Participation aux discussions
Discussion : L'amour raison ?
Siestacorta
le mardi 06 septembre 2011 à 08h50
Je remercie la résistance de Ladymarlène à dire "c'est moi qui choisis d'être encore aujourd'hui dans la même situation qu'il y un an" pour nous avoir donné l'occasion de développer le terme de responsabilité (comme très différent de la culpabilité et de "c'est qui qu'a commencé"),thème central à mes yeux dans les rapports amoureux et à fortiori polyamoureux
Et merci Eulren pour avoir taquiné fermement, j'adddhowre quand on fait ça.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Le polyamour: idée séduisante mais...
Siestacorta
le mardi 06 septembre 2011 à 08h40
ladymarlene : ça te fait mal que les autres ne sachent pas ce que tu ressens ?
Explicite ?
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys
Siestacorta
le mardi 06 septembre 2011 à 08h38
Et quand deux amoureux ont déjà chacun un amoureux dans leur chez-eux, et qu'ils sont pas particulièrement dans la perméabilité totale de leur intimité, on fait quoi ?
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Queer theory et poly-trucs
Siestacorta
le lundi 05 septembre 2011 à 21h48
"souviens-toi que tu es unique... comme tout le monde".
Discussion : Queer theory et poly-trucs
Siestacorta
le lundi 05 septembre 2011 à 18h47
"immersion sociale", je viens de l'inventer.
Dans mon idée, c'est qu'au fond, il y a plus d'autres que de "nous les gens tous pareils", même si c'est pas déclaré, avoué. L'ironie du slogan "les Autres, c'est Vous" est là pour ça.
Donc, si il y a plein d'autres, du discrètement décalé au pur freak, on peut submerger la norme. On devient conscient de l'intérêt de notre unicité ni en égalisant tout ce qui dépasse, ni en se juchant sur sa petite forteresse plus ou moins victimaire : on prend conscience que l'individualité est l'intérêt même de l'humanité en plongeant à fond dans le désir qu'il y ait des Autres, plein de type d'autres, de combinaisons d'altérité, plein d'autres, plein.
Immersion sociale dans une société de diversité.
Donc.. revendication du goût pour la diversité comme dépassement "optimiste" du droit à la différence
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Queer theory et poly-trucs
Siestacorta
le lundi 05 septembre 2011 à 15h30
Sinon, une idée de nom de mouvement ou de slogan :
"Les Autres, c'est Vous "
Idée d'un mouvement un peu "queer" / "multidentitaire" / pro-sexe/ polytruc / kinky / branché libertés sensuelles mais aussi libertés privées
dépassement de la tolérance et de l'insertion par l'immersion sociale et la douceur éthique
ca parle à quelqu'un ? Sinon, c'est pas grave, on dira que lire guillaume dustan me met la tête de traviole.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Queer theory et poly-trucs
Discussion : Inconcevable pour ma femme !
Siestacorta
le vendredi 02 septembre 2011 à 02h05
Lulutine + 1 ...
Le polyamour n'oblige pas à tout raconter même quand l'autre n'a pas envie d'entendre, juste à s'accorder, chacun à sa façon, sur une honnêteté.
C'est pas "tout dire" ou "rien dire", mais choisir dans le large éventail entre "tout dire" et "s'accorder sur le principe sans aborder les détails".
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.
Siestacorta
le mercredi 31 août 2011 à 19h05
29aout, pseudo : Cath, cnardone @ raizaivoar prowde
Boulets Prod :
J'ai lu avec attention votre post et je me permets donc de vous contacter.
Je suis Catherine, journaliste
retapeuse. A ce niveau là, journaliste est quand même un peu survalorisant
pour l'émission Toute une Histoirediffusée sur France 2.Je travaille actuellement sur le thème des
polyamoureux. Nous cherchons simplement à comprendre quelle est cette philosophie de vie, comment cela se gère au quotidien, et pour cela, nous cherchons des personnes qui viendraient témoigner sur notre plateau à Paris (les frais de voyage sont à notre charge). Nous ne sommes pas une émission voyeuriste, nous ne nous permettons pas de juger ou de critiquer l'histoire de chacun.Tssé en même temps, si une émission te montre des échanges entre les mamans de la gauche caviar et celle de la droite pizza, elle peut ne pas les critiquer et être voyeuriste quand même.
