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Discussion : Toujours au même point....

Siestacorta
le lundi 29 août 2011 à 11h05
Janis à LadyMarlène, le 26 Mars :
Janis
Ce qui te fait le plus peur finalement, c'est que ça s'arrête. Que l'ambiguïté qui s'est installée, qui te permet de rêver, de désirer, tout ça très discrètement et sans que ça devienne trop lourd de conséquences, prenne fin. Parce que oui, même si c'est frustrant, il ne faut pas perdre de vue que c'est agréable ces plages de désir muet où tout est possible parce que rien n'a encore été posé.Se déclarer ça sonnerait la fin de la récréation. Tu sortirais du rêve et ce serait peut-être mieux, peut-être moins bien. Et tu n'as pas envie de prendre cette responsabilité. Et tout le monde ici je crois peut comprendre ça.
Moi je te conseillerais volontiers de prendre encore ton temps. De profiter de tes sensations, d'en jouir autant que possible, de te laisser aller à tout ça, parce que tout ça est sans doute bon pour toi - au moins parce que ça remue des choses importantes dans ta tête, des choses qui compteront plus tard et qui te feront prendre des directions nouvelles.
Siestacorta à Ladymarlène le 26 aout
Siestacorta
Essaie de voir tes neurones comme un circuit élctrique.
En ce moment, le moteur LadyMarlène produit plein d'énergie. La partie du circuit "l'homme qui me plait" est celle où on peut en envoyer le plus facilement, parce que ce circuit est plus "rapide" pour l'électricité de ta tête que celui qu'elle aurait fait d'habitude : avec famille, boulot, perspectives.
Demeter à Ladymarlène, le 28 aout :
Demeter
Ce questionnement auquel tu ne souhaites pas donner de réponse, n'est -ce pas le constat (j'y reviens je suis têtu, mais tu ne m'as pas donné de réponse la dernière fois, peut-être parce que tu n'en as pas) que cette relation te plait telle qu'elle est, avec sa part d'incertitude et de devenir ?
Popol à LadyyMarlène, dans le message juste au dessus...
Popol
Si les choses deviennent trop claires, elles risquent de perdre de leur intérêt.SI ça se trouve, c'est plus la tension qui t'habite qui est stimulante. Or, une discussion de ce genre, c'est quitte ou double. Je postule que si tu ne l'as pas encore eue, c'est que la tension, pour inconfortable qu'elle soit, est encore avantageuse. Imagine que la réponse de cet homme soit une fin de non-recevoir... gros vide, non ? Bref, pour faire place nette, il faut aussi être capable d'envisager de perdre même le compromis.
Donc : si ne pas agir te soucie tellement, pour qu'on te répondre à plusieurs sur plusieurs mois que "rêver" ton sentiment semble plus t'avantager que le déclarer, c'est que ne pas agir a ses avantages.
Lesquels ?
Une fois que tu le sauras, tu sauras mieux les équiliber avec les avantages de chopper ton roméo par la nuque et lui mettre la langue d'autorité.
Tu fais un deux colonnes comparatifs entre les deux possibilité et leurs avantages, en mettant bien tout, super honnêtement, avantages fort ou même futile.
Et tu vois ce qui sort... Et si finalement tu a encore envie de ne plus en être "au même point".
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys

Siestacorta
le lundi 29 août 2011 à 01h51
Ladymarlène : la fatalité et les déterminismes sociologiques, c'est très différent.
Je dis pas que reconnaître des déterminismes change la façon dont je regarde les gens qui les subissent, ni que- dans ma catégorisation "mentale" ni dans celle de la société - les gens ne sont pas libres de sortir du tiroir où on les case.
Mais dire que ces déterminismes n'existent pas et/ou sont sans conséquence pratique notable (instruction, temps libre, loisirs, milieux fréquentés, possibilité d’ascension sociale, espérance de vie, régime alimentaire...) parce qu'on a une haute idée de la liberté personnelle, c'est soutenir que la nuit n'existe pas parce que le jour c'est plus sympa.
Dire que "il suffit d'être différent de ce qu'on dit de nous", ça, c'est simpliste. Il ne suffit pas, non. C'est pas facile. ET ça dépend pas essentiellement de mon regard à moi sur la caissière de supéretten, qu'une majorité de caissières aient une culture.
Je le dis avec d'autant plus de facilité que j'ai moi-même tenu une caisse en grande surface.
Et comme tu dis, le regard des autre compte. On en tient compte. Ne serait-ce que pour le déjouer.
D'où : plusieurs étiquettes, le plus paradoxales et revendiquées possibles, jusqu'à ce que le regard des autres soient "intrigué".
Comme ta dame de beau quartier, habillée chanel, qui prend des respnsabilités dans un parti trotskyste, ou la punk qui me sert en pharmacie : elles jouent (courageusement) avec les étiquettes, au lieu de tenter de les effacer.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys

