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Discussion : L'amitié femme-femme est-elle possible ?

Siestacorta
le mardi 05 mars 2013 à 13h45
Katouchka
C'est pas une raison pour coller à Coquelicot des préjugés infondés.
Ben, même dans le cadre poly, l'affirmation "Les femmes sont beaucoup plus tordues et compliquees que les hommes!!!! !", c'est quand même assez fort, non ?
Les mecs, pas tordus, Coquelicot, t'es sûre que tu te laisses pas croire de choses ?
Va voir tous les mecs qui veulent bien tromper mais pas l'être. Qui mentent à quelqu'un, et même mentent à une poly. Qui peuvent harceler. Qui te fliquent lorsqu'ils sont jaloux. Qui sont capable de dire sérieusement "mais si au fond elle voulait, mais moi je sais mieux qu'elle ce qu'elle veut". Qui fond un document excel avec une répartition juste des boulons et d'allumettes après un divorce. Qui se font des crasses pas possibles pour monter en grade.
Sinon, l'amitié entre mecs qui sortent avec une meuf en commun, je crois qu'elle est toute aussi "pas évidente" que son pendant féminin. Dans les deux cas, ils ont intérêt à faire beaucoup d'efforts pour que tout se passe bien, et peuvent compliquer l'histoire.
Je vois pas bien en quoi ce serait des contraintes moins fortes pour un mec que pour une fille.
Ce qui va certainement rendre les choses difficiles, pour un homme ou une femme, c'est pas la possibilité d'être ami avec quelqu'un, c'est que "à cause du poly" ça devienne obligatoire.
Ben ouais, là, si je suis obligé de me sentir bien pour faire plaisir à quelqu'un d'autre, ça va pas marcher. Comme le dit Tentacara, pour que ça se passe, faut que ce soit en moi et pour moi que vive une amitié, pas "au nom du polyamour" tintintiiiiiin !
Tiens, je pousse plus loin, être vraiment ami avec les compagnes de mes amis m'est très rarement naturel. J'essaie, mais en général ça devient des copines (amis-copains, voir le classement de l'humanité par Deproges), pas des gens dont j'ai besoin dans la vie.
Il y a un lien ténu d'amitié, simple à vivre, et c'est pas grave s'il n'y est pas.
Celui-là est possible. Mais je suppose que c'est pas de ça dont on parle...
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Amour et amitié : différences ?

Siestacorta
le lundi 04 mars 2013 à 22h24
Bof. Même si je tiens pas à défendre la passion ou limerence ou infatuation comme "han c'est la plus baile chause au mooooonde", la définir comme une composante néfaste au polyamour me semble pas pragmatique, au fond.
Que ce soit l'amitié ou la passion, les rapports définis bien proprement avec un cocktail précis, c'est un modèle théorique. Même si dans des bons cas qui fonctionnent bien et tout, on peut se dire "ha ben l'amitié et une dose raisonnable d'attirance, ça marche", ça ne donne pas quelque chose d'applicable à toutes les vies, toutes les époques, toutes les circonstances.
Mettons qu'une personne d'un couple installé et pas trop exclusif tombe amoureux, boum, passions, focalisation, oubli de l'autre.
Mais il ne veut pas, au fond, quitter son autre amour.
(C'est un cas qu'on lit souvent ici).
Et ça peut marcher. C'est plus difficile, mais c'est aussi une des raisons même pour lesquelles on essaie de cerner ce fameux polyamour. Parce qu'on se sent capable de ressentir les deux, qu'on sait que notre vie pourrait être riche de cet épisode autant que de ressentis plus constants.
Dans l'idéal des amitiés tendres, il n'y aurait que des relations électives, et tellement équilibrées que notre compagnon ne serait jamais effrayé de l'arrivée d'un tiers, puisqu'il sait que tout ça sera vécu bien raisonnablement, et que la comparaison des ressentis ne sera jamais brutalement différente.
Ben si, si. Ca fait un peu peur, mais ça se dépasse. Comme tout ce qui arrive de neuf dans une vie, comme tout ce qui change.
Sans la possibilité du passionnel, le polyamour ne serait pas un champs de possibles très ouvert, juste un autre chemin bien tracé. Tout ce que j'adore...
Pour moi, c'est pas l'éventualité de sentiments impérieux qui est néfaste, c'est de projeter un idéal impérieux. "Je ne veux qu'une vie de licorne perpétuellement joyeuse", c'est avoir du mal avec l'idée qu'on aura de la boue sur les sabots en automne.
Bref... on est des individus, avec plein plein de recherches, envies, sentiments... Et on est vivant, on rencontres des vivants, c'est à dire qu'on est pas censés réagir toujours de manière prédictible à des circonstances prédictibles. Trop de variables entre les gens. Spa supportable, cette humanité de gens qui fonctionnent jamais tous pareil.
On essaie d'être éthique, le polyamour a une base d'éthique, mais de là à ce que ça modélise nos affections et attirances... Ca marchera pas pour moi, en tout cas, et pourtant, comme je disais, je suis pas un grand passionné.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Renoncer au polyamour

