles, à une telle concentration (six en quatre lignes, record à battre), ça montre sans doute à quel point les moteurs amoureux sont sensibles, encore plus chez les gens qui ne se sentent pas concernés ...

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Discussion : Comment vivre libre en ayant tant besoin de contact ?

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Siestacorta

le lundi 08 novembre 2010 à 01h40

Gin

on peut tout aussi bien considérer que l'on exerce sa liberté en choisissant de ne pas se suicider tout de suite

C'est ce que je disais, même si c'était pas clair.
C'est pas la mort qui rend libre (c'est un métier, d'enfoncer les portes ouvertes), c'est de choisir de vivre ou non.
Nous vivons (ou alors le réseau internet est plus flippant que je ne le croyais), mais l'avoir choisi est une liberté immense.

Soit on vit sans avoir choisi de vivre, comme un animal. Et on meurt animal.
Soit on comprend pourquoi on a choisi de pas mourir, et là, oui, on est dans l'expression de la liberté, puisqu'on avait le choix entre ça et autre chose.

Et puis il y a ça aussi...

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Discussion : Comment vivre libre en ayant tant besoin de contact ?

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Siestacorta

le dimanche 07 novembre 2010 à 23h36

Si la liberté était satisfaisante, l'être humain serait déjà libéré de tout : autorité, société, besoins... :-)

La liberté la plus totale, pour un individu, c'est celle de se suicider (ou non). En effet : choisir de mourir, c'est prouver qu'on ne doit rien et qu'on ne devra plus jamais rien.
On choisit généralement de vivre.Donc de faire avec cette absence de liberté absolue.
Pour qu'il reste de la liberté, on joue avec des choix, des contraintes plus ou moins grandes, plus ou moins compensées par du plaisir.
On satisfait les besoins qu'on doit satisfaire parce qu'on a pas la liberté de faire autrement.

(#pirouette, #existentialisme)

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Discussion : Les sentiments par les hommes

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Siestacorta

le dimanche 07 novembre 2010 à 23h26

Tigre : ça peut te donner de la force, une énergie, et même un genre de méthode de base, ce que tu as pratiqué.

Mais devant un psy, on ne découvre pas seulement que ce qu'on ne voyait pas seul, mais aussi (surtout) ce qu'on savait et qu'on ne disait jamais.

Il y a des choses dont on est conscient intellectuellement, qu'on peut penser seul (méditation, introspection, calumet de la paix, conversation avec un chien) mais qui ne prendront assez de sens pour nous qu'une fois prononcées face à quelqu'un. Avant, tant qu'on ne les à dites à personne, on est persuadé qu'on gère : si on en parle pas, c'est qu'on en a pas besoin. Si les blessures se sont cicatrisées, c'est qu'elles n'avaient pas besoin de soin. Quitte à ce que les cicatrices restent visibles et qu'on ait perdu des moyens, et tant pis si on boite tout le temps après... C'est tellement plus fort d'avoir tout fait tout seul.

La peine, la honte, la colère... Même si on se connait, tant que les émotions ne sont pas exprimées en même temps que les mots, on peut s'autopersuader que les émotions ne sont pas si fortes et que les mots ne sont pas si importants.

Tandis qu'une fois qu'on a parlé, on a montré à quelqu'un les sentiments qui vont avec. Et à quelqu'un qu'on s'engage à revoir pour en reparler encore, histoire de pas s'oublier dans le fameux présent (bosser beaucoup, faire beaucoup de sport, agiragiragir, Tigre, ça te rappelle rien ?).

Enfin, je ne pense pas que le processus analytique et la méditation s'opposent, ni ne soient équivalents en termes de résultats. Par contre, je crois qu'elles peuvent agir en synergie l'une avec l'autre, que les utiliser ensemble peut amener des résultats meilleurs, et que les prises de conscience pourraient bien être plus claires et motivantes ainsi.
Justement parce qu'une pratique "post-industrielle" de la méditation n'est pas un renoncement, c'est un équilibre d'yapporter une philosophie de soin de soi.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Compagne d'un polyamoureux et jalousie

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Siestacorta

le dimanche 07 novembre 2010 à 23h12

Bah, lui foutre la paix, ça veut pas dire qu'il n'y aurait plus de relation avec lui.
Ca changerait, forcément, mais ça ne s'effacerait pas.
Et si ça devait s'effacer, c'est que ça aura mieux valu pour toi...
Bref, aucune raison de pas tenter, malgré la peur.

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Discussion : [Le site] Amélioration de l'annuaire des membres

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Siestacorta

le dimanche 07 novembre 2010 à 14h13

Bravo et merci pour l'amélioration.
Je serai très intéressé par un mode "région" : pour organiser les cafés et pour des usages perso, je pense que c'est une échelle d'annuaire utile...
Au fait, faire du publipostage pour un café ou RV public, c'est bon esprit ou pas ?

