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Siestacorta

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Discussion : Comment sortir de la dépendance affective ?

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Siestacorta

le vendredi 04 octobre 2013 à 01h08

Qu'est-ce que tu as à perdre à essayer quand même ?

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Discussion : Comment sortir de la dépendance affective ?

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Siestacorta

le vendredi 04 octobre 2013 à 01h01

Oué, tu es à l'ouest, bon. On va dire que tu t'en rends compte, et que c'est déjà un bon début pour y faire quelque chose.

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Discussion : Comment sortir de la dépendance affective ?

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Siestacorta

le jeudi 03 octobre 2013 à 22h46

Hm, tu sais, tu peux sauver ton couple et continuer à faire des conneries, hein. Tant que tu fais la différence entre les conneries qui te pèsent toi et celles qui pèsent sur les autres, et que tu fais ton possibles pour alléger les secondes, t'as pas à te détester de pas être idéale.

C'est pas grave de rater sa correspondance ou de laisser la lumière allumée, si une autre partie du temps tu prends soin de toi et des autres.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Comment sortir de la dépendance affective ?

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Siestacorta

le jeudi 03 octobre 2013 à 22h30

C'est peut être une question de caractère, de période de ta vie, de circonstances récentes, mais tu es en plein rush d'émotions.

Du coup, forcément, en face, le type qui réagit avec du recul, t'as l'impression qu'il capte pas ce qu'il t'arrive.

Aller voir un psy va pas te rendre plus supportable pour lui dans l'immédiat, mais si dans une thérapie t'arrive à t'apprécier toi, oui, là, t'auras moins de raison de douter de ce que vous ressentez lui et toi : tu te poseras peut-être les bonnes questions, tu sauras mieux à quoi t'attaquer.

Ton psy a raison de vouloir savoir si c'est pour toi que tu veux le voir... Mais, pour ce que tu as raconté avant, tu as "compris" que tu souffrais déjà des mêmes trucs avant ton Thierry. Et donc que tu dois t'occuper de ça, quitte à comparer expériences passées et actuelles.

Enfin, un truc qu'on répète souvent à des monos dans des situations différentes des tiennes : l'oxygène que tu donnes à quelqu'un de plus indépendant que toi, c'est en partie ce qui va l'attacher plus solidement à toi. Savoir que tu peux lui donner du temps et de l'espace sans toi, ça fait qu'il peut te garder une place.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Comment me "détacher" sexuellement d'une relation amicale?

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Siestacorta

le jeudi 03 octobre 2013 à 17h18

MetaZet
Oui, mais je suis bien d'accord. Seulement, il me semble que la tendresse non-voulue ne pose pas de problèmes pragmatiques aussi graves quand même que le sexe non-voulu (ce qui ne veut pas dire que ça n'a pas d'importance, mais j'espère que tu es d'accord qu'un viol sexuel est encore plus traumatisant qu'une accolade non-voulue).

Vivi, mais en fait, l'asymétrie entre les besoins de tendresse, c'est pas résolu au cas par cas, souvent. C'est sur le fond et le long terme de la relation que ça joue. Donc pour celui qui ne veut pas de tendresse, mais qui en reçoit plus ou moins régulièrement, ou est exposé régulièrement au déplaisir du tendre, il ya un sentiment de harcèlement, pour le tendre qui se retrouve avec trop dans les mains, il y a une incommunicabilité des sentiments.
Donc ne pas s'entendre sur ça est moins violent, sur le moment, évidement, mais il y a un enjeu qui est moins doux qu'il n'en a l'air

C'est un choix de ce qu'on vit dans l'intimité.
Il suffit de se dire que tu peux avoir ta nuit pourrie parce qu'un ronfleur dort à côté de toi pour voir que cotoyer quelqu'un qui exprime la tendresse trop différemment peut jouer. Pas juste "dans la tête", mais parce que c'est la rencontre entre toi et l'autre, qui se joue. Sans violence physique.

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Discussion : Douloureuse découverte du polyamour

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Siestacorta

le mercredi 02 octobre 2013 à 08h48

J'espère qu'on m'excusera le mindfuck passager...
La valeur n'attend pas le nombre des années, bon, bien, oui, mais la maturité peut être inégalement répartie selon les domaines...
Mettons, on peut être très mûr très tôt sur "bien tenir un lieu de vie", et pourtant complètement immature dans sa façon de dialoguer avec des proches.