Siestacorta
le dimanche 28 août 2011 à 13h15
Popol
Et que cette jolie "étiquette" est donc caricaturale, bêtement manichéiste, fouzytout et creuse tout ensemble... et tout autant collée sur une cible facile...Bref, qu'on s'en prenne aux supposés moutons de Panurge du pékin moyen (population à laquelle, évidemment, l'auteur d'un "collage" aussi enfantin n'a aucune chance d'appartenir vu ce qu'il s'attribue visiblement comme haute qualité d'idéaux!) ou qu'on se croie ici régulièrement membre d'une élite pensante ou agissante - en particulier en donnant prise à l'idée qu'on serait des bobos ! le masochisme est une source de plaisir pour le maso, est-il utile de le rappeler ? - voilà qui contribue à me faire ignorer délibérément certaines réponses, parce que pour avoir envie de comprendre, faut dépenser une de ces énergies... :-(
C'est toi qui reste sur un point de détail, là. Le fait que les classes moyennes soient une question qui peut traverser le débat ne se confond pas avce "mon goût" pour l'étiquette classe-moyenne
Tu déformes beaucoup mon point de vue.
JE réexpliquerai pas pour pas de taire dépenser d'énergie, de la même manière que tu "ignores délibérément certaines réponses" (les miennes, j'imagine). Le débat va vachement avancer, tiens.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys

Siestacorta
le dimanche 28 août 2011 à 03h30
Les étiquettes que je colle... Disons...
C'est pas tellement que je me fais confiance pour qu'elles soit les bonnes. Au contraire, justement parce que ma logique de "profusion" des étiquettes m'aide à penser que celles que je colle sera "incomplète.
Mais disons que je catégorise. Je lutte pas contre "par idéalisme", parce que ce serait me dire à moi même que je suis trop fort, moi, je colle pas d'étiquettes. ALors que c'est pas vrai.
Que je traite plus ou moins mentalement certains de beaufs, de monos mal lunés, de crrrétin de libéral de merde, de gros lourd de mec et de chieuse.
J'ai JAMAIS raison avec ces étiquettes. Je le sais... Mais je peux pas m'en foutre, parce que je suis pas du tout un maître zen.
ALors ? Je les assume en y mettant le bazar qui meressemble le plus.
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys

Siestacorta
le samedi 27 août 2011 à 23h33
Moi, je suis pour me coller toutes les étiquettes que je trouve, surtout celles qui sont contradictoires entre elles.
Puisque je ne peux pas empêcher la pensée humaine de fonctionner par catégories, je décide de rentrer dans toutes les catégories la tête la première, surtout si on y veut pas de moi.
Du coup, mes étiquettes deviennent illisibles, parce que trop nombreuses ou paradoxales. Je me détermine par profusion des possibilités, pas par le choix d'une seule. Et ceux qui me respectent ainsi... ont plus de chance de comprendre ma vraie étiquette siestacorta.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Anecdotes plurielisantes, amoureuses ou amusantes

Siestacorta
le samedi 27 août 2011 à 15h28
(+)
Chouette anecdote.
Ca, c'est vraiment ce genre de trucs que j'aimerai vivre...
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys

