Polyamour.info

Siestacorta

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Discussion : Que dois-je faire, je suis perdue ...

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Siestacorta

le vendredi 15 novembre 2013 à 02h00

Eric_50
Personnellement, quand je suis perdu, j'essaye de me replacer dans le contexte de l'homme préhistorique,

J'ai essayé, et du coup je savais plus me servir du clavier...

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Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

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Siestacorta

le jeudi 14 novembre 2013 à 22h33

Hm, gcd68, oui, je parle de lyly.
Je ne la vois pas comme une polyamoureuse potentielle.
J'ai peut-être tort, mais je me fie au contenu de ses posts.

Elle aime deux personnes, mais, que ce soit parce qu'elle ne souhaite pas remettre en cause les règles de son éducation (elle dit "Dans ma morale on doit faire un choix, on ne peux pas rester comme ça !"), soit parce qu'elle estime que le risque est trop fort de rester seule, elle ne se demande pas "comment passer au polyamour" mais "comment ma situation adultère va-t-elle évoluer".
Moi, je ne lui dis pas "tu dois passer au polyamour" ni "tu dois rester mono", mais je lui demande "qu'est-ce que tu veux ?".

Le polyamour est une possibilité. On lui a répondu, moi compris, en lui expliquant ce qu'elle peut en faire.

Mais face à ces propositions, elle reste sur le mode "confession + je déverse mes craintes + j'attends qu'on me dise des trucs rassurants sans qu'on me pose les choix que j'ai".
Certes, il n'y a pas adultere.info .
Malgré cette absence internaute de conseils sur la dissimulation, nous pouvons répondre que ce n'est pas Mal d'avoir des sentiments pour plusieurs personne. Bon, ça a été fait.
L'autre chose que nous pouvons dire, comme personnes qui tentent de donner à leurs partenaires les mêmes droits qu'ils prennent, c'est que choisir de vivre plusieurs relations c'est prendre la responsabilité d'être honnêtes au moins avec nous-mêmes : nous demander ce que nous sommes capables de faire avec nos sentiments.

C'est donc sur ce sujet que je l'interroge avec insistance, et que j'insiste sur des aspects de la situations qui ne sont pas ceux qu'elle met en avant ("c'est plus fort que moi, j'ai cédé à mon attirance, j'attends de l'autre qu'il soit dans l'initiative parce que moi l'amour me submerge tellement qu'il me rend incapable d'affirmer ce que je souhaite et ce que je refuse").
Il y a un double adultère, qui est capable de quoi pour le dépasser ? en quoi ça vaut le coup de changer la situation en polyamour, en ruptures, ou de la conserver telle quelle ?

Si elle ne se pose pas ces questions, soit l'adultère perdure comme souvent grâce à des espoirs infondés, soit il perdure sur une conscience de l'absence d'horizon, soit elle fait une "grosse révélation" et des gros coups de pression et tout le monde en bave avec elle comme ça ya une justice, soit l'amant décide à sa place que c'est fini , et elle pourra se dire "j'ai été victime de l'amour", soit, ho, l'amant d'un seul coup comprend que c'est son intérêt de ne plus mentir.
Soit ils essaient le polyamour, mais, même si elle et son amant imaginaient aller dans ce sens, il reste leurs deux époux trompés dont (pour l'instant, mais bon...) on ne voit pas les raisons qu'ils auraient de se lancer là-dedans.

C'est justement parce que adultere.info n'existe pas que ce point de de vue mérite d'être donné.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Que dois-je faire, je suis perdue ...

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Siestacorta

le jeudi 14 novembre 2013 à 20h27

LittleJohn
Nous trouvons des arguments naturalistes, évolutionniste, psychologique, sociologique (voire des mélanges de tout ça) pour justifier que c'est normal, naturel et que la monogamie ne le serait pas. Et, en effet, il est confortable de (se) dire "je suis normal" ou "c'est naturel".

Nous nous réjouissons et publions en pagaille des articles pseudo-scientifiques qui montrent que l'homme n'est pas naturellement monogame et rageons d'en lire d'autre qui disent le contraire le lendemain, alors qu'ils sont tout autant faibles les uns que les autres.

(...)