Pour m'approcher plus précisément du fil, la projection à long terme d'une relation n'est pas, pour moi, un signe indiscutable de maturité.
Mettre quelqu'un dans ses projets, parce qu'on a soi-même tendance à projeter, sans tenir compte assez de la probabilité que la vie de l'autre change (ça peut arriver, au hasard, si l'autre est jeune, étudiant... ... .... ), ça peut être plus de l'impensé que de la maturité.

Après, évidemment, il y a des gens qui savent très tôt construire des relations solides, ET qui sont pragmatiques de penser que ni eux ni leur partenaire n'auront de changements importants dans la vie. Si on a vécu tous les deux face à face dans la même rue, qu'on s'aime depuis la maternelle, que moi je vais reprendre le garage de mon père et toi l'épicerie du tiens, il se peut qu'on ait raison de pas bouger de là.
Disons que là, l'impensé et le pragmatisme arrivent au même.

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Discussion : Café-Poly le 29/10 à La Cantada (Paris)

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Siestacorta

le mardi 01 octobre 2013 à 21h44

Sinon, tu veux qu'on publie sur le groupe FB ?

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Discussion : Café-Poly le 29/10 à La Cantada (Paris)

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Siestacorta

le mardi 01 octobre 2013 à 10h37

(arf, le spectacle qui aura lieu en même temps est vachement bien, hein)
super bon plan, la cantada, merci Paul, comment t'as eu l'occasion ?

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Discussion : Comment sortir de la dépendance affective ?

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Siestacorta

le lundi 30 septembre 2013 à 23h16

On dit que la vie repasse les plats, jusqu'à ce qu'on ait compris comment on arrivait à toujours commander le même.
Apparemment, tu es sur cette prise de conscience-là.

- demain, les semaines qui viennent, tu vas être sensibilisée. Si ton état de souffrance dure depuis longtemps, que tu as des enfants, et que tu luttes pour faire ta journée, pense éventuellement aux médocs. Plutôt pas les benzos, parce que si tu es compulsive, tu va galérer pour en décrocher. Mais quelque chose qui t'apaise un peu, le temps de penser un peu droit.

- après et jusqu'à ta mort, la personne qui sera jusqu'au bout avec toi, c'est toi. C'est toi, la seule personne dont tu dépends complètement. Donc oui, t'as tout intérêt à te dénouer pour avoir une bonne relation avec toi, et un psy, ça peut bien t'aider, beaucoup plus que des amants , qui ont le défaut de ne pas pouvoir te soutenir malgré toi.

- cette histoire de manque affectif, ça passe pas tout seul, tu vas y passer du temps. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'une fois que tu seras dans le travail psy, même sans avoir déjà changé, tu auras le sentiment de te prendre toi-même en charge. Ce qui te redonnera un peu confiance pour comprendre ce qui se passe vraiment dans tes rapports au présent, pas juste la compulsion.

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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Siestacorta

le dimanche 29 septembre 2013 à 02h12

C'est difficile de répondre quand il s'agit de survie.
Je te souhaite de survivre, re-vivre, et j'espère que la survie trouvera, comme c'est sa nature, des façon inédites et bénéfiques pour que tu t'en sortes, et que les survies précédentes te rendront cet effort le moins pénible possible.

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Discussion : Les lundis poly - 7 octobre - Paris - Bubble Bar

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Siestacorta

le samedi 28 septembre 2013 à 18h29

Tout est en libre consultation, certain sujets sont signalisés "pour lecteurs majeurs", mais suffit de cliquer.
C'est plutôt les pseudos qui garantissent un peu de discrétion.

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Discussion : Les lundis poly - 7 octobre - Paris - Bubble Bar

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Siestacorta

le samedi 28 septembre 2013 à 13h12

Tu peux créer un sujet "présentation" si tu aimes faire ça, d'autres l'ont fait.
Ici, il y a des intervenants qu'on connait parce qu'ils sont arrivés en racontant leur histoire, soit ils on répondu à quelques personnes et ont fini par se présenter (parfois longtemps après) au fil d'un sujet, soit ils ont rempli un peu leur profil (comme tu l'as fait).