Siestacorta
le lundi 04 mars 2013 à 19h36
Ce n'est pas le sentiment de jalousie qui est culturel mais le fait que la majorité trouve ça "bien" ou au moins "normal" de se conformer aux demandes possessives ou exclusives.
Les relations amoureuses ne se construisent pas sur des lavages de cerveau, il s'agit pas de changer ce qu'on ressent, mais ce qu'on fait avec ce ressenti. Beaucoup de poly te diront qu'il ressentent eux aussi de la jalousie ; ils ne l'ont pas supprimée.
Mais
- ils estiment que ce n'est pas l'autre qui l'engendre, mais eux-même qui l'éprouvent ; et que dans une certaine mesure, ils peuvent apprendre à vivre leur vie personnelle autrement qu'en limitant celle de l'autre
- ils éprouvent autre chose en plus, de l'empathie ou de la compersion, quand leur amoureux est épanoui.
Bref, on peut apprendre une autre culture affective que l'exclusivité ET ressentir la jalousie.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Renoncer au polyamour

Siestacorta
le lundi 04 mars 2013 à 18h46
Je crois qu'on peut demander de renoncer par amour, oui, dans le sens où l'amour n'est pas une vertu mais un sentiment, qui dépend beaucoup de la personne qui l'éprouve.
La jalousie et la possessivité ne sont pas des composantes indispensables au sentiment amoureux, mais beaucoup de personnes amoureuses sont faites pour aimer et ressentir la possessivité, ne sauraient pas aimer sans.
Et c'est pas LEUR amour qui va les changer, mais peut-être, pas sûr, c'est plutôt improbable mais on va essayer, le notre.
On va pas faire décider à l'autre magiquement que notre façon de ressentir est tellement plus logique et meilleure et altruiste.
Par contre, on peut lui en vouloir beaucoup moins pour le mal qu'il nous fait que lui ne nous en veut par jalousie.
Pas parce qu'on serait des anges, mais parce que c'est la seule manière que ça marche.
Si on a peur des velléités possessives du mono, ou si on en souffre, ou si on ne les comprend pas, on doit renoncer.
Si on aime polyaimer et si on aime cet amoureux-là encore plus qu'on ne flippe, alors, on doit être près à remettre cent fois l'ouvrage sur le métier.
Discussion : Communautés / lieux de vie partageant les valeurs du polyamour?

Siestacorta
le samedi 02 mars 2013 à 14h00
Ca me dérange pas, moi, qu'il y ait un grande proportion de filles aux cafés.
Bon dit comme ça, hem, ça fait un peu beauf.
Mais justement, moi qui craignais au départ (ya longtemps) qu'on se retrouve entre couilles, avec surtout des mecs qui se cherchent une morale libidineuse... Ben l'équilibre et parfois même la minorité masculine me rassurent sur la recherche.
Et puis, entre le fait qu'on parle de vérité "ben ouais, si tu viens à un groupe de gens plusieurs fois et que t'es lourd, ça va se savoir assez vite", et le fait qu'assez régulièrement on balance quelques messages de prévention avant les rendez-vous, on permet un filtre. C'est pas plus mal, dans un sens.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Communautés / lieux de vie partageant les valeurs du polyamour?