Le problème, c'est que je ne suis pas "naturel", personne n'est naturel, qu'on voit la nature comme une sorte d'idéal passéiste (rien de "naturel" à lire un article sur un écran), une sorte de norme inamovible (plus personne ne vit comme on vivait il y a 10-20-100 ans), ou un concept déiste quasi religieux.
(...)
Si la science devait finir par prouver, sans l'ombre d'un doute que la monogamie est normale et universelle, alors je serai anormal et particulier et ça serait pareil.

Je suis non exclusif—anarchiste relationnel—polyamoureux parce que c'est mon choix et que ça me convient.
Je veux bien expliquer aux curieux ce que c'est, ce qu'il apporte à ma vie.
Mais je ne veux plus me justifier ! Parce que c'est comme ça !

Voilà, LittleJohn répondait à cette partie sur la "nature" poly ou mono de l'humanité.
Et, comme lui, j'en ai un peu rien à battre.
D'autant que nos conditions de reproduction / conservation de l'espèce/ contraception actuelles ne nous poussent ni vers l'un, ni vers l'autre, mais nous offrent le choix, et que je préfère nettement avoir ce choix que donner tort à ceux qui ne feront pas le même que moi.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

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Siestacorta

le jeudi 14 novembre 2013 à 20h07

Lyly42,
si j'ai bien compris, si ton amant prenait la décision de créer un couple avec toi, tu quitterais ton mari ?
Par ailleurs, tu ne souhaites pas, dans l'idéal, que ton amant demeure avec sa femme ?

Un petit rappel : le polyamour, c'est quand tout le monde est au courant, fait l'effort d'être honnête et de travailler sur sa jalousie...

CE n'est pas facile, on est au courant.
Donc, dans ta situation...
Soit tu te contentes de ce cadre mensonger, vous limitez ce que vous faites à une histoire sans projet, tu ne prévois pas de faire du mal à ton mari et à l'épouse de ton amant... soit tu renonces.
Le polyamour pourrait aussi être une solution, mais visiblement, personne ne le souhaite parmi vous.

Ici, comme polyamoureux, on peut comprendre comment toi ou ton amant avez introduit l'adultère dans vos mariage. On est bien placés pour savoir que c'est humain, d'avoir des sentiments qui sortent du cadre mono.
Mais te rassurer sur les bonnes chances que ton mari le prenne bien à l'inverse de millions de cocus avant lui, et sur les bonnes chances que ton amant soit courageux à l'inverse de millions d'adultères avant lui, ça, c'est sans doute te tromper sur ce que peuvent pour toi les participants de ce forum.
T'es amoureuse et t'as envie d'y croire, mais quel prix te sens-tu capable de payer ? Qu'est ce que tu es capable de faire ou d'arrêter de faire ?
Vraiment, je n'aurais aucun jugement sur ta réponse, mais sentir que pour toi la question de "qu'est ce que je fais" est moins importante que "qu'est-ce que mon amant fait", si.

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Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

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Siestacorta

le mercredi 13 novembre 2013 à 12h44

On ne peut pas prévoir vos réactions futures...

Mais, bon, tel que tu le décris, c'est une histoire d'adultères ; et des amants qui assument pas et maintiennent un statu quo par le secret, ça court les rues.
Si chacun est prêt à vivre dans le mensonge, que ça vous convient et que vous trouvez un moyen de pas faire de mal aux autres comme ça, ben oui, ça peut continuer longtemps sur ce mode : il peut demeurer ton amant.
Si vous arrivez à être assez habiles pour que votre secret ne finisse pas par blesser vos époux et assez réalistes sur quoi attendre pour vivre votre relation dans ce cadre restreint, vous pourrez.

Mais si la question est "est-ce qu'on a des chances de bien s'en tirer", je suis pas devin évidemment, mais je dirai que vous avez 2 chances sur 3 que l'un de vous souffre, une chance sur deux que ce soit les deux, et trois sur quatre que le mensonge soit dévoilé sur le tard (volontairement ou non), et donc encore plus mal vécu par vos compagnons.
Je suis pessimiste, pas sur le fait que ce soit un adultère - les gens découchent depuis que le monde est monde et le cul ne détruit pas l'amour - mais parce que tu évoques des sentiments réellement amoureux, donc avec plus de potentiel de déceptions et de situations problématiques.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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Siestacorta

le mercredi 13 novembre 2013 à 01h02

RIP


Et là, Siesta, désolé, je ne vois aucun motif de remerciement, je me sens juste pas le bienvenu ... parce que je suis né homme.

