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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le jeudi 19 septembre 2013 à 22h03
Blooh
Pour ça les inciter à continuer comme ça et voir comment ça évolue me parait inadapté pour les deux.
Et ce n'est pas ce que j'ai suggéré... En tout cas, pas tout seul.
J'ai parlé d'une relation qui se poursuit, mais je n'incite pas du tout à ce que qu'elle "continue comme ça" : c'est évident que c'est en plein transformation.
Je pars juste du principe, pas particulièrement poly, qu'une relation peut changer de forme dans le temps, qu'une relation c'est pas un truc qui s'arrête comme une lampe.
Tu as raison, ce sera peut-être de l'amitié, ça pourra être aussi bien, mais disons que même dire ça me semble pour l'instant trop simplificateur.
Par ailleurs, l'homme parti, bien qu'en train de divorcer, a aussi une partie de son attitude qui va dans le sens d'un accompagnement. La femme partie décrit un dialogue, certes assez tendu, mais un dialogue continu. Aucun des deux personnes parties n'a dit "l'histoire est finie", ou en tout cas j'ai lu pour ma part beaucoup d'autres éléments.
A partir de là, je n'incite qu'à réfléchir, pas à une conclusion de la réflexion.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le jeudi 19 septembre 2013 à 18h53
femme parti
Je voudrais acquérir un livre comme le guide des amours plurielles, mais il se refuse à le lire, spécifiant qu’il n’est pas responsable de cette envie qui m’est propre.
Non, il n'est pas responsable de ton envie, mais il est co-responsable de votre envie de rester ensemble, quelque soit la forme de l'ensemble (avec ou sans divorce, avec ou sans sexe...).
Tu ne pourras pas l'évangéliser avec un bouquin - encore moins si tu l'as pas lu toi-même - mais pour vous deux ce sera une base de vocabulaire, de matière à échanger.
Déjà, il y aurait un intérêt "rétrospectif" : aider à parler de ce qui s'est passé, parce que même si tu repassais à la monogamie, cette période, faudra bien en discuter à un moment. Autant le faire avec un livre qui ne te décrit pas comme une vile pècheresse.
Et qui te donnera à toi une grille de lecture sur la relation avec ton amant : pourquoi c'était destructeur, de la part de ton amant, de prêcher ce qu'il ne pratiquait pas avec toi, par exemple, comment regarder certains des moments que tu as eu.
En ce moment, l'homme parti est dans une dynamique. En partie constructive, sans doute, c'est à dire qu'à travers ces évènements, il est amené à mûrir sur des trucs sans rapport avec votre histoire.
Même si il n'y a aucune espérance démesurée à construire là-dessus, l'homme parti aura aussi des sentiments nouveaux pour toi à un moment de son travail actuel : il aura pris un peu de distance avec sa douleur, et compris qu'une bonne partie lui appartenait, comme l'envie de poly t'appartenait à toi. Pour dialoguer, ça aidera. Je te parle pas d'un truc qui peut arriver dans les deux mois, hein, mais de long terme.
La question, à mon avis, c'est pas comment le persuader d'accepter de le poly, mais quels sont les actes que toi tu peux faire pour conserver la relation (pas que tu sois la seule responsable de la suite, hein, mais on parle de ta partie). Il n'y a pas que la monogamie, ça, c'est juste l'actualité... Mais puisqu'il poursuit le divorce tout en maintenant une relation, quel est le minimum que vous attendez de la suite ? Qu'est-ce que vous pouvez commencer à faire, en dehors de toi rester chez toi ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Systèmes de valeurs

Siestacorta
le mercredi 18 septembre 2013 à 21h32
Cendre
En fait, je m'en veux de pas savoir pourquoi il a mal.
En même temps, il faut bien qu'il fasse des efforts pour te l'expliquer correctement, précisément, si vous voulez avancer. Si il dit juste "quand t'es pas là j'ai mal", il aide pas vraiment à comprendre, ça pousse, qu'il en soit conscient ou non, à n'essayer aucun comportement sauf l'exclusivité.
Pour ce qui est de brainstormer avec lui, au fait, à la base je suis partant mais "notre" parti-pris me semble quand même un peu trop lourd. Je me sentirai mal d'être avec un groupe d'avocats de la défense, à lui expliquer pourquoi il a tort, comment il peut faire.
Autant te soutenir toi, te faire réfléchir, c'est notre rôle, autant pour la médiation, je crois qu'on est pas dans la bonne posture. Enfin je sais pas, peut-être que c'est moins problématique que ça, mais j'ai du mal à voir comment.