Pour voir un peu qui viendra à un café où tu comptes aller, tu peux déjà voir la liste des inscrits, aller sur leur profil, et remonter leur discussions.

En tout cas, bienvenue !

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Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

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Siestacorta

le samedi 28 septembre 2013 à 00h10

Propositions :
- discuter de la nature de cette relation, et effectivement, discuter TOUS de la nature de cette relation, pour que les sentiments n'y sois pas culpabilisés ni pour rien, ni par fausse convenance.
- se rendre compte que se priver d'une relation aussi durable n'apportera sans doute de bénéfices à personnes, même à l'épouse du monsieur (beaucoup de ressentiments possible, "j'ai fait ça pour toi, et je t'en veux de m'y être tenu, donc je t'aime moins...)

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le mercredi 25 septembre 2013 à 22h09

Ben je traduis demeter, pour ma part, comme ça : oué, si l'un de vous fait un choix brutal, se manifeste un peu durement, ça pourra être désagréable pour l'autre, mais la situation qui résultera (rupture, contrainte vers l'autre à un choix mono) ne sera pas forcément plus mauvaise une fois dedans. Au début elle est froide, mais après ça va.

Si on me force à choisir entre la peste et le choléra, j'en voudrais un moment à celui qui me force, mais peut-être que me soigner d'un seul sera au final plus facile ensuite que de rester trop longtemps à essayer de soigner inutilement les deux.
Ca me rend pas la situation à choisir plus souhaitable, elle me convient pas vue de maintenant, mais en y faisant face je serai peut-être mieux que je ne suis maintenant.
Si tu le poussais à rompre, ça te fera du mal de savoir qu'il l'aime encore, mais ça ne détermine que partiellement le bien que tu trouverais.

(ou alors, autre option que celle que donne demeter, maintenant ça va mal, mais si ça va longuement mal, c'est que peut-être d'une certaine manière ça va et que je dois juste comprendre comment)

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Discussion : Une lumière pour ma lanterne ? Poly ou paumée ?

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Siestacorta

le mercredi 25 septembre 2013 à 21h58

C'est normal de flipper un peu, mais franchement, si ILS t'ont proposé de vivre avec eux, c'est que le mari est pas complètement flippé à propos de toi, qu'il a une ouverture sur la situation.
Franchement, si t'as lu ici toutes les histoires de couple avec un mono et un poly où le premier fait une syncope dès que ça parle de non-exclusivité, tu peux déjà te faire une idée de comment ça se passe pas si mal, là.

Est-ce que tu crains la réaction du mari, parce qu'il y a des indices problématiques, ou est-ce que c'est juste qu'il n'y a pas eu encore (assez) de dialogue et d'explication pour voir qui en est où ? Parce que dans le second cas, tu as juste de l'appréhension, pas forcément un obstacle indépassable.

Par contre, je trouve que c'est assez raisonnable de ta part de pas t'être engouffrée dans la porte ouverte d'une vie "à trois", tout de suite, hophophop. LE temps de bien poser les bases, de faire quelques expériences de plusieurs jours, de savoir qui a envie d'aller où... Vous trouverez vous-même des solutions pratiques (vivre avec eux, ou en voisine très proche, ou avec un peu de nomadisme et un peu de partage...) au fur et à mesure.

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Discussion : Une lumière pour ma lanterne ? Poly ou paumée ?

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Siestacorta

le mercredi 25 septembre 2013 à 10h51

Il y a un bon contexte, avec ça, il peut arriver plusieurs possibilités :

- la tryade, où chacun aime (à peu près) pareillement chacun. A la fois c'est le plus pratique, à la fois c'est pas un évènement affectif qu'on peut commander
- une relation double pour la femme que tu aimes, avec option libertine, et vous aménagez vos modes de vie pour que chacun ait un peu ce qu'il aime
- une ouverture plus générale aux amours plurielles, où toi et/ou l'homme faites d'autres rencontres, vivez d'autres relations plus ou moins fortes en plus
- toi et/ou l'homme choisissez d'avoir une relation exclusive à la femme, si vous êtes capable de vivre bien dans les temps où l'aimée n'est pas avec vous.

et plein de variations, évidemment.