Bien que j'aie repris un bout de post de lam te répondant, je n'ai pas dis que TU étais dans le déni.
Pour clarifier, je m'adressais :
- à la cantonnade
- à Green-Man, parce que je crois pouvoir prévoir une bonne partie de la critique qu'il en ferait (manichéisme, rhétorique qu'on peut retourner si on y pense bien, tout ça).

Ton discours ne nie rien, j'avais compris avant que tu surexpliques. I
l ne dit pas "le féminisme ne sert à rien", ni "les problèmes de la domination sont exagérés".
Bon, cette idée de "le bourreau souffre aussi", j'accroche pas. Disons que pour moi c'est une approche opposée, mais, dans la forme et sur le fond, il ne fait pas comme si les critiques exprimées par les féministes étaient nulles et non-avenues.

Je pense qu'on peut réfléchir aux rapports homme-femmes. Toi tu parles de la difficulté de sortir du rôle critiqué, et de penser les gens comme personnes, pas comme genres.
Bon, pour moi c'est "du passé faisons table rase", et j'y crois pas beaucoup. Je crois plus à des propositions de jeu sur le genre (BDSM, mais aussi le "jeu" qu'il y a dans la diversité des comportements) et les rapports de force, à un esprit d'ouverture aux expérience plutôt qu'à une dénonciation de principe de tout ce qu'on hérite. Je suis sans doute con, parce qu'éduqué à l'être, parce que vivant dans une société susceptible de beaucoup de bêtise, mais bon, une fois que c'est dit, je vais pas me métamorphoser en Personne Parfaite, et surtout pas dire aux gens qu'ils ont qu'à se déconstruire, fastoche, avec mon kit du petit genderstudent, on est sûr de faire mieux.
Non, juste, je peux être con, je suis prêt à l'entendre, il y a d'autres cons et d'autres connes, les cons sont mieux placés pour faire des dégâts. Si j'arrive à y changer quelque chose dans mon entourage, et que quand je me sens concerné je porte un truc plus large, je le fais.
Pousser l'auto-critique et la critique de la critique sur mon propre rapport au genre plus loin n'apporterait pas beaucoup plus aux autres.
Si toi tu es mal à l'aise avec le regard critique sur le genre, ben... Own you own shit, quoi.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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Siestacorta

le mardi 12 novembre 2013 à 13h06

lam


Si vous ne voyez pas de quoi je parle et que vous êtes intéressé-e par une liste des privilèges masculins en voici une (...) en français : "profites-tu de privilèges masculins?"


Message modifié par son auteur il y a une heure.

Voilà. Après, on peut faire tous les dénis de réalité qu'on veut, dire que les mecs souffrent aussi, que les filles participent au truc, machin, mais ça n'empêche pas que la société ait une structure qui importe sur le genre.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le mardi 12 novembre 2013 à 12h52

Hm.
Mono et poly ne sont pas des natures, mais des situations et des ensembles de choix.
Donc je n'ai pas un esprit de poly et toi un esprit de mono : nous éprouvons tous deux des sentiments, besoins, et ce sont approximativement les mêmes.

Et non, la découverte n'est pas nécessairement l'objectif premier : il y a des polyfidèles, pas du tout orientés vers la nouveauté, des gens (comme moi) qui ont des attentes "déjà connues" sur leur rencontres : être attiré par certains types de personnes, avoir besoin de certaines façons de faire en commun. Ce n'est pas la nouveauté qui m'intéresse en premier (même si elle sera sûrement là et qu'elle pourra m'être bénéfique), ni la quantité, c'est la qualité de ce que je vis. Le fait que quand je petit déjeune, quand j'embrasse une, quand je travaille, quand j'embrasse l'autre, le même siesta existe grâce à cette continuité faites de morceaux (qui se joignent avec plus ou moins de facilité...), si un seul morceau manque ou est 'interdit", je ne suis pas le siesta que j'aime être.