Discussion : Systèmes de valeurs

Siestacorta
le mercredi 18 septembre 2013 à 21h21
Cendre, j'insiste un peu ou je formule un implicite de mes précédents post :
le choix que tu as devant toi ne se résume pas à "continuer comme avant no limit" contre "tout laisser tomber". Profiter du polyamour, tu sais bien pour le lire tout le temps ici qu'il n'y a pas que à la façon que tu as connue. Tu ne verras que ces les deux options "tout ou rien" et pas les autres tant que tu regarderas le polyamour seulement comme un fonctionnement spontané, alors que, comme le dit Janis, il est aussi beaucoup fait de tact et d'attention.
Tu as décrit quelque part (ya plusieurs mois) toi-même ta difficulté à ressentir deux trucs à la fois, les besoins d'un ami et tes préoccupations du moment par exemple.
Pour moi, c'est pas tout à fait de l'égoïsme, ni tout à fait un handicap affectif, ni tout à fait de la maladresse. A la truffe, j'y vois aussi un "précipitation vers l'émotion", comme si l'émotion allait manquer, changer, se retourner... Avoir la tête dans le guidon, de peur qu'il nous échappe. Pour moi, c'est ce rapport "immédiatiste", un peu trop avide d'un instant amoureux "pur et simple", trop pur trop simple, qui fausse l'idée. Pas envie de renoncer à la simplicité, donc, croire qu'y renoncer, c'est renoncer au poly.
Aujourd'hui, dans ton expérience sociale, peut-être récente mais en tout cas riche, tu sais que les affects ne manquent pas, que tu peux créer du lien, que tu vas pas manquer le coche "comme avant". Tu peux t'apaiser, être moins dépendante de l'intensité de ton implication, et je crois que c'est en partie comme ça que tu vas mieux ressentir les subtilités, les moments avec plusieurs facettes ("c'est un soir de fête" + "il y a mon mari qui attend un coup de fil à 22h" + "l'ami qui m'accueille a un gros souci" + "ho ya un type qui me plait au buffet").
Tu resteras peut-être fortement "monotâche", mais si du arrives à être toi sans t'ennivrer de toi, tu arriveras à sentir mieux et plus vite les moments où changer d'objet d'attention.
(et je te parle de l'attention non pas comme un objectif, un truc qui s'enclenche ON/OFF, mais comme un ressenti auquel on ne renonce pas parce qu'il est moins facile pour nous : j'ai des troubles de l'attention, je sais dans quelle mesure on le maîtrise pas toujours comme on voudrait)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Systèmes de valeurs

Siestacorta
le mardi 17 septembre 2013 à 19h55
Donné quelques dispo pour le brainstorming.
Cela dit, autant je ne doute pas de l'aspect réconfortant, autant sur les propositions, je sais pas si on peut aider. Là, il y a plutôt une question de couple, avec deux motivations antagoniste, plutôt qu'une motivation qui n'a pas trouvé sa croissance.
Sinon, un peu de pressage de citron :
- ton mari a une part de responsabilité dans sa situation actuelle. Ca n'est pas une raison de pas douter de toi du tout, mais ça n'est pas sans conséquence : tu as agi, il a laissé faire, mais laisser faire (et éviter de s'exprimer) est aussi un choix. Je ne dis pas que tu ne serais pas allée vers le polyamour avec plus de critique, mais vous auriez peut-être eu plus d'occasions de chercher ensemble des solutions. Et lui, en discutant, aurait sans doute pu mieux faire le point au fur et à mesure (quitte à ce que ce soit pas en faveur du couple, mais bon)
Cendre
Pour moi, être poly, c'est s'offrir cette liberté si souvent taxée d'égoïsme, un idéal des relation indépendantes les unes des autres.
- il y a là un écueil possible... Les relations plurielles sont interdépendantes. Même les relations adultères dissimulées ont des conséquences l'une sur l'autre, alors, des relations où tout le monde se représente tout le monde, c'est encore plus direct.
Tu as plusieurs fois parlé de ta peur de pas savoir t'arrêter, je t'avais répondu à l'époque que c'est la réalité concrète qui te donnerait des limites, pas ton potentiel affectif. Des limites d'emploi du temps, bien sûr, mais aussi plus globalement de prise en compte des autres. Et prendre en compte un mono mi-consentant, c'est prendre en compte des limites.