Siestacorta
le samedi 27 août 2011 à 14h59
"Classe moyenne", c'est comme "hétérosexuel" : c'est une étiquette qui commence à ne prendre de sens que quand tu en as collé 40 autres aussi, qui seront différentes des 40 autres que porte (volontairement ou non) ton prochain.
Je me répète !
Ca n'empêche pas les étiquettes d'exister qu'elles ne soient pas "justes" ni précises.
DONC, l'étiquette "classe moyenne", vous pouvez dire qu'elle est floue, comme "bobo", "banlieusard", "beauf", "mono", "poly", "homme", femme", vous l'empêcherez pas d'exister. Pas forcément "concrètement".
On décrète pas que l'être humain cesse d'apprendre en "classant". C'est une erreur cognitive en partie, c'est insuffisant éthiquement, oui, tout ce qu'on voudra, mais il fait comme ça, et on ne peut pas répondre aux questions systématiquement en disant "la question n'a pas le sens que tu crois".
PArce que quand tu réponds "la question doit être analysée avant que je réponde", la personne à qui tu t'adresses aura déjà plié bagage avant que tu lui dises quelque chose sur quoi tu voudrais au fond qu'elle s'intéresse.
Or : justement, c'est ça, ce que je dis, sur l'éducation nécessaire pour être capable de passer à un certain niveau d'analyse. Je dis pas que quelqu'un de pauvre ne peut pas avoir une réponse sensée. Je dis que quelqu'n d'éduqué a matériellement plus de chance d'en avoir une.
Nous somme égaux en droit. Mais dans le réel ?
On est égaux parce qu'on est humain ? C'est incantatoire, comme affirmation.
Je ne suis pas né dans une favela : je le sais. Je ne suis pas né dans la famille Rockfeller : je sais aussi.
Je n'ai pas la même puissance intellectuelle que Godard, que Herbert Marcuse, ou la puissance créatrice de Mozart, ou même de David Fincher. J'ai l'humilité de reconnaitre que j'ai pas fait autant, et que le ferai sans doute pas.
Et pourtant, je sais aussi que si je parle à ma caissière au monop', j'ai 90 % de chances qu'elle suive plus du tout quand je lui aurai dit "la question des classes sociales a muté à partir du moment où le travail du prolétaire s'est défini par la valeur d'usage de compétences intellectuelles".
C'est pas que ma caissière au monop' ne pourra JAMAIS suivre ce débat. Aujourd'hui, non.
Et là, elle et moi ne sommes pas égaux. Et je crois que dire que "nos classes ne nous définissent pas" est en partie un leurre.
Oui, classe moyenne, c'est une classe floue, mais le marxisme qui différencie binairement "prolos" d'un côté et "bourgeois" de l'autre est insuffisant pour décrire le monde.
Il part du principe qu'il n'ya qu'exploitant et exploité, que c'est ça qui compte vraiment. Si c'était le cas, il n'y aurait plus d'exploités.
Donc le désir d'appartenir à une classe ou une autre, le fait d'être plus ou moins riche et en situation pour se nourrir le lendemain, d'être né ou pas riche, un peu pas pauvre, un peu riche, aisé, vraiment riche d'avoir des différences de rapports de domination selon le corps de métier, les groupes sociaux dans lesquels on vit, son caractère psy propre...
Ca ne "floute" pas, ça nuance, ça permet de pointer certaines questions, qui oui, font que dans une société où le choix "polyamourr est méconnu, il faut encore avoir l'occasion de tomber dessus, d'y réfléchir, d'en discuter, de le vivre avec ses mauvaises passes, de l'expliquer à l'entourage.
C'est pas parce que Marx était bourgeois qu'il avait pas raison sur l'idée de prolétaire. Pas parce que Simone De Beauvoir n'était pas mère qu'elle n'avait pas raison sur la condition féminine. Donc c'est pas parce que les poly peuvent être identifiés comme "éduqués" et plutôt "pas à la rue" qu'ils ont pas une opinion valable sur les rapports sociaux.
Et pourtant ? Ca joue en vrai sur notre analyse. Ca ne la biaise pas nécessairement, c'est tout.
Je vous assure il y a des gens qui peuvent matériellement se payer deux bières dans un resto ou elle vaut 6 €; et d'autres qui peuvent pas, ben c'est simple à comprendre : ils sont pourtant tous dans une classe moyenne.
Ni dans le cas où ils ne peuvent de toute façon pas entrer dans un resto, ni dans le cas où ils possèdent le resto.
Classe moyenne.
Il n'y a aucun mal ou bien à être en classe moyenne sup, ou classe moyenne inférieur, ou petite-gens. Aucun mal à être étiqueté : c'est vous qui vous définissez, au final, c'est ça qui compte.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys

Siestacorta
le samedi 27 août 2011 à 04h41
Hm.
Bon, je vais la faire autrement, Popol, : il existe a une question de classe sociale. Ca existe, même si on s'nvisage comme mammifère citoyen égalitaire du monde, on est quand même pris dans les rapportsde pouvoir, et le "je suis plus riche que et moins riche que".
Mais rassurez-vous, camarades polys, c'est pas parce que vous avez eu des études et / ou parfois de quoi vous payer une bière sans vous mettre dans le rouge que vous êtes bourgeois.
Un bourgeois, au sens marxiste du terme, c'est quelqu'un qui n'a pas besoin de sa force de travail pour vivre dans la richesse.
En revanche, quand je dis classe moyenne, c'est un médian entre votre niveau d'étude, vos revenus, votre niveau d'indépendance matérielle, le fait que vous ne dormez ni à la rue ni dans un manoir.
Non, tous les gens à revenus moyens-faibles ou dont la force de travail est sous-valorisée ne sont pas par définition incapables d'analyser une minute leur rapport aux médias. Pensez "prof", pensez "auto-entrepreneur en graphisme", ou même simplement autodidacte.
Mais pour avoir cette analyse, ne pas faire partie de la grande majorité qui enrichit TF1 - ce grand nombre qui est aussi, statistiquement, celui à partir duquel on va déterminer ce qu'est être dans la moyenne - il faut un accès au savoir et à la réflexion que non, majoritairement, on ne trouve pas dans le premier hall d'immeuble venu.
Mais pour répondre à Deltrak, je crois qu'on sera encore longtemps classés bobos.
D'abord parce que bobos est un tiroir fourre-tout, comme "branchés", "beaufs", "jeunes", "banlieusards".
Ensuite, parce que quand même, pour avoir le temps d'être polyamoureux... Ben faut avoir du temps, pour vivre et pour discuter.
Et ça, c'est moins facile à obtenir quand on tire le diable par la queue.
Dommage, j'aurais aussi aimé que tirer l'appendice en question soit poly, mais bon.
Bref : être de classe moyenne, c'est pas "Mal", vous avez pas de honte à avoir de pas être dans la pire des galères.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Siestacorta
le samedi 27 août 2011 à 04h27
Françoise aussi a été sollicitée plusieurs fois par la fille de Réservoir Prod, et son mari un peu aussi.
Je viens de recevoir une copie du message qu'on a tous reçu par mail ou dans les MP de polyamour.info sur mon compte "Rue89".
Et comme Aurelien, j'ai eu aussi droit à une demande d'ami sur FaceBook.
Patrice, le spam, c'est précisément ça, des messages impersonnels que tu n'as pas demandé, copiés et envoyés au plus de destinataires possibles.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Siestacorta
le samedi 27 août 2011 à 04h17
agapante
Ce n'est pas parce que l'on est heureux que l'on a rien à raconter !
Ben, raconte nous ta partie plus régulièrement, alors ?
(mode mi-provoc, mi-vraiment demandeur)
Discussion : Est-il-polyamoureux

Siestacorta
le vendredi 26 août 2011 à 11h08
Popol
Siesta dixit "Hm... Là comme ça ça raconte pas assez. Il n'est pas DANS le polyamour puisqu'il ne te dit pas ouvertement qu'il vit quelque chose."
Mais, heuh... il le dit... Tout ce qu'il fait, c'est de ne pas donner de détails, ça fait de lui un polyamoureux discret.
Ah, peut-être que je me confuse sur l'expression employée "Relation Privilégiée".
.
Il n'a pas été dit "autre chose" que relation privilégié par le mari de bebemasmas, et - précisément - pas "nous faisons l'amour et pensons que ça va durer, faisons des trucs que les couples font". (c'est pas la def de polyamoureux, hein, mais quand bebe ou son mari posent '"c'est une relation amoureuse qui existe avec la collègue", qui compte)
Les cadeaux, restos, pour moi, ça précise un peu que c'est ce que bebe sait, ce que son mari assume, mais tel que raconté, ça peut dire aussi qu'il n'y a pas le reste.
D'ou, rebelote, je demande.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Toujours au même point....