Imagine : un jour, tu décides d'arrêter de travailler. Tu n'en as plus besoin, tu as un minimum vital. Mais elle, elle a de l'ambition, elle aime ce qu'elle fait. Tu lui dis : mon nécessaire et le tiens, ça doit être pareil, ou ne pas être, donc tu arrêtes de travailler ou on arrête d'être ensemble.
Peut-être que vos besoins sont les mêmes en tout dans la vie, et que ça lui irait. Mais si vos besoins ne sont pas les mêmes en tout, si elle a besoin d'autres choses que toi, est-ce que c'est parce que ces choses lui "manquent", et que c'est mauvais pour toi, ou est-ce que c'est seulement bon pour elle ?

Sinon, "manque à combler par rapport à une relation exclusive", ce qui me gêne, c'est vouloir être tout pour quelqu'un. Si il y a l'idée de manque, c'est qu'il y l'idée que nous est le seul total nécessaire. Désirer être tout pour l'autre, alors qu'on a déjà la certitude de lui être indispensable. Vouloir être son seul fournisseur en eau et en pain, alors qu'on est déjà l'air qu'il a besoin de respirer.

C'est craindre que l'autre ne dépende pas totalement de nous, que sa capacité à être ailleurs se transforme en désir de ne pas revenir. Pourtant, ce n'est pas la même chose.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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Siestacorta

le samedi 09 novembre 2013 à 14h31

gcd68
Le mot culture me dérange encore, indique tu par là l'apprentissage individuel au sein du collectif. Pour moi la culture c'est la connaissance générale et à ce titre personne ne peut se dire cultivé car personne ne peut tout connaitre.
(...)
Qu'appelle tu gestes simples : pour certains, prendre la main de l'autre, tout simplement, demande un effort sur soi.

La culture, c'est à la fois le résultat en connaissance et le travail pour trouver cette connaissance et la faire vivre.
"culture", c'est un mot imagé, qui évoque le travail agricole.
Quand tu cultives des pommiers, la culture, c'est pas juste le nombre de pommes que tu as à la fin, c'est tout ce que tu as fait entre la plantation, l'entretien et la cueillette, et les savoir-faire que tu développes et hérite d'autres gens pour ça.

Du coup, être cultivé, au sens du savoir, c'est pas seulement avoir plus de confiture à étaler sur la tartine : c'est avoir travaillé et avoir été travaillé pour que ta connaissance soit présente et prospère, fertile pour soi et pour les autres.
Et bien qu'on pense par cultivé "l'honnête homme", qui sait un peut tout sur tout, on peut avoir une bonne culture en cinéma et une culture nulle en littérature. Ce qui fait qu'on sera défini comme cultivé, c'est pas la quantité de savoir, c'est plus la curiosité à l'égard de plusieurs savoirs à partir de ceux qu'on a, à la fois la curiosité pour la connaissance que d'autres possèdent et l'intérêt qu'on a à partager la sienne. Et le fait que ce qu'on sait déjà va nous aider à regarder et travailler ce qu'on peut encore apprendre.

Une culture de l'hospitalité, de l'accueil, de la solidarité, de l'inventivité... C'est à la fois ce qu'a un milieu, et ce qu'il fait à ceux qui vivent dedans.

Une culture des gestes simples, c'est de savoir en faire, de les comprendre, et de continuer à en faire.
Souhaiter un anniversaire, faire la vaisselle chez un ami, amener à manger quand on rend visite. Ce ne sont pas que des décisions, c'est aussi ce qu'on apprend et pratique (ou non) dans sa vie sociale. Ca n'empêche pas de tenir compte des contextes, mais c'est un contexte par défaut, l'environnement acquis qui nous accompagne et qu'on partage avec ceux qui nous connaissent assez pour l'apprécier.

Je ne suis personnellement pas très tactile, si on me touche dans la plupart des contextes, mon ressenti va être tendu (même si je ne montrerai pas d'hostilité).
Je sais que si je passais assez de temps avec plusieurs personnes qui ont plus de facilité avec ça, elles m'influenceraient. Je comprendrais ce qui se passent entre elles, et je pourrais y participer, parce que j'aurais vu plusieurs exemples sur plusieurs personnalités d'une pratique partagée.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le samedi 09 novembre 2013 à 14h05

Le polyamour n'est pas un truc facile ou difficile par lui-même. Ca dépend des gens qui sont impliqués dedans.
Aviatha et l'homme parti ont des vies et des personnalités à eux, vous avez les vôtres.
Et celles-ci comptent beaucoup dans ce que vous tentez ensemble, beaucoup plus que tout ce tu pourras "apprendre" sur ce forum, en réfléchissant sur des situations qui ne font que ressembler partiellement à la vôtre.