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Discussion : Poly + non poly = voie sans issue

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Siestacorta

le mardi 24 septembre 2013 à 20h26

Tu avais peut-être beaucoup d'attentes, et de doutes, alors qu'elle savait un peu mieux où elle en était elle. Tu étais peut-être tout simplement plus profondément épris qu'elle, et ça n'est pas l'exclusivité ou la non-exclusivité qui jouerait le plus grand rôle.
Ce déséquilibre de façon de vivre une relation (en voulant beaucoup s'engager vite / en laissant faire les choses) agit indépendamment des différences poly/mono.

Pour ce qui est de la disponibilité, au quotidien et dans les sentiments, ça aussi, ça dépend de la personne et de sa façon de s'exprimer. J'ai été dans des relations avec des filles qui étaient beaucoup moins affectivement expressives d'autres moins câlines que moi, et elles étaient tout ce qu'il y a de plus exclusives.
Après, si je me rappelle un post ancien, tu aurais aimé la voir plus souvent. Bon, ben j'ai connu une mono qui avait peu de temps pour moi, mais qui en avait.

Disons qu'avant de généraliser ton observation sur la possibilité du mélange, il faudrait que tu aies des relations avec plusieurs poly, et qu'en plus, tu ne cherche pas avoir la même forme de relation à chaque fois (squatter et vouloir se ranger, c'est juste une option).
Après, je comprend bien que c'est pas ce que tu cherches :-)

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Discussion : Poly + non poly = voie sans issue

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Siestacorta

le mardi 24 septembre 2013 à 11h48

Infiny

Le train de vie des poly semble bien éloigné des exclusifs.
Dans le sens ou certain(e)s préféreront leur liberté plutôt que de s'ngager avec quelqu'un.

On peut s'engager sans l'exclusivité.
Les monos se sentent souvent libres dans leur exclusivité.
L'incompatibilité n'est pas réductible à poly/mono, liberté/engagement, je crois.

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Discussion : Poly + non poly = voie sans issue

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Siestacorta

le mardi 24 septembre 2013 à 11h15

ET sinon, une petite bédé récupérée sur ce cher FB, "les relations sont fluides, tout moment est une opportunité qu'elles réussissent.

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Discussion : Poly + non poly = voie sans issue

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Siestacorta

le mardi 24 septembre 2013 à 11h00

Je pense que c'est difficile de généraliser.
D'abord parce que le moment où le poly se déclare compte, presque autant que l'orientation exclusive de l'autre. Si c'est dès le départ, la construction a lieu avec ça. Si c'est plus tard, avec un époque exclusive antérieure, le changement prend des significations plus personnelles.

Par ailleurs, bouquetfleuri décrit ça avec un peu de bisounourserie :-P , je vais dire des choses similaires quand même.

Concrètement, si j'aime quelqu'un qui n'est pas comme moi, qui ne vit pas comme moi, je vais essayer de vivre la relation malgré la différence.
Je peux vivre une relation avec quelqu'un qui ne parle pas ma langue, ou un végétarien, ou quelqu'un pour qui la vie professionnelle a une importance très différente de celle que j'y donne. C'est plus compliqué, mais si moi et la personne avons des sentiments l'un pour l'autre, on dira plus "je veux essayer" que "c'est impossible".

L'amour n'est pas une force globale, physique, et pas un phénomène se manifestant de la même manière selon les individus qui le vivent. Un monogame sensuel et un polyamoureux cérébral expriment chacun de l'amour, sur des modes différents, des ressentis différents. Notre expérience à deux ne va pas se fondre en une réalité unique, yaura toujours deux côté à l'histoire, deux façons (plusieurs façon :) ) de la vivre et de la raconter, dire "c'est de l'amour" ne décrit pas ce qui s'y passe. Qu'importe : on désire vivre chaque partie de l'expérience, ce qui est notre manière personnelle et le temps et les évènements partagés.
C'est souvent simplifier qui nous déçoit : "je croyais que toi et moi on voulait la même chose". Ben non, mais on a quand même une motivation à trouver une façon d'être ensemble.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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