C'est pas "absolument rien ne pose problème à mon partenaire dans la non-exclusivité" contre "droit absolu à tout tiers aimant n'importe comment qu'il se présente dans ma vie".
Si on se donne une liberté amoureuse, on se donne des devoirs, plus ou moins importants selon le partenaire, nos pratiques...
On a parlé tous les deux de jeu de rôle (activité escapiste à la fois complète, d'expérimentation sociale, et pourtant "théorique"), tu décris tes attachements sociaux comme rares, tu as décrit parfois ta vie jusqu'au mariage comme assez ordonnée, tu te décris aussi comme "entière".
A partir de cette idée de ton rapport aux relations sociales, j'imagine que le polyamour peut avoir ouvert une porte, et tu l'as investie de l'insouciance, de tes besoins de libertés, de lâcher-prise. Le polyamour, c'est pas un vol dans un ciel dégagé, c'est pas une liberté, c'est une pratique de la liberté, donc une pratique aussi des contraintes qu'on respecte pour en bénéficier.
JE veux dire qu'une partie de ta peur antérieure, du retour "exigeant" de ton mari, et de ta déception, c'est né de considérer le poly comme un espace sans obstacle, et forcément, quand tu en rencontres un, tu ne sais pas encore faire avec.
- même si ça n'apporte pas de solution, faut prendre un petit peu de recul avec le sentiment d'injustice, dans le sens où ça n'est pas parce qu'il ressent une injustice que ça fait de toi une coupable. Certes, c'est pas juste de souffrir, de voir quelqu'un qui nous a dit "mono" à une époque, et qui dit "poly" maintenant. Mais ce n'est pas non plus juste de lui reprocher d'être ce qu'il est. Ton mari te connait bien, et je pense qu'il appréciait ta fantaisie, ton indépendance d'esprit.
Ben il l'a pas vu venir, mais c'est toujours la même personne qui a mis ça dans le poly. En quoi c'est horrible d'aimer quelqu'un qui manifeste ce qu'on aime chez lui ? (la question est aussi rhétorique et sans bonne issue que "en quoi ce serait hoirrible de n'aimer que moi", puisque dans les deux cas on occulte toute une partie du problème. D'ailleurs, au passage, assez d'accord avec Evavita, ce serait bien de savoir exactement quelle est sa douleur, maintenant qu'il parle. De la peur, du manque, du doute ? ).
Discussion : Systèmes de valeurs

Siestacorta
le mardi 17 septembre 2013 à 11h04
Cendre, j'essaie de répondre quelque chose, mais pour l'instant ça ne vient pas.
Comme la réactivité d'un fil peut autant compter que son contenu, dans les récits "live", ça vaut le coup de dire " je lis et je compatis".
Mon ressenti spontané, c'est que "le tout ou rien", c'est une façon de réfléchir, de trancher dans les sentiments par crainte de s'emmêler dans leur complexité.
Dans les actes, les relations méritent de la sophistication, de la nuance. Pour ton mari ça peut être difficile à admettre, parce que ça ne donne pas une affirmation simple, nette, noir sur blanc, où aucun de vos dialogues ne parlerait d'une relation tierse comparable à votre relation ; et pour toi aussi c'est dur, ça veut dire que sans "autorisation illimitée" tu dois tenter un effort d'attention, plutôt qu'un lâcher-prise - quand c'est plus le lâcher-prise qui te séduit à priori.
Mais les relations affectives, polyamoureuses ou autres, c'est plus proche de la danse que du saut à l'élastique. Plus de variété des pratiques, plus d'attention aux gens avec qui on partage. Le bon côté, pour ton mari, c'est que si tu te comportes en danseuse, tu seras plus attentive à lui aussi.
Bon, sinon, je reviendrai aussi sur le changement d'attitude de ton mari, quand j'aurai un peu mieux réfléchi.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Etre inscrit mais ne pas participer

Siestacorta
le lundi 16 septembre 2013 à 22h47
Ouep. J'ai lu le profil, et franchement : un outsider fait au moins aussi bon effet ici que quelqu'un qui maîtrise à fond son dico de philo.
Mes encouragements, donc !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le dimanche 15 septembre 2013 à 22h34
autre approche : la volonté de ne pas être restreint à une seule relation n'est pas la volonté d'en avoir plusieurs.
Discussion : Dormir chez vous - quelle symbolique ?

Siestacorta
le samedi 14 septembre 2013 à 00h21
aviatha
Encore une fois, mais ça devient habituel, en tant que mono, je ne me reconnais pas du tout dans la définition des "monos" généralement donnée.