Siestacorta
le vendredi 01 mars 2013 à 22h47
lilitu
C'était une chouette discussion très enrichissante, mais bon ça donne un peu le ton de l'ambiance dans la région.
Heu s'il s'avère qu'il ya un microclimat plein de femmes polyready dans le sud-est, je vais commencer à réfléchir sérieux à quitter la capitale.
(té d'aillheure commeng ça se fé qu'il y a pah de cafépoly à Toulousa, cong ?)
Discussion : Renoncer au polyamour

Siestacorta
le vendredi 01 mars 2013 à 18h55
Evavita
Parce que pour un poly (enfin pour moi autant que poly), c'est pas bien compliqué d'accepter que l'autre soit mono si il est polyfriendly (comme Géronte).
Ce qui rend les choses plus difficiles, c'est que la polytolérance peut être plus circonstancielle que le choix polyamoureux.
Je veux dire qu'il y a plein de situations où un mono va être polytolérant ou polyfriendly ou mono-non possessif pendant un temps, ou pour quelques cas de figures, mais où, bon, avec le temps, ça va comme ça, maintenant tu restes sage et tu reviens à l'heure.
Le culturel qui revient par la fenêtre, quoi.
Et je crois que même si un poly peut se dire, au départ, "après tout si l'autre préfère rester seul à la maison, ça n'engage que lui", il se sent quand même plus ou moins légèrement menacé, attendu au tournant.
"Quand t'aura mûri, j'espère que tu me choisiras moi".
Bien qu'on essaie de pas y penser au moment où on se laisse porter par nos sentiments, ni même ensuite dans des douceurs quotidiennes qu'il n'y a pas de raison de gâcher préventivement, on peut être conscient de ça. Et je crois pas que ce soit facile au fond. Ca l'est en pratique, parce qu'on vit notre vie, mais affectivement, c'est quand même un cadre où on rend des comptes en sachant bien qu'on va pas être d'accord à un moment.
C'est ce que je veux dire en espérant une désacralisation de l'amour, une évolution des mœurs.
Ce qui m'embête dans une relation monogame, c'est pas forcément la pratique au présent, mais aussi son avenir sentimental pré-formaté.
Si on avait l'habitude d'une variété de comportements affectifs, sans se dire "si ça devient sérieux/mono c'est que ça marche, sinon c'est de la foutaise", les monos seraient moins lourdement exclusifs ou possessifs.
Si, dans la vie, la majorité des gens avait eu l'occasion de vivre beaucoup de trucs différents, vu une grande érodiversité dans son entourage, les monos verraient moins une lubbie ou une source d'instabilité dans le polyamour de quelqu'un qu'ils aiment.
Ils n'auraient pas forcément envie de plusieurs, mais ils toléreraient mieux de n'être pas l'unique objet de pensées ET désirs ET affections de leur amoureux.
C'est la pantouflitude des moeurs sentimentales plus que la seule monogamie qui met les couples polarisés dans la difficulté.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Renoncer au polyamour

Siestacorta
le vendredi 01 mars 2013 à 13h27
En passant, latéralement à un passage des posts de Evavita, il faut battre en brèche l'idée qu'il est plus facile de renoncer à un mono que de renoncer à un poly.
Ce sont des choix sentimentaux, de bons gros dilemmes dans les deux cas.
Il y a cette idée que vous avez sûrement entendue une fois où l'autre que "le poly, il s'en fout, il se retrouve pas seul".
L'argument est retournable : "le mono, il s'en fout, il va facilement pouvoir reconstruire la suite de sa vie et trouver quelqu'un qui respecte la norme amoureuse (au moins sur le papier. gnananère.)"
Les deux faces de cette idée sont bêtes, elles supposent toutes deux que ce qui nous lie va indifféremment vers n'importe qui. Que les gens sont interchangeables.
C'est faux, on est pareillement quitté ou on quitte pareillement quelqu'un qu'on aime, et c'est une épreuve.
Si l'Hamour n'était pas autant sacralisé, si, en général, les gens n'étaient pas nécessairement "poly à long terme", mais au moins ouverts à des rapports humains tendres et simples - qui ne demandent pas des promesses faites sur des falaises avec les cheveux au vent et des orages mythiques en fond sonore - chacun arriverait à dédramatiser mieux que l'autre choisisse polyamour ou monogamie... et arriverait à cohabiter avec quelqu'un qui a fait l'autre choix.
Bon, le bonheur est une idée neuve en Europe, tout ça, tout ça.
Discussion : Renoncer au polyamour