Nous cherchons aussi d’autres profils - dont une
triade - que vous trouverez dans l’appel à témoins ci-dessous. Bien évidemment, étant sur le service public, nous ne détaillons pas à l'antenne toute votre vie intime.Juste la partie pouvant faire spectacle. (nans mais on se sent vraiment pas pris pour un crétin, là)
Si vous souhaitez partager votre histoire
ou que vous connaissez quelqu’un de concerné, n'hésitez pas à me contacter au plus viteAu plus vite ? Oulah, ça a l'air urgent... Vous devriez peut-être pas parler de gens qui construisent leur histoire avec prudence, si vous êtes si speed... Les gens pratiquant la masturbation-minute, ça vous branche pas mieux ?
Suit l'appel à témoin qu"'on commence à BIEN connaître.
Catherine
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.
Siestacorta
le mercredi 31 août 2011 à 10h23
J'adore.... J'ai participé à la vague d'aboements contre le spamming de Reservoir Prod et je reçois donc, sur la MP poly.info :
" j'ai bien lu votre post, et je me permet donc de vous écrire pour vos demander de témoigner".
"BIEN LU" ????
Après, ça se défend en disant "nous ne sommes pas voyeuriste, nous ne jugeons pas".
Hé, un voyeur ça juge pas du tout. Au contraire. Ca prend tout ce qu'on lui donne, parce que tout ce dont on lui parle pas d'habitude, qui relève de l'intime, se vaut pour lui.
Dire que la télé n'est pas voyeuriste, c'est dire qu'elle ne cherche pas du tout à montrer ce qu'on ne voyait pas avant... Bon ben faites de la radio, ou une revue papier à partir de recherches anthropologiques...
Voyeuriste, c'est pas forcément montrer des culs et dénoncer l'objet du reportage/ entrentien.
C'est pousser les gens à regarder un spectacle sans que les gens regardés se rendent exactement compte à quel point ils sont un spectacle.
Et spectacle, c'est pas forcément des nains transsexuels qui ont une aventure incoryable avec une vedette de troisième zone.
Spectacle, c'est le moment ou pour rendre "plus intéressant" le document, on fait un montage. Quand tu as parlé 6h avec quelqu'un, où tu sentais empathie et profondeur de ton interlocuteur, et où au final il reste de ça une heure avec les moments où tu es le plus ému, ou le plus sceptique, disons, ou ça se voit le plus possible que t'es bizarre.
NON J'IRAI PAS ARRETEZ D'ECRIRE.
Discussion : Toujours au même point....
Siestacorta
le lundi 29 août 2011 à 11h35
Pusillanime, c'est un mot moche, une sale étiquette (oups), mais dans certains cas, reconnaître son comportement, ça aide à le changer (ou l'assumer).
Alors, Ladymarlène, tu as du caractère : est-ce que tu assumes d'être rêveuse et d'aimer cela, ou est-ce que tu es prête à te dire à toi-même que tu as été, sur ce coup là, un peu trop velléitaire ? (voir pusillanime)
(et je te dis ça en totale connaissance de cause sur moi : je le suis souvent.)
Discussion : Toujours au même point....
Discussion : Toujours au même point....
Siestacorta
le lundi 29 août 2011 à 11h05
Janis à LadyMarlène, le 26 Mars :
Janis
Ce qui te fait le plus peur finalement, c'est que ça s'arrête. Que l'ambiguïté qui s'est installée, qui te permet de rêver, de désirer, tout ça très discrètement et sans que ça devienne trop lourd de conséquences, prenne fin. Parce que oui, même si c'est frustrant, il ne faut pas perdre de vue que c'est agréable ces plages de désir muet où tout est possible parce que rien n'a encore été posé.Se déclarer ça sonnerait la fin de la récréation. Tu sortirais du rêve et ce serait peut-être mieux, peut-être moins bien. Et tu n'as pas envie de prendre cette responsabilité. Et tout le monde ici je crois peut comprendre ça.
Moi je te conseillerais volontiers de prendre encore ton temps. De profiter de tes sensations, d'en jouir autant que possible, de te laisser aller à tout ça, parce que tout ça est sans doute bon pour toi - au moins parce que ça remue des choses importantes dans ta tête, des choses qui compteront plus tard et qui te feront prendre des directions nouvelles.
Siestacorta à Ladymarlène le 26 aout
Siestacorta
Essaie de voir tes neurones comme un circuit élctrique.
En ce moment, le moteur LadyMarlène produit plein d'énergie. La partie du circuit "l'homme qui me plait" est celle où on peut en envoyer le plus facilement, parce que ce circuit est plus "rapide" pour l'électricité de ta tête que celui qu'elle aurait fait d'habitude : avec famille, boulot, perspectives.