Plein de fois j'ai hébergé des amis chez moi, et j'ai qu'un lit 2 places, même pas de canap' dans mon studio, et ça ne posais pas le moindre problème du monde. Parfois, même, il m'est arrivé, parce que j'étais triste ou que je n'allais pas bien, de dormir dans les bras d'un ami, juste parce que j'avais vraiment, vraiment, vraiment besoin d'un câlin.
Pour ma part, j'approuve à fond ce rapport non-amoureux à la tendresse.
Mais je crois que dans une grosse majorité de couples monos :
- il ne serait jamais jamais jamais envisagé qu'un tiers soit admis dans le lit du partenaire,
- si ça arrive, certains préfèreraient le cacher avec autant de précautions que si c'était une relation sexuelle, même sans les manifestations de tendresse
- ça pourrait être facilement pardonné, mais resterait considéré comme un faute, un accroc au contrat, le soupçon pourrait peser
Je crois qu'en pratique la situation arrive souvent, mais dans le non-dit, et surtout, de plus en plus rarement au fur et à mesure de la construction du couple - l'extension de l'exclusivité grandit comme si les besoins d'intimité et de tendresse étaient moins forts le temps passant.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : [Site] OkCupid : qu'en pensez-vous ?

Siestacorta
le jeudi 12 septembre 2013 à 21h24
Apsophos : en principe, moi aussi j'aurais tendance à tartiner, mais j'ai fini par beaucoup élaguer, même si j'investis comme toi le moment du premier contact...
Mais si on y réfléchit, c'est pas très logique, vouloir parler énormément à quelqu'un qu'on ne connait pas du tout. La personne a envie de nous connaître, mais en général, elle a plus envie de nous explorer que d'entendre un truc extensif qu'elle n'a pas encore demandé.
Le réflexe, quand on reçoit un gros truc de quelqu'un qu'on connait pas, c'est de se demander : "mais pourquoi cet inconnu me donne tellement d'importance, alors qu'il sait même pas si j'ai envie de répondre ?". En fait, en recevant un gros mail, on peut sentir que l'autre nous force un peu la main, on peut avoir le réflexe de se reculer.
Pour être curieux, faut pas avoir eu le temps de beaucoup réfléchir à ce qu'on a aperçu, faut avoir l'occasion de se pencher, pas que tout nous arrive trop vite sous le nez...
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le mercredi 11 septembre 2013 à 09h10
La balle est dans le camp de ta femme, c'est sûr. Mais si vous éprouvez tous deux un attachement encore fort envers l'autre, vous devez vous le dire, vous rassurer. Tous les deux. Toi vers elle, même si c'est toi qui a eu le plus peur récemment.
C'est bien toi qui a pris la nouvelle dans la tête, elle n'a pas été délicate, aujourd'hui elle doit faire nettement plus attention, mais de ton côté, il faut que tu aides au climat de confiance qui va vous permettre de vous retrouver et de dialoguer. C'est à dire dire ce que tu ressens, mais pas considérer que ton reproche légitime va être le "bon" repère principal pour avancer. Le bon repère pour avancer, c'est l'attachement, s'il est encore là, c'est de ça et de ce qu'on peut y prendre de bon que vous partez.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le mardi 10 septembre 2013 à 22h11
Le poly, avec un mono...
Il cause beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup, de lui même ou parce que tu lui poses des questions.
Il ya ce texte sur le site, qui décrit assez bien les deux positions.
Dans l'idéal, le mono te laisse le temps de digérer un peu et de t'habituer.
Les premiers évènements après "sortie du placard" sont, si ce n'est prudents et progressifs quand c'est tenable, très réfléchis et discutés.
Bien sûr, on vit rarement dans un cas idéal, c'est face aux imprévus d'une rencontre qu'on est obligé de se prendre la tête. Pour faire au mieux, il faudrait y aller très mollo, pas partir à fond dans une seconde relation sans qu'il y ait déjà eu pas mal de dialogue.
En principe, on désarme pas. C'est pas seulement l'amour pour untel qui rend opiniâtre, c'est aussi de vouloir que le mono participe à cette vie changée.
Ce serait bien plus simple de pas s'emmerder avec ce combat, et de laisser tomber dialogue et mono, mais c'est pas ça qu'on veut.
Maintenant, tu réfutes, t'en veux pas, du tout, du tout. Bon.