Siestacorta
le vendredi 26 août 2011 à 11h00
Pourquoi tu pensesà lui ?
Essaie de voir tes neurones comme un circuit élctrique.
En ce moment, le moteur LadyMarlène produit plein d'énergie. La partie du circuit "l'homme qui me plait" est celle où on peut en envoyer le plus facilement, parce que ce circuit est plus "rapide" pour l'électricité de ta tête que celui qu'elle aurait fait d'habitude : avec famille, boulot, perspectives.
Tu parlais souvent dans tes anciens posts de références rock'n'roll. Je t'ai vue aussi affirmer un certain caractère.
Ta réserve de passion serait là, que cet homme soit présent dans ta vie ou non. C'est de toi que vient toute l'énergie amoureuse qui fait que ça tourne comme ça dans ta tête.
La seule chose qui fait que tu seras plus en train de te chercher une évasion mentale, une marotte, ce serait
- soit de passer à l'acte.
Je me rappelle bien que malgré toutes tes envies, tu ne prends pas l'initiative ; je soutiens que la raison pricipale est sans doute que tu ne pourrais plus ainsi fantasmer, et que tu préfères mettre ton énergie à cette rêverie qu'agir dessus mais la mettre dans le réel, le moment où çz peut décevoir (parce qu'lautre veut pas, ou parce qu'il est pas si bien que dans le moment où on courrait après...).
- soit de faire un truc passionnant autre, qui te sorte d'une situation ou tu t'ennuies.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Est-il-polyamoureux