Demeter à Ladymarlène, le 28 aout :
Demeter
Ce questionnement auquel tu ne souhaites pas donner de réponse, n'est -ce pas le constat (j'y reviens je suis têtu, mais tu ne m'as pas donné de réponse la dernière fois, peut-être parce que tu n'en as pas) que cette relation te plait telle qu'elle est, avec sa part d'incertitude et de devenir ?
Popol à LadyyMarlène, dans le message juste au dessus...
Popol
Si les choses deviennent trop claires, elles risquent de perdre de leur intérêt.SI ça se trouve, c'est plus la tension qui t'habite qui est stimulante. Or, une discussion de ce genre, c'est quitte ou double. Je postule que si tu ne l'as pas encore eue, c'est que la tension, pour inconfortable qu'elle soit, est encore avantageuse. Imagine que la réponse de cet homme soit une fin de non-recevoir... gros vide, non ? Bref, pour faire place nette, il faut aussi être capable d'envisager de perdre même le compromis.
Donc : si ne pas agir te soucie tellement, pour qu'on te répondre à plusieurs sur plusieurs mois que "rêver" ton sentiment semble plus t'avantager que le déclarer, c'est que ne pas agir a ses avantages.
Lesquels ?
Une fois que tu le sauras, tu sauras mieux les équiliber avec les avantages de chopper ton roméo par la nuque et lui mettre la langue d'autorité.
Tu fais un deux colonnes comparatifs entre les deux possibilité et leurs avantages, en mettant bien tout, super honnêtement, avantages fort ou même futile.
Et tu vois ce qui sort... Et si finalement tu a encore envie de ne plus en être "au même point".
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys
Siestacorta
le lundi 29 août 2011 à 01h51
Ladymarlène : la fatalité et les déterminismes sociologiques, c'est très différent.
Je dis pas que reconnaître des déterminismes change la façon dont je regarde les gens qui les subissent, ni que- dans ma catégorisation "mentale" ni dans celle de la société - les gens ne sont pas libres de sortir du tiroir où on les case.
Mais dire que ces déterminismes n'existent pas et/ou sont sans conséquence pratique notable (instruction, temps libre, loisirs, milieux fréquentés, possibilité d’ascension sociale, espérance de vie, régime alimentaire...) parce qu'on a une haute idée de la liberté personnelle, c'est soutenir que la nuit n'existe pas parce que le jour c'est plus sympa.
Dire que "il suffit d'être différent de ce qu'on dit de nous", ça, c'est simpliste. Il ne suffit pas, non. C'est pas facile. ET ça dépend pas essentiellement de mon regard à moi sur la caissière de supéretten, qu'une majorité de caissières aient une culture.
Je le dis avec d'autant plus de facilité que j'ai moi-même tenu une caisse en grande surface.
Et comme tu dis, le regard des autre compte. On en tient compte. Ne serait-ce que pour le déjouer.
D'où : plusieurs étiquettes, le plus paradoxales et revendiquées possibles, jusqu'à ce que le regard des autres soient "intrigué".
Comme ta dame de beau quartier, habillée chanel, qui prend des respnsabilités dans un parti trotskyste, ou la punk qui me sert en pharmacie : elles jouent (courageusement) avec les étiquettes, au lieu de tenter de les effacer.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys
Siestacorta
le dimanche 28 août 2011 à 13h15
Popol
Et que cette jolie "étiquette" est donc caricaturale, bêtement manichéiste, fouzytout et creuse tout ensemble... et tout autant collée sur une cible facile...Bref, qu'on s'en prenne aux supposés moutons de Panurge du pékin moyen (population à laquelle, évidemment, l'auteur d'un "collage" aussi enfantin n'a aucune chance d'appartenir vu ce qu'il s'attribue visiblement comme haute qualité d'idéaux!) ou qu'on se croie ici régulièrement membre d'une élite pensante ou agissante - en particulier en donnant prise à l'idée qu'on serait des bobos ! le masochisme est une source de plaisir pour le maso, est-il utile de le rappeler ? - voilà qui contribue à me faire ignorer délibérément certaines réponses, parce que pour avoir envie de comprendre, faut dépenser une de ces énergies... :-(
C'est toi qui reste sur un point de détail, là. Le fait que les classes moyennes soient une question qui peut traverser le débat ne se confond pas avce "mon goût" pour l'étiquette classe-moyenne
Tu déformes beaucoup mon point de vue.