C'est pour ça que les questions que je te pose sur le post au-dessus, même si tu ne me réponds pas, comptent seulement si tu réponds en parlant de toi, de ta personne, de ce que tu as ressenti et de ce qui en toi te fait ressentir de la crainte quand d'autre ressentiront de la colère quand d'autre ressentiront de l'empathie.

Ce qu'il y a de commun entre l'homme parti et toi, c'est que vos pseudos décrivent une situation (décrite par rapport au polyamour), leur sens ne prend pas en compte les individus que vous êtes.

Tu n'es évidemment pas du tout obligé de te livrer ici. Ca n'est pas ta façon de fonctionner, pas de problème.
Mais tu te poses des questions sur ce que tu vis.
Si tu veux comprendre, réfléchir, avancer, c'est pas avec des étapes comme un plan pour un meuble ikéa. C'est avec la connaissance des ressorts de tes sentiments et de ceux de ton épouse.

Il y a des questions personnelles importantes à se poser, en plus d'apprendre "par la théorie" et d'expéirmenter : de son côté, qu'est-ce qui peut exister en plus de votre relation, et qu'est-ce qui fait qu'elle pense que les deux peuvent coexister .

(et je lâche pas le morceau)

Siestacorta
Comment tu décrirais le temps que tu as passé seul ?
Pourquoi ne pas être sorti de ton côté, puisque la soirée était planifiée ? Tu n'as pas des trucs que tu as envie de faire pour toi ?
Tu te sentais mal, idées noires, tout en sachant qu'elle reviendrait. Donc, quand elle n'est plus là, qui es-tu ? Comment-tu décrirais cet homme qui autorise sa partenaire à sortir, de l'extérieur ?

Enfin, la sécurité que tu cherches, de quoi te protège-t'elle toi ?
(sachant que le couple, ce que vous faites en dialogue et en avancée commune, il est déjà confirmé dans son existence)

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le samedi 09 novembre 2013 à 12h43

Hm.
Comment tu décrirais le temps que tu as passé seul ?
Pourquoi ne pas être sorti de ton côté, puisque la soirée était planifiée ? Tu n'as pas des trucs que tu as envie de faire pour toi ?
Tu te sentais mal, idées noires, tout en sachant qu'elle reviendrait. Donc, quand elle n'est plus là, qui es-tu ? Comment-tu décrirais cet homme qui autorise sa partenaire à sortir, de l'extérieur ?

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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Siestacorta

le samedi 09 novembre 2013 à 00h20

Désolé pour la partie développement d'une culture du consentement... On va dire que je me sens pas assez certain de ma culture des gestes simples pour en faire une prescription.

Par contre, je viens de tomber sur ça, par une de mes contacts facebook (hey, there!).
Et bon, c'est dans le sujet.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le vendredi 08 novembre 2013 à 15h32

Couple en reflexion
Nous avons fait une sorte de test en ne dormanrt pas ensembles la précédente nuit. je me suis fait des tas de films sans trouver un coté positif.

Heu... Rien que ça te met vraiment à la torture ?
Je veux dire, le test impliquait qu'elle n'irait à priori pas voir "l'homme qu'elle a en vue", dans votre dialogue ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : [Brochure] La Fabrication artisanale des conforts affectifs (août 2012)

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Siestacorta

le jeudi 07 novembre 2013 à 20h05

Merci.
Bon, je vais devoir attendre mon prochain contact avec une imprimante pour creuser, mais en survol, ça a l'air riche, et antidogmatique : gooooood.

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Discussion : Ce mot de poly-amoureux...

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Siestacorta

le jeudi 07 novembre 2013 à 09h58

Green-Man-Outside
je suis polygyne mais ce mot là aussi est laid.

Tiens, par exemple, polyamour, ça insiste sur le fait que ça ne parle pas que du comportement d'un seul des partenaires. Les deux partenaires sont susceptibles d'un éventail de comportements amoureux. Moi ça me fait aimer plus les gens de savoir qu'ils peuvent aimer ailleurs, que ça s'envisage et que ça arrive, et que pourtant, ils auront encore des sentiments pour moi.
Rien que montrer ce truc à symétrie variable, ça en fait un bon outil de démystification...