Siestacorta
le vendredi 26 août 2011 à 01h17
Hm... Là comme ça ça raconte pas assez. Il n'est pas DANS le polyamour puisqu'il ne te dit pas ouvertement qu'il vit quelque chose.
Mais il peut avoir des penchants polyamoureux et ne pas savoir le gérer.
C'est déjà intéressant que ta psy de parle de polyamour sans jugement, alors que c'est pas toi qui serait celle qui a deux relations ! Parce que ça veut dire qu'elle considère que tu es capable d'entendre ce genre d'idées.
Et accessoirement, que le principe fasse son chemin dans la tête de certains psy... C'est pas mal, ça !
Une idée : parler de polyamour comme sujet de conversation de dîner. Sans rapprocher ça du tout de sa situation à lui. En parlant d'une amie qui te dit que, ou d'un truc que t'as lu, de ton rapport à la jalousie (parle de vos expériences à vous, doit bien y en avoir qui touchent un peu au sujet ?), de ce que tu penses du polyamour toi, comme ça, en général.
Sinon, les 8 mois de thérapie, par rapport à ton récit, on dirait que ça a commencé à cause de la collégue, mais je suis pas sûr que ce soit ça ?
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Siestacorta
le vendredi 26 août 2011 à 01h09
C'est pas le ton de la personne, qui pose problème, Inso... C'est que quelqu'un collecte dans son ordi une grande liste de gens puis le contacte par MAIL (pas par la messagerie du forum). C'est à dire, ne fait pas le boulot de terrain qu'on fait jusqu'ici plein de journalistes, venir nous voir en café sans la caméra, juste écouter. Lire ce qui se fait ici... expliquer le cadre de leur travail.
Par ailleurs, Reservoir Prod, Delarue, Davant... C'est pas encore de la trash tv, c'est pas l'émission là avec le rideau "alors, celui qui dit que vous êtes un connard est là". Et il se peut même que l'équipe soit hyper accueillante.
Mais pour faire de leur émissiosn de témoignage une participation intéressante, qui sera pas saucissonnée au montage, où on retiendra pas le moment où tu parles d'équité et d'honnêteté, mais le moment où tu diras "rho c'est une vie bizarre quand même parce l'autre fois j'ai pas eu le temps de prendre une douche entre les visites de mes deux amoureux".
Bref le contenu populot correspond à la méthode "envoi de mail en masses", c'est pas du boulot de journaliste mais d'animation divertissement.
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Siestacorta
le jeudi 25 août 2011 à 16h40
Hm, reçu un mail aussi, et un MP de la même. Menfous, j'étais pas intéressé, mais mérite son hall of Infame, non ?
Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Siestacorta
le jeudi 25 août 2011 à 16h38
kerdekel
Encore une insulte et je ferme le fil.
Ce serait dommage, je crois ?
JE suis un naïf, parce que j'aime discuter avec les trolls bavards, ceux qui appportent de l'eau au moulin, même quand ils l'empoisonnent.
Contrairement à ce que dit Eulren plus haut, un troll n'a pas pour but d'éviter la discussion, il a pour but qu'elle s'envenime, et de rendre le lieu d'expression impraticable, moralement ou matériellement.
Du coup... Fermer le fil est un des objectifs.
Alors ?
Seule réaction possible : ne pas prendre les trolls plus au sérieux qu'ils ne prennent leur trollage au sérieux. Discuter quand ya moyen de sortir un truc bien, passer en mode rigolo ou ne rien dire quand ya pas moyen de répondre un truc sans que ça ressemble à une agression directe.
Donc... non, même si ça monte un peu le ton, flippez pas les admins.
LE seul truc chiant ici, c'est l'allusion à la vie privée (genre je connais des trucs) (genre t'es le seul à te servir de google). Moi je m'en fous, j'assume plutôt mes conneries, paradoxes.
Là, ouais, l'espace peut être contrôlé, ou, pour reprendre une métaphore récente de bohwaz, si on invite les gens et qu'ils pissent partout et engueulent les autres invités, on les vire sans autre ménagement.
Discussion : Poly confusion ... ou le quatuor improbable.

Siestacorta
le jeudi 25 août 2011 à 02h43
Quand à votre quatuor...
Je vais même pas te dire "ça peut marcher".
Simplemennt que l'idée même de polyamour a été posée pour exprimer qu'il y a autant de positif dans le fait d'avoir plusieurs amoureux que dans le fait d'en avoir qu'un. Que c'est pas un vol, pas un "mal", pas une malédiction.
Que les gens ne s'y font ni plus ni moins mal que dans les couples monos. Ils vivent ce qu'ils ont à vivre.
Et que la part d'honnêteté que ça demande peut, en poussant un peu le travail éthique et/ou psychologique, être prolongé sur plusieurs aspects de la vie. Et qu'en ça, oui, c'est possiblement très constructif. Bien plus que les père-la-morale qui te disent quoi sentir, quoi faire, mais qui hurlent comme des cochons qu'on égorge si, rho, ils sont trahis sur quelque chose qu'ils n'avaient pas à exiger : un contrainte de liberté sans discussion préalable.
Discussion : Poly confusion ... ou le quatuor improbable.