JE réexpliquerai pas pour pas de taire dépenser d'énergie, de la même manière que tu "ignores délibérément certaines réponses" (les miennes, j'imagine). Le débat va vachement avancer, tiens.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys
Siestacorta
le dimanche 28 août 2011 à 03h30
Les étiquettes que je colle... Disons...
C'est pas tellement que je me fais confiance pour qu'elles soit les bonnes. Au contraire, justement parce que ma logique de "profusion" des étiquettes m'aide à penser que celles que je colle sera "incomplète.
Mais disons que je catégorise. Je lutte pas contre "par idéalisme", parce que ce serait me dire à moi même que je suis trop fort, moi, je colle pas d'étiquettes. ALors que c'est pas vrai.
Que je traite plus ou moins mentalement certains de beaufs, de monos mal lunés, de crrrétin de libéral de merde, de gros lourd de mec et de chieuse.
J'ai JAMAIS raison avec ces étiquettes. Je le sais... Mais je peux pas m'en foutre, parce que je suis pas du tout un maître zen.
ALors ? Je les assume en y mettant le bazar qui meressemble le plus.
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys
Siestacorta
le samedi 27 août 2011 à 23h33
Moi, je suis pour me coller toutes les étiquettes que je trouve, surtout celles qui sont contradictoires entre elles.
Puisque je ne peux pas empêcher la pensée humaine de fonctionner par catégories, je décide de rentrer dans toutes les catégories la tête la première, surtout si on y veut pas de moi.
Du coup, mes étiquettes deviennent illisibles, parce que trop nombreuses ou paradoxales. Je me détermine par profusion des possibilités, pas par le choix d'une seule. Et ceux qui me respectent ainsi... ont plus de chance de comprendre ma vraie étiquette siestacorta.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Anecdotes plurielisantes, amoureuses ou amusantes
Siestacorta
le samedi 27 août 2011 à 15h28
(+)
Chouette anecdote.
Ca, c'est vraiment ce genre de trucs que j'aimerai vivre...
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys
Siestacorta
le samedi 27 août 2011 à 14h59
"Classe moyenne", c'est comme "hétérosexuel" : c'est une étiquette qui commence à ne prendre de sens que quand tu en as collé 40 autres aussi, qui seront différentes des 40 autres que porte (volontairement ou non) ton prochain.
Je me répète !
Ca n'empêche pas les étiquettes d'exister qu'elles ne soient pas "justes" ni précises.
DONC, l'étiquette "classe moyenne", vous pouvez dire qu'elle est floue, comme "bobo", "banlieusard", "beauf", "mono", "poly", "homme", femme", vous l'empêcherez pas d'exister. Pas forcément "concrètement".
On décrète pas que l'être humain cesse d'apprendre en "classant". C'est une erreur cognitive en partie, c'est insuffisant éthiquement, oui, tout ce qu'on voudra, mais il fait comme ça, et on ne peut pas répondre aux questions systématiquement en disant "la question n'a pas le sens que tu crois".
PArce que quand tu réponds "la question doit être analysée avant que je réponde", la personne à qui tu t'adresses aura déjà plié bagage avant que tu lui dises quelque chose sur quoi tu voudrais au fond qu'elle s'intéresse.
Or : justement, c'est ça, ce que je dis, sur l'éducation nécessaire pour être capable de passer à un certain niveau d'analyse. Je dis pas que quelqu'un de pauvre ne peut pas avoir une réponse sensée. Je dis que quelqu'n d'éduqué a matériellement plus de chance d'en avoir une.
Nous somme égaux en droit. Mais dans le réel ?
On est égaux parce qu'on est humain ? C'est incantatoire, comme affirmation.
Je ne suis pas né dans une favela : je le sais. Je ne suis pas né dans la famille Rockfeller : je sais aussi.
Je n'ai pas la même puissance intellectuelle que Godard, que Herbert Marcuse, ou la puissance créatrice de Mozart, ou même de David Fincher. J'ai l'humilité de reconnaitre que j'ai pas fait autant, et que le ferai sans doute pas.
Et pourtant, je sais aussi que si je parle à ma caissière au monop', j'ai 90 % de chances qu'elle suive plus du tout quand je lui aurai dit "la question des classes sociales a muté à partir du moment où le travail du prolétaire s'est défini par la valeur d'usage de compétences intellectuelles".
C'est pas que ma caissière au monop' ne pourra JAMAIS suivre ce débat. Aujourd'hui, non.