Sinon, mon opinion, valable à ma seule échelle : je crois que si le site réussit son coup, le côté "rencontre" en fera partie. En cas de succès, le nombre deviendra trop grand pour pas que ça arrive, et c'est une fonction secondaire de la plupart des forums de communautés affinitaires...
Autrement dit, si ya beaucoup de gens, ya des gens qui cherchent à se rencontrer de façon un peu systématique.
Les frontières seraient : écrire à plein de gens pour avoir un succès statistique, harceler alors que la personne ne cherche pas la rencontre, faire de la messagerie rose sur les threads du forum.

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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Siestacorta

le vendredi 05 novembre 2010 à 17h31

On peut débattre et se référer à l'état de nature, pourquoi pas, mais ce ne sera jamais un argument d'autorité qui suffira par lui-même à dire quoi faire. C'est même pas un argument, c'est un constat... Qui ne peut être que dépassé dans la suite d'un débat.

Mettons : dans la nature, il n'existe pas de cuisine. Tout cru et sans sel.
Dans la nature, on n'a pas d'outil. On doit tout faire avec ses mains, l'artisanat est à peine tolérable.
Dans la nature, on accouche sans anesthésie, et on utilise pas plus de contraceptif.
Dans la nature, on se menace et on cogne direct au premier désaccord. Et c'est pas celui qui a raison qui gagne, juste celui qui cogne le plus fort.
Dans la nature, il n'existe pas de notion de beau, ni de bien. Ces dernières sont tout humaines.

Voilà ce que pourrait signifier de favoriser la nature "pure" ou "saine" sur une culture "impure" ou "malsaine". Bref : qu'un comportement soit une construction sociale n'en fait pas quelque chose que tout le monde devrait démonter. La construction sociale est une petite partie de l'analyse, pas un argument conclusif...

Me voilà à re-citer le fameux passage ou Baudelaire fait l'Eloge du maquillage...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Les sentiments par les hommes

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Siestacorta

le vendredi 05 novembre 2010 à 11h31

Rosalie

Non, ce que je n'aime pas du psy, c'est que sa "fonction" est d'aider à te comprendre et qu'il a cette prétention aussi.

Ca fait quelque jours que je passe sur tes réponses sur le thème, et je ne trouvais pas où creuser. Mais après avoir lu un autre de tes posts - où tu parles de soupe inconsciente dont tu préfères ne pas connaître tous les ingrédients - je crois avoir mis le doigt dessus.

Le côté "je suis le mieux placé pour me comprendre moi-même" a son contraire logique. Pouvoir s'analyser soi-même est une contradiction dans les termes : on est celui qui analyse et l'objet analysé, donc on a tout pouvoir de s'échapper à soi-même, comme de toujours gagner - et toujours perdre - aux échecs si on joue contre soi-même.
Mais ça, la présence de l'autre, ça ne me semble pas le coeur du truc. Après tout, tu aimes débattre, discuter, tu es ouverte aux idées des autres... Un type diplômé et payé pour le faire ne signifie pas qu'il sait qui tu es, mais qu'il sait comment te faire causer, et qu'il a quelques idées à te proposer sur le fonctionnement humain. A part ça, il est comme les autres, faut juste rencontrer quelqu'un avec qui on apprécie de parler.

Je crois qu'il y a un truc à dénouer plus important que ça : tu donnes je crois un valeur presque superstitieuse à l'inconscient. Attend, attend, c'est pas une critique : j'ai mes superstitions intellectuelles aussi, j'en ai même plein. Ca n'empêche pas de penser correctement...

Tu aimes ta spontanéité et ton naturel. Tu te reproches un peu ton impulsivité, mais tu l'assumes finalement assez fièrement, comme manière de faire bouger les choses pour les autres ou pour toi.
Derrière cette spontanéité et derrière la sexualité, tu vois un inconscient à l'oeuvre. Le ça... Un soi inconnu. Et tu penses que les secrets de l'inconscient sont la source de son pouvoir, de l'énergie qu'il te transmet, une matière première du désir.

Donc, c'est là que ça devient de la pensée magique, trop comprendre le désordre, le flou et le sombre, ce serait se dévitaliser, et se banaliser en tendant vers la simplicité. Priver l'inconscient de pouvoir serait te priver de ton "irréductibilité", donc de liberté.
Alors que non.
Le désir reste le désir, même si on a levé le voile d'illusion... D'abord parce qu'on en a levé que la partie qu'on peut lever. On est pas tous voués à devenir des bouddhas tranquilles et immobiles. Si c'était seulement ça, le monde serait devenu un grand monastère, à un moment où l'autre.
On jouit aussi très bien en sachant pourquoi on jouit, et il y a toujours du désirable, puisque qu'on ne jouit jamais de quelque chose (ou de quelqu'un) de façon permanente. Ca nous échappe, ça passe, et de nouveau, on veut en reprendre. Et que ce soit inutile, on s'en fout.