Siestacorta
le jeudi 25 août 2011 à 02h20
Kokopelli
Et merci à votre ... club ? bande ? (vous semblez tous vous connaître), secte ? :-) pour le plaisir que j'ai pris et que je prendrai encore à vous lire.
"Secte".
...
J'ai bien vu le smiley, mais du mal à y répondre avec le sourire, vu que les faveurs sexuelles sont un truc récurrent dans les mauvais plans, et qu'il y aurait un raccourci facile et malhonnête à dire que puisqu'on parle parfois de sexualité, on a des règles dessus...
Donc, si c'était mi-sérieux, je réponds, si ça l'était pas du tout, j'en profite pour préciser quand même.
Alors.
C'est pas parce que certains gourous à la con se complaisent dans le droit de cuissage que tous les gens qui ont plusieurs amants sont des gourous à la con, hein ?
Dans une secte, il ya abus matériel, centralisation autour d'un seul, et idéologie commune.
Vu le prenage de choux que tu peux lire régulièrement ici, tu te doutes bien que les rapports de pouvoir dans notre groupe, sont, heu... hem... inexistants. Et qu'en dehors de la possibilité d'avoir plusieurs personnes dans sa vie et de l'afficher honnêtement, on a pas vraiment de dénominateurs communs.
Essaie de nous faire voter une seule motion, mettons, sur le féminisme, sur la Foi, sur la notion même de plaisir sexuel. Si t'arrive à une unanimité, ou meme à une majorité relative... Alors t'as posé une question sur laquelle tu obtiendrais les même résultats avec des monos. Mais si tu essaies de voir si le poly nous donne des opinions communes... Ben écoute, tente, hein, tu verras.
Et, non, on est loin de tous se connaître.
Certains se rencontrent parfois, parce qu'ils habitent dans la mêmes ville....
Une connivence s'établit plus facilement parce qu'on débat ici ou dans les café poly autour de vies intimes, de problèmes privés qui affleurent rarement ainsi dans la sphère publique, tout en nous donnant tous des limites pour ne pas être dans le voyeurisme ou l'exhib.
Tu noteras, par exemple, que tu es un des rares à mettre ton prénom...
Ou que quand on parle de nos proches, on évite de les nommer.
Qu'on est plutot très pudiques sur la sensualité... (je trouve même que ça manque, même si perso j'aurai pas filé tellement la métaphore chevaline pour ça).
Ou que Bohwaz, notre admin, a bossé récemment sur des connections sécurisées en partie pour que nos données privées soit respectées.
Bref : rien du côté "communauté super serrée qui ne voit qu'elle-même", bande ou "secte" :-/
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Siestacorta
le jeudi 25 août 2011 à 02h06
superpseudo
Etabli?? ? Par qui et par quelle méthode ?
Sans doute de simples divagations de psychanalystes...
Désolé de rebondir sur un point qui n'a aucun rapport avec le fil.
établi, je sais pas... Mais disons que c'est récurrent : tu vois des militaires, ou des leaders de trucs à conflits (bandes, tribus, milices, soldats en pays occupé) qui on un discours super viriliste, des comportements violents de mecs qui se laissent pas marcher sur les pieds ha mais moi on me fait chier je tape et on fait le con dans ma rue je tape aussi, et je que je te traite de tantouze, et que je pense qu'ils sont pas comme nous, un peu malade, quoi.
Mais un jour, ha, on coince un enfoiré, et tiens, pour le punir de sa sale gueule, on va l'humilier, on va le mettre tout nu, on va lui dire de nous sucer, le sodomiser...
Oh.
Oui. Non parce qu'il faut encore bander, pour y arriver, à ça, hein.
Ben si il s'agissait d'en arriver là ? Ya des tas de moyens de le faire sans autant de mauvaise bière et de roulement de mécaniques. Ha, c'est pas homo ? Ha bon.
Donc, non, pas établi... Récurrent. Un petit tour dans les plaintes de viol posées par des hommes en commissariat devrait te convaincre...
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Siestacorta
le jeudi 25 août 2011 à 01h58
Non. Visiblement, j'ai dû mal exprimer mon idée.
Pas forcément. Mais en ce moment, on a deux ou trois intervenants qui argumentent beaucoup pour dire que finalement, le polyamour n'a aucune pertinence, pour eux, mais ne devrait même pas en avoir une pour nous.
Du coup, je pense être dans un mode un peu plus "combatif" que d'habitude : j'attaque personne, mais je cherche qu'à me défendre, comme disait Coluche.
Donc j'ai eu une réaction sur ton post sur ce mode-là.
Bon, ya aussi l'éthique assez "vitaliste- individualiste" qui s'en dégage, un côté "débrouille-toi". Que je connais bien, creuse souvent... Et que j'apprécie de cerner, à la fois dans son efficacité (je fais souvent chier les gens pour qu'ils se sortent les doigts du c. ) et dans ses limites (prendre sur soi c'est souvent prendre aussi ce qui va nous faire tomber).