Et là, elle et moi ne sommes pas égaux. Et je crois que dire que "nos classes ne nous définissent pas" est en partie un leurre.
Oui, classe moyenne, c'est une classe floue, mais le marxisme qui différencie binairement "prolos" d'un côté et "bourgeois" de l'autre est insuffisant pour décrire le monde.
Il part du principe qu'il n'ya qu'exploitant et exploité, que c'est ça qui compte vraiment. Si c'était le cas, il n'y aurait plus d'exploités.
Donc le désir d'appartenir à une classe ou une autre, le fait d'être plus ou moins riche et en situation pour se nourrir le lendemain, d'être né ou pas riche, un peu pas pauvre, un peu riche, aisé, vraiment riche d'avoir des différences de rapports de domination selon le corps de métier, les groupes sociaux dans lesquels on vit, son caractère psy propre...
Ca ne "floute" pas, ça nuance, ça permet de pointer certaines questions, qui oui, font que dans une société où le choix "polyamourr est méconnu, il faut encore avoir l'occasion de tomber dessus, d'y réfléchir, d'en discuter, de le vivre avec ses mauvaises passes, de l'expliquer à l'entourage.
C'est pas parce que Marx était bourgeois qu'il avait pas raison sur l'idée de prolétaire. Pas parce que Simone De Beauvoir n'était pas mère qu'elle n'avait pas raison sur la condition féminine. Donc c'est pas parce que les poly peuvent être identifiés comme "éduqués" et plutôt "pas à la rue" qu'ils ont pas une opinion valable sur les rapports sociaux.
Et pourtant ? Ca joue en vrai sur notre analyse. Ca ne la biaise pas nécessairement, c'est tout.
Je vous assure il y a des gens qui peuvent matériellement se payer deux bières dans un resto ou elle vaut 6 €; et d'autres qui peuvent pas, ben c'est simple à comprendre : ils sont pourtant tous dans une classe moyenne.
Ni dans le cas où ils ne peuvent de toute façon pas entrer dans un resto, ni dans le cas où ils possèdent le resto.
Classe moyenne.
Il n'y a aucun mal ou bien à être en classe moyenne sup, ou classe moyenne inférieur, ou petite-gens. Aucun mal à être étiqueté : c'est vous qui vous définissez, au final, c'est ça qui compte.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys
Siestacorta
le samedi 27 août 2011 à 04h41
Hm.
Bon, je vais la faire autrement, Popol, : il existe a une question de classe sociale. Ca existe, même si on s'nvisage comme mammifère citoyen égalitaire du monde, on est quand même pris dans les rapportsde pouvoir, et le "je suis plus riche que et moins riche que".
Mais rassurez-vous, camarades polys, c'est pas parce que vous avez eu des études et / ou parfois de quoi vous payer une bière sans vous mettre dans le rouge que vous êtes bourgeois.
Un bourgeois, au sens marxiste du terme, c'est quelqu'un qui n'a pas besoin de sa force de travail pour vivre dans la richesse.
En revanche, quand je dis classe moyenne, c'est un médian entre votre niveau d'étude, vos revenus, votre niveau d'indépendance matérielle, le fait que vous ne dormez ni à la rue ni dans un manoir.
Non, tous les gens à revenus moyens-faibles ou dont la force de travail est sous-valorisée ne sont pas par définition incapables d'analyser une minute leur rapport aux médias. Pensez "prof", pensez "auto-entrepreneur en graphisme", ou même simplement autodidacte.
Mais pour avoir cette analyse, ne pas faire partie de la grande majorité qui enrichit TF1 - ce grand nombre qui est aussi, statistiquement, celui à partir duquel on va déterminer ce qu'est être dans la moyenne - il faut un accès au savoir et à la réflexion que non, majoritairement, on ne trouve pas dans le premier hall d'immeuble venu.
Mais pour répondre à Deltrak, je crois qu'on sera encore longtemps classés bobos.
D'abord parce que bobos est un tiroir fourre-tout, comme "branchés", "beaufs", "jeunes", "banlieusards".
Ensuite, parce que quand même, pour avoir le temps d'être polyamoureux... Ben faut avoir du temps, pour vivre et pour discuter.
Et ça, c'est moins facile à obtenir quand on tire le diable par la queue.
Dommage, j'aurais aussi aimé que tirer l'appendice en question soit poly, mais bon.
Bref : être de classe moyenne, c'est pas "Mal", vous avez pas de honte à avoir de pas être dans la pire des galères.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.