Le désaccord actuel ne signifie pas, pour toi ou pour elle, qu'il n'y a pas d'accord possible ensuite. C'est difficile de ne pas chercher ce terrain d'entente, qu'on soit mono ou poly, l'attachement on le renie pas sur un coup de tête... Tu peux pas en vouloir au poly de réfléchir avec toi à la chose, je crois.
Ta poly peut se mettre temporairement en stanby. A la fois pour savoir ce qu'elle veut, pour assurer / réassurer votre relation, te rassurer toi. Oui, ça peut valoir le coup de laisser passer un temps "sans expérimentation nouvelle", si il s'agit pas de se cacher derrière son petit doigt (t'as pas l'air de faire ça, ceci dit), et de se retrouver en avançant, méthode petit-bain.
Pendant ce délai, il peut y avoir plein de questions sur "où en est notre couple" ;soit on se les pose entre soi parce qu'on va pas mal et parce qu'on sait parler, soi avec un (bon) conseiller conjugal : que la décision soit prise pour les bonnes raisons. Et qu'une fois prise - que ce soit poly, mono, rupture - il y ait pas de ressort qui nous rende incohérents ensuite, et donc mutuellement toxiques.
Après, qui décide de l'issue... J'ai pas de recette magique, évidemment.
J'imagine que c'est un jeu entre aimer la personne, telle qu'elle est, et être capable de continuer à le montrer. Celui qui ne ressent plus l'un et/ou se retrouve incapable d'exprimer son sentiment dans la nouvelle situation, il décide, mais c'est pas forcément plus le mono ou le poly, c'est celui qui peut.
Je crois qu'il faudrait que tu questionnes IsaLutine, aimerplusieurshommes et ayjetrouveplussonpseudo, nadia (j'éditerai ci-nécessaire), et Paul-Eaglott.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le mardi 10 septembre 2013 à 19h23
hm, alors non, pas vraiment. Disons c'est pas parce que tu as un penchant poly que tu vas chercher systématiquement plusieurs relations. Ni même une, d'ailleurs, les célibataire poly-ready, c'est une réalité très concrète.
En allant de mono à poly, tu souhaites une ouverture, ça veut pas dire que tu souhaites modifier la situation au plus vite. Et c'est pas parce que tu souhaites l'ouverture que tu vas tomber facilement sur quelqu'un avec qui tu désires la vivre, ni que tu vas garder une deuxième relation qui ne marche pas juste pour rejeter une vie à relation unique ; alors que, comme je te disais plus haut, tu peux être malgré tout certain de tenir à la relation que tu vis avec la personne avec qui tu étais exclusif avant, beaucoup plus que tu n'es certain de vouloir chercher ou garder quelqu'un. Dans beaucoup de cas, c'est la possibilité qui compte plus qu'un projet pratique immédiat.
Oui, souvent, tu gardes le poly en tête, mais le changement de vie n'a pas de terme défini, c'est pas nécessairement pour le mois, l'année ou le lustre prochain.
Ici, les récits sont nécessairement faits par des gens qui sont dans une direction particulière, avoir une trace de gens qui ne pensent en ce moment pas du tout au polyamour serait paradoxal, et pourtant, pour savoir que certains usagers disparaissent des radars et peuvent revenir selon l'actualité, j'en déduis que des grande périodes où la question ne se pose pas existent !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le mardi 10 septembre 2013 à 18h53
homme partit
Comme dans les divers sujets de couple mono poly, j'ai cru comprendre qu'il n'a y qu'une seule direction.
Qu'une direction, je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu as compris ? :-)
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le mardi 10 septembre 2013 à 12h22
T'inquiète, je ne te ressens pas du tout critique, mais en confidence et en questionnement. Je te répond dans cette optique !
Et oui, c'est normal que tes émotions modifient ton jugement, et je vais même te dire, tes émotions ont tout à fait leur place dans ton jugement, en fait, on parle d'aimer, désaimer, de confiance... Tu peux prendre du recul, mais il s'agit quand même de toi, donc tes émotions et tes besoins de sécurité on vraiment un sens.
L'insécurité que tu ressens face à ses possibles recours amoureux, elle la ressent avec toi face à la capacité que tu as eue de te séparer. Elle peut se dire avec autant de conviction "il va se remettre parce qu'il sait ce qu'il veut" que toi tu peux dire "elle va se remettre parce qu'elle a d'autres appuis".