La liberté est là, dans le fait de ne pas être déçu de ne pas pouvoir posséder longtemps. On est pas censé décider d'arrêter de courir après, contrairement à ce que conseille la sagesse. Parce que c'est rigolo, parce que c'est un jeu et que ce qui joue change toujours.
Pour reprendre l'image des échecs, tu peux connaître à fond les règles, la logique, tu seras toujours défié. Et tu aimeras donc toujours jouer, même si tu es le meilleur.
Alors qu'un psy te rende un peu gagnant face à l'inconscient, c'est pas décevant, voilà.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Projet Goffio

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Siestacorta

le mercredi 03 novembre 2010 à 09h23

Goffio
Au départ, on vivait nus et poilus ! Puis par la chasse, on s’est vêtus de peaux de bêtes, pour se prémunir contre le froid. On ne s’est jamais habillé dans le besoin d’un cache-sexe… Celui-ci est la conséquence d’une société chargée en règles morales, comme si c’était de toute évidence alors que c’est une prothèse : qui prévaut par la difficulté de notre culture, ayant maintenant le plus grand mal à dégager un référentiel de compréhension de la Nature, dans son expression ou intuition.

Moué. Je me méfie de la possible inspiration manichéenne derrière :
Nature = bien
Civilisation = perversion de l'origine et de la bonne essence du monde.

C'est pas comme ça.... Ou simplement en débattre sur internet serait une manifestation du Mal.
Ce n'est pas parce qu'on peut faire référence à la nature, jouer de notre part animale, qu'on DOIT le faire. Ce n'est pas parce qu'il y a des règles sociales impensées, et de une répression quand elles sont remises en cause que les gens qui respectent les règles ont tort de le faire. Ce serait vouloir remplacer un ordre social par un autre, sous prétexte d'un naturel impensé aussi.

L'intimité est une construction sociale, progressive, pas très vieille aux yeux l'Histoire. Elle est essentiellement bourgeoise, c'est pour une bonne part une conséquence de la notion de propriété privée. Pour ce qui est de la pudeur, ça remonte à plus loin : la fin des société tribales, à peu près.
Je comprend qu'on puisse remettre ces construction en cause, essayer de les adapter à notre liberté... J'éprouve pas la nécessité de les abolir pour autant.

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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Siestacorta

le mercredi 03 novembre 2010 à 08h36

madeline59
<<<< Siesta, tu n'est pas un modo, parce que je pensais que....

Non... Juste un ancien qui passe régulièrement.

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Discussion : Soirée,stage ou voyage en compagnie du massage tao et du tantra rouge

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Siestacorta

le mercredi 03 novembre 2010 à 08h34

mgmgngrmmmm sensualité / spiritualité grmeblll.

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Discussion : Doit-on le dire ? Pièce polyamoureuse de Labiche

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Siestacorta

le mardi 02 novembre 2010 à 22h25

Yep.
Alors, ben c'était bien.
Petite salle très intime (on est à 5 m max des acteurs), ce qui donne beaucoup d'effet aux jeu de scène.
La troupe est un peu hétéroclite (c'est du propre...), il faut suspendre assez solidement son incrédulité pour accepter qu'un rôle de barbon est tenu par un (bel) homme du genre Jack Sparrow. Ou qu'un bon gros capitaine d'industrie soit joué par un garçon dont le charisme "frais" rappelle un peu "La tortue" de la Nouvelle Star (c'est pas méchant, hein, j'explique ma première impression).
Mais le burlesque l'emporte, et je chipoterai pas plus : c'était drôle, léger, prenant, et j'adore sentir le comique passer progressivement du badin à l'hystérie. Mention spéciale aux clownerie des acteurs pour les rôles que je viens de citer, d'ailleurs, dont la prestation louche du côté de Tex Avery.

Maintenant, Labiche et les amours plurielles...
Pour moi, la morale de la pièce c'est "ça peut marcher, sur un malentendu".
Au sens strict, c'est plus des moeurs libérales que du polyamour. Il y a des passages au sens ambivalent ("aimons nous à trois"), mais les personnages ne finissent pas dans une situation de transparence.
Il y a des femmes ayant plusieurs amants, des amants que l'existence d'un mari arrange, et des cocus heureux dans l'ignorance. Presque classique, sauf que le texte pousse les personnages à désirer la présence des "troisièmes" : mari, autre amant, ex... Un bon esprit hédoniste.

Ca touche au débat sur la portée de l'honnêteté et de la vérité dans le polyamour.
Faudra que je repasse sur ce thème là... Je crois que Titane en a reparlé il y a quelques jours. Autant je n'exige pas la transparence de mon amante, ni envers moi, ni envers son autre, autant je maintiens que cet horizon d'honnêteté sert la qualité des relations, et aussi la libération des moeurs...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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Siestacorta

le mardi 02 novembre 2010 à 14h40

Lulutine est modo, elle a donc les clés du forum.

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Discussion : [Vocabulaire] Relation ou pas ?

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Siestacorta

le lundi 01 novembre 2010 à 12h12

Je crois qu'aurel demande à partir à de combien de temps, de rencontres et à quel repère avec quelqu'un on considère être dans une relation, au lieu d'être dans la période "avant", où on se drague et où on se connait pas tellement (le "casual dating" évoqué dans le strip)

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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