Siestacorta
le jeudi 28 février 2013 à 22h36
Pas "sera" remis en cause, seulement "peut" l'être.
Menfin bon, hé, si t'es bien comme tu vis, je vais pas t'en empêcher, quand même.
Discussion : Renoncer au polyamour

Siestacorta
le jeudi 28 février 2013 à 19h35
gdf
J'ai fait mon choix. Comme on dit, choisir, c'est renoncer.
Choisir, c'est éliminer les autres possibilités... jusqu'au prochain choix qu'on aura à faire. Je sais plus bien dans quel Ayerdhal je récupère, mais le sens est là.
On renoncer au polyamour ou à la monogamie à une époque de sa vie, mais les "toujours" et les "plus jamais", c'est des vieux pneus... heu... des vœux pieux.
Discussion : Renoncer au polyamour

Siestacorta
le jeudi 28 février 2013 à 15h32
bouquetfleuri
Si vous devez vous retrouver, il aura le courage de le faire sans mentir à sa femme, ce n'en sera que plus beau.
Ou pas !
Le mensonge peut être un moyen de s'aimer. Pas un moyen très positif, certes, mais ça arrive, dans une société répressive, que ça puisse garantir plus de liberté.
Faut pas jeter la pierre sur les adultères, on est derrière !
Je ne crois pas que l'adultère soit un bon substitut au polyamour, et on est plus là pour proposer quelque chose de plus constructif que pour en faire la promo. Mais on peut comprendre ce choix et certaines de ses circonstances : it's complicated, parfois.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Renoncer au polyamour

Siestacorta
le jeudi 28 février 2013 à 14h17
Ben surtout que si c'est le gars de ton "premier épisode", celui dont l'épouse est venue te voir, son renoncement a plus de probabilité d'être envers l'honnêteté qu'envers les relations multiples... Il a un passif adultère avant toi, et on change rarement comme ça.
C'est surtout triste pour son épouse. Je comprend bien qu'elle soit exclusive, mais elle aime un gars qui ne semble pas l'être.
Après, les gens qui renoncent, il y en a, comme il y a des gens qui changent de vie, mais c'est plus une fatalité interne quand ça marche qu'une décision de circonstances, de maintien de statu quo.
En y réfléchissant, ça dépend du point où on a besoin de la multiplicité. Chez certains c'est un besoin profond, qui les définit comme personne, chez d'autres c'est une possibilité ouverte ou non par les circonstances, et chez certains c'est un essai qui ne s'est pas conclu.
C'est valable inversement, pour des gens qui ont pratiqué la monogamie : un besoin plus ou moins profond (et c'est plus rarement important que les gens le croient, mais ils ont pas l'occasion de le vérifier).
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Siestacorta
le lundi 25 février 2013 à 18h05
soirée spéciale
"ILS VIVENT LEUR AMOUR AUTREMENT"
"avec..."
"l'homme qui s'habille en cow-boy et cherche sa Calimity Jane"
"des siamois amoureux d'un cheval australien !"
"des polyamoureux !"
soirée spéciale "COMME TOUT LE MONDE ???"
avec....
"la famille aux trente deux enfants"
"le mec avec un sale accent qui fait le go-go dancer dans des restos d'autoroute et qu'a une copine jalouse"
"des polyamoureux"
Soirée spéciale "LES GRANDES PASSIONS"
avec
"l'homme qui s'habille en cow-boy, son cheval ne le supporte plus, il entretient un amour par internet..."
"Le mec jaloux qui arrète pas de draguer la soeur de sa copine"
"des polyamoureux"
Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

Siestacorta
le lundi 25 février 2013 à 15h00
Evavita
Ca me parle. Mais ça voudrait dire trouver un endroit où on pourrait tout faire à la suite ?
Vi, ou un pique nique avec repli sur bar à l'heure de l'apéro.
Evavita
C'était super sympa, une très bonne idée que tu as eu là Siesta. Le lieux m'a beaucoup plu aussi : merci LittleJohn. Ca vous dirait que je relance ça pour le mois de mars ? (sauf si quelqu'un d'autre veut s'en charger).
C'est Boucledoux je crois qui avais trouvé et réservé.
Hm, il y a déjà la projo de Françoise un vendredi suivi d'un Lundi Bubble, on risque pas de disperser trop les préférences en en remettant un coup ?
soi tout fin mars soit fin avril ?
Discussion : Monoamoureux poly-compatible ?