La réalité, c'est que la sécurité poly ne se mesure pas à la capacité "plurielle" : il y a des polys qui se sentiraient en insécurité d'être avec un seul, d'autre qui sont capable d'être seuls sans remettre en cause qu'ils veulent des relations ouvertes par la suite.
Du coup, il est assez probable que ta compagne, en te parlant de polyamour, ait, plus ou moins implicitement, exprimé qu'elle avant d'autant plus besoin de ton appui maintenant. Que sans ce qu'elle voit de fort en toi, elle ne pourrait pas avancer.
Tu n'es, bien sûr, pas du tout obligé de faire cet accompagnement, il ne correspond pas à celui que tu voulais fournir au départ. Mais crois moi, quand on demande à quelqu'un de rester alors qu'on est poly, c'est qu'on lui accorde beaucoup de qualité, et parfois, qu'on espère son soutien.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le mardi 10 septembre 2013 à 11h15
Non, mais il s'agit pas de te donner tort, mais de tenter de te rassurer sur ce point : si elle voulait te remplacer par un autre, elle n'aurait surtout pas fait de poly, elle t'aurait quitté directement. Faire du poly pour remplacer, c'est utiliser une solution inefficace et compliquée, ce serait comme resservir à boire à quelqu'un qu'on veut voir partir de chez soi.
Donc, je comprend que tu crains ne plus avoir la même place qu'avant, mais un des buts de ce changement est complètement de t'en donner une importante.
Une question que tu dois poser ou avoir posé (et dois avoir bien écouté la réponse même si tes émotions te la cachent), c'est beaucoup "pourquoi tu veux rester avec moi" (parle moi de tes sentiments pour moi), pour compenser la question spontanée "pourquoi un autre".
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Les lundis poly - 9 septembre - Paris - Bubble Bar

Siestacorta
le mardi 10 septembre 2013 à 01h44
Merci !
C'est un gros cliché, mais faut bien admettre que ces cafés sont un grand réservoir de bonnes ondes. Content de revoir les gens, écouter les histoires, les parcours, de parler d'amour, de polyamour et de célibat dans la même minute, et même la frustration de pas avoir pu parler un peu plus à un peu plus de monde est agréable...
Vivement le prochain. Ya un plan avant celui d'octobre ?
Discussion : Polyamoureuse dans l'âme ou suite de frustration?

Siestacorta
le mardi 10 septembre 2013 à 01h09
Désolé encore pour ma part de responsabilité dans l'agitation du fil. J'espère que tu trouveras quand même assez de trucs à grignoter dedans quand même, après un peu de tri !
Discussion : Polyamoureuse dans l'âme ou suite de frustration?

Siestacorta
le dimanche 08 septembre 2013 à 23h31
Bon, je relis, et non, hein, dire que si on y réfléchit, et si on vit ça avec un peu de distance, tout ça c'est "que" du cul et que ça peut se dépasser, désolé, c'est pas du tout une réponse que je trouve polyamoureusement pertinente.
- même si c'est "que" du cul, ben c'est important parce que c'est là ou que ça manque trop. Il s'agit pas juste du plaisir génital, mais de toute une intimité sensuelle, une image de soi, un aspect de notre vie qui ne se délaisse pas comme ça. Donc même si c'était pour un plan cul, yaurait pas de Mal, déjà.
- plus largement, l'attachement à un tiers avec désir sexuel, c'est pas secondaire parce que le sexuel est là. Ca se résume pas en "attirance + intérêt" : les ressentis son mêlés, les distinguer ça vaut pas dire que les dissocier sera bénéfique.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le dimanche 08 septembre 2013 à 22h55
Tu as déjà du mérite d'avoir pris publiquement le parti de ta femme, alors que ce n'est pas ce que te dicteraient tes sentiments... Bravo pour ce respect-là.
Derrière le jugement moral de la belle-famille, il y a probablement le souci de vous sentir pas heureux, gardez cette interprétation pour éviter une fâcherie qui se construirait sur plus d'incompréhension que de conflit.
Pour la complexité, oui, assez souvent, ça en fait plus.
Par provoc', je dis parfois que si la facilité est la seule justification de la monogamie, ça n'en fait pas un comportement très respectable. Bon, je dis pas ça pour te faire chier, juste pour souligner que ce qui se passe dans les relations humaines ne se résout pas seulement par soucis pratique.
Cela dit, j'ai cru comprendre (en creux, ou c'est mon imagination ?) que votre séparation n'était pas seulement due à l'infidélité, que c'était un choix de mode de vie basé sur d'autres aspects de votre relation ?