Quand tu dis que tu es polygyne, tu signifie que tes amoureuses sont
- aussi polygynes, avec que des filles
- dans un cadre où toi tu as plusieurs relations avec femmes, mais elle seulement une, avec toi ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Ce mot de poly-amoureux...

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Siestacorta

le mercredi 06 novembre 2013 à 20h37

Le mot est moche, mais dès qu'on regarde sous les jupes des sentiments, on est obligé de causer anatomie...
Du coup, ça me choque pas, que ce soit moche.

Ca dit bien ce que ça dit : "Hamour" étant déjà connoté "mono, disney, eau de rose, Grands Mystères et Profondeur", bref, l'infini à la portée des caniches comme il disait l'autre, laisser tomber un gros bout de prise de tête dedans, au final, ça me va.
On va être obligés de pas tenir pour évident que notre relation va être belle parce que je t'aime, et à réfléchir un peu à "beau c'est quoi avec qui".
L'alambicage du mot lui même et de son contenu ont un peu cet effet d'obliger la cervelle à pas se reposer sur sa partie reptilienne quand il l'entend.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Couple mono/poly, quels risques ?

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Siestacorta

le mercredi 06 novembre 2013 à 11h50

Après, on oublie pas que tu as pas encore eu beaucoup de relations avant, donc bon, bien sûr que t'as envie d'aller direct à quelque chose de "clair", parce que de ton point de vue, ce qui est exprimé avec des mots forts sera fort.

Tu as peut-être raison, dans certains cas, il faut ça. Parfois, il s'agit pas que de te rassurer, mais de connaître l'état d'esprit de l'autre.
Maintenant, l'état d'esprit de l'autre n'est pas "fait" pour être rassurant, il est comme ça, tu prends ou tu prends pas.
Disons qu'à défaut, si il y a des mots "amoureux" sans qu'ils soient "conjugaux", si l'autre marque son bien-être avec toi et manifeste son envie de te voir et de vivre des choses ensemble, ça peut valoir le coup d'attendre que des mots et des comportements d'engagement viennent en leur temps.
Le fait qu'elle soit polyamoureuse ne signifie pas qu'elle ne va pas t'aimer toi, qu'elle ne va pas ressentir le besoin d'aller vers toi. Mais elle veut vivre à sa manière, et être sûre que ta façon de voir votre relation ne sera pas quelque chose qui l'en empêche. Alors tant qu'elle n'a pas expérimenté sa marge de liberté avec toi, elle ne va pas lui donner un nom comme "couple".

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Discussion : Couple mono/poly, quels risques ?

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Siestacorta

le mercredi 06 novembre 2013 à 09h17

Ben ça fait le début d'une relation, mais dire "on est un couple", c'est effectivement dans le temps qu'on s'en rend compte, je crois.

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Discussion : Les lundis poly - 11 novembre - Paris - Bubble Bar

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Siestacorta

le mardi 05 novembre 2013 à 02h19

Bonsoir, bienvenue.

Pour te répondre, nan, c'est pas tous les lundis, c'est le premier lundi du mois.
Le fait qu'il y ait deux dates qui se suivent ce mois-ci est dû au tournage d'un docu/fiction sur le polyamour par une des membre du forum. Du coup, ceux qui sont volontaires parmi nous allons l'aider à peupler certaines séquences ayant lieu lors des café poly.

Le tournage se termine à 20h (heure où le bar accueille un cours de danse dans la salle au dessus de celle où on se rencontre, donc on ne peut de toute façon plus tourner). Si tu ne veux pas faire de la figuration, tu viens après cette heure là, on sera de nouveau sur un mode de parole/ témoignage/ questions-réponse plus classique, et yaura plus les caméras.

Sinon, le café suivant sera début décembre, celui d'après, au mieux mi janvier, au pire début février (le temps de digérer les bûches et de ranger nos familles avec les décos de naouel.)

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Les lundis poly - 4 novembre - Paris - Bubble Bar

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Siestacorta

le mardi 05 novembre 2013 à 01h11

Objets perdus : une écharpe blanche, et un gros sac plastique vert plein de multiprises et de machins électriques.

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