Siestacorta
le lundi 25 février 2013 à 12h11
Cendre
Merci Siesta. Merci.
Juste une remarque en passant : c'est vrai que pour beaucoup « l'autre femme » (les autres !) aurait pu être source d'insécurité. Leur fille aussi.
Ah, bon, ça marche aussi, mais je pensais à une autre antérieure, que tu as eu aussi le courage de confronter. Et juste avant, tu étais très flippée.
Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

Siestacorta
le lundi 25 février 2013 à 11h46
C'était chouette, hein ?
De la bonne chaleur humaine contre les flocons.
Je me demande si certains d'entre vous seraient prêts pour une durée plus "marathon", un temps "goûter-apéro-dîner-soirée", ou du déj au dîner ?
Bon ya aussi le plan Grange d'Eric et l'idée de festival de Green Pïxie.
Pour l'heure mon attente est plus modeste.
Je demande ça parce que, même quand je reste plus de deux heures, j'ai une énôrme frustration de têtes connues seulement saluée et de têtes nouvelles pas abordées.
Peut-être que je suis pas assez mondain, que je sais pas assez piocher.
Mais si yen a à qui l'idée parle un peu ?
Discussion : Monoamoureux poly-compatible ?

Siestacorta
le lundi 25 février 2013 à 11h36
Il y a deux limites significatives à la fringale incontrôlables du gourmand dans la pâtisserie :
- son crédit. On a pas toujours assez pour se payer tout le rayon. Et les pâtisseries se laissent plus facilement séduire que les gens, tous les polyamoureux ne se sentent pas obligés de te sauter dessus à la demande ! Bref, ton désir n'est pas la seule limite, les autres dehors aussi.
- le goût. Tu peux avoir de la curiosité, et goûter au plus de choses possibles, mais ce que tu vas aimer vraiment, et ce dont tu voudras reprendre, c'est pas toute la pâtisserie tout le temps Et ya plein de trucs dont tu voudras pas... Donc on est pas dans le "n'importe quoi", mais dans la recherche.
- les limites physiques. On a pas encore inventé le micro-trou-noir dans l'estomac, ni la montre qui multiplie les heures. En gros, chacun a des limites personnelles à son contentement amoureux... Elle ne sont pas absolues, tu peux avoir ta fringuale, mais le marivaudage H-24, ça fatigue, et ça frustre de moments plus simples.
Bien sûr, comme avec tout, plusieurs aspects de ta vie peuvent te pousser à abuser des bonnes choses, par compensation, par inconscience, par mauvaise direction d'une énergie qui a besoin d'un truc - mais on sait pas quoi-éxactement...
C'est comme tout ce qui fait plaisir. Même avec l'abus d'activité physique on arrive à se faire bobo. Même en lisant trop.
Mais avec une tête bien faite, le temps et les gens pour parler de ce que tu vis et l'assumer, tu as moins de chances de te planter.
Tu t'es remis de ce qui te faisait peur avant, non ? Avouer à ton mari, rencontrer "l'Autre Femme"... tout ne se passe pas toujours au mieux, mais tout peut évoluer, et la plupart du temps, on y survit.
Ce sera pas toujours enivrant léger passionnant. Mais ça peut être très bien.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris
Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

Siestacorta
le jeudi 21 février 2013 à 14h11
Bon, désolé, j'ai peut-être balancé ça froidement, en me disant qu'on pouvait pas me prendre au sérieux et qu'éventuellement, ce serait désigné dans d'autres réactions comme galéjade pas du tout réaliste.
Il s'agissait effectivement de rire des préjugés qu'on a sur nous, d'une vision sexualisée ou de celle d'un groupe excluant avec des codes initiatiques...
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

Siestacorta
le mercredi 20 février 2013 à 21h58
C'est à dire : il a besoin de lub pour la branlette collective ?